L'Aisne avec DSK

17 septembre 2006

Le débat de Lens.


Bonjour à toutes et à tous.

Qu'avez-vous pensé du débat d'hier à Lens? Pour ma part, j'ai trouvé que les interventions étaient de qualité. Une question nous brûle tous les lèvres: qui était le meilleur? Si je vous dis que pour moi, c'était DSK, ce serait un peu trop facile, même si je le pense. En vérité, ce ne sont pas les prestations personnelles, le degré d'éloquence ou le choc des formules qui comptent. C'est le contenu, les analyses, les propositions, le projet d'avenir qu'il faut apprécier. DSK une fois de plus n'aura pas décu: le "nouvel âge du socialisme" qu'il appelle de ses voeux, quoi qu'on en pense, ne peut pas laisser indifférent.

De cette grande réunion pour tous les socialistes, je retiens trois leçons politiques:

1- Les socialistes peuvent débattre, afficher leur différence dans le respect et la courtoisie. Ce n'était pas assuré d'avance! Voilà une belle démonstration de démocratie. Quel autre parti en est capable en France? Soyons fiers d'être socialistes.

2- Le débat sur le fond est lancé et rien ne pourra l'arrêter. Tant mieux! Nous nous égarions dans les petites phrases, les silences calculés et les postures avantageuses. Désormais, il faut faire avec les idées des candidats et l'intelligence des militants!

3- Entre les candidats, rien n'est joué, le choix final est entièrement libre et totalement entre les mains des adhérents. C'est sûrement ce que la rencontre de Lens a manifesté de façon la plus spectaculaire. Jusqu' à ce jour, il semblait pour beaucoup que la décision serait imposée de l'extérieur du Parti, à coup de sondages dont tout le monde récuse la capacité d'anticipation plusieurs mois avant une échéance électorale. C'en est fini, tout devient possible.

Comme on le dit chez les sportifs: que le meilleur gagne!

A bientôt.

Emmanuel Mousset