L'Aisne avec DSK

04 octobre 2006

Finalement trois.

Bonjour à toutes et à tous.

Rappelez-vous, il n'y a pas si longtemps: que ne disait-on pas sur et contre le Parti socialiste, son trop plein de candidats, le fameux "bal des egos"! Paroles, paroles,...

Des 6 ou 7 candidats supposés au départ, nous savons depuis hier qu'il n'en reste que 3. Ce qui était totalement prévisible. Le Parti socialiste n'est pas le Parti démocrate américain, où le système des primaires multiplie inévitablement les candidatures qui sont autant de candidatures personnelles. En France, un candidat n'est légitime que s'il représente une sensibilité à l'intérieur du Parti.

C'est le cas des trois qui se proposent aux suffrages des socialistes (j'ai déjà évoqué précédemment les trois options politiques). Ainsi, le choix ne sera pas motivé par une image, une personnalité ou un style mais par une ligne politique dont le projet commun sera, bien sûr, le projet socialiste tel que les adhérents l'ont adopté il y a quelques semaines.

DSK, je l'ai dit, c'est la sensibilité social-démocrate. C'est aussi le candidat de la croissance économique. La sensibilité de la gauche traditionnelle préfère mettre l'accent sur la protection sociale, par la hausse des bas salaires et de diverses prestations. Elle a raison. Mais que devient le progrès social sans la croissance économique et la reprise de l'emploi? Ce sera l'un des éléments essentiels apporté au débat entre socialistes et entre les candidats.