L'Aisne avec DSK

13 octobre 2006

Ne pas craindre le débat.

Bonjour à toutes et à tous.

Surprise ce matin en écoutant la radio: j'apprends que l'un des trois postulants socialistes à la présidentielle pourrait ne pas participer aux débats prévus par le PS (ce n'est évidemment pas DSK qui a été le premier à réclamer ces débats!).

Je comprends l'objection (ne pas donner d'arguments à la droite contre notre candidat) mais je ne la partage absolument pas. Si l'on suit ce raisonnement, aucun débat ne devrait jamais avoir lieu entre socialistes pour éviter que la droite ne les réutilise contre le PS. Or, notre tradition républicaine, notre fonctionnement démocratique exigent le débat. C'est ce qui fait la force de notre Parti.

Un homme ou une femme politique digne de ce nom ne craint pas le débat, il le sollicite. C'est par le débat contradictoire que les citoyens se font une idée de leurs représentants. En démocratie, je ne vois pas d'autre alternative.

Et qu'on ne dise pas que le débat prend le risque du pugilat: Royal, Fabius et Strauss-Kahn sont des camarades suffisamment intelligents pour être fraternels et courtois. Le premier débat, celui de Lens, l'a amplement démontré.

Non, je ne vois pas ce que nous avons à craindre du débat. En se prêtant à cet exercice, les candidats feront preuve de leur habileté et pugnacité, et il en faudra face à Sarkozy!

Bon après-midi.

1 Comments:

  • La candidate devient blème quand elle doit affronter une volonté plus grande que la sienne.

    La preuve par l'image:

    http://jeanpierre.becker.free.fr/avenir/Blog356.html

    By Anonymous Anonyme, at 7:11 PM  

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