Ce sera donc Lavrilleux.
Bonsoir à toutes et à tous.
Ce sera donc Jérôme Lavrilleux mon adversaire de droite au canton nord en mars prochain, si je suis investi par mon Parti, comme je l'ai été la dernière fois, avec déjà cet adversaire-là. C'est évidemment une mauvaise nouvelle. Nous pouvions espérer une droite divisée, le bras droit de Jean-François Copé se faisant disqualifier par le proche concurrent de celui-ci, Xavier Bertrand. Mais finalement non.
Le nouveau maire de Saint-Quentin sait sans doute qu'on ne fait pas de bonne politique avec de mauvais sentiments, la peur, la jalousie, la rancune, la vengeance. C'est probablement ce qu'il y a de plus difficile en politique, tellement la réaction est humaine : faire abstraction de ses sentiments personnels, n'en rester qu'à l'intérêt général de son Parti. Xavier Bertrand, du moins sur ce coup-là, semble y parvenir très bien.
Et puis, je lis cette phrase de lui dans le Courrier Picard d'aujourd'hui : "Il ne faut pas se tromper d'élection". C'est ce que je dis moi aussi à mes camarades : ne faisons pas des cantonales la revanche des municipales, sachons accepter toutes les personnalités, réfléchissons au meilleur candidat possible, à celui qui pourrait battre Jérôme Lavrilleux. Je ne vais pas jouer les hypocrites ni faire semblant : ce meilleur, je crois que c'est moi. Je peux bien sûr me tromper, je reconnais que ça se discute, d'autres peuvent légitimement prétendre à ce titre. Mais j'ai mes arguments, mes intuitions et mes certitudes, et je ne suis pas le seul à penser ça.
La bataille sera difficile : voilà un canton de droite, avec un sortant de droite qui rassemble toute la droite. Il a la main, c'est incontestable. Mais je peux tordre cette main et rendre possible ce qui est difficile, parce que j'ai déjà été candidat, parce que j'ai la motivation, parce que la bataille sera très politique et que je me sens capable de la mener.
Pour preuve de cette politisation d'un scrutin cantonal généralement pépère, c'est la prise de bec entre Yves Daudigny et Colette Blériot (qui elle aussi sera reconduite dans le canton centre) lors de la dernière séance du Conseil général, telle que L'Aisne Nouvelle la relate dans son édition d'aujourd'hui. Avec ce commentaire du journaliste : "Il est clair comme le confirmèrent les protagonistes qu'on était déjà en campagne pour les cantonales". Et c'est plutôt chouette. Vive la politique !
Bonne soirée.
Ce sera donc Jérôme Lavrilleux mon adversaire de droite au canton nord en mars prochain, si je suis investi par mon Parti, comme je l'ai été la dernière fois, avec déjà cet adversaire-là. C'est évidemment une mauvaise nouvelle. Nous pouvions espérer une droite divisée, le bras droit de Jean-François Copé se faisant disqualifier par le proche concurrent de celui-ci, Xavier Bertrand. Mais finalement non.
Le nouveau maire de Saint-Quentin sait sans doute qu'on ne fait pas de bonne politique avec de mauvais sentiments, la peur, la jalousie, la rancune, la vengeance. C'est probablement ce qu'il y a de plus difficile en politique, tellement la réaction est humaine : faire abstraction de ses sentiments personnels, n'en rester qu'à l'intérêt général de son Parti. Xavier Bertrand, du moins sur ce coup-là, semble y parvenir très bien.
Et puis, je lis cette phrase de lui dans le Courrier Picard d'aujourd'hui : "Il ne faut pas se tromper d'élection". C'est ce que je dis moi aussi à mes camarades : ne faisons pas des cantonales la revanche des municipales, sachons accepter toutes les personnalités, réfléchissons au meilleur candidat possible, à celui qui pourrait battre Jérôme Lavrilleux. Je ne vais pas jouer les hypocrites ni faire semblant : ce meilleur, je crois que c'est moi. Je peux bien sûr me tromper, je reconnais que ça se discute, d'autres peuvent légitimement prétendre à ce titre. Mais j'ai mes arguments, mes intuitions et mes certitudes, et je ne suis pas le seul à penser ça.
La bataille sera difficile : voilà un canton de droite, avec un sortant de droite qui rassemble toute la droite. Il a la main, c'est incontestable. Mais je peux tordre cette main et rendre possible ce qui est difficile, parce que j'ai déjà été candidat, parce que j'ai la motivation, parce que la bataille sera très politique et que je me sens capable de la mener.
Pour preuve de cette politisation d'un scrutin cantonal généralement pépère, c'est la prise de bec entre Yves Daudigny et Colette Blériot (qui elle aussi sera reconduite dans le canton centre) lors de la dernière séance du Conseil général, telle que L'Aisne Nouvelle la relate dans son édition d'aujourd'hui. Avec ce commentaire du journaliste : "Il est clair comme le confirmèrent les protagonistes qu'on était déjà en campagne pour les cantonales". Et c'est plutôt chouette. Vive la politique !
Bonne soirée.
10 Comments:
Peut-être que la "Force des convictions" reviendra une seconde fois...
By Arthur Nouaillat, at 10:33 PM
La force des convictions est toujours là mais il n'est pas bon d'utiliser un slogan deux fois. Mais les lecteurs peuvent m'en suggérer un nouveau.
By Emmanuel Mousset, at 11:06 PM
Il me semble qu' "Une détermination stoïque" vous irait bien. Ou encore : "Une ferme détermination"...
Bon courage pour ce challenge et un clin d'œil des Pyrénées.
Anne Coatalem
By Anonyme, at 9:43 PM
Nous nous connaissons ?
By Emmanuel Mousset, at 10:17 PM
Non, nous ne connaissons pas du tout.
C'est par le biais d'amis pyrénéens de souche et saint-quentinois d'adoption que j'ai connu vos deux blogs que je "fréquente" avec assiduité. Nous aurions pu nous croiser à Tarbes, à Lourdes voire même à Argelès.
Anne Coatalem
By Anonyme, at 11:55 PM
Argeles, toute ma jeunesse ! J'aimerais bien connaître le nom de ces amis. Mais notre conversation, cessant d'être politique, se poursuivra mieux en privé, si vous le souhaitez : emmanuel.mousset@wanadoo.fr
By Emmanuel Mousset, at 10:56 AM
En voilà une bonne nouvelle, depuis le temps que j'attends cette annonce.....
By Anonyme, at 11:12 PM
La nouvelle sera encore meilleure quand vous apprendrez sa défaite.
By Emmanuel Mousset, at 11:27 PM
Je parlais de ta cadidature concernant la bonne nouvelle....
By Anonyme, at 10:06 AM
Pourquoi attendre ce qui se sait depuis longtemps ?
By Emmanuel Mousset, at 10:15 AM
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