Tu parles!
Bonjour à toutes et à tous.
Ségolène Royal a occupé tout le week-end politique avec son nouveau pardon, concernant les propos peu amènes de Sarkozy sur Zapatero (et quelques autres grands de ce monde, dont Obama). La droite s'est déchaînée, Xavier Bertrand en tête, qui a dû mal digérer son boudin hier à Saint-Jean. On dit aussi que le PS s'est montré moins solidaire que pour le pardon de Dakar. Que faut-il penser de tout ça?
Ségolène, comme moi, comme vous, comme chacun d'entre nous, a son style, très personnel, christo-socialiste, qui ne ressemble à aucun autre. C'est très bien ainsi. En ce qui me concerne, je ne pratique le pardon des offenses qu'avec mes élèves, pour effacer leurs fautes, comme je passe la brosse sur le tableau noir. A part ça, je n'oublie rien, je ne pardonne pas, j'assume ce que je fais et ne le regrette jamais, surtout je ne demande pas pardon pour une faute commise par un autre! Mais Ségolène, c'est autre chose: elle a choisi d'incarner la France face à Sarkozy qui prétend, par la grâce de l'élection, l'incarner aussi. Je m'y perds un peu dans cette mystique nationale.
Toujours est-il que le problème est ailleurs, pas dans la forme mais dans le contenu: Royal a-t-elle eu raison de dénoncer et de condamner les propos tenus par Sarkozy sur ses collègues chef d'Etat ou de gouvernement? La réponse est bien évidemment oui, et elle appelle une explication de fond, par delà la petite polémique du week-end. Depuis qu'il a été élu, et même bien avant, Nicolas Sarkozy a rompu avec le langage de ses prédécesseurs, il a choisi le parler brutal (Michel Rocard, dans les années 70, prônait le parler vrai). Et c'est un choix politiquement très contestable, je vous dis pourquoi:
Il me semble qu'un président de la République ne peut pas, ne doit pas parler comme tout le monde. Il doit tenir son rang, être à la hauteur de sa fonction, maîtriser sa parole, s'élever à une certaine dignité. Faire de la politique, c'est d'abord s'exprimer. Si vous le faites mal, surtout si vous êtes chef d'Etat, vous n'êtes plus dans le rôle qu'on attend de vous. Bien sûr, je n'ignore pas que la dégradation de la langue est un phénomène général, qu'on constate par exemple à la télévision, mais ce n'est pas une raison. C'est même, au contraire, une bonne raison pour ne pas se laisser aller à cette tendance de la société contemporaine.
Quand j'étais adolescent, ce qui m'a fait me passionner pour la politique, c'est que j'étais fasciné par les beaux discours, les gens qui savent parler. Ces années-là, à gauche, il y avait deux figures de proue: François Mitterrand et Georges Marchais. Si je suis devenu socialiste alors que mon environnement familial m'aurait plutôt porté à devenir communiste, c'est, entre autres bien sûr, que Mitterrand parlait un français admirable tandis que Marchais avait une syntaxe déplorable.
Rien ne me paraît plus détestable que de vouloir parler peuple pour laisser croire qu'on en fait partie. Marchais oubliait que Jaurès et Blum étaient deux leaders socialistes au langage très châtié, très littéraire, et qu'ils étaient en même temps, et aussi pour cette raison, très appréciés, très aimés par la classe ouvrière. On ne respecte pas les citoyens quand on s'exprime vulgairement. Le langage relâché, c'est comme le débraillé chic et le jean du dimanche: un snobisme de bourgeois.
Vous me ferez peut-être remarquer que Sarkozy a parlé "off", pas publiquement, et que ses propos ont été déformés. D'abord, je vous répondrais que Sarkozy a théorisé le parler brutal. Il n'est donc pas surprenant qu'il le mette en pratique. Ensuite et surtout, je vous dirais que le "off", ça n'existe pas: quand on discute avec des parlementaires de toutes tendances, on sait pertinemment que vos paroles seront rapportées, qu'elles prennent le risque d'être déformées. Sarkozy est, dit-on, un professionnel de la communication, il doit donc savoir cela. Son parler brutal est une stratégie délibérée. C'est du devoir de l'opposition de la dénoncer. Nous ne sommes pas dans une querelle linguistique de surface, nous sommes dans un problème politique de fond.
Bonne matinée.
Ségolène Royal a occupé tout le week-end politique avec son nouveau pardon, concernant les propos peu amènes de Sarkozy sur Zapatero (et quelques autres grands de ce monde, dont Obama). La droite s'est déchaînée, Xavier Bertrand en tête, qui a dû mal digérer son boudin hier à Saint-Jean. On dit aussi que le PS s'est montré moins solidaire que pour le pardon de Dakar. Que faut-il penser de tout ça?
Ségolène, comme moi, comme vous, comme chacun d'entre nous, a son style, très personnel, christo-socialiste, qui ne ressemble à aucun autre. C'est très bien ainsi. En ce qui me concerne, je ne pratique le pardon des offenses qu'avec mes élèves, pour effacer leurs fautes, comme je passe la brosse sur le tableau noir. A part ça, je n'oublie rien, je ne pardonne pas, j'assume ce que je fais et ne le regrette jamais, surtout je ne demande pas pardon pour une faute commise par un autre! Mais Ségolène, c'est autre chose: elle a choisi d'incarner la France face à Sarkozy qui prétend, par la grâce de l'élection, l'incarner aussi. Je m'y perds un peu dans cette mystique nationale.
Toujours est-il que le problème est ailleurs, pas dans la forme mais dans le contenu: Royal a-t-elle eu raison de dénoncer et de condamner les propos tenus par Sarkozy sur ses collègues chef d'Etat ou de gouvernement? La réponse est bien évidemment oui, et elle appelle une explication de fond, par delà la petite polémique du week-end. Depuis qu'il a été élu, et même bien avant, Nicolas Sarkozy a rompu avec le langage de ses prédécesseurs, il a choisi le parler brutal (Michel Rocard, dans les années 70, prônait le parler vrai). Et c'est un choix politiquement très contestable, je vous dis pourquoi:
Il me semble qu'un président de la République ne peut pas, ne doit pas parler comme tout le monde. Il doit tenir son rang, être à la hauteur de sa fonction, maîtriser sa parole, s'élever à une certaine dignité. Faire de la politique, c'est d'abord s'exprimer. Si vous le faites mal, surtout si vous êtes chef d'Etat, vous n'êtes plus dans le rôle qu'on attend de vous. Bien sûr, je n'ignore pas que la dégradation de la langue est un phénomène général, qu'on constate par exemple à la télévision, mais ce n'est pas une raison. C'est même, au contraire, une bonne raison pour ne pas se laisser aller à cette tendance de la société contemporaine.
Quand j'étais adolescent, ce qui m'a fait me passionner pour la politique, c'est que j'étais fasciné par les beaux discours, les gens qui savent parler. Ces années-là, à gauche, il y avait deux figures de proue: François Mitterrand et Georges Marchais. Si je suis devenu socialiste alors que mon environnement familial m'aurait plutôt porté à devenir communiste, c'est, entre autres bien sûr, que Mitterrand parlait un français admirable tandis que Marchais avait une syntaxe déplorable.
Rien ne me paraît plus détestable que de vouloir parler peuple pour laisser croire qu'on en fait partie. Marchais oubliait que Jaurès et Blum étaient deux leaders socialistes au langage très châtié, très littéraire, et qu'ils étaient en même temps, et aussi pour cette raison, très appréciés, très aimés par la classe ouvrière. On ne respecte pas les citoyens quand on s'exprime vulgairement. Le langage relâché, c'est comme le débraillé chic et le jean du dimanche: un snobisme de bourgeois.
Vous me ferez peut-être remarquer que Sarkozy a parlé "off", pas publiquement, et que ses propos ont été déformés. D'abord, je vous répondrais que Sarkozy a théorisé le parler brutal. Il n'est donc pas surprenant qu'il le mette en pratique. Ensuite et surtout, je vous dirais que le "off", ça n'existe pas: quand on discute avec des parlementaires de toutes tendances, on sait pertinemment que vos paroles seront rapportées, qu'elles prennent le risque d'être déformées. Sarkozy est, dit-on, un professionnel de la communication, il doit donc savoir cela. Son parler brutal est une stratégie délibérée. C'est du devoir de l'opposition de la dénoncer. Nous ne sommes pas dans une querelle linguistique de surface, nous sommes dans un problème politique de fond.
Bonne matinée.
34 Comments:
C'est vrai qu'il est inadmissible que l'ancien métallo Marchais ait parlé comme un métallo.
L'avocat Mitterrand était quand meme bien plus séduisant,
heureusement le verbe étant sa profession.
Tant qu'on est sur que le but de Sarlozy n'est pas justement de provoquer les simplets afin de les faire réagir comme vous les encouragez à le faire,
tout va bien.
Sinon cela voudrait dire que vous etes suffisamment bête pour vous faire manipuler par le président.
Et que donc, il penserait à votre place, vous amenant à répéter ce qu'il veut que vous répétiez.
Heureusement qu'il est incapable de cela, tout comme il est impossible qu'il se fasse élire.
By grandourscharmant, at 10:54 AM
Ne préjugez pas du langage des métallos et ne surestimez pas celui des avocats.
En 1969, Jacques Duclos, candidat communiste à la présidentielle, ancien ouvrier pâtissier, parlait un français remarquable.
Pendant longtemps, la bourgeoisie et la droite française s'honoraient de parler correctement, par souci de politesse. Mais avec Sarkozy, la droite a trahi ses origines. Et vous, sale bête, vous ne savez que suivre et vous vautrer dans la vulgarité du langage!
By Emmanuel Mousset, at 11:09 AM
Visiblement vous n'aimez pas Rabelais.
By grandourscharmant, at 11:16 AM
Hugo à dit ceci :
Pour répondre à l'ours qui me dit de me taire :
"Il vient une heure où protester ne suffit plus ; après la philosophie, il faut l’action ; la vive force achève ce que l’idée a ébauché."
C'est désormais mon cas.
---------------------------
En ce qui concerne Royal, je lui reconnais tout de même un point positif. Il y a une extreme sincérité et spontaneité quand elle agit ou quand ces derniers temps, elle s'est excusée. Et elle a eut raison en ce qui concerne l'Afrique.
By Elève en 2nde, at 11:21 AM
tout ce qu'il faut,
c'est etre celui qui exerce la vive force
C'est bcp moins drole quand on est celui qui la prend dans la gueule.
By grandourscharmant, at 11:36 AM
Dernier commentaire de l"ours sur l'avant dernier article :
"L'intelligence à 16a,
c'est de savoir se taire et apprendre.
Car votre futur XB de gauche n'a visiblement pas conscience des 15 à 20a de souffrance, de travail et d'efforts qui se profilent devant lui.
Il est meme surprenant qu'il ne soit pas allé exprimer son désir d'avenir aupres du 1er local."
1 - J'apprends et je participe en parlant, certes je fait beaucoup d'erreurs, mais ça me renforce.
2- Si j'en suis conscient justement. En quoi serai-je le futur XB de gauche?
Je ne suis pas un assoifé du pouvoir et fayot.
3- Merci de me dire qu'il y a un local ? Où se trouve t-il que j'y fasse un petit tour quand je serai rentre de vacances ?
Ps : Et que ça vous plaise au non, je resterai sur ce blog à donner mon avis quand je le souhaiterais.
By Elève en 2nde, at 11:36 AM
Quand on fait des promesses,
il faut savoir les tenir.
By grandourscharmant, at 11:45 AM
Rapport avec ce que j'ai dit ?
Je n'ai jamais encore faire de promesses..
By Elève en 2nde, at 11:46 AM
si si
celle là
"je resterai sur ce blog à donner mon avis quand je le souhaiterais."
Nous verrons,
c'est déjà un engagement politique.
et pour votre adresse allez voir
6 pl Arnaud Bisson
ou 22 r Pomme Rouge
à st quentin.
By grandourscharmant, at 11:49 AM
1 - Non, ce n'est pas une promesse politique. J'ai juste dit que je donnerai mon avis, quand j'en aurai envie et pas forcement tous les jours..
2- Ah c'est bien, j'habite juste derrière.
Mais le local rue de la pomme rouge, ce n'est pas le local des communistes ?
By Elève en 2nde, at 11:51 AM
A l'ours UMP:
Si vous confondez Sarkozy et Rabelais, c'est que vous êtes d'une inculture totale. Sarkozy, qui ne boit pas une goutte d'alcool, ne croit qu'à la valeur travail, adhère avec Carla au sentimentalisme le plus niais, n'est pas rabelaisien mais puritain.
By Emmanuel Mousset, at 12:34 PM
A Elève de 2nde:
Rue de la Pomme Rouge, c'est effectivement le local de la section communiste (j'habite également pas très loin). Place Arnaud Bisson, c'est la Fédération du PCF.
Le PS n'a pas de local à St Quentin.
By Emmanuel Mousset, at 12:37 PM
Oui, je sais où vous habitez, quand je vais au lycée, vous sortez desfois d'une maison rue Jean-Jaures, probablement la votre, je suppose...
By Elève en 2nde, at 12:47 PM
Pour revenir à Ségolène, parce que c'est quand même le sujet de l'article, je note que Vincent Peillon trouve que la réaction de Ségolène a qqch "d'atterrant" et qu'elle est du même niveau que ce qu'aurait dit Sarkosy, si d'aventure il avait tenu ces propos,ce que conteste d'ailleurs des socialistes présents.
Voila quand même l'essentiel et donc on ne peut pas dire,comme vous le faites, bien joué, elle a raison.
By Anonyme, at 1:31 PM
Il semble, cette fois,que Ségolène ait parlé d'excuses et non de pardon...
Cordialement.
By PAPI 2, at 1:46 PM
De toute façon, ce qui compte c'est que la réponse démocrate soit plus fédératrice que la réponse socialiste.
By grandourscharmant, at 2:19 PM
A Elève de 2nde:
Oui, c'est bien là où j'habite, mais chut, je ne voudrais pas que l'ours vienne m'y tendre un piège...
By Emmanuel Mousset, at 2:29 PM
Au dernier anonyme:
La référence que vous faites à Peillon, je ne la trouve nulle part. Pouvez-vous préciser?
Je répète que je n'approuve pas Ségolène sur la forme (le pardon ou les excuses) mais sur le fond (la critique du langage de Sarkozy).
By Emmanuel Mousset, at 2:31 PM
Si à l'UMP,
on exauce vos voeux,
pour celui là,
il ne faudra pas compter sur nous.
Vous visitez quel horreur.
Par contre, vous allez pouvoir etre content, la Caravane de la Majorité Présidentielle pour l'Europe animée par les Jeunes Populaires devrait venir nous rendre visite à Saint-Quentin.
Vous en aviez rêvé l'UMP devrait le réaliser.
By grandourscharmant, at 2:37 PM
Moi, un que j'aime bien quand il parle, c'est Bayrou, son bégaiment l'oblige à peser tous ses mots avant de l'ouvrir.
Résultat: il dit moins de conneries que les autres
By lightbulb, at 3:04 PM
S'il est question de juger "déplacés" les excuses présentées à l'Espagne par Ségolène Royal.
C'est vrai que sur ce cout là,
il rappelle Jack Lang ce matin à la radio.
"Ce genre de méthode est aux antipodes de ma conception de la vie publique. Comment, à partir de rumeurs non vérifiées et même infirmées par les participants à ce déjeuner, s'adresser comme cela au chef du gouvernement espagnol au nom de la France ?"
"C'est démesuré, disproportionné et surtout inadéquat et j'ai envie de dire à nos amis espagnols, excusez-là, pardonnez-la"
Une bien belle opération politique,
on aura parlé d'elle tout le we,
son camp l'aura soutenu du bout des levres, affichant de sérieuses divisions.
Cambadélis,
"Soit (Nicolas Sarkozy) n'a pas prononcé ces mots et restons-en là! Si Ségolène doit s'excuser à chaque fois que Sarkozy fait une boulette, elle va passer sa vie à genoux"
Quand il ne l'aura pas enfoncé,
montrant une fois de plus un visage divisé,
alors qu'à droite comme un seul homme, on aura fait bloc derriere le chef.
Uni et solidaire d'un coté,
divisé et éparpillé de l'autre,
une grande victoire pour l'opposition comme pour la présidentielle de 2007.
By Anonyme, at 3:20 PM
lightbulb --> Je suis d'accord avec vous, il le dit même que cet handicap se transforme en force pour lui, de plus, c'est agréable d'entendre parler un politicien qui parle lentement..
By Elève en 2nde, at 5:25 PM
A l'ours UMP:
Elle va rouler comment, votre caravane européenne? Parce que pour le moment, il lui manque les roues. Vous avez les têtes de liste, mais pas les listes.
By Emmanuel Mousset, at 5:45 PM
A lihtbulb et à Elève de 2nde:
Je crois que c'est une grande leçon politique, valable pas seulement pour Bayrou: faire de ses faiblesses des forces, voilà tout l'art politique.
By Emmanuel Mousset, at 5:47 PM
A EM :
Je vais m'inscrire sur blogspot pour bénéficier d'un peusdo bleu.
Non, je ne fais pas ça pour le "fun" ou pour le plaisir mais j'ai peur que des personnes perverses se fassent passer pour moi en marquant "élève en 2nde". et en disant des choses que je ne veux pas dire.
Comme ça, je suis sur qu'on ne se fera pas passer pour moi.
Ps : Je renouvelerai se pseudo chaque année car je ne resterai pas indéfiniement en 2nde donc "elève en 1ère, elève en terminal" ect..
By Elève en 2nde, at 6:40 PM
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
By Arthur Nouaillat, at 6:47 PM
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
By Arthur Nouaillat, at 7:00 PM
Pour le commentaire de Peillon sur Ségolène vous pouvez vérifier sur Europe1 ce matin ou sur l'un ou l'autre des sites de Vincent Peillon que vous trouverez très facilement.
Ce soir valls dit la même chose.
Tout cela est atterrant et consternant.
By Anonyme, at 7:12 PM
Y a eu injure pour qu'il y ait censure ?
By Anonyme, at 7:14 PM
Au fait il faudrait aussi que Ségolène demande pardon à ses anciennes collaboratrices car elle vient d'être condamnée définitivement pour ne pas les avoir payées pendant plusieurs mois.
By Anonyme, at 7:15 PM
Je vous conseille l'édito de Serge July en podcast sur RTL,
il est brillant.
Sinon trêves de plaisanterie,
quand on est socialiste,
qu'on prétend défendre les salariés
et qu'on voit sa condamnation confirmée par la cour de cassation,
il y a des polémiques qu'il vaut mieux ne pas lancer.
D'ailleurs,
les salariés à qui elle n'a pas réglé les salaires dus,
elle leur a présenté ses excuses ?
By grandourscharmant, at 7:19 PM
Non il n'y a pas eu de censure, c'est juste moi qui testé mon nouveau pseudo blogspot. Et par conséquent, j'ai du supprimé quelques commentaires pour tester (je précise c'étaient les miens)
By Arthur Nouaillat, at 7:47 PM
A l'avant-dernier anonyme:
La censure ne vient pas de moi mais de l'auteur du billet.
By Emmanuel Mousset, at 12:45 AM
Pardon d'avoir répété ce que le commentaire juste avant précisait. Ce n'est pas du gâtisme mais de la précipitation.
By Emmanuel Mousset, at 12:47 AM
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