Bo et la chiennerie.
Bonsoir à toutes et à tous.
Il s'appelle Bo, il paraît qu'outre-atlantique, c'est une vraie vedette. Pourtant, ce n'est que le chien offert par Ted Kennedy aux filles d'Obama. Mais là-bas, à ce que j'entends, un chien présidentiel est presque un personnage du protocole. Pourtant, les chiens, quelle chiennerie! Je ne les ai jamais aimés, ils me font peur. Je suis atteint depuis petit par le syndrome du facteur. Rien à voir avec Besancenot: c'est pour le fond de ma culotte que je crains, c'est des crocs dans mes mollets dont j'ai la trouille. Et puis, un chien, c'est sale, pas hygiénique du tout (bizarre que notre société obsédée par l'hygiène n'y pense pas).
Quand j'habitais à Paris, un constat m'avait surpris: dans le bois de Boulogne, dans les quartiers riches, les bourgeois avaient un point commun avec les prolos: les chiens! Giscard, Mitterrand, Chirac je crois, Sarkozy je ne sais pas, chacun avait son toutou dans le parc de l'Elysée. De Gaulle, je ne crois pas. Il devait être au-dessus de ça, comme de bien d'autres choses. Aujourd'hui, que deviendrait un homme politique avouant ne pas aimer ou n'avoir aucun chien? Son destin serait peut-être brisé.
Ce que je n'aime pas dans le chien, ce n'est pas la bête, une créature comme une autre. C'est ce qu'elle représente: l'image de la soumission, le chien-chien à sa mémère, l'appel de la gamelle. Pire qu'un chien, le propriétaire d'un chien, celui qui se pose en maître. L'horrible laisse, symbole de la domination. Pire que tout: la muselière, emprisonnement affreux autant que signe d'un cruel danger.
Bref, ce Bo, qui est peut-être tout mignon ("Il n'est pas méchant", disent stupidement les propriétaires d'un molosse qui vous montre toutes ses dents) ne m'inspire rien de bon. Pourquoi la société américaine en est-elle arrivée là? Sans doute son côté prosaïque, populaire... Mais les aristocrates avaient aussi leurs chiens de chasse et leurs lévriers. Décidément, je crains que la chiennerie ne soit une maladie universelle.
Bonne soirée.
Il s'appelle Bo, il paraît qu'outre-atlantique, c'est une vraie vedette. Pourtant, ce n'est que le chien offert par Ted Kennedy aux filles d'Obama. Mais là-bas, à ce que j'entends, un chien présidentiel est presque un personnage du protocole. Pourtant, les chiens, quelle chiennerie! Je ne les ai jamais aimés, ils me font peur. Je suis atteint depuis petit par le syndrome du facteur. Rien à voir avec Besancenot: c'est pour le fond de ma culotte que je crains, c'est des crocs dans mes mollets dont j'ai la trouille. Et puis, un chien, c'est sale, pas hygiénique du tout (bizarre que notre société obsédée par l'hygiène n'y pense pas).
Quand j'habitais à Paris, un constat m'avait surpris: dans le bois de Boulogne, dans les quartiers riches, les bourgeois avaient un point commun avec les prolos: les chiens! Giscard, Mitterrand, Chirac je crois, Sarkozy je ne sais pas, chacun avait son toutou dans le parc de l'Elysée. De Gaulle, je ne crois pas. Il devait être au-dessus de ça, comme de bien d'autres choses. Aujourd'hui, que deviendrait un homme politique avouant ne pas aimer ou n'avoir aucun chien? Son destin serait peut-être brisé.
Ce que je n'aime pas dans le chien, ce n'est pas la bête, une créature comme une autre. C'est ce qu'elle représente: l'image de la soumission, le chien-chien à sa mémère, l'appel de la gamelle. Pire qu'un chien, le propriétaire d'un chien, celui qui se pose en maître. L'horrible laisse, symbole de la domination. Pire que tout: la muselière, emprisonnement affreux autant que signe d'un cruel danger.
Bref, ce Bo, qui est peut-être tout mignon ("Il n'est pas méchant", disent stupidement les propriétaires d'un molosse qui vous montre toutes ses dents) ne m'inspire rien de bon. Pourquoi la société américaine en est-elle arrivée là? Sans doute son côté prosaïque, populaire... Mais les aristocrates avaient aussi leurs chiens de chasse et leurs lévriers. Décidément, je crains que la chiennerie ne soit une maladie universelle.
Bonne soirée.
6 Comments:
Je suis non seulement atteint par votre même syndrome, celui du facteur mais le syndrome Besancenot m'atteint aussi.
Quel idiotie que d'avoir un chien aussi médiatisé. le vedettariat semble avoir l'avantage sur les idées politiques...
By l'anonyme révolté, at 1:04 PM
Une des questions fondamentales du G20 a été
mais elle est où Carla...
By grandourscharmant, at 1:46 PM
Je ne vous ferai qu'une seule réponse, puisque nous nous comprenons: woua woua!
By Emmanuel Mousset, at 1:47 PM
Ouaf Ouaf ouah ouaf ouif ouaf ouah ouaf
(Traduction: Bonjour c'est moi Bo, le chien d'Obama. Vous n'êtes pas très sympa avec moi.)
By Bo, at 9:24 PM
Enfin un article de fond!! (de culotte ?)
By lightbulb, at 9:29 PM
Bo, un chien de bobo? Le débat est lancé...
By Emmanuel Mousset, at 9:43 PM
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