Yves, Dominique et moi.
Bonsoir à toutes et à tous.
On me demande parfois combien y a-t-il de strauss-kahniens dans l'Aisne ? J'ai beaucoup de mal à répondre. Je n'ai pourtant rien à cacher : c'est tout simplement que je ne sais pas. La réponse la plus sérieuse est dans le résultat du scrutin interne de fin 2 006 qui a donné à choisir entre Royal, Fabius et DSK.
Mais tout ça est très fluctuant : les transferts entre sensibilités sont nombreux et fréquents, les positionnements sont soumis à des retournements inattendus qui rendent difficiles et incertaines toutes conjectures. Nous sommes dans un système des vases communicants. Avec mes dix ans de strauss-kahnisme imperturbable, je fais exception, ma rigueur passerait presque pour de la raideur, la continuité de mes convictions pour du quasi fanatisme. Je suis pourtant plein de bonne volonté, je fais des efforts mais j'ai du mal avec les exercices de souplesse et de courbure d'échine. Déjà, quand j'étais ado, je n'étais pas bon en gym et je séchais les cours.
Combien de strauss-kahniens dans l'Aisne ? Ce qui m'empêche aussi de répondre précisément, c'est que le courant strauss-kahnien n'existe plus depuis deux ans. Strauss a compris avant tout le monde que le système des courants au PS était mort, que ce n'était plus aujourd'hui qu'une machinerie à se distribuer des places et non plus, comme dans les années 70 et 80, un vecteur du débat d'idées. Les strauss-kahniens se dispersent désormais entre le soutien à Aubry (bibi), Delanoë et Moscovici. Et c'est très bien comme ça.
Mais revenons à l'Aisne : s'il y a un strauss-kahnien labellisé, soutenu par DSK en personne lors des élections cantonales de 2 004, c'est moi ! Voilà au moins une certitude. Depuis hier, je suis rejoint par Yves Daudigny, qui dans L'Union ( http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/yves-daudigny-soutient-dominique-strauss-kahn ) officialise son soutien à une candidature Strauss-Kahn pour 2 012. C'est "une position personnelle" qui n'engage pas la Fédération de l'Aisne. Mais Yves est influent ; je ne serais pas surpris que des ralliements suivent.
Pourquoi mon camarade président du Conseil général a-t-il fait ce choix ? Pour deux raisons : 1) DSK est le mieux placé pour battre Sarkozy. 2) "Après l'élection, c'est le plus à même d'avoir la confiance des milieux économiques et financiers". C'est ce que je ne cesse de répéter depuis quelques années ! Ce qui me fait penser à la conclusion de mon billet du 29 septembre, que L'Aisne Nouvelle de ce matin a bien voulu reprendre : "la vérité n'est qu'une question de temps".
Combien de strauss-kahniens dans l'Aisne ? Au moins deux mon capitaine ! Yves et moi. La quantité n'y est pas, mais admettez quand même que la qualité compense largement. Et puis, rappelez-vous cette question ironique de Staline : "Le pape, combien de divisions ?" Aucune, sauf que le communisme est mort au bout de 70 ans de soviétique existence alors que le christianisme a engrangé 2 000 ans derrière lui. Le strauss-kahnisme n'en est pas encore là, mais les gros bras et les petites têtes qui ne raisonnent qu'en termes de rapports de forces devraient s'interroger sur le sens de l'Histoire et les leçons de l'expérience politique.
Bonne soirée.
On me demande parfois combien y a-t-il de strauss-kahniens dans l'Aisne ? J'ai beaucoup de mal à répondre. Je n'ai pourtant rien à cacher : c'est tout simplement que je ne sais pas. La réponse la plus sérieuse est dans le résultat du scrutin interne de fin 2 006 qui a donné à choisir entre Royal, Fabius et DSK.
Mais tout ça est très fluctuant : les transferts entre sensibilités sont nombreux et fréquents, les positionnements sont soumis à des retournements inattendus qui rendent difficiles et incertaines toutes conjectures. Nous sommes dans un système des vases communicants. Avec mes dix ans de strauss-kahnisme imperturbable, je fais exception, ma rigueur passerait presque pour de la raideur, la continuité de mes convictions pour du quasi fanatisme. Je suis pourtant plein de bonne volonté, je fais des efforts mais j'ai du mal avec les exercices de souplesse et de courbure d'échine. Déjà, quand j'étais ado, je n'étais pas bon en gym et je séchais les cours.
Combien de strauss-kahniens dans l'Aisne ? Ce qui m'empêche aussi de répondre précisément, c'est que le courant strauss-kahnien n'existe plus depuis deux ans. Strauss a compris avant tout le monde que le système des courants au PS était mort, que ce n'était plus aujourd'hui qu'une machinerie à se distribuer des places et non plus, comme dans les années 70 et 80, un vecteur du débat d'idées. Les strauss-kahniens se dispersent désormais entre le soutien à Aubry (bibi), Delanoë et Moscovici. Et c'est très bien comme ça.
Mais revenons à l'Aisne : s'il y a un strauss-kahnien labellisé, soutenu par DSK en personne lors des élections cantonales de 2 004, c'est moi ! Voilà au moins une certitude. Depuis hier, je suis rejoint par Yves Daudigny, qui dans L'Union ( http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/yves-daudigny-soutient-dominique-strauss-kahn ) officialise son soutien à une candidature Strauss-Kahn pour 2 012. C'est "une position personnelle" qui n'engage pas la Fédération de l'Aisne. Mais Yves est influent ; je ne serais pas surpris que des ralliements suivent.
Pourquoi mon camarade président du Conseil général a-t-il fait ce choix ? Pour deux raisons : 1) DSK est le mieux placé pour battre Sarkozy. 2) "Après l'élection, c'est le plus à même d'avoir la confiance des milieux économiques et financiers". C'est ce que je ne cesse de répéter depuis quelques années ! Ce qui me fait penser à la conclusion de mon billet du 29 septembre, que L'Aisne Nouvelle de ce matin a bien voulu reprendre : "la vérité n'est qu'une question de temps".
Combien de strauss-kahniens dans l'Aisne ? Au moins deux mon capitaine ! Yves et moi. La quantité n'y est pas, mais admettez quand même que la qualité compense largement. Et puis, rappelez-vous cette question ironique de Staline : "Le pape, combien de divisions ?" Aucune, sauf que le communisme est mort au bout de 70 ans de soviétique existence alors que le christianisme a engrangé 2 000 ans derrière lui. Le strauss-kahnisme n'en est pas encore là, mais les gros bras et les petites têtes qui ne raisonnent qu'en termes de rapports de forces devraient s'interroger sur le sens de l'Histoire et les leçons de l'expérience politique.
Bonne soirée.
7 Comments:
Il faut reconnaitre que vous avez un humour hors du commun.
By Anonyme, at 11:34 AM
Ne vous contentez pas de le reconnaître, pratiquez-le à votre tour ! Sauf si vous êtes quelqu'un de très commun ...
By Emmanuel Mousset, at 12:35 PM
Moi
ceux que j'ai trouvé drole
c'étaient les 3 pieds nickelés des loges du palais des sports.
Ribouldingue, Croquignol et Filochard.
Pour mémoire Ribouldingue
c'est le chef
Croquignol le mieux habillé
Filochard celui qui s'énerve tout le temps pour un rien.
En général on ne les y voit jamais sauf à l'approche des élections ce qui est bien dommage.
Mais surtout où était le meilleur d'entre eux
le 4e candidat à tout ou pas
et qui finit toujours par ne pas etre élu.
By Anonyme, at 12:52 PM
Je ne vous suis pas.
By Emmanuel Mousset, at 12:57 PM
DSK ou Sarkosy, désolé Emmanuel, mais ça revient au même !
L.E.
By Anonyme, at 10:56 PM
Non Laurent, pas ça, pas toi !
By Emmanuel Mousset, at 11:12 PM
Eh si Emmanuel.
Tu sais trés bien que DSK n'a aucune forme de respect pour les progressistes, ni pour Chevenement, pourquoi devrions-nous lui apporter notre soutien ?
C'est comme si on nous demandait de choisir entre méhaignerie et delors, pour ceux qui connaissent.
Donc, je réitère ma remarque.
L.E.
By Anonyme, at 11:34 PM
Enregistrer un commentaire
<< Home