L'Aisne avec DSK

07 décembre 2010

Socialistor encore !

Bonjour à toutes et à tous.


Dans son édition d'hier, à la chronique "Noir sur blanc", L'Aisne Nouvelle me taquine en me retirant le titre de socialistor que je m'étais précédemment attribué (en politique, on n'est jamais si bien servi que par soi-même). La raison : mon échec à l'investiture pour les élections cantonales. Mais est-ce un véritable échec ? A voir de près les résultats, on comprend bien que non. Il n'y a que le suffrage universel qui déshonore, pas une désignation interne à petite échelle.

Et puis, socialistor c'est comme imperator, ce titre qu'on donnait aux généraux romains revenant d'un beau combat : ça se mérite ! Ma bataille, mes lauriers, je les ai : c'était lors des cantonales il y a six ans, quand j'ai obtenu 4207 voix, contre 4599 à mon adversaire de droite, c'est à dire 40,14% contre 43,88%. Si une triangulaire en faveur du candidat du Front National n'avait pris des voix dans l'électorat populaire, j'aurais pu l'emporter, et j'aurais dû cette fois-ci, à la suite de la dynamique précédente.

Vous me ferez sans doute remarquer qu'un bon résultat n'est pas une victoire. Sans doute, mais regardez les résultats des élections strictement locales depuis douze ans : je suis le seul socialiste à se rapprocher aussi près d'une victoire possible contre la droite. En politique, on ne peut pas raisonner dans l'absolu, les jugements sont relatifs, ils procèdent par comparaison. Par conséquent, socialistor je suis, je reste ! D'autres peuvent-ils faire autant et même mieux que moi ? Oui pourquoi pas. C'est en tout cas ce que je leur souhaite. Alors le titre de socialistor leur reviendra. Mais pas avant d'avoir vu leurs résultats !


Bonne journée.

8 Comments:

  • On peut avoir le résultat précis du vote à l'investiture ??

    Merci de cette transparence à venir et du commentaire qui devrait y être attaché ... le passé est le passé , actuellement il y a une vague DSK comparable aux vagues RPR sous DE GAULLE et paradoxalement votre section élimine son représentant LOCAL au risque de perdre non seulement les élections mais aussi et définitivement toute crédibilité ....

    By Anonymous Anonyme, at 11:57 AM  

  • Et l'élection de ferreira au conseil général, sa si courte défaite,
    son élection au conseil régional.
    Vous en faites quoi ?

    Il n'y a pas de petites élections,
    pas de grands ou de petits échecs.

    Vous êtes l'illustration parfaite de l'adage, la politique rend fou,
    ceux qui gagnent peut etre
    mais ceux qui perdent surtout.

    By Anonymous Anonyme, at 12:05 PM  

  • 1- J'ai pris soin dans mon billet de préciser que je parlais des élections "strictement locales", ce qui exclut les régionales, dans lesquelles on vote pour une liste, pas pour un nom.

    2- Ce n'est pas la politique qui rend fou mais le pouvoir.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 12:34 PM  

  • A 11.57 :

    J'ai déjà répondu à cette question dans le billet de dimanche.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 12:35 PM  

  • Et quel serait donc ce pouvoir qui vous aurait rendu ainsi ?

    Le pouvoir ne rend pas les gens fous
    il est le catalyseur de leur folie
    il ne fait que la révéler.

    Seul un fou peut vouloir le pouvoir car il broie et détruit
    les forts résistent plus longtemps que les faibles.
    Mais comme Icare s'approchant du soleil, le pouvoir finit toujours par vous bruler les ailes.

    Vous y avez gouté 2 fois en tant que secrétaire de section et en tant que candidat,
    il vous a enivré et détruit intérieurement.
    Le pouvoir est une drogue,
    un démon qui vous ronge de l'intérieur.
    La façade peut être abimée mais elle cache de plus en plus difficilement l'intérieur qui est en ruine.
    Avant de songer au pouvoir
    songez plutôt à rénover et à reconstruire votre âme rongée.
    C'est ironique de voir qu'un rénovateur ne veuille pas se rénover,
    l'adage dit que les cordonniers sont souvent les plus mal chaussés.

    By Anonymous Anonyme, at 3:30 PM  

  • Ce que vous dites est fort juste mais ne s'adresse pas à moi. Le seul pouvoir que j'exerce, c'est sur moi-même. Secrétaire de section, c'est comme conseiller municipal : une place, pas un pouvoir. A Saint-Quentin, aucun socialiste n'a le pouvoir. Nous sommes les figurants d'une pièce écrite par d'autres.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 5:28 PM  

  • ODETTE faisait une politique de terrain très naturellement , très franchement pourquoi, n'as tu pas continué dans cette voie, tu privilégie des groupes de penseurs , c'est très bien mais avec une ténacité un peu trop suspecte et tu es donc très loin de la vie de la cité faisant par exemple trop souvent référence à PA ; XB ; FG comme si JL T , NAA , JPL avaient disparu de la scène politique ?? Comment redresser la barre et refaire surface ??

    By Anonymous Anonyme, at 7:42 PM  

  • 1- Je suis un militant de l'éducation populaire, qui n'a rien à voir avec des "groupes de penseurs".

    2- Je cite ceux qui font l'actualité. Il m'est plus difficile de citer ceux qui ne la font pas ou rarement, puisqu'ils ne sont pas au pouvoir, n'exercent aucune responsabilité.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 8:26 PM  

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