L'Aisne avec DSK

02 mars 2007

Votez Polnareff.

Bonjour à toutes et à tous.

34 ans après, il revient. Michel Polnareff sera ce soir à Bercy pour un premier concert. Il revient et je me souviens. Entre enfance et adolescence, autour des années 1971-1973, je fredonnais ses chansons, qui ne m'ont plus depuis quitté. Ne croyez pas que ce blog tourne au journal intime. Nous sommes plus que jamais dans un journal politique, car Polnareff, c'est trois choses:

- Le début de la société contemporaine qui faisait craquer le carcan gaullo-pompidolien, la revendication de l'amour libre, la contestation de la morale établie, Mai 68, le mouvement hippy, toute chose qui constitue un précieux héritage pour lequel il faut encore se battre aujourd'hui, car la droite ne l'a toujours pas accepté. Le mariage homosexuel par exemple divise dans la présente campagne la gauche et la droite.

- L'Amérique, puisque Polnareff s'est exilé longtemps aux Etats-Unis. A rebours de l'anti-américanisme sommaire, la gauche doit s'interroger sur le formidable dynamisme de ce pays, sa capacité à attirer nos créateurs, nos savants et nos intellectuels, son hégémonie culturelle par exemple à travers la diffusion mondiale de la pop music.

- Enfin, quand on voit Polnareff ce soir sur scène, le look resté le même, cheveux longs, bronzé et musclé, à 62 ans pourtant, comment ne pas se dire qu'il incarne aujourd'hui comme hier une révolution, dans les années 60 la prise de pouvoir des jeunes, dans les années 2000 la prise de pouvoir des vieux! Mais est-on vieux quand on a ce physique et cet état d'esprit? Bien sûr que non!
La bonne nouvelle que nous apporte Polnareff, qui vaut bien les promesses d'un programme politique, c'est que la vieillesse peut être repoussée d'au moins 15 ans et que ce n'est pas rien dans le cours d'une vie. Tous les projets de société doivent désormais prendre en compte ce tournant historique aux conséquences majeures.

Alors, cher(e)s ami(e)s, allons voir ou réécoutons le grand Michel. Et avant de voter Ségolène Royal dans 50 jours, votez Polnareff!

Bon après-midi.

3 Comments:

  • ques comportant les mêmes droits et les mêmes devoirs, mais évitons la confusion sémantique.
    Polnareff qui chantait « C'est une poupée qui fait non, non non et non ? » quelle époque... :-)
    Autrement, le rêve américain, c'est:
    http://www.journaldunet.com/diaporama/0603google-story/1.shtml

    J'incarne pour ma part le rêve européen:

    http://jeanpierre.becker.free.fr/theboat/index.html

    Manque que cinq millions d'euros pour l'inscrire dans le réel. Il y a toujours un décalage entre San Francisco et Thionville, suffit d'être patient... ;-)

    By Anonymous Anonyme, at 7:21 PM  

  • Je vais tenter d'améliorer mon message:

    Autrement, le rêve
    américain, c'est la possibilité de
    réaliser ses idées. Il manque une grosse dose de
    capital risque venant des États européens pour
    que de nouvelles entreprises innovantes puissent  arriver
    à contrer sur le marché mondial celles se montant
    en Californie. Pour développer un projet tel que:
    href="http://jeanpierre.becker.free.fr/theboat/index.html"> http://jeanpierre.becker.free.fr/theboat/index.html
    il faut disposer d'un minimum de cinq
    millions d'euros pour démarrer. Cela ne peut être
    fait que dans une vision parfaitement définie. On est
    toujours dans le cadre de PME, mais qui ont la capacité de
    devenir leader sur le marché mondial, et donc de rapporter
    la richesse nécessaire pour rembourser la dette, et la
    capacité de créer de nouveaux emplois
    à haute valeur salariale. C'est la
    très grosse lacune du projet présidentiel de
    Ségolène Royal. L'innovation est
    découplée de la recherche car c'est
    lié au monde de l'entreprise, et pour éviter les
    doublons en Europe, il faut disposer d'une capitale
    économique et culturelle centralisant au niveau
    européen ces énergies. Le
    crédit public suppose un remboursement. Le capital risque
    implique que si l'idée ne marche pas, les fonds sont perdus.
    Mais c'est avec cette méthode que Google a
    réussi a obtenir 100 000 $ puis 25 millions de dollars de
    capital risque pour valoir à l'introduction en bourse 23,1
    milliards de dollars:
    href="http://www.journaldunet.com/diaporama/0603google-story/1.shtml">http://www.journaldunet.com/diaporama/0603google-story/1.shtml
    Imaginez
    ce que l'inventivité des Européens et plus
    particulièrement des Français pourrait faire si
    elle n'était pas freiné par la
    difficulté d'obtenir les fonds nécessaires pour
    effacer la dette.Le problème est
    éminemment sérieux et mérite mieux
    qu'une demie ligne dans un programme.Sans croissance, DSK l'a bien précisé, impossible d'appliquer le
    moindre programme quel que soit le candidat.

    By Anonymous Anonyme, at 7:28 PM  

  • Regardez bien le dictionnaire, le mariage homosexuel est mathématiquement un ensemble vide. Il faut l'union des contraires. Rien n'empêche l'union civile des identiques comportant les mêmes droits et les mêmes devoirs, mais évitons la confusion sémantique.

    By Anonymous Anonyme, at 7:33 PM  

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