Bravo Yves!
Bonsoir à toutes et à tous.
Merci à Sylvain de m'avoir très rapidement, sur ce blog, communiqué les résultats des élections sénatoriales dans l'Aisne (les scores sont en commentaire du précédent billet). Je les complète avec les résultats du second tour: 47,79% pour Venet (811 voix) et 50,44% pour Daudigny (856 voix). Bravo Yves, toute mes félicitations, ce n'était pas gagné d'avance (comme toujours en politique!), même si l'espoir était sérieux.
La gauche axonaise ce soir peut être fière, la droite a enregistré un net recul et perdu un siège. Je n'aime pas les superlatifs, mais il est juste de dire que c'est une victoire historique: pour la première fois (du moins depuis très, très longtemps), un socialiste axonais entre dans le palais du Luxembourg. C'est aussi une belle récompense personnelle pour Yves, dont je connais et apprécie la ténacité. C'est l'homme de la modestie efficace, et c'est une vertu tellement rare en politique!
Les agapes au ministère du Travail, cantine de Xavier Bertrand, tel que le Courrier Picard nous en a parlé dans son édition de vendredi, n'auront donc pas endigué la montée de la gauche auprès des élus locaux. Il y a quand même une morale en politique! Bien sûr, la droite reste puissante dans l'Aisne, nous aurions tort de ne pas le reconnaître. Pierre André est populaire et Antoine Lefèvre est un petit jeune qui monte, qui monte. Attention! L'un et l'autre ont en commun, et c'est ce qui fait leur force, de se faire élire très largement dans des villes de gauche, Saint-Quentin et Laon.
La victoire d'Yves Daudigny me conduit à tirer trois leçons politiques:
1- La gauche ne gagne que lorsqu'elle est unie. S'associer à Jacques Krabal, socialiste qui s'est présenté contre un socialiste aux municipales, Dominique Jourdain, ce n'était pas évident. Pour faire ce geste, il fallait avoir de l'intelligence et de la maturité politiques, savoir faire abstraction des conflits personnels. J'aimerais tant que tous mes camarades en soient capables!
2- La gauche ne gagne que lorsqu'elle anticipe. La candidature d'Yves n'est pas le fruit du hasard ou le choix de la dernière minute. C'est le résultat d'une réflexion, d'une ferme volonté, d'une longue préparation. Là aussi, j'aimerais que tous mes camarades en prennent de la graine.
3- Une victoire doit en préparer une autre. Les socialistes de Saint-Quentin ne devraient avoir qu'une seule obsession: reprendre la ville à la droite. Ils n'y parviendront pas seuls, encore moins avec l'extrême gauche, mais en prenant appui sur les places fortes socialistes, Conseil général et Conseil régional. Isolés, nous sommes asphyxiés. Marginalisés avec l'extrême gauche, nous n'avons aucun espoir de gagner. Il faudrait que la victoire d'Yves Daudigny ce soir nous ramène à la raison. Sachons au moins envoyer un communiqué de presse, dans la ville tenue par le sénateur-maire Pierre André, pour nous réjouir de la victoire socialiste. Même cette simple initiative, en sommes-nous capables?
Allez Yves, si tu passes par Guise, viens au "Ranch", on prendra un "cow-boy" pour fêter ta victoire!
Bonne soirée.
Merci à Sylvain de m'avoir très rapidement, sur ce blog, communiqué les résultats des élections sénatoriales dans l'Aisne (les scores sont en commentaire du précédent billet). Je les complète avec les résultats du second tour: 47,79% pour Venet (811 voix) et 50,44% pour Daudigny (856 voix). Bravo Yves, toute mes félicitations, ce n'était pas gagné d'avance (comme toujours en politique!), même si l'espoir était sérieux.
La gauche axonaise ce soir peut être fière, la droite a enregistré un net recul et perdu un siège. Je n'aime pas les superlatifs, mais il est juste de dire que c'est une victoire historique: pour la première fois (du moins depuis très, très longtemps), un socialiste axonais entre dans le palais du Luxembourg. C'est aussi une belle récompense personnelle pour Yves, dont je connais et apprécie la ténacité. C'est l'homme de la modestie efficace, et c'est une vertu tellement rare en politique!
Les agapes au ministère du Travail, cantine de Xavier Bertrand, tel que le Courrier Picard nous en a parlé dans son édition de vendredi, n'auront donc pas endigué la montée de la gauche auprès des élus locaux. Il y a quand même une morale en politique! Bien sûr, la droite reste puissante dans l'Aisne, nous aurions tort de ne pas le reconnaître. Pierre André est populaire et Antoine Lefèvre est un petit jeune qui monte, qui monte. Attention! L'un et l'autre ont en commun, et c'est ce qui fait leur force, de se faire élire très largement dans des villes de gauche, Saint-Quentin et Laon.
La victoire d'Yves Daudigny me conduit à tirer trois leçons politiques:
1- La gauche ne gagne que lorsqu'elle est unie. S'associer à Jacques Krabal, socialiste qui s'est présenté contre un socialiste aux municipales, Dominique Jourdain, ce n'était pas évident. Pour faire ce geste, il fallait avoir de l'intelligence et de la maturité politiques, savoir faire abstraction des conflits personnels. J'aimerais tant que tous mes camarades en soient capables!
2- La gauche ne gagne que lorsqu'elle anticipe. La candidature d'Yves n'est pas le fruit du hasard ou le choix de la dernière minute. C'est le résultat d'une réflexion, d'une ferme volonté, d'une longue préparation. Là aussi, j'aimerais que tous mes camarades en prennent de la graine.
3- Une victoire doit en préparer une autre. Les socialistes de Saint-Quentin ne devraient avoir qu'une seule obsession: reprendre la ville à la droite. Ils n'y parviendront pas seuls, encore moins avec l'extrême gauche, mais en prenant appui sur les places fortes socialistes, Conseil général et Conseil régional. Isolés, nous sommes asphyxiés. Marginalisés avec l'extrême gauche, nous n'avons aucun espoir de gagner. Il faudrait que la victoire d'Yves Daudigny ce soir nous ramène à la raison. Sachons au moins envoyer un communiqué de presse, dans la ville tenue par le sénateur-maire Pierre André, pour nous réjouir de la victoire socialiste. Même cette simple initiative, en sommes-nous capables?
Allez Yves, si tu passes par Guise, viens au "Ranch", on prendra un "cow-boy" pour fêter ta victoire!
Bonne soirée.
16 Comments:
Ce n'est pas vous qui aviez évoqué il y a peu, le fait que le conseil général c'était bien utile pour distribuer les subventions et influer sur les votes.
Et puis il faut aussi féliciter le futur président du conseil régional qui va changer.
Espérons qu'il fera aussi bien que son prédécesseur.
By grandourscharmant, at 1:31 AM
Et puis il faut dire aussi Bravo Jean-Pierre.
Le MRC doit se réjouir de la victoire de son président.
By grandourscharmant, at 2:04 AM
L'ours,
La propagation habituelle de vos mensonges vous permet cette fois d'oublier que votre camp a perdu, et bien perdu. Il ne vous reste plus que vos yeux et vos mensonges pour pleurnicher. Allez-y!
By Emmanuel Mousset, at 7:28 AM
A EM
N'exagérez pas quand même, y a pas de quoi pleurer!
By Anonyme, at 9:15 AM
C'est vous qui avez parlé des subventions du conseil général,
je ne fais que reprendre vos informations.
Si ce sont des mensonges, j'aurais été trompé par leur auteur.
Mais sinon vos vapeurs de cow-boy ont du m'atteindre, et le lapsus est terriblement révélateur.
C'est évidement le président du conseil général qui va changer,
pour le conseil régional, ce sera pour plus tard, mais le plus tot sera le mieux.
Plus tot le pharaon partira, mieux ce sera pour la région.
By grandourscharmant, at 9:43 AM
Intéressant!
Maintenant Emmanuel suce des cow-boys. Nouvelle version de "Brokeback Mountain" ?
By Anonyme, at 12:29 PM
A l'avant-dernier anonyme:
Si, la droite axonaise a de quoi pleurer. Perdre un siège sur trois, ce n'est pas rien. On appelle ça une défaite.
By Emmanuel Mousset, at 1:03 PM
A GOC le menteur:
Le président du Conseil général ne changera pas, Yves Daudigny a prévenu, et ne me dites pas que vous avaliez un "cow-boy" à ce moment-là.
Quant aux pharaons, il y en a suffisamment dans les rangs de votre parti, inutile d'aller les chercher à gauche.
By Emmanuel Mousset, at 1:07 PM
Au dernier anonyme:
Vous vous trompez de film. A Guise, pas d'immenses troupeaux, pas de montagnes enneigées, pas de forêts de sapins, pas de rodéos.
By Emmanuel Mousset, at 1:10 PM
MEA CULPA
MEA MAXIMA CULPA
comme quoi quand on ne bosse pas assez ses dossiers,
on fait des erreurs.
Pour moi, le président du conseil général était aussi maire de marle
et donc il aurait pu abandonner un de ses mandats.
Or apres vérification, il est juste, en plus d'etre sénateur et président du conseil général, président de la communauté de communes du Pays de la Serre.
Donc vous avez entierement raison, il ne devrait pas quitter son poste de président du conseil général.
Je suis pris en flagrant délit de propagation de rumeur infondée.
C'est souvent ce qui arrive quand on ne prend pas la peine de vérifier suffisamment ce qu'on peut vous raconter.
Je vous remercie d'avoir corrigé cette erreur de ma part.
J'espere que vous ne m'en voudrez pas trop de ne pas avoir nié la réalité et de ne pas vous avoir insulté.
D'autres réagissent ainsi quand on pointe leur erreurs.
Moi, je suis faible, je sais admettre et reconnaitre quand j'ai fait une erreur.
By grandourscharmant, at 2:08 PM
L'ours UMP,
Rentrez dans votre trou et mettez-vous de la terre sur la tête. Vous vous trompez, vous divaguez, vous dites n'importe quoi. La défaite de la droite aux sénatoriales vous a fait perdre la boule. Vous l'admettez, c'est déjà bien. Taisez-vous, ne dites plus rien, ce sera encore mieux.
By Emmanuel Mousset, at 2:53 PM
Daudigny va-t-il rester Président du conseil général ?
Car enfin, les socialistes ne sont-ils pas contre le cumul des mandats...
S'il reste, il aura non seulement gagné une élection, mais en plus touché le jack-pot....
Bravo la gauche !!!!
By Anonyme, at 3:32 PM
auriez vous donc si peur que je m'interroge sur ce que va gagner le camarade président cumulard.
Une partie de la gauche a dénoncé il n'y a pas si longtemps les indemnités du compagnon André
et a soutenu un candidat de gauche qui va cumuler des indemnités dans les memes proportions.
Permettez moi de m'interroger sur le 2 poids, 2 mesures et l'hypocrisie de cette position.
on aurait d'un coté un sénateur maire, président de com d'agglo et ce serait mal
et de l'autre un président du conseil général, président de communauté de commune et sénateur
et il n'y aurait rien à redire.
Ce n'est pas moi qui prone les 35h, le non cumul des mandats, la parité.
mais permettez moi de m'étonner de certaines déclarations publiques qui vont semble-t-il totalement à l'encontre des moeurs et des pratiques politiques avérées.
Car le nouvel élu va semble-t-il toucher si on ajoute sa retraite d'enseignant à ses indemnités parlementaires quasiment le meme montant que touche le président de la république.
Fera-t-il partie des riches,
bénéficiera-t-il du bouclier fiscal ?
Je ne doute pas que vous serez mal à l'aise d'aborder ces questions de maniere concrete plutot que théorique.
By grandourscharmant, at 4:54 PM
N'oubliez pas "grand ours charmant" que Pierre André ne touche rien en tant que Maire puisqu'il partage ses indemnités entre ses conseillers municipaux.....
By Anonyme, at 8:54 AM
A l'avant-dernier anonyme:
Vous salissez la politique en la réduisant à une question d'argent. Ne généralisez pas vos propres préoccupations et ne projetez pas sur les autres vos propres obsessions.
Les socialistes sont contre le cumul de certains mandats, et pas contre le cumul de n'importe quels mandats.
En l'occurrence, Yves Daudigny a raison de rester président du Conseil général, car il a été élu pour un mandat bien défini qu'il doit poursuivre jusqu'à son terme.
Le Sénat représente les collectivités locales. Il est donc normal que les présidents de Conseil général y aient leur place.
By Emmanuel Mousset, at 9:54 AM
A GOC:
Je n'ai aucune difficulté à débattre concrètement de la question que vous soulevez:
1- Qu'un sénateur, président de Conseil général, touche autant que le président de la République, c'est un fantasme personnel que vous avez le droit d'avoir mais qu'on n'est pas obligé de partager, surtout avec vous.
2- La question du cumul des mandats et de leurs indemnités se traite à froid, et pas au lendemain d'une élection, où chacun se balance les cumuls du camp adverse, sans faire avancer le débat.
3- Je condamne tous ceux qui se servent de ce débat légitime pour rabaisser la classe politique et avilir la démocratie. Leur comportement est digne de l'extrême droite antiparlementaire.
By Emmanuel Mousset, at 10:01 AM
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