Quoi de neuf?
Bonsoir à toutes et à tous.
Quoi de neuf au PS, près de 15 jours après le catastrophique rendez-vous de La Rochelle? Après les montées et descentes, on est dans le plat. Du côté des présidentiables, Royal et Delanoë, rien ne bouge, sinon un frémissement dans le camp du maire de Paris, où l'on annonce un meeting commun avec Hollande, mais ce n'est pas certain. Chez Fabius, silence-radio, depuis le fameux déjeuner qui a beaucoup fait parler. Aubry n'a manifestement pas rencontré Moscovici, comme il était pourtant envisagé.Les strauss-kahniens delanoïstes ont lancé un appel pour que notre courant les rejoigne. Mais ça, on le savait déjà. L'aile gauche est au point mort. Hamon a-t-il renoncé à rejoindre les Reconstructeurs? Filoche, en tout cas, s'agite pour qu'une motion soit déposée par cette sensibilité.
Moscovici nous a fait parvenir un courrier électronique. Rien de bien nouveau, mais de précieux rappels: "conviction, détermination, ouverture", ce sont ses trois mots-clés. "Nous déposerons le 23 septembre, une motion. Nous le ferons, en toute hypothèse, avec nos amis de la "Ligne claire". Ce sera bien évidemment "une motion réformiste". La conviction et la détermination, les voilà. Mais il y faut aussi de la cohérence, de l'efficacité: "je plaiderai inlassablement pour l'unité des réformistes, pour une majorité large et cohérente". Et il ajoute: "nul ne doit être exclu". Très bien, je m'y reconnais.
J'attire votre attention sur un texte du socialiste Thierry Mandon, dans Libération de lundi, abordant la désignation de notre candidat, et que je trouve très pertinent:
"Conquérir les suffrages d'un corps électoral aussi restreint exige des postulants une mobilisation et une organisation de tous les instants. Résultat: des écuries présidentiables conçues comme des forteresses plus soucieuses de se distinguer les uns des autres que de bâtir; des jeux d'alliances et de contre-alliances incessants entre écuries afin d'écarter tel ou tel rival; l'essentiel de l'énergie du parti mobilisée par des luttes internes."
On ne saurait mieux dire. Et le constat est vrai à tous les niveaux du parti.
Bonne soirée.
Quoi de neuf au PS, près de 15 jours après le catastrophique rendez-vous de La Rochelle? Après les montées et descentes, on est dans le plat. Du côté des présidentiables, Royal et Delanoë, rien ne bouge, sinon un frémissement dans le camp du maire de Paris, où l'on annonce un meeting commun avec Hollande, mais ce n'est pas certain. Chez Fabius, silence-radio, depuis le fameux déjeuner qui a beaucoup fait parler. Aubry n'a manifestement pas rencontré Moscovici, comme il était pourtant envisagé.Les strauss-kahniens delanoïstes ont lancé un appel pour que notre courant les rejoigne. Mais ça, on le savait déjà. L'aile gauche est au point mort. Hamon a-t-il renoncé à rejoindre les Reconstructeurs? Filoche, en tout cas, s'agite pour qu'une motion soit déposée par cette sensibilité.
Moscovici nous a fait parvenir un courrier électronique. Rien de bien nouveau, mais de précieux rappels: "conviction, détermination, ouverture", ce sont ses trois mots-clés. "Nous déposerons le 23 septembre, une motion. Nous le ferons, en toute hypothèse, avec nos amis de la "Ligne claire". Ce sera bien évidemment "une motion réformiste". La conviction et la détermination, les voilà. Mais il y faut aussi de la cohérence, de l'efficacité: "je plaiderai inlassablement pour l'unité des réformistes, pour une majorité large et cohérente". Et il ajoute: "nul ne doit être exclu". Très bien, je m'y reconnais.
J'attire votre attention sur un texte du socialiste Thierry Mandon, dans Libération de lundi, abordant la désignation de notre candidat, et que je trouve très pertinent:
"Conquérir les suffrages d'un corps électoral aussi restreint exige des postulants une mobilisation et une organisation de tous les instants. Résultat: des écuries présidentiables conçues comme des forteresses plus soucieuses de se distinguer les uns des autres que de bâtir; des jeux d'alliances et de contre-alliances incessants entre écuries afin d'écarter tel ou tel rival; l'essentiel de l'énergie du parti mobilisée par des luttes internes."
On ne saurait mieux dire. Et le constat est vrai à tous les niveaux du parti.
Bonne soirée.
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