Dans ma boîte aux lettres.
J'ai reçu ce matin dans ma boîte aux lettres le programme des deux plages de Saint-Quentin et des festivités du 14 juillet. Pour la Fête Nationale, Pierre André fait une fois de plus très fort, puisque la Patrouille de Françe va survoler la ville, pendant le défilé patriotique, 12 minutes après son passage sur les Champs-Elysées (ceux de Paris). C'est balèze, quand même ! Et ça va plaire, c'est sûr, aux Saint-Quentinois.
A celles et ceux qui seraient tentés de dénoncer les "paillettes" ou la politique-spectacle, je le leur déconseille. Qu'il trouve autre chose pour embêter le sénateur-maire, mais pas ça. Parce que pour perdre des voix, on ne fait pas mieux ! Je parle d'expérience : en 2001, notre campagne municipale avait choisi cet axe-là, la critique des "paillettes". En fait de paillettes, on s'est ramassé une gamelle mémorable.
Patrouille de France, plage de l'Hôtel de Ville, on peut ne pas aimer (personnellement, j'ai d'autres centres d'intérêt dans ma petit vie), mais les gens apprécient, pour des raisons qui ne sont ni superficielles, ni méprisables : ça redonne de la fierté à leur ville. Bien sûr Pierre André en rajoute dans le superlatif et à l'entendre parfois, Saint-Quentin serait presque devenu le centre du monde. Et alors ? Ne croyez-vous pas que les Saint-Quentinois aiment ça, un type qui se défonce pour sa ville, même quand c'est pour faire passer des avions militaires au-dessus de nos têtes ?
Je coupe court tout de suite aux critiques des idiots qui vont encore dire que je soutiens le maire : dans cette ville tenue par la droite, il faut absolument une opposition de gauche vivante, crédible et conquérante qui puisse gagner la prochaine fois. C'est clair, non ? J'y crois et je ferai tout pour ça. Mais si vous me demandez pour ça de critiquer connement la Patrouille de France et nos deux plages, non, ne comptez pas sur moi. Justement parce que j'ai envie qu'on gagne, qu'on ne soit pas éternellement des loosers.
Vous ne croyez pas quand même qu'il y a autre chose à dire et à faire ? La force de la droite locale, c'est qu'elle propose, qu'elle agit, ça se sait, ça se sent, et une partie de notre électorat vote pour Pierre André pour cette raison-là. Donc, à notre tour, proposons et agissons. Les problèmes, notamment sociaux, qui attendent des solutions, il y en a tout de même un paquet à Saint-Quentin ! Pourquoi ne pas chercher à les régler en faisant des propositions ?
Vous répondrez peut-être que la gauche ici n'a pas le pouvoir, qu'elle ne connaît pas les dossiers, qu'elle ne peut que s'opposer. Et pourquoi donc ? Nous avons des élus, qui siègent dans des commissions, qui se forment à une certaine connaissance des réalités saint-quentinoises. En quoi serions-nous, opposition de gauche, dans l'incapacité de monter des projets, de concevoir une alternative à la politique de Pierre André ? Ça sert quand même à ça une opposition, pas à mordre les mollets du maire.
Dans ma boîte aux lettres, j'ai eu une autre publicité estivale, le programme d'été de mes copains du Conseil général : c'est très bien fait, tout gratuit, à la fois culturel et festif. Le temps fort, ce sera Arno à Laon, le 19 juillet. Eh oui, il n'y a pas que Saint-Quentin qui soit au centre du monde, il y a aussi toute l'Aisne, grâce au Conseil général de gauche !
Dans la même livraison, il y avait le magazine du département, toujours très bien fichu, grâce notamment aux talents de deux personnes que je connais un peu, Pascale Cartégnie et Bruno Walter. Titre de ce numéro : Plaisirs d'été, évidemment. Et savez-vous sur quoi je suis tombé, page 29 ? Sur l'article suivant, qui se passe d'explication : Organiser une soirée "sex toys" avec des copines. Où l'on apprend que le canard et le lapin ne sont pas nécessairement les animaux qu'on croit.
Je trouve ça formidable que les copains du Conseil général aient osé ça ! Il y a trente ans, dans une telle publication, c'était inimaginable. Je vous fiche mon billet que la droite au Conseil général va y trouver à redire. A la différence de Saint-Quentin, elle est dirigée par une moitié de chef et a du mal à exister. Elle se saisit donc de n'importe quoi, comme toute opposition qui a du mal à exister. Pourquoi pas les "sex toys" ? En ce début de vacances d'été, ça nous permettrait de rigoler et de montrer qu'entre la gauche et la droite, il y a entre autres ceci qui les sépare, dont on a fêté les 40 ans l'an dernier : la libération des moeurs.
Bonne fin d'après-midi,
amusez-vous bien,
avec ou sans lapin et canard.
A celles et ceux qui seraient tentés de dénoncer les "paillettes" ou la politique-spectacle, je le leur déconseille. Qu'il trouve autre chose pour embêter le sénateur-maire, mais pas ça. Parce que pour perdre des voix, on ne fait pas mieux ! Je parle d'expérience : en 2001, notre campagne municipale avait choisi cet axe-là, la critique des "paillettes". En fait de paillettes, on s'est ramassé une gamelle mémorable.
Patrouille de France, plage de l'Hôtel de Ville, on peut ne pas aimer (personnellement, j'ai d'autres centres d'intérêt dans ma petit vie), mais les gens apprécient, pour des raisons qui ne sont ni superficielles, ni méprisables : ça redonne de la fierté à leur ville. Bien sûr Pierre André en rajoute dans le superlatif et à l'entendre parfois, Saint-Quentin serait presque devenu le centre du monde. Et alors ? Ne croyez-vous pas que les Saint-Quentinois aiment ça, un type qui se défonce pour sa ville, même quand c'est pour faire passer des avions militaires au-dessus de nos têtes ?
Je coupe court tout de suite aux critiques des idiots qui vont encore dire que je soutiens le maire : dans cette ville tenue par la droite, il faut absolument une opposition de gauche vivante, crédible et conquérante qui puisse gagner la prochaine fois. C'est clair, non ? J'y crois et je ferai tout pour ça. Mais si vous me demandez pour ça de critiquer connement la Patrouille de France et nos deux plages, non, ne comptez pas sur moi. Justement parce que j'ai envie qu'on gagne, qu'on ne soit pas éternellement des loosers.
Vous ne croyez pas quand même qu'il y a autre chose à dire et à faire ? La force de la droite locale, c'est qu'elle propose, qu'elle agit, ça se sait, ça se sent, et une partie de notre électorat vote pour Pierre André pour cette raison-là. Donc, à notre tour, proposons et agissons. Les problèmes, notamment sociaux, qui attendent des solutions, il y en a tout de même un paquet à Saint-Quentin ! Pourquoi ne pas chercher à les régler en faisant des propositions ?
Vous répondrez peut-être que la gauche ici n'a pas le pouvoir, qu'elle ne connaît pas les dossiers, qu'elle ne peut que s'opposer. Et pourquoi donc ? Nous avons des élus, qui siègent dans des commissions, qui se forment à une certaine connaissance des réalités saint-quentinoises. En quoi serions-nous, opposition de gauche, dans l'incapacité de monter des projets, de concevoir une alternative à la politique de Pierre André ? Ça sert quand même à ça une opposition, pas à mordre les mollets du maire.
Dans ma boîte aux lettres, j'ai eu une autre publicité estivale, le programme d'été de mes copains du Conseil général : c'est très bien fait, tout gratuit, à la fois culturel et festif. Le temps fort, ce sera Arno à Laon, le 19 juillet. Eh oui, il n'y a pas que Saint-Quentin qui soit au centre du monde, il y a aussi toute l'Aisne, grâce au Conseil général de gauche !
Dans la même livraison, il y avait le magazine du département, toujours très bien fichu, grâce notamment aux talents de deux personnes que je connais un peu, Pascale Cartégnie et Bruno Walter. Titre de ce numéro : Plaisirs d'été, évidemment. Et savez-vous sur quoi je suis tombé, page 29 ? Sur l'article suivant, qui se passe d'explication : Organiser une soirée "sex toys" avec des copines. Où l'on apprend que le canard et le lapin ne sont pas nécessairement les animaux qu'on croit.
Je trouve ça formidable que les copains du Conseil général aient osé ça ! Il y a trente ans, dans une telle publication, c'était inimaginable. Je vous fiche mon billet que la droite au Conseil général va y trouver à redire. A la différence de Saint-Quentin, elle est dirigée par une moitié de chef et a du mal à exister. Elle se saisit donc de n'importe quoi, comme toute opposition qui a du mal à exister. Pourquoi pas les "sex toys" ? En ce début de vacances d'été, ça nous permettrait de rigoler et de montrer qu'entre la gauche et la droite, il y a entre autres ceci qui les sépare, dont on a fêté les 40 ans l'an dernier : la libération des moeurs.
Bonne fin d'après-midi,
amusez-vous bien,
avec ou sans lapin et canard.
8 Comments:
Paris-St Quentin,
12 mn,
cela laisse rêveur.
Il faudrait demander à Quentin de bitumer la piste de Roupy,
cela me permettrait d'aller plus facilement chercher mes macarons.
L'hélicoptère, c'est sympa,
mais ça va moins vite et il n'y a pas d'héliport en ville.
By grandourscharmant, at 2:28 PM
Vous n'avez qu'à militer avec moi et Savelli pour le 3ème aéroport à Chaulnes.
By Emmanuel Mousset, at 6:14 PM
Vous voulez dire avec Mme Robert,
la présidente de l'association.
By grandourscharmant, at 8:01 PM
Je veux dire avec les deux et avec tous les autres.
By Emmanuel Mousset, at 10:44 PM
Dans la mesure où vous n'avez de cesse de mettre en avant mon ignorance et ma connerie,
dois je comprendre que vous manquer de cons dans cette association
ou penser qu'il s'agit d'un des critères de recrutement ?
By grandourscharmant, at 10:57 PM
Non, des cons en politique, il y en a toujours trop. Dans la vie normale, n'en parlons même pas ...
By Emmanuel Mousset, at 10:35 AM
Les pires étant ceux qui ne se rendent pas compte qu'ils le sont.
Moi, j'ai de la chance,
ça ne m'arrivera jamais,
on passe son temps à me le dire.
By grandourscharmant, at 10:55 AM
Moi j'ai pas besoin qu'on me le dise, je le comprends tout seul. Voilà ma supériorité.
By Emmanuel Mousset, at 12:29 PM
Enregistrer un commentaire
<< Home