Une question majeure.
Bonjour à toutes et à tous.
L'incident mineur entre Xavier Bertrand et Nicolas Totet sur Public Sénat pose une question majeure, celle des relations entre le pouvoir politique et la presse locale. Quatre réflexions s'imposent à mon esprit :
1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
Bonne journée.
L'incident mineur entre Xavier Bertrand et Nicolas Totet sur Public Sénat pose une question majeure, celle des relations entre le pouvoir politique et la presse locale. Quatre réflexions s'imposent à mon esprit :
1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
Bonne journée.
197 Comments:
il n'avait qu'à être meilleur le tintin de st q. c'est pas un apathie, une anne sophie lapix et autre qui aurait pleurer devant un gros con
By Anonyme, at 2:33 PM
lorsque l'on sort de st q et que l'on joue dans la cour des grands faut avoir la compétence. une interview se prépare et on ne vient pas avec des fiches, on maitrise, son sujet. on ballade l'autre et s'il se rebiffe on l'allume. en avoir ou pas . c'est comme si un prof de philo du lycée henri martin allait assurer une conférence pour les agrégatifs de paris X nantere
By Anonyme, at 2:41 PM
Vous êtes injuste et même un peu bouffon. La compétence ne peut rien contre le manque de courtoisie.
By Emmanuel Mousset, at 2:58 PM
A 3
TOTET et EM sont du même tonneau , quand ils ont un dossier où ils pensent être en difficulté par rapport aux intervenants , ils font" PEILLON au lieu de bosser pour maîtriser .....
TOTET a déjà son article en tête avant de discuter avec son interlocuteur , borné de chez borné il est ... donc catégorie bobos zimbus et pas loin de l' asymptote de valeur zéro comme EM sur la plupart des sujets régionaux , de plus n' avoir pas compris que BERTRAND sa priorité actuelle n' est pas la Mairie ,et qu’ il a suffisamment de relais pour y voir clair , c'est une totale absence de flair pour un homme de presse , il a du bien indisposer l' entourage de ch'miniss pour ne pas trouver qqu' un lui "bénissant" ses questions , alors qu' il sait sans pb le faire avec les barons de la THIERACHE et leur attaché permanent qui veille au grain sur la Montagne de LAON ...
DONC l' affaire TOTET un non événement puisque il n' y avait pas de journaliste local digne de ce nom , c' est comme EM qui ne percera jamais à AMIENS tant sa méconnaissance des acteurs picards est insondable !!!
VEILLEUR du VIMEU
et quelques fois du VERMANDOIS et de la THIERACHE
By Anonyme, at 4:52 PM
Ne parlez pas de courtoisie, monsieur Mousset. Quand on demande à quelqu'un s'il est prêt à prendre la place d'un autre, alors que celui-ci vient d'annoncer sa maladie et son retrait le temps de se remettre, c'est indécent.
Monsieur Totet a mérité cette réponse, après avoir colporté dans le journal les rumeurs sur l'état de santé d'un élu, ce qui relève de sphère privée. Si ce même courrier picard avait colporté les multiples tentatives de suicide d'un élu de gauche bien connu sur le Saint-Quentinois, auriez-vous vous trouvé normal que l'on demandât à son suppléant s’il était prêt à prendre sa place.
Monsieur Totet, caché derrière sa plume, mérite ce qui lui arrive. La presse doit être libre mais doit tout autant ne pas franchir la ligne jaune.
By Anonyme, at 5:33 PM
On connait votre théorie,
l'intelligence ne peut rien contre la bêtise.
Sinon vous si intelligent, vous ne passeriez pas votre temps à être persécuté par les imbéciles.
By Anonyme, at 5:33 PM
A 5.33 :
Monsieur,
En République ce n'est pas à vous de tracer la ligne jaune selon votre convenance. Vous déformez la question du journaliste, qui n'était pas celle là. Nous savons tous que la continuité est assurée à la tête de la municipalité, comme nous savons tous que Xavier Bertrand sera le successeur de Pierre André au terme de son mandat. Qu'y a-t-il d'indécent à l'évoquer puisque c'est la réalité ?
Dans n'importe quel système démocratique, la question aurait été posée, la réponse facile à faire, et plus personne n'en aurait parlé. Non, le problème est ailleurs : dans le comportement d'un homme imbu de son pouvoir et qui a cherché à écraser un petit journaliste.
Pour ma part, je serai toujours du côté du petit journaliste contre le puissant qui a voulu l'intimider et l'humilier. J'ajoute que ma réaction serait exactement la même si ce comportement était celui d'un homme de gauche.
Enfin, je tiens à vous préciser que j'ai beaucoup de respect pour le sénateur-maire. Si la question m'avait paru offensante, je l'aurais dénoncé comme telle. Mais ce n'est pas le cas.
Voilà mon point de vue, monsieur.
By Emmanuel Mousset, at 5:59 PM
A 5.33 :
C'est parce que l'intelligence ne peut rien contre la bêtise que les intelligents sont la proie préférée des imbéciles, nous sommes bien d'accord.
By Emmanuel Mousset, at 6:03 PM
XB a mis la main sur l'Aisne Nouvelle (le plus fort tirage et de loin dans la région de St-Quentin),au grand dam de 90% des journalistes qui ne peuvent pas broncher.
Le courrier picard fait son boulot et pour exister force un peu le ton de l'impertinence. Mais si les journalistes de St-Quentin du CP ont une certaine liberté de ton, ils ont aussi des casseroles à trainer à Amiens où on retrouve des sbires de Gremetz et des adjoints au maire parmi les journalistes.
Tout ça n'est qu'un échantillon de la pression que peut exercer sur le pouvoir au niveau national. Et pour XB, un bon terrain d'entrainement.
Bibi
By Anonyme, at 6:36 PM
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-mauvaise-presse-de-xavier-bertrand-a-saint-quentin_843543.html
Le point de vu des deux intéressés.
By Anonyme, at 6:40 PM
Bibi,
Je ne serais pas aussi catégorique. Aucun homme politique, pas plus Bertrand qu'un autre, ne peut mettre entièrement la main sur un journal. L'Aisne Nouvelle a, à plusieurs reprises, égragnité XB, à côté d'articles certes parfois complaisants. Tout dépend du journaliste et de sa déontologie.
Le problème est également politique : à défaut d'une gauche crédible, d'une opposition qui serait capable de gagner, la droite semble être à la tête de la municipalité pour des décennies (qu'est-ce qui pourrait empêcher Bertrand de l'emporter la prochaine fois ?) A partir de là, un conformisme se développe, qui repose sur ce principe défaitiste : à quoi bon critiquer un pouvoir qui de toute façon restera en place ?
By Emmanuel Mousset, at 7:35 PM
A 3
Un exemple si AIRBUS avait été super bien gouverné sans rivalité franco allemande ils auraient bouffé BOEING ! mais en plus avec des systèmes < I C > défaillants ils ont foirés le projets A 380 ET A 400 comme PAS possible ...
ET BIEN EM et le PS à ST - QUENTIN c'est idem !!!!!
alors pas de grands discours ; EM est naze , BERTRAND est bon , c'est tout et la réalité ... si
c' était le contraire cela se saurait !!!!!!!!!
VEILLEUR DU VIMEU Diplômé es syndicalisme Nord Picardie génération LE MEUR
By Anonyme, at 9:09 PM
Drôle de syndicaliste ! Militant UMP plutôt, comme l'Ours ...
By Emmanuel Mousset, at 10:18 PM
A 3
MOUSSSSSSSSSSS
tu discrédites pour discréditer
pas picard ça veut dire quoi ??? toi le bérichonnais ratatiné ... laisses tes fantasmes de GOEBBELS au garage ...
sans doute les picards sont aussi des blonds aux yeux bleus !!!!!
pas syndicaliste , forcement tu sais pas ce qu' est un syndicat ...
jamais discuté avec Daniel Lemeur et les collègues qui eux ont été élus municipaux ..
t'es vraiment un néo nazi par tes réactions ...
Alors fais remplir un questionnaire certifié par huissier pour faire un commentaire sur ce blog si
c'est ça qui te démanges puisque tu ne sais rien évaluer malgré des précisions ,
en fait tout simplement vas voir le VETO spécialiste des écluses du cerveau , y en a une qui coince sinon la pression va faire péter ta calebasse !!!!!
VEILLEUR du VIMEU et de l'écluse de EM , non de
l'écluse de SAINT - VALERY !!!
By Anonyme, at 11:26 PM
A 3
Luc Ferry, souvenez vous, l'ex amant éphémère de Carlita et ex Ministre de l'Education commente savamment l'actualité avec un air d'intello aguerri. Il a déclaré récemment que décidément Rachida Dati et mon amie Rama Yade ne servaient strictement à rien. Mais pourquoi donc ces deux exemples là ? On s'interroge.
<< Interviewé par Guillaume Durand ce mercredi, Luc Ferry a tenu des propos pas très sympathique à l'encontre de Rama Yade et de Rachida Dati, affirmant qu'elles ne servaient à rien ! Le même soir dans "C à vous", avant même la diffusion de l'interview de Luc Ferry, Rama Yade a répondu à la polémique :
"Luc Ferry est frustré de ne pas être ministre (...) Le talent, c'est le talent. S'il en manque, que voulez-vous que j'y fasse ?"
Encore un philosphe frustré ; on peut dans les cases remplacer FERRY par EM et Ministre membre dela commission d' ethique municipale des céras cachées !!
des bouffons non diplomés mais prométeurs dans la zimbus family ...
VEILLEUR du VIMEU
By Anonyme, at 11:48 PM
Oubliez-moi un peu et apprenez à vivre sans moi.
Il y a tellement mieux à faire dans la vie que de penser à moi.
Regarder SCRUBS par exemple.
By grandourscharmant, at 12:24 AM
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By Anonyme, at 4:04 AM
A 3
Tiens la garde galloise passe à l'action !!!
bravo , l'effet MOUSSET relayé par le Courrier Picard commence a faire des ravages ...
à défaut d' avoir des idées , le moussailon sombre dans les complots de stations
d'épurations et là il s' y connait un max en égoutier diplomé de l'école de la place aux grenouilles !!!
Lançons la CARMAGNOLE ... VIVE LE SON DU PEILLON !!!
et que le Courrier Picard lave son linge sale ....
dans l'étang d' ISLE avec Monsieur pas PROPRE le TINTIN
NAZU qui a déshonoré notre LAFLEUR amiénois ....
VEILLEUR du VIMEU
By Anonyme, at 8:49 AM
je suggère pour EM ( et les autres): laisser A3 s'emberlificoter dans ses diatribes stériles sans lui répondre:il finira peut-être par se calmer et écrire des trucs intelligents ( et lisibles)
By Anonyme, at 10:56 AM
Vous avez raison, mais c'est plus fort que moi. Pourtant, le sentiment de pitié devrait m'inspirer. Cet homme doit être bien malheureux pour avoir une syntaxe aussi chaotique. Mais en le laissant s'exprimer, je crois que je le soulage, je le libère. Partout ailleurs, ses élucubrations seraient immédiatement censurées. Finalement, j'ai quand même pitié.
Cependant, votre espoir d'intelligence le concernant me semble excessif.
By Emmanuel Mousset, at 12:17 PM
C'est vrai que le cas du venimeux du Vimeu semble désespéré, alors, ne tirons pas sur l'ambulance!
By D.H.Lormont, at 1:04 PM
A 3
RIEN compris à l' humour des classes prépa des années 50 , mais stupid EM , ton influence asbolument négative en PICARDIE devrait te faire réfléchir !!! *
tant d' efforts pour arriver à être le plus ridicule des
resonsables PS picards ,
c' est un resultat de OUF ...
POILLADE et REPOILLADE sur la piste de CHAULNES ...
VAZY EM ZIMBU BOBO AOC
Veilleur DU VIMEU
By Anonyme, at 1:15 PM
A 3
EM sa derniére trouvaille ; la PRESSE TOTELITAIRE de SAINT QUENTIN !!!!
on peut pas faire plus dans une voie sans issue !!!
V d VIMEU
By Anonyme, at 1:17 PM
Lormont,
Dans mon Berry natal, il y a des rebouteux qui devraient pouvoir soigner ça. A moins que je fasse appel à un sorcier ...
By Emmanuel Mousset, at 3:09 PM
A 3
Il a dit REBOUTEUX , je ne savais pas qu 'il soignait quoi déjà ....
V d V
à défaut de se faire une image claire de sa politique ..
By Anonyme, at 3:53 PM
Mousset,
c'est pas le formateur des futurs générations UMP ?
By Anonyme, at 5:39 PM
Oui, je les forme à voter socialiste. Juste retour des choses, puisque l'UMP depuis quinze ans forme à St Quentin une bonne partie de l'électorat de gauche à voter pour lui.
By Emmanuel Mousset, at 7:42 PM
A 3
BLABLA et PERROQUET
mais où va - t on ??
mais on y va ; au fait on y est mais le COURRIER PICARD n' en parle pas ...
VEILLEUR du VIMEU
By Anonyme, at 8:07 PM
A 3
PAS VU ?????????
Anonyme a dit...
A 3
EM : << Emmanuel Mousset a dit...
Vous avez raison. ....... il y a bel et bien une affaire Bertrand ...... qui ne fait que commencer. >>
3:11 PM
IMPORTANT comme info , sans doute EM est bien informé cette fois ....
MAIS en tant que premier du PS PICARD , nous avons un AUTRE dossier à lui soumettre :
EM
Expliques nous , ici ou dans le COURRIER PICARD si cela est trop long à rédiger , quelle est l' avancement , le taux de maturité du dossier du PORT SEC de LAON - COUVRON .
En effet les chiffres de l'emploi maintenant annoncés semble bien en dessous des premières propositions , ( cf PRESSE régionale ) ils paraissent pourtant encore élevés et absolument pas détaillés .
Pour étayer ce projet innovant et atypique , peux tu nous expliquer :
Si le site disposera d 'une totale autonomie des matériels et des techniques ?
Comment seront organisés les circuits de transports ? ET quels seront les points de départ des containers et ensuite les points d' arrivée ?
Quelles seront les contraintes d ' exploitations , en continu ?? en relation avec des lignes maritimes régulières ??
Quelles pays de l' EU seront liés au projet ?
Quelles aides et quel nouvel aménagement des accès vont ils être à la charge des collectivités territoriales ??
Enfin , quel contrôle pourra être exercé réellement par les collectivités ?
une réponse serait souhaitable pour la fin de ce mois ...
ainsi qu'une synthèse claire
VEILLEUR du VIMEU et de la MONTAGNE de LAON
4:43 PM
By Anonyme, at 8:18 PM
Pour Couvron, je souhaite tout simplement qu'on vous enferme dans un container dans le port sec et qu'on vous y laisse mille ans.
By Emmanuel Mousset, at 8:53 PM
A 3
DONC compris complètement dégonflé tu répondras pas
tu ne connais pas le dossier
et en plus t' as pas le droit de répondre
allez y a que les complots qui te conviennent ...
ET pourtant ce sujet tout le Laonnois en parle ts les jours avec intérêt , et ça sera un excellent sujet de débat ...
VEILLEUR du VIMEU et répétiteur pour dégonflé ...
By Anonyme, at 10:01 PM
Bonjour Emmanuel Mousset,
Puisque vous abordez la question du comportement de la presse à l'égard du pouvoir politique, j'aimerais vous faire partager mon incompréhension et mon exaspération croissante vis à vis du journal Marianne.
J'avoue que je ne sais plus trop quoi penser quant aux positionnements de ce magazine notamment vis à vis du ps.Il y a quelques jours je lisais un article de Maurice SZAFRAN intitulé "opération Aubry"(dans le numéro "guerre secrète à l'Elysée").Je suis ressortie ede cette lecture avec une sorte de vague nausée tellement l'article suintait le mépris et la détestation personnelle envers Aubry et surtout Jospin.En tous cas ça doit etre le 10ème article du meme tonneau que je lis dans ce journal concernant l'ancien premier ministre et la première secrétaire du ps.(Je sais pas si vous avez lu l'article mais on doit pouvoir le trouver sur le site de Marianne).
Ensuite voilà que ce soir je tombe sur l'émission "ça se dispute" sur i télé qui abordait la prise de position de Martine Aubry sur les retraites.Et je suis restée "séchée" par les propos de Nicolas Domenach meme si au fond ils ne m'étonnent guère de sa part.Il y a bien sur eu ces diatribes habituelles dès qu'il s'agit d'Aubry: "faute politique grave" "aucun sens tactique" "cette gauche qui n'en a rien à foutre du peuple" et j'en passe.Mais surtout je ne comprends plus rien à la cohérence des positionnements de Domenach.Plusieurs exemples:
- Domenach avait l'air de reprocher à Aubry son ouverture à la discussion avec la droite au rique de fracturer la gauche et le ps.Exactement l'inverse de ce dont lui et les autres médias la caricaturent en permanence:repli sur les dogmes traditionnels du ps,rigidité,sectarisme,archaisme,immobilisme...
- Marianne est très pro Bayrou,or Bayrou est clairement pour le recul de l'age légal.
- Marianne,et particulièrement Domenach,est également pro Ségolène(en tous cas ils la soutiennent toujours face aux autres dirigeants du ps).Or j'ai cru comprendre que dans sa motion Ségolène avait sur les retraites une position beaucoup plus "droitière",pour faire vite, que celle dont on caricature Aubry.Je suis sure que si c'était Ségolène qui avait tenu les propos d'Aubry, Domenach aurait dit "formidable,elle fait encore bouger les lignes, elle est la seule à avoir du courage,..." en tous cas il l'aurait défendue.
- Mais le comble de la mauvaise foi a été quand Domenach a dit qu'Aubry ne comprenait rien au peuple(toujours la rengaine de Marianne) car elle ne s'occupait pas des questions sociales importantes comme les plus de 55 ans qu'on fout dehors et la pénibilité.Il me semble pourtant que ce sont les 2 conditions essentielles qu'à soulevées Aubry pour accepter l'évolution du ps sur l'age.Est-ce que "ce grand journaliste politique" qu'est Domenach a lu les propos de la première secrétaire jusqu'au bout?
On parle beaucoup de l'antisarkozysme de Marianne mais j'ai l'impression que leur antiaubrysme est tout aussi prononcé.Quant à leur animosité envers Jospin, j'ai souvent le sentiment qu'il dépasse le journalisme meme engagé.Je manque certainement de recul sur les médias mais j'y comprends plus rien.Vous qui etes un militant informé ce serait sympa si vous faisiez un billet sur le sujet.
Merci et à bientot
Claude
By Anonyme, at 1:45 AM
A 3
La raison va peut être un jour l’emporter , la stupidité s’ écarter et MOUSSET enfin répondre aux questions précises ,
alors DIOGENE sort de ton container et réponds
POUR COUVRON ????????
Maintenant que tu es bien réveillé !!
Anonyme a dit...
A 3
EM : << Emmanuel Mousset a dit...
Vous avez raison. ....... il y a bel et bien une affaire Bertrand ...... qui ne fait que commencer. >>
3:11 PM
IMPORTANT comme info , sans doute EM est bien informé cette fois ....
MAIS en tant que premier du PS PICARD , nous avons un AUTRE dossier à lui soumettre :
EM
Expliques nous , ici ou dans le COURRIER PICARD si cela est trop long à rédiger , quelle est l' avancement , le taux de maturité du dossier du PORT SEC de LAON - COUVRON .
En effet les chiffres de l'emploi maintenant annoncés semble bien en dessous des premières propositions , ( cf PRESSE régionale ) ils paraissent pourtant encore élevés et absolument pas détaillés .
Pour étayer ce projet innovant et atypique , peux tu nous expliquer :
Si le site disposera d 'une totale autonomie des matériels et des techniques ?
Comment seront organisés les circuits de transports ? ET quels seront les points de départ des containers et ensuite les points d' arrivée ?
Quelles seront les contraintes d ' exploitations , en continu ?? en relation avec des lignes maritimes régulières ??
Quelles pays de l' EU seront liés au projet ?
Quelles aides et quel nouvel aménagement des accès vont ils être à la charge des collectivités territoriales ??
Enfin , quel contrôle pourra être exercé réellement par les collectivités ?
une réponse serait souhaitable pour la fin de ce mois ...
ainsi qu'une synthèse claire
VEILLEUR du VIMEU et de la MONTAGNE de LAON
4:43 PM
VEILLEUR du VIMEU
By Anonyme, at 7:39 AM
A3 en remet une couche:plus on écrit qu'il est pénible et plus il s'enfonce;pauvre homme: en arriver là ça en devient pathétique
By Anonyme, at 8:08 AM
A 3
à 8 08
Décidément , vous ne comprenez rien ; comme EM impuissant à s'exprimer sur les dossiers de la région ne répond JAMAIS aux questions précises et pour cause ...
comme il continue ses insultes comme vis à vis des IME
comme il continue à inventer , mentir , par exemple avec les élections de TERGNIER
ETC....
on prend cela de plusieurs façons
avec HUMOUR , et on s'amuse avec ce GUIGNOL ZIMBU BOBO qui complètement nullos se ridiculise à longueur de BILLETS
mais des fois ça déborde , et son dernier complot dont la victime a été TOTET , complot murement échafaudé avec son compère CRAVATES et CASSEROLES , encore un SUPER BOBO SUPER ZIMBU avec qui il a décidé
( contrairement à AF & JPL; voir C. PICARD du JOUR qui réaffirment leur correction vis à vis de la vie privée )
de se servir de tous les arguments pour déstabiliser
( ils sont si ZIMBUS qu'
ils y croient ) la municipalité de SAINT QUENTIN ;
deux enseignants dont un manie la grossièreté sans retenue
et l' autre toute la boue de ST - QUENTIN ,
c' est non seulement TRISTE
mais déroutant ;
on peut espérer bientôt que leur famille politique respective les mettent à l'écart
sinon la vie de ST - QUENTIN prendra une tournure de champs de batailles pour politicien fomenteur de coups très BAS .......
à défaut de se comporter en personnage respectable !!!
VEILLEUR du VIMEU
ps du PS : et son dossier retraite avec la part patronale ; encore une de ces BOURDES , à trop vouloir prouver , on prouve sa nullité !!
By Anonyme, at 9:06 AM
Claude,
J'ai à plusieurs reprises, par le passé, parlé du magazine "Marianne", pour le critiquer et m'en désolidariser. Je ne me reconnais pas du tout dans cette presse, sorte de "France-Dimanche" de la gauche pseudo-radicale, qui vire étrangement au démago-centrisme.
Son numéro le plus scandaleux aura été celui consacré à Sarkozy pendant la présidentielle, où le candidat était donné comme fou ! Beaucoup de mes petits camarades ne sont précipités pour acheter ces soi-disant révélations. Résultat : 53% pour Sarkozy. Merci et bravo "Marianne" !
Voilà ce que je pense de ce magazine fort médiocre, racoleur, dont la gauche socialiste n'a absolument rien à attendre.
By Emmanuel Mousset, at 10:42 AM
A 8.08 :
Il s'est remis une couche entre les jambes ? C'est papy pampers !
By Emmanuel Mousset, at 10:43 AM
A 3
Courage MOUSSET réponds sur COUVRON , et n' inventes pas du n' importe QUOI pour TERGNIER
TES couches n'ont pas été changées depuis le départ de NOUNOU DEDETTE et ça se voit ... ou plutot ...
VEILLEUR du VIMEU
By Anonyme, at 10:47 AM
à EM 10:42
Merci pour votre réponse qui me conforte dans mon agacement et ma défiance envers ce journal et ses représentants.
A la fin de l'émission d'hier soir Domenach s'en est d'ailleurs pris aussi à DSK, avec des propos qui étaient à l'image du reste.
C'était du style:
"De toute façon ce qu'on essaye de nous vendre derrière tout ça c'est un ticket DSK-AUBRY" (l'air de dire: mon dieu,quelle horreur...)
Puis:
"Eh oui, Aubry affiche un virage à gauche sur les moeurs,mais au final on aura une pratique libérale,..."
J'ai trouvé ça assez pathétique
Claude
By Anonyme, at 12:22 PM
Elevons une statue en l'honneur d'A3 au début il m'agaçait maintenant il me fait mourir de rire. A lire ses remarques je le trouve plutôt cohérent avec ses propos, il est engagé, fidèle à ce blog. A3 PRESIDENT A3 PRESIDENT A3 PRESIDENT A3 PRESIDENT A3 PRESIDENT
By foufouneexquise, at 1:49 PM
Claude,
Voilà une excellente perspective : DSK président, Aubry premier ministre !
By Emmanuel Mousset, at 2:29 PM
A 1.49 :
Oui, mais président de quoi ? Il faudrait lui trouver une institution à la mesure de son talent.
By Emmanuel Mousset, at 2:31 PM
A 3
à FFEXQ
<<< foufouneexquise a dit...
Elevons une statue en l'honneur d'A3 au début il m'agaçait maintenant il me fait mourir de rire. A lire ses remarques je le trouve plutôt cohérent avec ses propos, il est engagé, fidèle à ce blog. A3 PRESIDENT A3 PRESIDENT A3 PRESIDENT A3 PRESIDENT A3 PRESIDENT
1:49 PM >>>
Indépendant et réaliste face à un HYPER FARFELU comme EM qui discrédite tout ce qu' il touche ...
décidément il adore se planter avec les aéroports et les pistes
une fois à CHAULNES
et cette fois à COUVRON
un incapable pour traiter un dossier qui fait partie de l'avenir de notre région et après il nous fait croire à son expertise politique , ça doit être bidon leurs récrés EM et votre épouvantail CRAVATES ET CASSEROLES ...
Toujours dans l'axe de la piste de vos missiles bien lancés !!!
VEILLEUR du VIMEU
By Anonyme, at 3:20 PM
Président d'une classe de marternelle, je crois que c'est encore trop élevé pour A3.
By Emmanuel Mousset, at 3:55 PM
A 3
EH prof à la GOMME , mes fonctions bien plus reluisantes que les tiennes ne te regardent pas ....
PAR CONTRE au lieu de faire le fanfaron réponds si tu peux être courageux pour une fois et pas que comploteur , réponds sur COUVRON au lieu de rester scotché sur la piste comme un planeur qui attend toujours de s vents favorables ... de ce côté là ton équipier à le nez plutôt en l' air à toiser en méprisant qu' il est ; les passants , pour toi c 'est le nez dans le ruisseau , et de la faute à ...
ALORS courage , pas difficile de faire pour une fois dans l' intérêt des axonais et pas dans celui de ta triste et insignifiante petite personne
VEILLEUR du VIMEU en parfaite forme ... et activité
By Anonyme, at 4:04 PM
A3 fait une fixation sur les IME; on a compris qu'il n'avait pas apprécié( c'est un euphémisme) les propos d'EM sur le sujet ( je n'ai pas tout lu) mais quant à "remettre le couvert" chaque jour on va finir par avoir une indigestion
en résumé:
EM aurait "mal parlé "des IME
A3 n'a pas aimé
on peut arrêter non?
je suis ancien enseignant en primaire donc pas trop éloigné de la question
By MF, at 6:46 PM
A 3
MF
il n'y a pas que moi de touché avec cette affaire des
I M E !!!
ce n' est pas la première fois que EM se sert des handicapés ( dans ses délires ) et pour insulter , d'autres que moi lui ont demandé des excuses , qu'il fait qque fois , mais pour les IME , c' est niet pour l'instant ; triste mais incompréhensible pour un enseignant et aussi candidat au fauteuil de maire de ST - QUENTIN ; MAIS depuis son complot Organisé avec d'autres et un journaliste local ceci nous conforte dans l'idée d'un manque total de retenue , d' humanité et d' éducation de la part de l’ auteur de ce BLOG !!!
VEILLEUR du VIMEU
By Anonyme, at 6:58 PM
Je ne vois pas pourquoi j'aurais "mal parlé" des IME. Qu'est-ce que j'aurais contre les IME ? En vérité, A3 est un foldingue seulement soutenu par deux ou trois de ses neveux. Ce qui ne fait pas grand-monde au regard des centaines qui nous lisent et suivent nos aventures.
By Emmanuel Mousset, at 6:58 PM
A 3
ON SE lâche ; on dit
n' importe quoi , comme pour TERGNIER , c' est d' une telle évidence cette mauvaise fois et cette tactique de harcèlement débile ... ( voir la clarté des déclarations de AF & JPL ce jour ) que on se demande quelle véritable faction se cache derrière ce personnage ; jamais une réponse , et il en est fier
alors si tout cela n' est pas vrai
réponds sur COUVRON
si c'est pas de la lâcheté ;
c 'est de l' impuissance et on l' a déjà testé ailleurs que sur ce BLOG ...
VEILLEUR du VIMEU
By Anonyme, at 7:09 PM
pour EM: j'ai écrit au conditionnel n'ayant pas lu tes propos sur les IMe et te connaissant bien je ne pense pas une seconde que tu aies pu en parler de "manière choquante"
By MF, at 8:53 AM
La question majeure est plutôt de savoir quand vous allez assumer,
l'homme de droite que vous êtes.
Vous n'êtes pas un homme de gauche,
votre liberté de parole est plus importante que la discipline de parti.
Vous défendez vos copains,
même quand ils sont indéfendables comme le président de région.
Vous êtes plutôt tolérant et ouvert ce qui n'est pas si fréquent à gauche.
By Anonyme, at 9:00 AM
A 3
MF soignez votre amnésie , c ' est pas en argumantant sans argument que vous allez défendre ce sauvageon de
l'enseignement !!!
V d VIMEU
By Anonyme, at 10:14 AM
A 9.00 :
Je ne vois pas pourquoi la tolérance serait une vertu de droite. Drôle d'idée !
By Emmanuel Mousset, at 5:19 PM
pour A3
je n'ai rien argumenté du tout;j'ai simplement donné un avis;
pour mon information, faites moi savoir quel billet d'EM a provoqué votre ire permanente;je serai alors plus à même d'essayer de vous comprendre;merci
By MF, at 10:25 AM
A 3
oui il faut suivre ts les jours les échanges si riches en insultes de ts genres pour comprendre !!
Désolé mais on est pas vicieux au point de noter ts les points négatifs de
l'auteur !!
si vous êtes dans l' âme
d' un enquêteur de la BRIGADE des moeurs , allez dans archives et vous trouverez le florilége bien fourni ..
voilà nous ne sommes pas chargé de changer les pampers de EM , qui baigne dans .... depuis le départ de NOUNOU DEDETTE et de son superbe chat offert par ?????
JALOUX EM ???
VEILLEUR du VIMEU
By Anonyme, at 11:37 AM
A 3
pour MF AGAIN comme le précédent
avec moteur de recherche voila un commentaire :
<< • 20 décembre 2009
• Le premier qui dit ...
• Bonsoir à toutes et à tous.
Maxime Gremetz a présenté hier ses listes pour les élections régionales.
• Même pas peur de Virginia Woolf, alors emmanuel mousset ...!
Là-dedans, une seule chose importe :
Maxime respecte les IME.
By Anonyme, at 5:39 PM
<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<
donc l' affaire IME date de avant le 20 DECEMBRE
en affinant ...
VEILLEUR du VIMEU
By Anonyme, at 12:42 PM
MF,
Je crois que c'est chacun de mes billets qui énerve A3.
By Emmanuel Mousset, at 12:55 PM
Anonyme a dit...
A 3
pour rassurer EM son BLABLA est TOP ...
Continues MOUSSSSSSS , au grand tremplin , t'es hyper BON pour la casse SEVP route de PARIS ...
VEILLEUR du VIMEU
1:10 PM
By Anonyme, at 1:14 PM
A 3
la technique est simple et on la pratique cool cool
c'est le tamis du chercheur d' or , on tamise , on tamise mais pour l' instant on a rien trouvé de valeur chez EM , et que de boues produites et remuées dans ce BLOG !!!
avis aux autres chercheurs
VEILLEUR du VIMEU
By Anonyme, at 1:17 PM
Enregistrer un commentaire sur : L'Aisne avec DSK"Une question majeure."
59 commentaires - Afficher le message d'origine
Réduire les commentaires Anonyme a dit...
il n'avait qu'à être meilleur le tintin de st q. c'est pas un apathie, une anne sophie lapix et autre qui aurait pleurer devant un gros con
2:33 PM
Anonyme a dit...
lorsque l'on sort de st q et que l'on joue dans la cour des grands faut avoir la compétence. une interview se prépare et on ne vient pas avec des fiches, on maitrise, son sujet. on ballade l'autre et s'il se rebiffe on l'allume. en avoir ou pas . c'est comme si un prof de philo du lycée henri martin allait assurer une conférence pour les agrégatifs de paris X nantere
2:41 PM
Emmanuel Mousset a dit...
Vous êtes injuste et même un peu bouffon. La compétence ne peut rien contre le manque de courtoisie.
2:58 PM
Anonyme a dit...
A 3
TOTET et EM sont du même tonneau , quand ils ont un dossier où ils pensent être en difficulté par rapport aux intervenants , ils font" PEILLON au lieu de bosser pour maîtriser .....
TOTET a déjà son article en tête avant de discuter avec son interlocuteur , borné de chez borné il est ... donc catégorie bobos zimbus et pas loin de l' asymptote de valeur zéro comme EM sur la plupart des sujets régionaux , de plus n' avoir pas compris que BERTRAND sa priorité actuelle n' est pas la Mairie ,et qu’ il a suffisamment de relais pour y voir clair , c'est une totale absence de flair pour un homme de presse , il a du bien indisposer l' entourage de ch'miniss pour ne pas trouver qqu' un lui "bénissant" ses questions , alors qu' il sait sans pb le faire avec les barons de la THIERACHE et leur attaché permanent qui veille au grain sur la Montagne de LAON ...
DONC l' affaire TOTET un non événement puisque il n' y avait pas de journaliste local digne de ce nom , c' est comme EM qui ne percera jamais à AMIENS tant sa méconnaissance des acteurs picards est insondable !!!
VEILLEUR du VIMEU
et quelques fois du VERMANDOIS et de la THIERACHE
4:52 PM
Anonyme a dit...
Ne parlez pas de courtoisie, monsieur Mousset. Quand on demande à quelqu'un s'il est prêt à prendre la place d'un autre, alors que celui-ci vient d'annoncer sa maladie et son retrait le temps de se remettre, c'est indécent.
Monsieur Totet a mérité cette réponse, après avoir colporté dans le journal les rumeurs sur l'état de santé d'un élu, ce qui relève de sphère privée. Si ce même courrier picard avait colporté les multiples tentatives de suicide d'un élu de gauche bien connu sur le Saint-Quentinois, auriez-vous vous trouvé normal que l'on demandât à son suppléant s’il était prêt à prendre sa place.
Monsieur Totet, caché derrière sa plume, mérite ce qui lui arrive. La presse doit être libre mais doit tout autant ne pas franchir la ligne jaune.
5:33 PM
Anonyme a dit...
On
By Anonyme, at 4:36 PM
Une question majeure."
60 commentaires - Masquer le message originalRéduire les commentairesBonjour à toutes et à tous.
L'incident mineur entre Xavier Bertrand et Nicolas Totet sur Public Sénat pose une question majeure, celle des relations entre le pouvoir politique et la presse locale. Quatre réflexions s'imposent à mon esprit :
1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
Bonne journée.
envoyé par Emmanuel Mousset à 13:48 le 22 janv. 2010
By Anonyme, at 8:32 AM
Anonyme a dit...
Une question majeure."
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L'incident mineur entre Xavier Bertrand et Nicolas Totet sur Public Sénat pose une question majeure, celle des relations entre le pouvoir politique et la presse locale. Quatre réflexions s'imposent à mon esprit :
1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
Bonne journée.
envoyé par Emmanuel Mousset à 13:48 le 22 janv. 2010
8:32 AM
By Anonyme, at 8:33 AM
Anonyme a dit...
Une question majeure."
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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envoyé par Emmanuel Mousset à 13:48 le 22 janv. 2010
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By Anonyme, at 8:33 AM
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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By Anonyme, at 8:33 AM
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
Bonne journée.
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L'incident mineur entre Xavier Bertrand et Nicolas Totet sur Public Sénat pose une question majeure, celle des relations entre le pouvoir politique et la presse locale. Quatre réflexions s'imposent à mon esprit :
1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
Bonne journée.
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By Anonyme, at 8:33 AM
Anonyme a dit...
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L'incident mineur entre Xavier Bertrand et Nicolas Totet sur Public Sénat pose une question majeure, celle des relations entre le pouvoir politique et la presse locale. Quatre réflexions s'imposent à mon esprit :
1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
Bonne journée.
envoyé par Emmanuel Mousset à 13:48 le 22 janv. 2010
8:32 AM
By Anonyme, at 8:33 AM
Anonyme a dit...
Une question majeure."
60 commentaires - Masquer le message originalRéduire les commentairesBonjour à toutes et à tous.
L'incident mineur entre Xavier Bertrand et Nicolas Totet sur Public Sénat pose une question majeure, celle des relations entre le pouvoir politique et la presse locale. Quatre réflexions s'imposent à mon esprit :
1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
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Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
Bonne journée.
envoyé par Emmanuel Mousset à 13:48 le 22 janv. 2010
8:32 AM
By Anonyme, at 8:33 AM
Anonyme a dit...
Une question majeure."
60 commentaires - Masquer le message originalRéduire les commentairesBonjour à toutes et à tous.
L'incident mineur entre Xavier Bertrand et Nicolas Totet sur Public Sénat pose une question majeure, celle des relations entre le pouvoir politique et la presse locale. Quatre réflexions s'imposent à mon esprit :
1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
Bonne journée.
envoyé par Emmanuel Mousset à 13:48 le 22 janv. 2010
8:32 AM
By Anonyme, at 8:33 AM
Anonyme a dit...
Une question majeure."
60 commentaires - Masquer le message originalRéduire les commentairesBonjour à toutes et à tous.
L'incident mineur entre Xavier Bertrand et Nicolas Totet sur Public Sénat pose une question majeure, celle des relations entre le pouvoir politique et la presse locale. Quatre réflexions s'imposent à mon esprit :
1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
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Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
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Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
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L'incident mineur entre Xavier Bertrand et Nicolas Totet sur Public Sénat pose une question majeure, celle des relations entre le pouvoir politique et la presse locale. Quatre réflexions s'imposent à mon esprit :
1- En République, la presse doit être libre, indépendante et critique. C'est une condition du bon fonctionnement de la démocratie. Tout le monde peut s'accorder là-dessus. Sauf qu'un pouvoir, quel qu'il soit, aura toujours tendance à vouloir accroître son pouvoir sur la presse. Surtout si ce pouvoir est puissant. C'est humain, on ne peut pas grand-chose contre ça. C'est pourquoi il faut absolument des contre-pouvoirs.
2- La presse locale n'est pas qu'un lieu d'information. C'est un enjeu politique. Nous savons tous aujourd'hui que la distribution de tracts, le collage d'affiches, la publication de bulletins internes ont un impact quasi nul sur la population. L'influence véritable s'exerce par la présence dans la presse. Pourquoi Freddy Grzeziczak a-t-il été choisi par Pierre André ? Le poids électoral du MRC était minime, mais Freddy était régulièrement dans la presse, identifié comme de gauche par les Saint-Quentinois, supplantant souvent les socialistes en termes de médiatisation.
3- La droite locale maîtrise très bien la communication. En quinze ans d'exercice du pouvoir municipal, aucun scandale ne l'a touchée, aucune polémique ne l'a déstabilisée. Soudée derrière Pierre André, il n'y a que Vincent Savelli qui dénote. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Cette droite s'offre même le luxe d'une figure devenue nationale, Xavier Bertrand, dont la notoriété lui est bien sûr profitable. On peut quoi contre ça ?
4- La gauche, de son côté, ne bénéficie pas d'une telle simplicité, nécessaire pourtant pour bien communiquer. L'alliance avec l'extrême gauche brouille son image, ses divisions internes perturbent son message, on ne sait plus très bien qui la représente, qui l'incarne. Car les désignations officielles ne suffisent pas à faire de la bonne communication. Quand la presse évoque la gauche, c'est rarement à son avantage. Mais comment faire autrement ?
Je reste persuadé, comme je l'avais dit il y a deux ans, que la communication est une question majeure si la gauche se donne l'ambition et les moyens de gagner les prochaines élections locales. Xavier Bertrand n'est ni un colérique, ni un imbécile. C'est quelqu'un qui a compris qu'il valait mieux avoir la presse avec soi que contre soi. Je ne suis pas certain qu'il parvienne entièrement à ses fins dans ce domaine-là. Mais nul n'est parfait. Même lui.
Bonne journée.
envoyé par Emmanuel Mousset à 13:48 le 22 janv. 2010
8:32 AM
By Anonyme, at 8:34 AM
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By Anonyme, at 8:36 AM
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