L'Aisne avec DSK

17 septembre 2010

Une histoire d'épaules.

Bonjour à toutes et à tous.


Le Courrier Picard publie ce matin, sous la plume de Nicolas Totet, le premier article de la presse locale consacré aux prochaines élections cantonales. D'où il ressort surtout que personne, à droite et à gauche, n'est encore officiellement candidat. Normal, il faut attendre dans les deux camps les procédures statutaires et les choix collectifs.

Jérôme Lavrilleux, mon adversaire de 2 004, tient ce propos étonnant : il se flatte d'être "l'épaule la plus célèbre du canton". Se prendrait-il pour Elodie Gossuin ? Il ne va tout de même pas nous faire un strip-tease ? Trêve de plaisanterie, le conseiller général sortant répond à tous ceux, nombreux, qui le taquinent sur son éloignement du canton. Il est bien vrai que la campagne ne se jouera pas là-dessus et que l'élu UMP a beau jeu d'énumérer toutes les manifestations où il est présent.

Nous ne sommes pas dans un concours de beauté ou un défilé de mode mais un choix politique : il y aura le candidat qui défendra la ligne politique du Conseil général et celui qui s'y opposera. Le débat sera celui-là et pas un autre. Je crois qu'en démocratie le ton, le style et le déroulement d'une campagne peuvent être élevés, respectueux et dignes. Je le souhaite en tout cas. Après, ce sont les électeurs qui tranchent.

Il y en a un qui a tout compris, c'est Freddy Grzeziczak : s'il est le candidat de Debout la République, il fera de la hausse de la taxe foncière son "axe de campagne". Je vous renvoie aux nombreux billets que j'ai rédigés pour expliquer et défendre la politique fiscale du Conseil général. C'est clair et net : ligne politique contre ligne politique, voilà comment je conçois la République.

Finalement, Jérôme Lavrilleux n'a pas tort : la politique, c'est une histoire d'épaules. Il faut les avoir suffisamment larges pour entrer dans la bagarre et tenir le choc. J'aime ça. Ces cantonales 2 011 seront, à la différence des précédentes, très politiques. J'aime ça aussi. Mais peut-être me ferez-vous remarquer que mes épaules sont frêles ? C'est vrai mais il ne faut pas non plus se fier aux apparences.


Bonne journée.

8 Comments:

  • Pour LA VILLE c 'est une élection pour rien ... c 'est aucun des élus actuels qui a pesé sur la politique à LAON et ce ne sera pas pour demain ... ils suivront la politique dictée , c 'est une petite , trés petite election , bien plus petite que celle de la Mairie ...
    Faut pas t" exciter pti prof ... ça vole pas haut ...

    By Anonymous Anonyme, at 12:17 PM  

  • Je m'excite à quand même autre chose que des candidats à une cantonale ! Pour le reste, vous avez tort : il n'y a pas de "petite" élection, toute expression du suffrage universel est à prendre en considération. Mais vous avez raison de souligner que pour les citoyens l'élection municipale est déterminante.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 1:21 PM  

  • Vous n'avez pas parlé des candidats de gauche la droite on s'en fout.

    By Anonymous Anonyme, at 4:00 PM  

  • Je ne m'en "fous" pas. Il faut savoir quels adversaires on va combattre.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 7:22 PM  

  • Il faut commencer par combattre les ennemis de l'intérieur, tout ceux qui pensent d'abord à eux.

    By Anonymous Anonyme, at 2:09 PM  

  • Pour ma part, je n'ai pas d'ennemis à l'intérieur de la gauche.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 2:13 PM  

  • Ce n'est pas ce qu'eux disent.

    By Anonymous Anonyme, at 5:24 PM  

  • Que certains aient une conception sectaire de la politique et me considèrent comme leur ennemi, l'histoire de la gauche a toujours connu ça, je ne le nie pas. Mais je refuse de m'inscrire dans cette logique-là. J'ai suffisamment dénoncer la culture du rapport de force, qui combine affrontements sectaires et arrangements opportunistes, pour être très clair sur ce plan-là.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 6:04 PM  

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