2 femmes, 2 hommes.
Bonjour à toutes et à tous.
Quelques personnalités, de gauche et de droite, m'ont inspiré ces dernières heures quelques réflexions:
Ségolène Royal: elle n'exclut pas de briguer le poste de premier secrétaire lors du prochain congrès socialiste. Pourquoi pas, c'est son droit. Et elle bénéficie d'une popularité qui est porteuse. Mais en visant la direction du PS, elle vise aussi l'Elysée en 2012. Elle n'est pas la seule, ce qui est bien normal. Le risque alors, c'est de déclencher dans nos rangs une compétition prématurée entre candidats à la prochaine présidentielle, alors qu'il faudrait nous attacher à refonder notre projet et notre organisation.
Olivier Besancenot: il veut bien gouverner, aller au pouvoir, mais avec Ken Loach. Derrière la boutade, il y a quelque chose de sérieux, qui est très clair: Besancenot ne veut pas gouverner, il évoque un partenaire qui n'a rien demandé, un cinéaste, pas un responsable politique. Besancenot ne veut pas des responsabilités, du pouvoir. C'est ce qui fait d'ailleurs une partie de son succès.
Brigitte Mauroy: c'est la nièce du grand Pierre. La famille réserve toujours des (mauvaises)surprises. Elle est radical de gauche, mais siègera en deuxième position sur la liste municipale de l'UMP, contre Martine Aubry. Pour le bien de Lille, dit-elle. Et elle précise: "Je n'ai pas d'ambitions politiques". A la différence de Besancenot, elle ne plaisante pas. Comment se fait-il alors qu'on ait envie d'éclater de rire?
Xavier Bertrand: Le Point vient de le déclarer meilleur ministre du gouvernement, après sondages et expertises. Quand on parcourt ce que la presse dit de lui ces dernières semaines, on tombe inévitablement sur les mêmes qualificatifs: habile, enjoué, rond, consensuel, etc. C'est-à-dire qu'on vante des vertus, dont je ne disconviens pas de la valeur, une attitude, une psychologie, et pas une politique. Or, ce qui m'intéresse, ce n'est pas la forme, c'est le fond, ce n'est pas l'emballage, c'est le contenu. Pour moi, Bertrand ministre de la Santé, ce sont les franchises médicales, et Bertrand ministre du Travail c'est la loi qui vise à limiter le droit de grève. J'aimerais qu'on le juge là dessus, pas sur sa supposée sympathie ou sa capacité à dialoguer.
Bonne journée.
Quelques personnalités, de gauche et de droite, m'ont inspiré ces dernières heures quelques réflexions:
Ségolène Royal: elle n'exclut pas de briguer le poste de premier secrétaire lors du prochain congrès socialiste. Pourquoi pas, c'est son droit. Et elle bénéficie d'une popularité qui est porteuse. Mais en visant la direction du PS, elle vise aussi l'Elysée en 2012. Elle n'est pas la seule, ce qui est bien normal. Le risque alors, c'est de déclencher dans nos rangs une compétition prématurée entre candidats à la prochaine présidentielle, alors qu'il faudrait nous attacher à refonder notre projet et notre organisation.
Olivier Besancenot: il veut bien gouverner, aller au pouvoir, mais avec Ken Loach. Derrière la boutade, il y a quelque chose de sérieux, qui est très clair: Besancenot ne veut pas gouverner, il évoque un partenaire qui n'a rien demandé, un cinéaste, pas un responsable politique. Besancenot ne veut pas des responsabilités, du pouvoir. C'est ce qui fait d'ailleurs une partie de son succès.
Brigitte Mauroy: c'est la nièce du grand Pierre. La famille réserve toujours des (mauvaises)surprises. Elle est radical de gauche, mais siègera en deuxième position sur la liste municipale de l'UMP, contre Martine Aubry. Pour le bien de Lille, dit-elle. Et elle précise: "Je n'ai pas d'ambitions politiques". A la différence de Besancenot, elle ne plaisante pas. Comment se fait-il alors qu'on ait envie d'éclater de rire?
Xavier Bertrand: Le Point vient de le déclarer meilleur ministre du gouvernement, après sondages et expertises. Quand on parcourt ce que la presse dit de lui ces dernières semaines, on tombe inévitablement sur les mêmes qualificatifs: habile, enjoué, rond, consensuel, etc. C'est-à-dire qu'on vante des vertus, dont je ne disconviens pas de la valeur, une attitude, une psychologie, et pas une politique. Or, ce qui m'intéresse, ce n'est pas la forme, c'est le fond, ce n'est pas l'emballage, c'est le contenu. Pour moi, Bertrand ministre de la Santé, ce sont les franchises médicales, et Bertrand ministre du Travail c'est la loi qui vise à limiter le droit de grève. J'aimerais qu'on le juge là dessus, pas sur sa supposée sympathie ou sa capacité à dialoguer.
Bonne journée.
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