Bonnes résolutions.
Bonjour à toutes et à tous.
2008, c'est parti. En forme? Moi oui. Le premier billet de l'année, ça compte! Je vais le consacrer à ma chère ville, et bien sûr à la politique locale. Et puisque c'est le temps des bonnes résolutions, je vous en propose quelques unes:
1- Rester fidèle à soi-même, tenir ses engagements, être cohérent avec ses analyses, voilà quelque chose d'important, en 2008 comme en 2007, comme avant, comme après, comme tout le temps! C'est pourquoi les socialistes qui se reconnaissent dans la rénovation ne devront pas participer à une liste municipale qui, dans ses méthodes, dans sa composition et dans son projet, tournera le dos, j'en suis à peu près certain, à la rénovation.
2- Mais un militant garde toujours espoir et se bat jusqu'au bout, parce que l'expérience politique nous apprend que les situations changent beaucoup plus vite qu'on ne le croit. Le premier des socialistes a été désigné, c'est un fait. Un autre fait, qui relève de nos statut, c'est que le premier des socialistes devient en règle générale le premier de la liste, mais pas nécessairement. Faisons en sorte qu'à Saint-Quentin cette règle générale fasse exception, et c'est statutairement possible. Les socialistes rénovateurs sont majoritaires. Pourquoi se priveraient-ils de leur pouvoir majoritaire en se privant de refuser la liste qui sera portée aux voix et de proposer leur propre tête de liste? Le refus de participer au rapport de force en ne présentant pas de candidat se justifiait au nom de l'unité. Mais cette unité a été empêchée par les néofabiusiens. Donc, n'ayons plus de scrupules, rejetons ce qui nous sera proposé, car contraire à ce que nous avions espéré. Bien sûr la liste, au final, passera, comme le candidat est passé, dans une approbation minoritaire, piteusement. Mais au moins la situation sera claire et les responsabilités clairement désignées.
3- Le premier des socialistes va négocier avec les partenaires de gauche, et dans 15 jours, nous saurons de quoi il va accoucher. En attendant, il faudra lutter pour que les accords fédéraux s'appliquent au bénéfice des socialistes, et contrecarrer la tendance actuelle qui pousse à une sous-représentation du PS, et même, ce serait le comble, à une probabilité d'élus socialistes minoritaires, quand les partenaires auront été (très bien) servis. Si vous ne me croyez pas, si cette affirmation vous semble extravagante, si la tendance n'est pas inversée, je vous donne rendez-vous le 09 mars à 20h00 au Palais de Fervaques et nous en reparlerons.
4- Le socialisme n'est pas la propriété du Parti socialiste et encore moins d'un courant minoritaire. Il est entre les mains du peuple de gauche, dans ses luttes et dans ses bulletins de vote. Notre électorat ne doit pas laisser faire ce qui se passe en ce moment. Le grand danger, et le petit espoir des gros malins, c'est que les socialistes rénovateurs se découragent, que les sympathisants se démobilisent, et qu'au bout du compte, fatigués et déçus, nous rallions et soutenions ce que nous avons d'abord et pendant plusieurs semaines condamné. Pas de ça, pas en ce début d'année, où notre espoir et notre combativité doivent demeurer intacts. Nous n'avons plus que cela, raison de plus pour être intransigeants!
J'invite les militants et le sympathisants à participer aux réunions qui seront organisées (je suppose qu'il y en aura quand même quelques unes ...), à profiter des cérémonies des voeux et autres occasions pour exprimer leur désaccord, manifester leur réprobation, exposer leurs souhaits , interpeller les responsables de l'actuelle faillite. Comme ceux-ci ne croient qu'aux rapports de forces, montrez leur ce qu'est un petit, un modeste mais un réel rapport de force, autre que celui qui consiste à compter sur ses doigts combien de personnes sont à vos côtés.
5- Une fois que nous aurons fait tout ça, c'est-à-dire notre devoir de militant afin de sauver une section de l'échec électoral, je crains, autant vous le dire sincérement, que nos efforts ne suffisent pas à inverser la tendance. Les minoritaires ont pour eux l'appareil, pas politiquement (vous le constaterez au prochain congrès) mais tactiquement. Vous vous souvenez de la chanson de Gainsbourg "Le poinçonneur des lilas"? Je vous adapte le refrain, en ce lendemain de réveillon dansant: "J'fais des croix, des p'tites croix, rien que des p'tites croix", ça, c'est le chant des minoritaires à la recherche de leurs partisans (et ça fait 21 croix exactement). A quoi répond en écho l'appareil, qui lui fait aussi une croix, mais une grande croix ... sur une victoire possible à Saint-Quentin.
Vous allez me dire: tout ça n'est pas très joyeux pour un début d'année. Et je vous poserais la question qu'il faut toujours se poser quand on veut y voir clair en politique: à qui la faute? A vous, à moi? Non, à eux. Mais nous, nous avons un avantage: nous savons comment tout cela va finir et nous préparons l'avenir. Il n'y a que ça qui compte en politique: préparer l'avenir. Le présent et le futur proche sont grillés, ne pensons qu'à l'avenir, mais activement, et je vous dis comment:
Il n'y a plus de vie de section, à part des engueulades qui devraient nous faire honte. Les réflexions intéressantes, les décisions importantes sont menées et prises en réunion de courant. Le bureau ne sert plus à rien. Les nouveaux adhérents nous ont quittés, les quelques qui sont restés se sont inscrits dans le jeu mortel des rapports de force et de la logique de courant. Imagine-t-on aujourd'hui les traditionnels repas de section tels que je les organisais quand j'étais secrétaire? Bonjour l'ambiance! Bref, il existe une section socialiste à Saint-Quentin, seulement sur le papier (pour les apparatchiks, c'est suffisant!).
Quand on est du côté de la vie et de l'avenir, on veut autre chose, c'est normal. Ce que je veux, c'est une deuxième section. A Paris, dans le XIXème arrondissement, où j'ai passé mes premières années de militantisme, il y avait trois sections. Un parti, c'est comme un couple, mieux vaut se séparer bons amis au lieu de rester et de se déchirer. Sauf quand il y a les enfants, c'est-à-dire, en politique, des enjeux de pouvoir. A Saint-Quentin, ça tombe bien, nous n'avons pas le pouvoir et nous ne l'aurons pas de sitôt. Mieux vaut donc deux sections, l'une acquise aux néofabiusiens, l'autre aux rénovateurs, chacune pourra travailler dans son coin, recruter, se développer, peut-être même qu'une saine émulation sera profitable à tous, au lieu de la stérile confrontation de ces dernières années. Mais je redoute aussi ces vieux couples sans espoir et sans enfant, incapables de se séparer, prenant plaisir à se détester, et vieillissant ensemble jusqu'à la mort (vous vous souvenez de Gabin et Signoret dans "Le chat", d'après le roman de Simenon?). Là, ce serait vraiment la pire des situations.
Voilà les bonnes résolutions politiques pour l'année 2008, que je voulais vous faire partager et soumettre à votre réflexion.
Bonne journée.
2008, c'est parti. En forme? Moi oui. Le premier billet de l'année, ça compte! Je vais le consacrer à ma chère ville, et bien sûr à la politique locale. Et puisque c'est le temps des bonnes résolutions, je vous en propose quelques unes:
1- Rester fidèle à soi-même, tenir ses engagements, être cohérent avec ses analyses, voilà quelque chose d'important, en 2008 comme en 2007, comme avant, comme après, comme tout le temps! C'est pourquoi les socialistes qui se reconnaissent dans la rénovation ne devront pas participer à une liste municipale qui, dans ses méthodes, dans sa composition et dans son projet, tournera le dos, j'en suis à peu près certain, à la rénovation.
2- Mais un militant garde toujours espoir et se bat jusqu'au bout, parce que l'expérience politique nous apprend que les situations changent beaucoup plus vite qu'on ne le croit. Le premier des socialistes a été désigné, c'est un fait. Un autre fait, qui relève de nos statut, c'est que le premier des socialistes devient en règle générale le premier de la liste, mais pas nécessairement. Faisons en sorte qu'à Saint-Quentin cette règle générale fasse exception, et c'est statutairement possible. Les socialistes rénovateurs sont majoritaires. Pourquoi se priveraient-ils de leur pouvoir majoritaire en se privant de refuser la liste qui sera portée aux voix et de proposer leur propre tête de liste? Le refus de participer au rapport de force en ne présentant pas de candidat se justifiait au nom de l'unité. Mais cette unité a été empêchée par les néofabiusiens. Donc, n'ayons plus de scrupules, rejetons ce qui nous sera proposé, car contraire à ce que nous avions espéré. Bien sûr la liste, au final, passera, comme le candidat est passé, dans une approbation minoritaire, piteusement. Mais au moins la situation sera claire et les responsabilités clairement désignées.
3- Le premier des socialistes va négocier avec les partenaires de gauche, et dans 15 jours, nous saurons de quoi il va accoucher. En attendant, il faudra lutter pour que les accords fédéraux s'appliquent au bénéfice des socialistes, et contrecarrer la tendance actuelle qui pousse à une sous-représentation du PS, et même, ce serait le comble, à une probabilité d'élus socialistes minoritaires, quand les partenaires auront été (très bien) servis. Si vous ne me croyez pas, si cette affirmation vous semble extravagante, si la tendance n'est pas inversée, je vous donne rendez-vous le 09 mars à 20h00 au Palais de Fervaques et nous en reparlerons.
4- Le socialisme n'est pas la propriété du Parti socialiste et encore moins d'un courant minoritaire. Il est entre les mains du peuple de gauche, dans ses luttes et dans ses bulletins de vote. Notre électorat ne doit pas laisser faire ce qui se passe en ce moment. Le grand danger, et le petit espoir des gros malins, c'est que les socialistes rénovateurs se découragent, que les sympathisants se démobilisent, et qu'au bout du compte, fatigués et déçus, nous rallions et soutenions ce que nous avons d'abord et pendant plusieurs semaines condamné. Pas de ça, pas en ce début d'année, où notre espoir et notre combativité doivent demeurer intacts. Nous n'avons plus que cela, raison de plus pour être intransigeants!
J'invite les militants et le sympathisants à participer aux réunions qui seront organisées (je suppose qu'il y en aura quand même quelques unes ...), à profiter des cérémonies des voeux et autres occasions pour exprimer leur désaccord, manifester leur réprobation, exposer leurs souhaits , interpeller les responsables de l'actuelle faillite. Comme ceux-ci ne croient qu'aux rapports de forces, montrez leur ce qu'est un petit, un modeste mais un réel rapport de force, autre que celui qui consiste à compter sur ses doigts combien de personnes sont à vos côtés.
5- Une fois que nous aurons fait tout ça, c'est-à-dire notre devoir de militant afin de sauver une section de l'échec électoral, je crains, autant vous le dire sincérement, que nos efforts ne suffisent pas à inverser la tendance. Les minoritaires ont pour eux l'appareil, pas politiquement (vous le constaterez au prochain congrès) mais tactiquement. Vous vous souvenez de la chanson de Gainsbourg "Le poinçonneur des lilas"? Je vous adapte le refrain, en ce lendemain de réveillon dansant: "J'fais des croix, des p'tites croix, rien que des p'tites croix", ça, c'est le chant des minoritaires à la recherche de leurs partisans (et ça fait 21 croix exactement). A quoi répond en écho l'appareil, qui lui fait aussi une croix, mais une grande croix ... sur une victoire possible à Saint-Quentin.
Vous allez me dire: tout ça n'est pas très joyeux pour un début d'année. Et je vous poserais la question qu'il faut toujours se poser quand on veut y voir clair en politique: à qui la faute? A vous, à moi? Non, à eux. Mais nous, nous avons un avantage: nous savons comment tout cela va finir et nous préparons l'avenir. Il n'y a que ça qui compte en politique: préparer l'avenir. Le présent et le futur proche sont grillés, ne pensons qu'à l'avenir, mais activement, et je vous dis comment:
Il n'y a plus de vie de section, à part des engueulades qui devraient nous faire honte. Les réflexions intéressantes, les décisions importantes sont menées et prises en réunion de courant. Le bureau ne sert plus à rien. Les nouveaux adhérents nous ont quittés, les quelques qui sont restés se sont inscrits dans le jeu mortel des rapports de force et de la logique de courant. Imagine-t-on aujourd'hui les traditionnels repas de section tels que je les organisais quand j'étais secrétaire? Bonjour l'ambiance! Bref, il existe une section socialiste à Saint-Quentin, seulement sur le papier (pour les apparatchiks, c'est suffisant!).
Quand on est du côté de la vie et de l'avenir, on veut autre chose, c'est normal. Ce que je veux, c'est une deuxième section. A Paris, dans le XIXème arrondissement, où j'ai passé mes premières années de militantisme, il y avait trois sections. Un parti, c'est comme un couple, mieux vaut se séparer bons amis au lieu de rester et de se déchirer. Sauf quand il y a les enfants, c'est-à-dire, en politique, des enjeux de pouvoir. A Saint-Quentin, ça tombe bien, nous n'avons pas le pouvoir et nous ne l'aurons pas de sitôt. Mieux vaut donc deux sections, l'une acquise aux néofabiusiens, l'autre aux rénovateurs, chacune pourra travailler dans son coin, recruter, se développer, peut-être même qu'une saine émulation sera profitable à tous, au lieu de la stérile confrontation de ces dernières années. Mais je redoute aussi ces vieux couples sans espoir et sans enfant, incapables de se séparer, prenant plaisir à se détester, et vieillissant ensemble jusqu'à la mort (vous vous souvenez de Gabin et Signoret dans "Le chat", d'après le roman de Simenon?). Là, ce serait vraiment la pire des situations.
Voilà les bonnes résolutions politiques pour l'année 2008, que je voulais vous faire partager et soumettre à votre réflexion.
Bonne journée.
13 Comments:
Préparons l'avenir, dis tu. Préparons le congrès également.
Celui-ci aura lieu dans 6 mois désormais. C'est peu. Il y aura une déclinaison départementale. C'est déjà ce congrès que nous devons préparer. il nous faut nous rencontrer entre courant ou sous courant comme cela se fait au niveau national. Sans cela, la majorité sortante sera reconduite, avec les mêmes habitudes, non?
By Château-Thierry 2008, at 2:59 PM
Tu parlais de rénover certaines pratiques au niveau fédéral. On est toujours en attente de la décision du bureau fédéral concernant l'attitude d'une élue régionale PS lors des dernières législatives qui a appelé à voter pour un autre candidat que celui du PS. Pourtant les statuts sont clairs :
Article 1.3 :
(...) Ils ne peuvent soutenir d’autres candidats à des fonctions électives que ceux investis ou soutenus par le Parti socialiste.
By Anonyme, at 3:16 PM
Tout à fait d'accord avec le blog de Château: je suis ouvert à toute rencontre, librement, pour discuter, pour rénover. On commence quand? Avec qui? Et où?
A Sylvain: les camarades de Château doivent soulever cette question lors du prochain consil fédéral ou bureau fédéral.
By Emmanuel Mousset, at 4:07 PM
Tiens, je connaissais pas ce blog de chateau. Interessante démarche.
Je suis d'accord également pour discuter. Laissons les fêtes se terminer et organisons une réunion quelque part. Après, le lieu? c'est vrai que ça va être pénible vu l'étalement du département.
Je ne suis pas un habitué de ces réunions de préperation de congrès. Je vais vivre mon premier. J'avoue être impatient d'ailleurs...
Je ne sais pas comment et à qui proposé la réunion. Ouvrir à tous ou simplement commencer par quelques personnes avant d'ouvrir au plus large. Tu dois avoir plus d'expérience que moi.
Pour moi, le prochain congrès ne doit pas être programmatique mais aborder essentiellement les notions de valeurs que notre parti doit défendre. Il nous faut nous redéfinir. Et dans ce travail, Emmanuel, tu vas être content, je ne vois pas comment les courants et les écuries peuvent intervenir. Cette rénovation doit venir de la base, fédération par fédération.
Sur le blog de notre camarade Jean-Pierre de chateau Thierry, j'avais énoncer 8 questions en Juin dernier auxquelles je n'arrivais pas à répondre. Il vient de lancer ces derniers jours un débat sur son blog pour chaucune de ces questions. Ce peut être un bon point de départ.
Voici l'adresse : http://jpm.leroy.free.fr/dotclear/
By Anonyme, at 5:07 PM
A Sylvain:
- Le blog Château-Thierry2008 est en effet très intéressant, je viens de le parcourir.
- Pour le débat d'après les fêtes, il faut d'abord se réunir à quelques uns (ceux qui voudront bien!) et faire le point entre nous sur la situation nationale et fédérale. A l'ordre du jour: la rénovation.
- Il faut faire ça très simplement, très tranquillement, entre camarades qui ont envie que les choses changent au PS.
- Sylvain et blog Château-Thierry2000, rapprochez-vous et discutez-en. On pourrait se retrouver à Soissons, c'est central, chez mon ami Pierre Lenoble, de la section de Crouy. La base doit s'exprimer, c'est certain, et toutes sensibilités confondues.
- Les 8 questions, ça ne t'embête pas de me les communiquer sur mon blog, histoire de lancer aussi un débat?
By Emmanuel Mousset, at 5:29 PM
Voici les 8 questions. Evidément, la liste peut être augmentée.
1) Comment avons nous pu perdre alors que nous avions un adversaire à la personnalité plus que controversée, voire inquiétante?
2) Comment la campagne a-t-elle pu se dérouler sans que jamais, à aucun moment, la question du bilan de la majorité sortante en général et du Ministre de l'Intérieur en particulier ne soit au centre du débat?
3) Pourquoi la quasi-totalité des médias (quotidien, presse-magazine, radio et télé) a roulé sans équivoque pour le candidat UMP? Il nous faut nous poser sérieusement la question de nos propres relais d'opinion...
4) Pourquoi le projet de Sarkozy a semblé plus cohérent, et du coup dans un sens plus rassurant, que celui que nous portions.
5) Pourquoi en 5 ans d'opposition, nous n'avons pas réussi à nous mettre d'accord sur un certain nombre de sujets comme les retraites ou l'Europe amenant les Français à s'interroger sur notre capacité à gouverner?
6) Le tempo de notre campagne a-t-il été bon? On peut observer que notre candidate a décroché dans les sondages au moment où Sarkozy entrait en campagne alors que nous étions aphones à ce moment et tout occupés à nos débats participatifs!
7) L'entre-deux-tours a posé, de façon cruelle parce que brutale, la question de nos stratégies d'alliance. Devons-nous rester sur la stratégie d'Epinay et de l'union des gauches au risque de rester dans l'opposition mais en restant campés dans notre pureté originelle ou devons nous évoluer vers un renversement d'alliance avec les verts, le centre, les républicains et les radicaux?
8) Et puis, comme l'élection Présidentielle est forcément une élection fondée sur la personnalité du candidat, nous devons nous poser la question du casting. Ségolène Royal était-elle la meilleure candidate pour nous représenter? En effet, de longues semaines ont été perdues à essayer de convaincre l'opinion, sans jamais y arriver totalement, qu'elle disposait des qualités nécessaires pour être Présidente. Le doute s'est installé, à tort ou à raison, dans l'opinion publique. Un doute jamais évoqué pour notre principal adversaire…
By Anonyme, at 6:25 PM
Si Pierre Lenoble est d'accord pour nous recevoir, pourquoi pas Soissons en effet.
Il faudra voir pour fixer une date. J'essaie de voir sur Chateau s'il y a des volontaires pour la démarche.
je me pose des questions sur l'organistation des congrès. comment se passe l'élection des délégués fédéraux. Il s'agit de reprendre les % obtenus par chaque courant au niveau national ou il y a un autre vote scrictement fédéral?
By Anonyme, at 6:28 PM
- Je vois avec Pierre, de mon côté, pour une date (en janvier pour une 1ère réunion) d'une réunion informelle et très libre, j'insiste, et si possible conviviale. Avec appel à rénovation!
- Pour le congrès, c'est autre chose, un peu lourd, bureaucratique, avec des enjeux de pouvoir à tous les niveaux. En gros, ça se passe comme ça: des textes sont soumis au vote des adhérents bien avant le congrès (on appelle ça des motions), dans chaque fédération, et à partir des résultats obtenus, à leur prorata, on envoie des délégués au congrès. J'ai été deux fois délégué de la motion Hollande (les strauss-kahniens n'ont jamais présenté leur propre motion), au congrès de Dijon et au congrès du Mans. Dans l'Aisne, au regard de nos effectifs globaux, nous avons droit à une dizaine de délégués, à peine (nous sommes une petite fédé). Mais les délégués peuvent être accompagnés de "visiteurs", ce qui fait une délégation axonaise d'une vingtaine de personnes.
By Emmanuel Mousset, at 7:58 PM
Je serai absent du 12 au 19 Janvier donc évite la réunion sur cette période.
Et pour le congrès, pour le renouvellement des structures fédérales, cela se passe également par rapport aux résultats des motions nationales? Donc si tu votes pour la motion Hollande, tu votes pour un premier fédéral pro-hollande en fait, c'est ça?
Alors que ce sont 2 résultats que tu peux avoir envie de voir différent, non?
By Anonyme, at 9:42 PM
Sylvain,
La rénovation est devant nous, et il y a plein de choses à changer dans le fonctionnement du PS, dont celle que tu pointes du doigt. Une certaine forme de discipline peut tourner à l'idiotie, quand elle engendre des résultats absurdes. Un premier fédéral peut partager ma sensibilité, sans que je l'estime apte à exercer cette fonction, par exemple parce qu'il a déjà trop de mandats. C'est cela qu'il faut changer. Au travail!
By Emmanuel Mousset, at 10:59 PM
C'est excactement ce à quoi je pensais. ca ne doit pas être une modification importante de nos statuts pourtant. Un vote de motions pour le national. Puis de nouveau un autre vote pour le fédéral.
Je suis syndiqué au SNES qui fonctionne également suivant le mode des motions et des courants. Il y a un 3 types de congrès (national, académique et départemental). Et pour chaque échelon, il y a un vote sur des motions soutenues par une liste de noms. C'est déjà mieux.
Mais l'idéal au PS serait surement un conseil fédéral élu sur un sctutin de liste à partir des motions puis une élection du premier fédéral sur un scrutin uninominal.
Comme tu dis, au travail! Décidément, 2008 s'annonce palpitant...
By Anonyme, at 12:01 PM
Le premier fédéral est élu, comme un secrétaire de section, dans un scrutin uninominal.
Le problème n'est pas tant les statuts (qui ne seront jamais parfaits) que les mentalités (qui pourraient être un peu différentes). Officiellement, il n'y a pas de courants au PS, il n'y a, au moment du congrès, que des votes de motion. Le problème (quasi culturel), c'est qu'un certain nombre de camarades se définissent d'abord par rapport à un courant. J'en connais même, ça peut paraitre incroyable, qui ne sont pas loin de détester le PS mais qui restent en son sein "pour le courant" (expression réellement entendue, mais je ne dirais pas quel courant!).
By Emmanuel Mousset, at 3:07 PM
Je viens de m'apercevoir, en relisant un précédent message de Sylvain, que tu étais absent jusqu'au 19 janvier. La réunion ce jour, ça va ou on déplace?
By Emmanuel Mousset, at 3:11 PM
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