L'été des candidatures.
Bonsoir à toutes et à tous.
C'est décidément l'été des déclarations de candidature pour briguer le poste de maire de Saint-Quentin : après Anne Ferreira dans L'Aisne Nouvelle il y a exactement trois semaines, c'est au tour de Stéphane Monnoyer, cette fois dans L'Union du 11 août. Sauf que le responsable local du MoDem ne vise pas le prochain scrutin municipal mais ... dans 20 ou 30 ans ! Je sais qu'il faut en politique anticiper et s'organiser longtemps à l'avance. Mais à échéance d'un quart de siècle, c'est assez surprenant.
Quand Stéphane Monnoyer accédera, pense-t-il, au fauteuil de maire, je commencerai à devenir un vieillard, à moins que je ne sois déjà dans la tombe. Et si je suis encore de ce monde, j'espère que mes préoccupations ne seront plus politiques mais philosophiques ou spirituelles : il y a un âge où il est sage de délaisser les affaires publiques et la conquête du pouvoir.
Stéphane Monnoyer a depuis longtemps des ambitions, quand il était au MPF puis à l'UMP. Il a créé récemment une association, Ciné-Muses, qui recrute même à gauche (mais pas moi !). Que du classique quand on voit loin et qu'on vise haut. Son angle d'attaque pour critiquer le maire est assez étonnant : il s'en prend à la politique du patrimoine. C'est assez marrant quand on sait que Monnoyer a été longtemps proche d'Alexis Grandin, actuellement maire-adjoint chargé précisément du patrimoine. Mais reprocher qu'on parle trop des 500 ans de l'Hôtel de Ville, je ne suis pas sûr que ce soit pertinent ni très porteur.
En revanche, quand Stéphane regrette que le buste de Tricoteaux quitte la gare pour aller dans le square qui porte son nom, sait-il qu'il travaille pour la gauche ? Eh oui, puisque chaque année, le premier mai, les socialistes célèbrent la mémoire du maire socialiste de la reconstruction en allant fleurir ce buste. Quant à envisager de rénover la stèle d'Henri Martin, je suis d'accord. Chaque matin, quand je traverse la place Branly pour entrer dans mon lycée, je passe devant ce socle vide et je m'en attriste, d'autant que cet historien républicain qui a donné son nom à mon établissement était aussi vice-président de ma très chère Ligue de l'enseignement, FOL si vous préférez. Mais je n'aimerais pas attendre 20 ou 30 ans pour revoir l'auguste personnage trôner glorieusement devant mon lycée.
Bonne soirée.
C'est décidément l'été des déclarations de candidature pour briguer le poste de maire de Saint-Quentin : après Anne Ferreira dans L'Aisne Nouvelle il y a exactement trois semaines, c'est au tour de Stéphane Monnoyer, cette fois dans L'Union du 11 août. Sauf que le responsable local du MoDem ne vise pas le prochain scrutin municipal mais ... dans 20 ou 30 ans ! Je sais qu'il faut en politique anticiper et s'organiser longtemps à l'avance. Mais à échéance d'un quart de siècle, c'est assez surprenant.
Quand Stéphane Monnoyer accédera, pense-t-il, au fauteuil de maire, je commencerai à devenir un vieillard, à moins que je ne sois déjà dans la tombe. Et si je suis encore de ce monde, j'espère que mes préoccupations ne seront plus politiques mais philosophiques ou spirituelles : il y a un âge où il est sage de délaisser les affaires publiques et la conquête du pouvoir.
Stéphane Monnoyer a depuis longtemps des ambitions, quand il était au MPF puis à l'UMP. Il a créé récemment une association, Ciné-Muses, qui recrute même à gauche (mais pas moi !). Que du classique quand on voit loin et qu'on vise haut. Son angle d'attaque pour critiquer le maire est assez étonnant : il s'en prend à la politique du patrimoine. C'est assez marrant quand on sait que Monnoyer a été longtemps proche d'Alexis Grandin, actuellement maire-adjoint chargé précisément du patrimoine. Mais reprocher qu'on parle trop des 500 ans de l'Hôtel de Ville, je ne suis pas sûr que ce soit pertinent ni très porteur.
En revanche, quand Stéphane regrette que le buste de Tricoteaux quitte la gare pour aller dans le square qui porte son nom, sait-il qu'il travaille pour la gauche ? Eh oui, puisque chaque année, le premier mai, les socialistes célèbrent la mémoire du maire socialiste de la reconstruction en allant fleurir ce buste. Quant à envisager de rénover la stèle d'Henri Martin, je suis d'accord. Chaque matin, quand je traverse la place Branly pour entrer dans mon lycée, je passe devant ce socle vide et je m'en attriste, d'autant que cet historien républicain qui a donné son nom à mon établissement était aussi vice-président de ma très chère Ligue de l'enseignement, FOL si vous préférez. Mais je n'aimerais pas attendre 20 ou 30 ans pour revoir l'auguste personnage trôner glorieusement devant mon lycée.
Bonne soirée.
9 Comments:
Il travaille pour la gauche
ou il cherche comment lui piquer des voix ?
By Anonyme, at 10:01 PM
Passer du MPF à l'UMP puis maintenant au modem
à quand le PS.
A ce rythme là,
il finira maire de la ville
PCF ou NPA.
By Anonyme, at 10:05 PM
Peu de risque !
dans 20 ou 30 ans, le PCF n'existera plus et le NPA anciennement LCR aura changé de nom pour la 5ème fois...
By Anonyme, at 1:16 AM
ciné-muses ? cette association n'aura pas fait long feu par son inactivé et son inexistence - à quoi ont servis les sous donnés généreusement par les adhérents ?
By Anonyme, at 10:05 AM
Avant de réussir,
il faut parfois beaucoup échouer.
By Anonyme, at 9:08 PM
Il y en a même qui ne font que ça.
By Emmanuel Mousset, at 11:24 PM
Tu en sais quelque chose,
quelque soit le niveau politique,
tu multiplies les défaites et les échecs.
By Anonyme, at 8:49 AM
Henri Martin n'été t il pas aussi membre/créateur de la Ligue des patriotes ?
By Unknown, at 11:11 PM
Oui, mais au début, cette organisation n'était pas ce qu'elle est devenue ensuite, une formation nationaliste. Henri Martin était un incontestable républicain.
By Emmanuel Mousset, at 7:25 PM
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