Mon pire souvenir.
Bonjour à toutes et à tous.
Depuis que je suis à Carnas, je ne consulte mon téléphone mobile qu'une fois par jour. C'est pourquoi j'ai réceptionné trop tard le message de Jérôme Poinsu, de L'Aisne Nouvelle, qui voulait connaître mon pire souvenir de vacances. Il préparait un article sur ce thème auprès des personnalités saint-quentinoises, paru dans l'édition d'hier. Je vous donne tout de même le témoignage que je m'apprêtais à lui livrer:
En 1991, traversant les Etats-Unis en bus Greyhound, je me suis retrouvé dans un hôtel miteux au coeur de Los Angeles, dont la chambre était remplie de ... cafards. Il y en avait partout, sur les meubles et dans les draps. Un vrai film d'horreur à l'américaine ! J'ai dormi sur une chaise au milieu de la pièce, mon sac sur les genoux, pour me protéger des horribles insectes. Voilà le pire souvenir auquel auront échappé les lecteurs de L'Aisne Nouvelle !
Mais revenons à la politique. Xavier Bertrand ne chôme pas. L'UMP s'est élargie au MPF et à CPNT. C'est le signe que Sarkozy prépare dès maintenant sa réélection. Dans une élection à deux tours, tout se joue au premier. Il faut prendre suffisamment d'avance. Pour cela, il faut rassembler au maximum dès ce premier tour. C'est ce que réussit fort bien la droite, c'est ce que rate la gauche depuis 2002.
Sauf qu'ici, dans l'Hérault, l'élargissement échoue. Les chasseurs préfèrent Frêche, divers gauche (une étiquette de plus en plus prisée pour se faire élire). Et chez nous, en Picardie, où CPNT est influent, autant qu'en Languedoc-Roussillon, que va-t-il se passer ? Gremetz n'hésite pas à courtiser cet électorat, qui avait été en son temps en bisbilles avec Peillon. Pour les régionales, cette donnée sera importante. A ce propos, Moscovici, qui travaille sur notre projet, estime que les régions dont la conservation par les socialistes n'est pas assurée sont entre 8 et 10. J'aimerais bien savoir qui sont-elles, et s'il y range la Picardie. Quoi qu'il en soit, il faudra à coup sûr batailler ferme pour que notre région reste à gauche.
Bonne journée,
nîmoise en ce qui me concerne.
Depuis que je suis à Carnas, je ne consulte mon téléphone mobile qu'une fois par jour. C'est pourquoi j'ai réceptionné trop tard le message de Jérôme Poinsu, de L'Aisne Nouvelle, qui voulait connaître mon pire souvenir de vacances. Il préparait un article sur ce thème auprès des personnalités saint-quentinoises, paru dans l'édition d'hier. Je vous donne tout de même le témoignage que je m'apprêtais à lui livrer:
En 1991, traversant les Etats-Unis en bus Greyhound, je me suis retrouvé dans un hôtel miteux au coeur de Los Angeles, dont la chambre était remplie de ... cafards. Il y en avait partout, sur les meubles et dans les draps. Un vrai film d'horreur à l'américaine ! J'ai dormi sur une chaise au milieu de la pièce, mon sac sur les genoux, pour me protéger des horribles insectes. Voilà le pire souvenir auquel auront échappé les lecteurs de L'Aisne Nouvelle !
Mais revenons à la politique. Xavier Bertrand ne chôme pas. L'UMP s'est élargie au MPF et à CPNT. C'est le signe que Sarkozy prépare dès maintenant sa réélection. Dans une élection à deux tours, tout se joue au premier. Il faut prendre suffisamment d'avance. Pour cela, il faut rassembler au maximum dès ce premier tour. C'est ce que réussit fort bien la droite, c'est ce que rate la gauche depuis 2002.
Sauf qu'ici, dans l'Hérault, l'élargissement échoue. Les chasseurs préfèrent Frêche, divers gauche (une étiquette de plus en plus prisée pour se faire élire). Et chez nous, en Picardie, où CPNT est influent, autant qu'en Languedoc-Roussillon, que va-t-il se passer ? Gremetz n'hésite pas à courtiser cet électorat, qui avait été en son temps en bisbilles avec Peillon. Pour les régionales, cette donnée sera importante. A ce propos, Moscovici, qui travaille sur notre projet, estime que les régions dont la conservation par les socialistes n'est pas assurée sont entre 8 et 10. J'aimerais bien savoir qui sont-elles, et s'il y range la Picardie. Quoi qu'il en soit, il faudra à coup sûr batailler ferme pour que notre région reste à gauche.
Bonne journée,
nîmoise en ce qui me concerne.
posted by Emmanuel Mousset at
12:54 PM
9 Comments:
video
http://pcfsaintquentin.unblog.fr/2009/08/17/fete-de-lhuma-2009
Et sur facebook aussi: pcfsaintquentin
By
Anonyme, at 8:38 AM
Quand une député fraichement élue et son homme de main se sont mis à faire le ménage dans la section en se débarrassant de vieux militants.
Ca a été mon pire souvenir,
tout ça parce que leur tête ne leur revenait pas.
Je savais qu'on allait à la catastrophe,
et je n'ai pas été déçu.
By
Anonyme, at 8:48 AM
Mon pire souvenir politique, c'est quand les volontés de la majorité de la section n'ont été respectées. Et ça, c'est autrement pire que quelques "vieux" militants qui avaient fauté en ne respectant pas les règles du Parti.
By
Emmanuel Mousset, at 11:43 AM
Moi, mon meilleur souvenir,
c'est quand Jean-Pierre a été désigné tête de liste à l'unanimité des votants.
La gauche avait besoin d'une candidature unanime pour démarrer la reconquête de la mairie.
Mon 2e plus beau moment,
c'est l'accord qu'il a arraché à l'extrême gauche afin d'obtenir
une liste de toute la gauche.
Un autre que lui n'aurait pas été capable de réussir cet exploit.
La gauche unie comme un seul homme,
c'était émouvant.
La droite et ses alliés qui se sont opposés à cette liste
ne gagneront pas toujours,
j'en suis sur.
By
Anonyme, at 2:10 PM
A l'unanimité des votants ? Non puisque la majorité des votants s'est abstenue. L'honnêteté politique aurait exigé de ne pas maintenir une candidature minoritaire.
Arracher un accord à l'extrême gauche ? Quand on lui fait cadeau de jolies places éligibles, on n'arrache rien du tout, on se fait berner.
Emouvant tout ça ? Avec au final 60% pour la droite ! Vous avez de drôles d'émotions, vous ...
By
Emmanuel Mousset, at 7:22 PM
Et de ne pas présenter de liste puisqu'aucun autre candidat ne s'était présenté et n'avait exprimé la volonté d'être tête de liste ?
Quand on est socialiste,
on doit voter pour le candidat socialiste,
surtout s'il est le seul à avoir le courage de se présenter.
Les abstentionnistes ont tourné le parti en ridicule,
quand on est militant, on respecte les choix du parti
ou on a le courage et l'intelligence de le quitter.
By
Anonyme, at 9:49 AM
Jean-Louis Cabanes, secrétaire de section, a présenté une liste alternative, conformément à nos statuts qui veulent qu'une liste rejeté fait place à une nouvelle proposition de liste. Rien de tout cela n'a été respecté parce que St Quentin, tout le monde s'en fout, on sait que c'est ingagnable, on laisse la ville à la droite.
Evitez d'employer le mot "courage" quand il ne désigne qu'un désir personnel (et parfaitement légitime au demeurant) de redevenir conseiller municipal.
By
Emmanuel Mousset, at 10:55 AM
Personne ne l'a empêché de se présenter avant,
le vote des militants aurait désigné
le meilleur candidat.
Mais à ce moment là, personne n'a eu le courage de le faire.
Il n'y a pas eu que des abstentionnistes,
il y a eu aussi des suffrages exprimés,
eux aussi il faut les respecter.
S'abstenir ne signifie pas qu'on est contre,
cela signifie qu'on ne s'exprime pas.
La question du vote n'était pas pour ou contre JPL,
le vote était une manoeuvre d'appareil pour donner l'illusion de la démocratie.
Dans la mesure où il n'y avait qu'un candidat,
il n'avait aucune valeur et ne servait à rien.
Quand on veut etre élu,
c'est avant l'élection qu'on a le courage de présenter sa candidature,
pas apres, une fois qu'on a perdu l'élection.
By
Anonyme, at 1:43 PM
Le problème n'est pas de "vouloir être élu", car je n'ai jamais voulu être élu, contrairement à d'autres qui n'ont que ça en tête. Le problème, c'est de faire gagner collectivement la gauche et de ne pas se satisfaire des piteux 40%, même si on a réussi à mettre son cul sur un strapontin. Voilà le seul problème politique à mes yeux, qui n'est pas un problème individuel.
Vous vous cachez derrière un problème moral (le soi-disant manque de "courage") alors que le vrai problème était politique : fallait-il faire jouer les rapports de forces entre nous pour dégager un candidat ou, au contraire, passer par un débat collectif qui permette une candidature unanime ? Vous connaissez le point de vue que j'ai défendu et que je continuerai à défendre. Vous aurez beau faire semblant d'avancer sous une posture moralisatrice, j'en resterai à ma position politique.
By
Emmanuel Mousset, at 8:58 PM
Enregistrer un commentaire
<< Home