L'Aisne avec DSK

12 mars 2010

Balligand's show.

Bonsoir à toutes et à tous.




L'une des dernières réunions publiques de la campagne régionale du premier tour a eu lieu ce soir à Bohain. Rien à voir bien sûr avec le meeting de la semaine dernière à Saint-Quentin avec Gewerc. Mais remplir la salle de la mairie, il faut quand même le faire ! Jean-Louis Bricout, le maire, est notre hôte. Je l'aime bien, c'est un gars sympa, modeste, un socialiste réaliste, très militant.

Comme nous sommes sur les terres de Balligand, Jean-Pierre est évidemment la guest star. Il n'est pas candidat à la région, mais c'est du pareil au même : il défend son bilan avec verve, enthousiasme. Jean-Pierre Balligand n'est jamais aussi bon que lorsqu'il fait du Balligand, un registre qu'il connaît bien et qui fonctionne en Thiérache depuis trente ans. Le bonhomme est une bête politique, intellectuellement et physiquement.

C'est une présence et une voix, qui inévitablement éclipsent par leur force les interventions des autres leaders. Surtout quand le député intervient en dernier, comme le ferait un représentant de l'Etat dans une réunion protocolaire. Mais qui peut refuser quoi que ce soit à Balligand ? A chaque fois que je l'entends et le regarde, je me réconcilie avec la politique (si tant est que je puisse être fâché avec elle !).

Combien de discours inodores, incolores et sans saveur ai-je ingurgités depuis toutes ces années ? C'en est effrayant ! Avec Balligand, ça dépote, c'est certain. On ne s'ennuie pas, l'animal sait y mettre les formes et leur donner du fond. Un seul défaut : c'est un peu longuet (sans jeu de mots). Mais Jean-Pierre est un bavard impénitent. Ça fait partie de son personnage, tout le monde lui pardonne et ça plaît. Balligand qui ne parlerait pas une heure après avoir dit qu'il n'interviendrait que cinq minutes, ce ne serait plus Balligand.

Sur le contenu de son propos, c'est virevoltant, parfois un peu trop pour mon esprit cartésien et ordonné : sous les plafonds magnifiques de la mairie de Bohain, on passe allégrement de la position d'Obama à l'égard des banques américaines au vote FN de l'ouvrier de Thiérache. Il faut suivre mais on comprend tout, le public acquis accroche et applaudit. Je partage en gros ses points de vue. Au fond, Balligand est un social-démocrate, copain avec Mauroy et Strauss, certes passé à Fabius mais sur l'affaire de la Constitution européenne.

La différence avec moi, c'est qu'il sait faire les yeux doux à notre aile gauche. Comme Martine, il y met le ton, et ça passe en général. D'ailleurs, candidat à la présidence de la Commission des finances de l'Assemblée Nationale, il était perçu comme un homme de compromis, un socialiste modéré (ce qui ne signifie pas modérément socialiste !), face à l'autre candidat, plus intransigeant, qui l'a finalement emporté.

Je ne suis pas toujours d'accord avec lui, je ne suis pas dupe de ses effets de séduction, qui ne sont pas dans mes manières personnelles. Dans le style et la ligne politique, je me sens plus proche de Dosière. Mais Balligand, par sa fougue, sa longévité politique, son action locale et nationale, reste pour tous les socialistes de l'Aisne, un modèle. Balligand, quoi !




Bonne soirée.

22 Comments:

  • "Le grand ait du courtisan, l'objet essentiel de son étude, est de se mettre au fait des passions et des vices de son maître, afin d'être à portée de le saisir par son faible : il est pour l'heure assuré d'avoir la clef de son coeur. Aime-t-il les femmes ? il faut lui en procurer. Est-il dévot ? il faut le devenir ou se faire hypocrite. Est-il ombrageux ? il faut lui donner des soupçons sur tous ceux qui l'entourent. Est-il paresseux ? il ne faut jamais lui parler d'affaires; en un mot il faut le servir à sa mode et surtout le flatter continuellement. Si c'est un sot, on ne risque rien à lui prodiguer les flatteries même qu'il est le plus loin de mériter ; mais si par hasard il avait de l'esprit ou du bon sens, ce qui est assez rarement à craindre, il y aurait quelques ménagements à prendre"
    D'Holbach
    Essai sur l'art de ramper à l'usage des courtisans

    By Anonymous D'Holbach, at 7:30 AM  

  • *

    blabla , ou comment dépenser l'argent publique sans véritable ligne de conduite ... tout est dans les mains de technocrates publics ou privés et on veut nous faire croire à une réelle compétence , et en plus si le juge est un nul comme EM - FRIMTOUILLE c'est pas le pied même si par ailleurs on sait le prendre dans ttes les occasions ...

    *

    By Anonymous Anonyme, at 8:39 AM  

  • *


    Le PS fait de la commission
    des Finances un lieu de « reconquête »


    [ 25/02/10 ] 2 commentaire(s)

    Le socialiste Jérôme Cahuzac,

    plus politisé que son concurrent Jean-Pierre Balligand, a été élu président de la commission des Finances de l'Assemblée hier.

    Inquiète, la majorité aspire à une présidence constructive.
    A deux ans de l'élection présidentielle, les députés socialistes semblent décidés à donner une portée plus politique à la commission des Finances, dont la présidence revient à l'opposition depuis 2007. En nommant Jérôme Cahuzac, député du Lot-et-Garonne, pour succéder à Didier Migaud, nouveau président de la Cour des comptes, ils placent aux avant-postes un tribun charismatique, du même âge que son prédécesseur (cinquante-sept ans), qui ne cache pas vouloir assurer une présidence plus offensive à l'égard du pouvoir en place : « J'aurai à respecter, bien sûr, les contraintes institutionnelles de la fonction mais je profiterai aussi des opportunités qu'elle offre à l'opposition dans son combat de reconquête politique du pays », a-t-il annoncé dans la profession de foi adressée, mardi soir, au groupe socialiste.

    La régulation financière, la taxe carbone et la réduction des déficits publics lui donneront l'opportunité de faire entendre sa voix dès ce printemps, dans une instance pourtant largement dominée par la droite (43 postes contre 73). « Il y a des divergences entre la droite et la gauche, notamment sur les finances publiques et leur degré de gravité, la gravité du chômage et les moyens d'y remédier. Ce débat, je l'assumerai », a-t-il encore promis hier devant la presse. Dans un style plus mesuré, son concurrent Jean-Pierre Balligand (Aisne), « convaincu que seul le travail de fond permet de faire prévaloir nos idées [celles du PS] », a obtenu près de deux fois moins de voix (60 voix contre 103).

    Cette élection inquiète le gouvernement et la majorité. Depuis son retour au Palais-Bourbon en juin 2007 -il avait perdu son siège en 2002 -, ce chirurgien de profession, qui possède avec son épouse une clinique d'implant du cheveu au coeur de Paris, est connu pour ses diatribes, parfois violentes, contre la politique économique et fiscale du gouvernement. Sur son blog, il met en avant une citation du président américain Thomas Jefferson : « Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. »

    « Sur les barricades »
    Mais les élus de droite veulent croire que la fonction rendra l'homme « un peu moins flamboyant ». En attendant, les élus UMP « sont sur les barricades et ils ont préparé leurs munitions », prévient un observateur. L'interruption des travaux de l'Assemblée pendant un mois, à partir de demain soir, lui donnent l'occasion d'une intronisation en douceur.

    LUCIE ROBEQUAIN, Les Echos


    *

    le vote a été clair BALLIGAND n' est pas le gestionnaire reconnu au PS , on connait plutôt son amour du football et des troisièmes voire quatrièmes mi - temps mais EM - FRIMTOUILLE qui ne sait pas analyser un budget a du mal à atterrir sur le 3° aéroport ... où sur le port à sec ....


    *

    By Anonymous Anonyme, at 8:49 AM  

  • Pour d'Holbach : encyclopédique (est-ce un article de l'Encyclopédie ?) mais peut-être un peu exagéré dans le cas d'Emmanuel. Le "retour sur investissement" serait sans doute plus manifeste qu'il ne l'est s'il suivait à la lettre le programme de d'Holbach.

    J'écoutais ce matin sur France Inter le philosophe Cinthia Fleury qui vient de sortir un livre à lire d'urgence : "la fin du courage"
    Je vous livre seulement la 4ème de couverture :
    "Chaque époque affronte, à un moment de son histoire, son seuil mélancolique. De même, chaque individu connaît cette phase d'épuisement et d'érosion de soi. Cette épreuve est celle de la fin du courage. Comment convertir le découragement en reconquête de l'avenir ?

    Notre époque est celle de l'instrumentalisation et de la disparition du courage. Mais ni les démocraties ni les individus ne peuvent en rester à ce constat d'impuissance. Nul ne résiste à cet avilissement moral et politique.

    Il s'agit de surmonter ce désarroi et de retrouver le ressort du courage, pour soi, pour nos dirigeants si souvent contre-exemplaires, pour nos sociétés livrées à une impitoyable guerre économique. Le plus sûr moyen de s'opposer à l'entropie démocratique reste l'éthique du courage et sa refondation comme vertu démocratique.

    Dans cet essai enlevé, Cynthia Fleury rappelle qu'il n'y a pas de courage politique sans courage moral et montre avec brio comment la philosophie permet de fonder une théorie du courage qui articule l'individuel et le collectif. Car si l'homme courageux est toujours solitaire, l'éthique collective du courage est seule durable."

    By Anonymous Thyl, at 9:17 AM  

  • Bj,

    "Comme nous sommes sur les terres de Balligand". Ce temps est révolu. Beaucoup ont longtemps cru en lui, c'est vrai.
    Lors des voeux du maire de Bohain en janvier dernier, dès qu'il (JP B) a prit la parole, de nombreuses personnes ont quitté la salle, dont...Daniel Dormion.

    Slts,

    By Anonymous Anonyme, at 9:23 AM  

  • Thyl,

    Il est impossible que D'Holbach songe à moi puisque mon billet est un portrait réaliste et non laudateur. Et puis, un courtisan est au moins conseiller municipal, au bout de quinze ans de parti ! Ce n'est pas mon cas. Je suis au contraire, tout ce blog l'atteste, l'anti-courtisan par excellence. Mais j'ai peut-être tort : D'Holbach nous rappelle que la courtisanerie est un art, donc une forme d'intelligence.

    J'ai écouté moi-aussi Fleury sur le courage, et en ce moment Finkielkraut sur la Chine.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 9:59 AM  

  • Slts,

    Ce ne sont pas les départs d'une salle qui jugent d'un homme politique, ce sont les votes. Balligand n'a rien à craindre de ce côté-là.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 10:01 AM  

  • re,

    N'avait rien à craindre...

    D'un autre côté, une autre personne à sa place n'aurait pas fait mieux je pense. Ce qui est clair est que Bohain est une ville meurtrie. La faute à Balligand?

    Slts,

    By Anonymous Anonyme, at 10:19 AM  

  • *

    combien de POMPOMS GIRLS dans la salle ???

    *

    By Anonymous Anonyme, at 10:52 AM  

  • " certes passé à Fabius mais sur l'affaire de la Constitution européenne"
    ce "mais" est savoureux d'ambigüité: l'affaire ne serait-elle qu'une peccadille, ou bien une affaire très grave.
    Quant à l'art de courtiser, je pense que JPB est bel et bien visé, si j'en crois sa réputation sarkocompatible dont parle le Canerd.

    By Anonymous Anonyme, at 11:02 AM  

  • ah ces vides ayant l'expansion des choses infinies !

    By Anonymous Anonyme, at 11:05 AM  

  • Slts :

    Réponse non.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 11:17 AM  

  • A 11.05 :

    Vous voulez parler des trous d'air dans votre cerveau ?

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 11:18 AM  

  • *

    alors EM FRIMTOUILLE au lieu de corriger à la main ; fais relire les programmes et corriger les bugs , pour une fois tu feras qque chose d'intelligent !!!!!!!

    Les faluchards NORD & PICARDIE

    experts en gringalet type EM - FRIMTOUILLE

    CHTI QUI FRIME & CHTI QUI TOUILLE ......

    *

    By Anonymous Anonyme, at 11:26 AM  

  • *

    en HOMMAGE aux habitants de la vallée de L'OISE

    et surtout de VENDEUIL


    Planète sans visa
    Une autre façon de voir la même chose Qu’elle était verte ma vallée (sur le sort malheureux du sol)
    Publié le 29 mars 2009
    L’inconscience est-elle une barbarie ? Je ramasse les copies dans je ne sais combien de temps. Car de quel temps disposons-nous désormais ? Moi, je ne le sais. Et vous ? L’inconscience est-elle une barbarie ? C’est en tout cas, et sans conteste, une énorme connerie. Partout en France, les élus, travaillés au corps par les experts de la chose, sacrifient sans état d’âme nos sols. Notre sol. Le seul avenir concevable. Ils le font, année après année, sans seulement y réfléchir une seconde. Quels furieux imbéciles !

    Quand je ne suis pas derrière cet ordinateur - certains d’entre vous le savent -, je suis ailleurs. Réellement ailleurs. Sur un bout de pierre calcaire, face à un vallon encore oublié par les massacreurs. Il m’arrive pourtant de pester, et souvent même, dès que je prends la route départementale qui mène de S. à N. La rivière coule à main droite, à 300 mètres de la route peut-être. Pendant des siècles et des siècles, son lit supérieur a recueilli des alluvions qui ont fait de cette vallée un jardin flamboyant. Les textes historiques abondent, qui racontent ce que ces terres ont porté pour satisfaire nos besoins. Selon mon goût, il est certain que cette vallée a un droit non humain à l’existence, dans la splendeur de ses courbes.

    Et ce droit, nous le bafouons. Enfin, n’exagérons pas mon rôle. Ces foutus connards bafouent le droit de cette sublime vallée à vivre sa vie lente, jusqu’ici hors de portée du pire. Mais le pire advient chaque jour. Quand je dépasse les dernières maisons de S., et que je devrais commencer à admirer les herbes et le vent, les vergers et les champs, il y a toujours une maison, des maisons en construction. Et quelle agressive laideur ! Vous n’avez pas besoin, je crois, de description. C’est souvent compact, carré, imposant, cerclé de fer forgé, couvert de PVC et d’aluminium, avec pelouses et thuyas. Là ! Chez moi ! Devant mon nez ! À un autre temps de ma vie, j’aurais été tenté par la dynamite, je dois le confesser. Mais je suis devenu non-violent. Presque.

    Le maire signe donc, en tout cas avalise un mitage atroce des sols les plus beaux de la région. Puis, il n’y a pas que ces maisons-gorgones. Un peu plus loin, en continuité, on trouve un tout nouveau camping avec piscine - sur cette terre de causses ! -, pastiche de quelque désastre californien, et puis une déchetterie. Et puis tant d’autres merdes que je préfère m’en tenir là. En bref, des sols prodigieux disparaissent sous l’immondice. En France, un gros département est ainsi bétonné tous les dix ans. Et ce n’est pas moi qui le prétends.

    Non, car l’imagination bureaucratique, qui permet de si bien camoufler, vient de créer un Conservatoire national des sols (ici). Mais si. Rien ne nous aura été épargné. Un Conservatoire. Des sols. Un conservatoire pour des sols qui se sont passés de nous pendant des milliards d’années. Cela donne à réfléchir. L’Inra (Institut national de la recherche agronomique), qui a tant fait depuis sa création pour la destruction des sols de France, est chargé par l’État de créer, à partir de son unité Infosol, ce tout nouveau machin.

    Où en est-on ? Comme il n’y a bien entendu pas d’argent, on se contente de maigres échantillonnages. Pas question d’un véritable inventaire de la qualité et de la quantité des sols sur quoi repose notre supposée civilisation. On désespérerait la France au moment où il faut la mobiliser. Malgré tout, là où on cherche, on trouve. Du plomb, des métaux lourds, du lindane partout, alors que ce pesticide est interdit depuis des lustres.

    By Anonymous Anonyme, at 11:47 AM  

  • *
    Des PCB (polychlorobiphényles). Des HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques). On trouve de tout, à la Samaritaine des sols, quand on se penche.

    Et n’insistons pas sur l’érosion. Ce que c’est ? Un phénomène aussi simple que meurtrier. Un sol est une pellicule fragile, qui contient le germe de toutes les cultures. Si on le maltraite, si on le laboure comme une brute, si on oublie de le protéger par des haies, des talus boisés, si on refuse de tenir compte des pentes pour le travailler, on le tue. Le vent comme l’eau s’attaquent à lui et l’arrachent à la roche-mère. En France, les chiffres varient en fonction des usages du sol. Chaque année, entre 0,5 et 20 tonnes de terre par hectare sont ainsi détruits. Or un sol fertile se constitue en siècles et en millénaires. Chez nous, de 20 à 25 % des terres dites arables sont les victimes d’une érosion grave qui mène au néant. Surtout dans le nord du Bassin parisien, en Picardie, dans le pays de Caux, dans le Languedoc et une partie du sillon rhodanien.

    Dans ces conditions, bétonner ma vallée à moi est un crime absurde. Un crime criminel. Commis pour faire plaisir à quelques électeurs gâteux. Cela, au moment où l’Union européenne publie un rapport (ici, en anglais) qui montre que les sols des 27 pays de l’Union stockent la bagatelle de 73 à 79 milliards de tonnes de carbone. Pas du CO2. Du carbone (un kilogramme de CO2 contient 0,2727 kg de carbone). La moitié se trouve dans des tourbières, dont au moins la moitié a été détruite par l’érosion, le drainage, l’urbanisation. Rien n’indique que les choses vont enfin changer. Là se trouve pourtant l’une des clés de la lutte continentale contre le dérèglement climatique.

    Je cherche en vain ce que je pourrais ajouter pour vous remonter le moral. Je vous jure que je cherche. Je vous jure que je ne trouve pas. Et comme je ne trouve pas, et comme il n’y a rien à trouver je le crains, laissez-moi radoter à nouveau. La révolte. Il n’y a que cela de vrai. La révolte. Je ne sais pas si elle vient. Mais je l’espère de toutes mes forces.

    By Anonymous Anonyme, at 11:48 AM  

  • *
    Publié dans Développement, Agriculture(s) Déja 19 commentaires
    Géry le 29 mars 2009
    Problème ô combien justement souligné! LE problème écologique central dans les pays occidentaux (car tout est lié à la “démocratisation” de la maison avec lopin de jardin: le grignotage des sols, la civilisation de la bagnole, des hypermarchés, l’hyperconsommation…)
    Quand on en discute avec les pros de l’urbanisme, ils répondent: “oui, mais c’est technique” “problèmes de foncier” “conséquence de l’émiettement communal”… La nature, pour elle-même, ne compte pas.

    Vous connaissez sans doute les textes exigeants de Bourdieu (et son équipe) sur l’économie de la maison et la misère pavillonnaire:
    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/issue/arss_0335-5322_1990_num_81_1
    hifi le 29 mars 2009
    Si il n’y avait que les sols que les agriculteurs (ou ceux qui les incitent à la monoculture rentable du maïs) pourraient éviter de maltraiter, ce serait un moindre mal !

    Il faut voir comment certains éleveurs nourrissent leurs bêtes, en leur balançant depuis leur tracteur des balles de foin qu’elles doivent consommer derrière des grilles, comme dans une prison. Et à la fin du service, ils balayent avec un soufflant le reste de foin dans les naseaux de ces pauvres bêtes.

    Comment voulez-vous avoir une agriculture heureuse en France ?
    jean-yves le 30 mars 2009
    J’étais sur un bassin versant en amont d’une réserve d’eau potable samedi, cela abat dans tous les sens, du drainage, le Round up partout cela pue.
    Les semis de maïs vont commencer.
    Le problème des sols c’est aussi et surtout le non accès au foncier secteur cadenacé par la FNSEA et les gros éleveurs porcins et laitiers et demain par des sociétès à actions.
    La SAFER peut préempter à partir de 1000 m2
    Kilroy le 30 mars 2009
    Les sols agricoles s’érodent à priori pour plusieurs raisons : le tassement et le travail par les machines agricoles, l’absence de couverture végétale une bonne partie de l’année, mais aussi la diminution de leur activité biologique.

    By Anonymous Anonyme, at 11:48 AM  

  • *

    Monsieur MOUSSET c' est de vous dans les commentaires sur J FERRAT :

    < Ca rend con, et je vois que sur vous les effets se font déjà sentir.

    je vous demandais et aux autres aussi de respecter cet homme et vous avez supprimé le commentaire !!!


    sans doute l' effet de vos libations du samedi , en fin encore une fois vous vous êtes distingué dans l'horreur !!

    *

    By Anonymous Anonyme, at 11:34 PM  

  • Je ne comprends rien à votre commentaire.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 12:52 PM  

  • *
    ben voyons quand on passe son temps à jouer au plouc , ou on ne répond pas ou on dit qu' on ne comprend pas , vous êtes un habile plouc mais nous on vous a catalogué une fois pour toute , vous êtes un parasite dégoutant et sans aucune morale ni intelligence ...

    un perroquet propagandiste et fasciste !!!


    no other comment


    les faluchards NORD & PICARDIE !!

    By Anonymous Anonyme, at 6:48 PM  

  • Merci mon petit.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 9:55 PM  

  • CONCLUSION


    BALLIGAND CHAUD

    ET

    AUSSI

    BALLIGAND CHAUD DEVANT

    By Anonymous Anonyme, at 11:15 AM  

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