Science et politique.
Bonjour à toutes et à tous.
Le débat fait rage autour de questions fondamentales : le réchauffement climatique est-il une réalité ou un mythe ? Les hommes ou la nature (le soleil) en sont-ils responsables ? Après beaucoup d'assurance (les affirmations du GIEC), nous voilà entrés dans la période du soupçon (les climato-sceptiques), dans un mouvement de bascule propre à notre société médiatique du spectacle. Où est alors la vérité ? La taxe carbone est-elle encore utile ? Les conséquences politiques sont lourdes.
Hier, Borloo n'a pas hésité à critiquer les "climato-cyniques". Drôle d'expression. N'est-il pas permis de s'interroger ? Je n'ai pas d'avis compétent en la matière, mais j'ai quelques réflexions élémentaires qui peuvent éclairer le sujet :
1- Depuis deux siècles, nous attendons trop de la science, comme autrefois de la religion. Nous cherchons des certitudes là où il n'y a souvent que des hypothèses. Nous croyons, c'est la foi moderne, que la science est dépositaire de la vérité absolue, ce qui est faux. Autant que la philosophie ou la politique, beaucoup plus que la religion, elle est traversée par le doute, elle voit s'affronter des thèses différentes, elle renie ce qu'elle a auparavant adoré. Ce qui n'enlève absolument rien à sa valeur ni à son utilité. Mais nous demandons trop aujourd'hui à la science, et elle ne peut pas nous répondre, ce qui provoque à tort notre perplexité, parfois notre irritation.
2- La science, se croyant toute puissante, s'est mêlée fâcheusement à la politique et au monde des médias. C'est sans doute bon pour les citoyens (se préoccuper de science ne fait jamais de mal) mais pas bon pour la science, qui se voit récupérée par des pouvoirs de toute sorte, dénaturée par des idéologies de toute espèce. Cette confusion, tout comme la confiance excessive accordée à la science, sont à l'origine de l'actuelle polémique sur le réchauffement climatique. Je demande à ce que l'on devienne strictement laïque à l'égard de la science : qu'on ne la soumette plus à aucune tutelle, politique, idéologique ou médiatique. Le scientifique doit pouvoir travailler en paix dans son laboratoire, publier en toute quiétude ses travaux, être confirmé ou récusé par ses confrères, mais ne pas entrer dans l'arène politico-médiatique, au milieu de laquelle il ne peut que déchoir.
C'est pourquoi je me méfie de l'écologie "scientifique" comme d'un quelconque socialisme "scientifique" (c'est ce que prétendait être le marxisme). La politique doit certes s'inspirer de la rationalité, mais nous savons bien que cette activité n'est pas entièrement rationnelle, pour le meilleur et pour le pire. Elle fait appel à l'imagination, à la psychologie, aux intérêts et aux représentations sociologiques, à la tactique, elle n'est pas le règne absolu de la raison. Il suffit de se retrouver dans une réunion de section d'un parti politique pour le comprendre tout de suite.
Traçons donc une ligne naturelle, une frontière légitime entre la science et la politique. Celle-ci doit s'inspirer au mieux de celle-là, mais la première ne doit pas se mettre au service de la seconde.
Bonne journée.
Le débat fait rage autour de questions fondamentales : le réchauffement climatique est-il une réalité ou un mythe ? Les hommes ou la nature (le soleil) en sont-ils responsables ? Après beaucoup d'assurance (les affirmations du GIEC), nous voilà entrés dans la période du soupçon (les climato-sceptiques), dans un mouvement de bascule propre à notre société médiatique du spectacle. Où est alors la vérité ? La taxe carbone est-elle encore utile ? Les conséquences politiques sont lourdes.
Hier, Borloo n'a pas hésité à critiquer les "climato-cyniques". Drôle d'expression. N'est-il pas permis de s'interroger ? Je n'ai pas d'avis compétent en la matière, mais j'ai quelques réflexions élémentaires qui peuvent éclairer le sujet :
1- Depuis deux siècles, nous attendons trop de la science, comme autrefois de la religion. Nous cherchons des certitudes là où il n'y a souvent que des hypothèses. Nous croyons, c'est la foi moderne, que la science est dépositaire de la vérité absolue, ce qui est faux. Autant que la philosophie ou la politique, beaucoup plus que la religion, elle est traversée par le doute, elle voit s'affronter des thèses différentes, elle renie ce qu'elle a auparavant adoré. Ce qui n'enlève absolument rien à sa valeur ni à son utilité. Mais nous demandons trop aujourd'hui à la science, et elle ne peut pas nous répondre, ce qui provoque à tort notre perplexité, parfois notre irritation.
2- La science, se croyant toute puissante, s'est mêlée fâcheusement à la politique et au monde des médias. C'est sans doute bon pour les citoyens (se préoccuper de science ne fait jamais de mal) mais pas bon pour la science, qui se voit récupérée par des pouvoirs de toute sorte, dénaturée par des idéologies de toute espèce. Cette confusion, tout comme la confiance excessive accordée à la science, sont à l'origine de l'actuelle polémique sur le réchauffement climatique. Je demande à ce que l'on devienne strictement laïque à l'égard de la science : qu'on ne la soumette plus à aucune tutelle, politique, idéologique ou médiatique. Le scientifique doit pouvoir travailler en paix dans son laboratoire, publier en toute quiétude ses travaux, être confirmé ou récusé par ses confrères, mais ne pas entrer dans l'arène politico-médiatique, au milieu de laquelle il ne peut que déchoir.
C'est pourquoi je me méfie de l'écologie "scientifique" comme d'un quelconque socialisme "scientifique" (c'est ce que prétendait être le marxisme). La politique doit certes s'inspirer de la rationalité, mais nous savons bien que cette activité n'est pas entièrement rationnelle, pour le meilleur et pour le pire. Elle fait appel à l'imagination, à la psychologie, aux intérêts et aux représentations sociologiques, à la tactique, elle n'est pas le règne absolu de la raison. Il suffit de se retrouver dans une réunion de section d'un parti politique pour le comprendre tout de suite.
Traçons donc une ligne naturelle, une frontière légitime entre la science et la politique. Celle-ci doit s'inspirer au mieux de celle-là, mais la première ne doit pas se mettre au service de la seconde.
Bonne journée.
37 Comments:
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marchee à pied , chauffse toi en frottant des silex ... et laisses la science tranquille inculte barbare ...
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By Anonyme, at 2:06 PM
pour poursuivre dans la même veine, Regardez "bienvenue dans le nanomonde"mardi 20h35 sur france 5
By Lightbulb, at 2:57 PM
Il y a eu l'époque de la bonne science communiste, prolétarienne, associée au seul bon maïs soviétique; opposée à la science bourgeoise associée au maïs américain et décadent.
Foutu Lyssenko, que reste-t-il de ce fatras ? Même pas une "autocritique" du PCF !
SCience et politique, non merci on a déjà donné.
By Anonyme, at 3:42 PM
* un peu de culture dans ce monde et ce BLOG de OUF !!!!
recette des Mannele ( petits bonhommes)
traditionnellement, le repas du soir de la St Nicolas, chocolat chaud, du vrai,
mandarines, papillotes et Mannele.
500gr de farine
15cl de lait
2 oeufs
1 sachet levure de boulanger
150gr de beurre mou
80gr de sucre
1 sachet de sucre vanillé
1 jaune d'oeuf pour badigeonner les Mannele
Préparation:
Dans un saladier, mélanger la farine, le sucre, le sucre vanillé, les oeufs, le beurre ,
la levure et le lait tiédi.
Pétrir jusqu'à obtention d'une pâte élastique.
couvrir avec un torchon , laisser la pâte doubler de volume dans un endroit tiède.
Prélever alors des boules de 50gr environ et former des boudins.
Faites une entaille pour les jambes et 2 pour les bras.
passer du jaune d'oeuf
Laisser à nouveau doubler de volume.
puis mettre au four 180° 20à 25 mn.
Belle Saint Nicolas à tous
que de souvenirs
LES FALUCHARDS de la SAINT NIC !!!!
*
By Anonyme, at 4:46 PM
MAIS QU'EST CE QUI FAIT PEUR A CLAUDRE GEWERC ?
POURQUOI REFUSE-T-IL DE DÉBATTRE AVEC L'HOMME QU'IL A PRIS POUR VICE-PRÉSIDENT EN 2004 ?
C'est de la science ou de la politique ?
Pourtant sans lui, il n'aurait jamais gagné en 2004.
Pourquoi les mariages d'amours politiques à gauche ne durent jamais ?
By grandourscharmant, at 5:14 PM
Et je ne sais pas si on vous en a parlé,
mais vous êtes mon éternel compagnon de blogueur.
By grandourscharmant, at 5:18 PM
je suis anti écolo bo-bo. impossible de dire et de prévoir l'évolution climatique.donc moi ras le bol de la grande gueule de khon benditt presque envie de lui envoyer la chanson de patrick sébastien : tu vas la fermer ta gueule ça nous ferait des vacances. donc écolos = 0, socialos=0. brun et merde!!!! UMP à chier! donc ABSTENTION!!!!!!
By Anonyme, at 5:31 PM
Ne surtout pas oublier l'abstention de dire des conneries c la plus importante.
By grandourscharmant, at 5:40 PM
*
à la demande de EM - FRIMTOUILLE
Président du pole d'excellence de la POILLADE et de la REPOILLADE
promoteur de l' aéroport à betteraves
NOTRE GEO trouve TOUT
la rubrique c'est pas sorcier délocalisée à SAINT QUENTIN
on INAUGURE la rubrique sciences et techniques
Les 5 voitures les plus rapides
du monde
L'une accroche les 340 km/h. L'autre affiche 600 ch. Une troisième se négocie à près de 500 000 euros. Un rêve inaccessible ? De la collection ? Des passe-droits ? Justement pas. Voici les 5 voitures les plus rapides du monde qui sont réellement en vente en ce moment. Seule sésame : l'argent. C'est le moment de vous rappeler vos chiffres porte-bonheur pour la prochaine cagnotte du loto.
Les 5 voitures les plus rapides du monde
Pagani Zonda S 7.3 :
340 km/h
Mercedes SLR : 334 km/h
Lamborghini Murcielago :
334 km/h
Porsche Carrera GT :
330 km/h
Saleen S7 : 330 km/h
A l’heure où le gouvernement fait la chasse à tout ce qui roule et peut dépasser les sacro-saintes limitations de vitesses, voici un article qui va faire du bien à ceux dont le pied droit fourmille de démangeaisons.
Aujourd’hui, la plupart des constructeurs ont compris qu’ils se doivent d’avoir dans leur catalogue une voiture extraordinaire pour prouver leur savoir-faire.
Même si la production de ces modèles reste confidentielle en raison notamment des tarifs prohibitifs, elles continuent pourtant de fasciner tous les amateurs de belles mécaniques.
Pour établir ce classement, nous avons pris en compte uniquement les modèles commercialisés à l’heure actuelle. Cela sous-entend que nous n’avons pas retenu la Bugatti Veyron (406 km/h) non vendue pour l’instant, l’Edonis (360 km/h) qui n’est plus fabriqué de nos jours, ni même la Ferrari Enzo (350 km/h) dont les 349 exemplaires sont déjà tous vendus.
La rédaction de Caradisiac n’ayant pas eu la chance d’essayer tous ces modèles, nous avons été obligés de faire confiance aux chiffres fournis par les constructeurs, notamment en ce qui concerne les Vmax.
Au final, la victoire revient donc à la Pagani Zonda avec 340 km/h, la Mercedes SLR ex æquo avec la Lamborghini Murcielago avec 334 km et ensuite les Porsche Carrera GT et Saleen S7 avec 330 km/h.
Les autres voitures supérieures à 300 km/h
Bentley Continental GT, Callaway C12, Chrysler Viper SRT-10, Ferrari 575 Maranello, Ferrari 456 GT, Lamborghini Gallardo, Porsche GT2, Spyker C8, Aston Martin Vanquish.
Les Français à la traine
Les constructeurs tricolores n’ont jamais été réputés pour leurs bolides. En voici une nouvelle preuve. La plus rapide des Françaises est la Clio V6 avec une vitesse de pointe de 245 km/ soit près de 100 km/h en dessous des meilleures sportives. Ensuite, on trouve, les Citroën C5, Peugeot 406 et 406 Coupé V6 avec 240 km/h.
Pas mal, mais peut mieux faire.
Olivier Pagès
Forum : que pensez-vous de ces voitures? Venez donner votre avis sur notre forum.
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Pagani Zonda S 7.3 : 340 km/h
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tous les projets sont accueuillis et seront primés par le jury international si EM retrouve , ses compéres Cravates et casseroles , Tournez à GAUCHE tous un peu dispersés par la campagne !!
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By Anonyme, at 6:20 PM
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sans doute un des spécialistes de bourrage d' urnes ...
Guy Mollet : du cyclisme aux affaires ?
vendredi 10.04.2009, 04:50 - La Voix du Nord
Guy Mollet, une figure contestée du cyclisme régional. La roue tourne pour Guy Mollet, cette figure incontournable du cyclisme régional. Ses relations avec le Luxembourg et le Sud-Ouest sont clairement visées par le parquet.
Cliquez ici pour accéder au contenu
C'était en juin 2008, la résurrection d'une course cycliste disparue depuis 34 ans : la nocturne Brossolette à Hénin-Beaumont. Ce soir-là, un plateau de quarante coureurs professionnels, dont des ténors mondiaux comme les frères Schleck et Christophe Moreau. Le parrain de la course ? Raymond Poulidor. L'organisateur ? Guy Mollet.
Ce soir-là, le passionné de cyclisme arbore fièrement le polo d'une équipe luxembourgeoise, le team Differdange-Apiflo vacances. Guy Mollet a le sourire des grands jours : Apiflo vacances, c'est sa société. Il est donc le sponsor d'une équipe qu'il compte bien amener vers les sommets.
Contacté hier, Gabriel Gatti, manageur général de l'équipe, est depuis longtemps revenu de l'expérience Guy Mollet : « Il disait qu'il allait créer des villages vacances dans le Sud. En novembre 2007, il a signé un contrat dans lequel il s'engageait à verser 800 000 euros par an. Il n'a rien donné. »
Un fin connaisseur du cyclisme régional en ajoute une couche : « Je ne sais pas s'il l'a fait, mais Guy Mollet disait qu'il allait redonner vie à une ancienne colonie de vacances, qu'il allait la transformer en site touristique. »
Épine financière
« L'ancienne colonie de vacances » en question, il y a fort à parier pour qu'il s'agisse de la résidence de Léon dans les Landes, propriété de la ville d'Hénin-Beaumont, tombée en ruine depuis sa construction dans les années 80. Une épine financière dans le pied de la ville nordiste jusqu'à ce qu'en 2007, Gérard Dalongeville annonce avoir trouvé un acheteur des lieux pour 1,6 ME, soit deux fois l'estimation des Domaines.
Le fameux acheteur était-il Guy Mollet ? En tout cas, Gérard Subsol, le maire de ce village de 2 000 habitants, affirme l'avoir déjà vu à plusieurs reprises. Ce qu'il n'a pas vu en revanche, ce sont les salariés de la société de gardiennage du bassin minier payés par Hénin-Beaumont pour surveiller le bâtiment... • P.-L. F.
PHOTO ARCHIVES « LA VOIX »
ET LINEMANN veillait aussi sur les finances locales
MOLLET a escroqué bcp de coureurs cyclites naïfs ... EN NORD PICARDIE mais aussi sur toute la FRANCE et on le nomme conseil financier au PS !!!
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By Anonyme, at 7:06 PM
ABSTENTION PIEGE A CONS
By Anonyme, at 7:12 PM
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la une | France | Monde | Politique|
Pour Frêche, Aubry aurait pu se passer de venir faire des "singeries" à Montpellier
Mots clefs: régionales ; languedoc ; roussillon ; partis ; ps
Georges Frêche, président sortant Divers... Politique 08/03/2010 20:16
Le président sortant DVG de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, a ironisé lundi sur la venue à Montpellier, dans la matinée, de la première secrétaire du PS Martine Aubry, estimant qu'elle aurait pu se passer de venir faire des "singeries".
"Moi j'ai rien contre Martine Aubry que j'aime bien. Mais elle aurait pu se passer de venir faire les singeries de ce matin", a commenté M. Frêche, qui participait dans un bar de Montpellier à un +apéritif féminin et citoyen+ organisé par les candidates de ses listes aux régionales, à l'occasion de la Journée des femmes.
Martine Aubry était venue à Montpellier pour soutenir la tête de liste PS aux régionales, Hélène Mandroux. A cette occasion, elle avait apporté un "panier garni" pour M. Frêche, comprenant livres, cassoulet, films et le disque "Femmes" de Julien Clerc pour "l'aider à ne pas être le macho qu'il veut être".
Martine Aubry: "quand on est socialiste, on est... Pour le Premier ministre, en Languedoc-Roussillon,... Régionales en Languedoc-Roussillon: 22 candidats... Delanoë en Languedoc-Roussillon: "le socialisme... Mme Aubry, qui était accompagnée par la députée et ancienne ministre Elisabeth Guigou, et les députées Valérie Fourneyron et Aurélie Filippetti notamment, "est venue une heure et demi, avec diverses princesses de sa cour, et elle a parlé au bon peuple", a poursuivi M. Frêche.
Elle "se trompe de siècle. On n'est plus au XIXe siècle, on est au XXe", a-t-il lancé, avant de rectifier -- "on est au XXIe" -- comme le réclamait l'assistance.
Quant à son cadeau, "j'espère que je vais l'avoir", a-t-il dit, soulignant que, lui, son cadeau, "c'est le sondage" de France 2, France 3 et France Bleu, publié lundi, selon lequel Mme Mandroux, si elle conduit au second tour la liste d'union PS-Europe Ecologie-FDG/NPA, perd trois points par rapport à un sondage de février (27% contre 30%).
"Martine Aubry vient. Elle fait perdre trois points à sa candidate", a ironisé M. Frêche qui, pour fournir "un bon mot", a conclu: "De toute façon, Martine, je l'aime". "Parce que dans ma bibliothèque, j'ai toute la collection" (de livres pour enfants, NDLR). Et de citer +Martine prend le taxi+, +Martine cultive son jardin+, +Martine joue à la balle+.... "Et on va publier +Martine à Montpellier+", a-t-il lancé.
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By Anonyme, at 8:53 PM
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un peu d' histoire locale qui confirme que les échecs politique remonteraient à un chef gaulois dit MOUSSETIX , bien connu pour ses légendaires défaites ...
César en parle en détail dans sa chronique :
En 57 AJC, César, auréolé de ses premiers succès décida de s'attaquer aux Belges, autrement plus coriaces, qui occupaient les territoires situés au nord de la Seine.
La contrée était peuplées des clans suivants : les Bellovaques, les Nerviens, les Suessions, les Ambriens, les Abrébates, les Morins, les Calètes, les Ménapes, les Véliocasses, les Aduatuques
et les Viromaduens.
Ces peuples étaient alliés aux Condruzes, Eburons, Caeroesi et Pémanes, clans d'origine germanique. L'ensemble des peuples équivalait au tiers de la population des Gaules et pouvait rassembler une force combattante de près de 250.000 hommes.
La bataille
La localisation de la bataille de la Sabis est sujette à caution. Longtemps, la bataille fut considérée comme étant la "bataille de la Sambre" mais la topographie des lieux, parvenue jusqu'à nous grâce aux écrits de César, ne permet pas de reconnaître un site comparable le long de cette rivière dont, par ailleurs, le nom romain n'était pas Sabis mais Sambrica.
Il est probable que cette bataille fut livrée quelque part le long de l'Escaut, de la Selle ou de l'Ecaillon, dans le nord de la France.
Pour mater les peuplades locales, César entra dans la contrée avec huit légions, soutenues par de la cavalerie et des troupes auxiliaires, soit environ 40.000 à 50.000 hommes.
Parvenus sur les rives de la Sabis, les Romains décidèrent d'y installer leur camp. La cavalerie et les troupes auxiliaires franchirent le cours d'eau en position avancée. Deux légions (9 ème et 10 ème) se positionnèrent à gauche du camp, deux autres (8 ème et 11ème) au centre, entre le campement et la rivière, et les deux dernières légions disponibles (7 ème et 12 ème) s'installèrent à la droite du camp.
Deux légions se trouvaient loin sur l'arrière et escortaient le train de ravitaillement.
Pour contrer l'invasion, les Belges réunirent une importante armée coalisée composée de plus de 55.000 Nerviens, 15.000 Atrébates et 10.000 Viromaduens. Cette force, sous le commandement de Boduogna, totalisait 80.000 combattants et pouvait encore être renforcée par 20.000 Atuatuques en train de progresser vers la Sabis.
à suivre la chronique de César
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By Anonyme, at 9:52 PM
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César SUITE :
L'armée gauloise occupa la hauteur boisée située de l'autre côté de la Sabis, face au dispositif romain. Les Atrébates occupèrent le flanc droit, les Viromaduens le centre, et l'énorme force nervienne la gauche. Un campement ou une fortification se trouvait en arrière du dispositif belge.
Assez étrangement, les Belges avaient donc disposé les deux tiers de leurs forces sur leur gauche, laissant la plus grande partie de leur ligne de front occupée par un léger cordon de défense. On peut supposer que le flanc droit aurait du être renforcé par les Atuatuques mais ceux-ci, peut être à la suite d'une défection, ne parvinrent jamais sur les lieux du combat.
carte de la bataille de la Sabis
La bataille s'engagea par une attaque massive des Belges qui dévalèrent de la colline boisée qu'ils occupaient.
L'attaque surprit les Romains en pleine installation.
La cavalerie romaine et les troupes auxiliaires subirent le premier choc et furent balayées.
Les Nerviens, forts de leur avantage numérique, franchirent aisément la Sabis avant de parvenir au contact des 12 ème et 7ème légions. La 12 ème légion, troupe récente, se disloqua et quelque uns de ses hommes se joignirent à ceux de la 7 ème légion qui fut elle-même rapidement repoussée vers le campement romain. Une partie des troupes romaines prit la fuite ...
Si les Belges remportaient de grands succès sur leur aile gauche, les choses ne se déroulèrent pas aussi aisément au centre et à droite, où les Viromaduens et les Atrébates, ayant parcouru une grande distance pour parvenir au contact des Romains, eurent rapidement le dessous. Au centre, les Atrébates parvinrent à franchir la Sabis mais durent rapidement se replier de l'autre côté du cours d'eau. A droite, les Viromaduens furent mis en déroute par les 9 ème et 10 ème légions qui parvinrent même à les rejeter au delà du camp gaulois.
Désireux de pousser leur avantage, les Nerviens envahirent le camp romain et y encerclèrent les troupes de César qui furent sur le point d'être anéanties.
Labienus, commandant de la 10 ème légion, vit le danger. Laissant la 9 ème Légion en finir avec le campement gaulois, il chargea, avec la 10 ème légion, dans le dos des Nerviens. Au même moment, par un heureux hasard, les deux légions d'arrière-garde parvinrent sur le lieu des combats. Ayant frôlé la défaite, César vit le cours de la bataille s'inverser grâce à l'initiative d'un de ses subordonnés et par l'arrivée inattendue de renforts...
Pris entre les troupes de renfort et la 10 ème légion, ce fut au tour des Nerviens d'être encerclés. Le combat s'arrêta avec la destruction complète des Belges dont, selon César, seulement 500 survécurent sur un effectif de 55.000.
MOUSSETIX survécut mais on ne le revit que de nombreuses années plus tard devant une mare à GRENOUILLES...
*
By Anonyme, at 9:53 PM
J'ai vu la vidéo de Matisse,
vous avez vraiment de quoi etre fier,
faire appeler le président
tchiot nain meme par un humoriste chauffeur de salle,
c'est pas brillant, brillant.
Surtout quand on sait que le président de région est un géant...
Mais après l'avoir vu,
sincèrement je vous plains.
Si on s'emmerdait autant dans les meetings de l'UMP, que les orateurs étaient aussi mauvais,
les salles seraient vides.
Espérons que ce sont des hommes et des femmes de dossiers.
http://lalettredejaures.over-blog.com/ext/http://www.gewerc-2010.fr/
By grandourscharmant, at 11:40 PM
*
GOC
en résumé on a fait picard avec le pire humoriste , encore un néo fasciste qui se sert du picard
( qu' il parle trés mal ) comme d' une rampe de lancement ... triste que des élus se laissent abuser par des gens pareils qui comme EM ne pense qu à leur EGO ....
Mon pauvre GOC vous ne connaissez pas tout , il faut parcourir la PICARDIE ( Gauloise et Belge ) pour bien être informé ... PAS comme VOUS et EM qui êtes des pseudos théoriciens dont le seul mérite sera d 'être responsable de l' ABSTENTION .....
Un espoir vous ne pouvez que progresser ...
*
By Anonyme, at 8:44 AM
A l'ours UMP :
L'humour picard, j'aime bien. Tchiot Nain, ça m'a fait rire. C'est un peu comme si je vous appelais Gros Cul, ce serait rigolo. Mais vous n'avez pas le coeur à rire, je vous comprends : dans quelques jours, vous allez perdre les élections.
By Emmanuel Mousset, at 9:57 AM
Ca n'a rien à voir mais je me permets de squatter ce blog l'espace de ce poéme
Monsieur Le Président,
Merci de lire ce message,
Un p'tit bonheur sur une page,
Une douceur... pour l'Education Nationale.
Je le confie à la toile,
La grande toile du progrès,
Afin qu'il tisse les voiles...
De la solidarité,
Et qu'il rayonne aux ondes...
De l'humanité.
Je suis Professeur des Écoles
Dans un petit village de l'Eure,
Trois cents âmes y demeurent,
Et vingt-six élèves à l'école..
Une classe, dite « unique »,
Mais cinq cours, dits multiples...
Dans cette école une chance,
Un p'tit morceau de bonheur,
Qui s'écrit avec ces trois lettres :
Employée de la Vie Scolaire...
Pour l'Education Nationale,
Un p'tit bonheur, c'est pas banal,
Un léger baume sur le coeur
De cette Grande Dame
Un peu... bancale !
Notre bonheur, c'est Géraldine,
En silence elle participe
A la guérison d'la Grande Dame...
Elle est... une Valeur Ajoutée
HUMAINE rentabilité,
Et c'est du bonheur... assuré !
Dès le matin, elle s'active,
C'est sur le net qu'elle s'incline
Les courriers, les notes de service,
Toutes les infos de l'inspectrice,
Et celles de l'Académie....
Mes mots notés au brouillon,
Les compte-rendus de réunion,
Tapés, imprimés, photocopiés,
Enveloppés, adressés, timbrés,
Prêts à être distribués...
Encadrés, les derniers dessins des CP,
Affichés, sinon... à quoi bon dessiner ?
Un CM vient montrer son texte sur le musée,
Elle l'aide à le recopier, à taper sur le clavier...
Afin de ne pas gêner, le travail commencé,
Un autre enfant vient finir avec elle l'exercice,
Elle explique et décortique, redonne de l'énergie...
Rangée la bibliothèque,
Notés les livres prêtés,
Elle prépare la maquette,
La une du journal scolaire...
Ah! Notre petit journal
« Magique », ils l'ont appelé
Quel travail de fourmi,
J'y passerai......des nuits ?
Sonne la récréation, une mi-temps pour souffler,
Elle me rejoint, souriante, à la main nos deux cafés,
Quelques chaudes gorgées, entre... deux conflits à régler,
Des solutions à trouver, des mots à reformuler,
Une écorchure à soigner, une blessure à consoler...
Et puis... c'est reparti !
Sur les chemins de la connaissance,
Vaincre ainsi sans cesse l'ignorance,
Avec labeur, effort, sérieux,
S'ouvrir l'esprit, être curieux.
By MF, at 9:59 AM
(suite)
Ne pas oublier l'insouciance,
De tous ces êtres en enfance,
La bonne blague !... On la mettra dans le journal,
Les bons gags, et les rires, c'est vital !
Dans les pots
Les peintures sont bien préparées,
Quatre enfants sur un chevalet,
Deux à l'ordi pour recopier,
Les autres en dessin sur papier,
...Sans elle, jamais...
Ce ne serait si bien géré.
Le soir, coup de fil...
C'est Géraldine,
A sa voix, je perçois,
Une blessure qui abîme...
Ecoute, me dit-elle... c'est à pleurer !
Du « Pôle Emploi » j'ai reçu... un imprimé,
Dans quelques semaines, c'est marqué,
Votre contrat est terminé...
Ils me demandent ce que j'ai fait,
Pour trouver un futur emploi..
Sa voix se fêle... "J'ai.un emploi! »
Ils me demandent ce que j'ai fait,
pour me former, pour m'insérer,
Sa voix se gèle... puis accélère: « Je... suis formée,
depuis trois ans, j'me sens utile, insérée et c'est varié,
pas bien payé, mais... j'veux rester ! »
Sa voix s'étrangle... c'est à pleurer...
Ils me demandent mes compétences
C'que j'ai acquis, que vais-je répondre ?
Il y a l'espace... d'UNE LIGNE
UNE LIGNE.... mais tu te rends compte !
J'ai honte, honte... il aurait fallu UNE PAGE
Au moins UNE PAGE pour répondre,
J'ai honte, honte... pour notre Grande Dame
Pour ceux qui l'ont créée, l'ont fait évoluer,
Qui a tant appris aux enfants,Qui a tant encore à leur
apprendre..
Et Géraldine ???
On n' lui dira même pas MERCI
Bien sûr, pas de parachute doré,
Et même pas d'indemnité
Ils lui précisent... Oh!..comme ils disent
D'étudier ses droits... pour... le R.M.I.
Elle a raison... c'est à pleurer...
Alors qu'on demande chaque jour,
A nos élèves de dire « Bonjour »
De dire « Au revoir » et.... « Merci »
De s' respecter, d'être poli
Comme vous dites, Monsieur Sarkozy...
Que vais-je dire, à la p'tite fille,
Qui l'aut're jour, près de moi, s'est assise,
Et, tout fièrement, m'a dit :
« Tu sais, Maîtresse, moi, quand j'serai grande,
J'irai au collège, comme mon grand frère,
J'irai au lycée, j'passerai mon bac,
Et je ferai... comme Géraldine! »
Je sursaute... Mon coeur se serre...C'est à pleurer.
C.Picavet
Professeur des écoles à l'école des Livres Magiques
Saint-Grégoire du Vièvre (Eure)
Voilà ce que fait la droite pour notre école..merci Châtel,merci Sarko
et merci,mais là c'est sincère, à EM pour laisser passer ce message
By MF, at 9:59 AM
La personnalité de Moussetix était déjà fortement discutée par Fabius Cunctatator. C'est tout dire !
By Anonyme, at 10:44 AM
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alors MOUSSSSSSSSS à quand une union des néo fascistes PICARDS qui rime avec LOMBARD , c' est pas la peine de vous cacher , on vous a démasqué , avec un humoriste aussi déjanté que toi , vous allez pouvoir savourer le score FN ... seul moyen au PS de brider la sacré victoire , alors sortez le souvent votre nouveau lepéniste ....
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ses dérapages vont être à la hauteur de ceux de FRECHE ....et MARTINE devra intervenir sans tarder sous peine de mandroutiser GEWERC !!
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By Anonyme, at 10:58 AM
Votre réputation est exactement celle à laquelle je m'attendais.
Vous êtes convenu,
vous choisissez de l'être
et vous en souffre alors je ne vous en veux pas.
By grandourscharmant, at 11:05 AM
Peu importe qu'on souffre ou pas, l'essentiel en politique est d'avoir une réputation. C'est un luxe qui n'est pas permis à tous.
By Emmanuel Mousset, at 11:13 AM
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souffre ne prend qu' un F
POILLADE GOC , t'es de plus en plus nul comme EM FRIMTOUILLE et ta réputation est la même c' est STOCKHOLM ; triste de virer au fascisme ... avec l' amuseur picard et EM !!
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en fait vous souffrez !!!!
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By Anonyme, at 11:16 AM
La science est le résultat de l’enchaînement logique des idées et des actions surgies à travers l’histoire de l’homme, le menant vers la découverte progressive des structures qui composent la matière vivante et la matière en apparence inerte, c’est à dire l’univers biologique et l’univers physique en tant que systèmes.
Ces idées et ces actions passent par des phases d’expérimentation, d’analyse, d’analogie et de synthèse pour aboutir à des notions définitives ou provisoires selon les aléas de la pensée pérégrinante des hommes, mais, dans tous les cas, elle apparaissent une fois définies et dans leur temps comme rationnelles.
Il en résulte des modifications constantes en ce qui concerne la perception et l’interprétation de l’ensemble phénoménologique ambiant, principalement du fait de la technologie issue des sciences, dont les répercussions grandissantes jusqu’à ce jour bouleversent les données sociotechniques dans tous les secteurs : de l’art pur jusqu’à l’art militaire, en passant par les communications, l’alimentation, l’industrie, la pédagogie, la thérapeutique, l’urbanisme, le gouvernement, les loisirs, les transports, l’énergie, l’habitat et l’économie.
Ces idées et ces actions modifient constamment les concepts et les comportements dans le long scénario constitué par les face-à-face de l’homme et de l’univers et celui de l’homme face à l’homme. La science et son prolongement technologique ne font que supprimer des servitudes pour en créer d’autres plus ou moins importantes, et ne suppriment des mythes et des croyances que pour, également, en créer d’autres.
L’homme sans servitude, l’homme sans croyance, l’homme sans mythes, c’est un mythe... Mais beaucoup de mythes sont devenus des réalités justement du fait des sciences.
MD
By md, at 11:16 AM
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prémonitoire ce souffre
oui le fascisme ça sent le SOUFRE !!!!!
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By Anonyme, at 11:17 AM
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merci md de dire à EM que la science existe sans LUI !!!
pauv ti gars , fasciste , inculte et sans science ni conscience !!
le BARBARE qui va sans doute brûler bientôt des livres
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By Anonyme, at 11:20 AM
"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme", Rabelais. Et la ruine, selon A3, c'est moi ! Quoique une ruine, ça peut être très joli, faire très romantique ...
By Emmanuel Mousset, at 1:19 PM
Je vais le refaire en français,
ce sera plus clair.
Votre réponse est exactement celle à laquelle je m'attendais.
Vous êtes convenu,
vous choisissez de l'être
et vous en souffrez,
je ne vous en veux pas.
By grandourscharmant, at 1:55 PM
Le luxe en politique,
c'est d'agir,
pas d'être connu.
By grandourscharmant, at 1:56 PM
Quand quelqu'un est cohérent avec lui-même, ses réponses sont toujours attendues. Agir en politique n'est certainement pas un luxe, c'est une nécessité quasi biologique (voyez votre maître Sarkozy). Se faire connaître en revanche est autrement plus difficile (j'y suis cependant parvenu, à mon niveau). Quant à se faire reconnaître, c'est la consécration suprême : j'en suis encore très loin mais je ne désespère pas.
By Emmanuel Mousset, at 2:18 PM
A quelques exceptions près,
ce sont souvent ceux qui en font le moins qui sont réélu.
Un fois qu'on a été élu,
il ne faut surtout pas bouleverser l'ordre établi,
sinon vous auriez fait campagne sur votre bilan, sur vos projets,
pas sur l'anti-sarkozysme primaire.
By grandourscharmant, at 2:58 PM
Gewerc a fait campagne sur son bilan. Tous les documents l'attestent.
By Emmanuel Mousset, at 7:39 PM
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STOHCKOLM !!!!!!!! OU SAINT - QUENTIN !!!!!!
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By Anonyme, at 9:17 PM
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Les partisans
Par le froid et la famine
Dans les villes et dans les champs
A l’appel du grand Lénine (bis)
Se levaient les partisans.
Pour reprendre le rivage
Le dernier rempart des blancs
Par les monts et par les plaines
S’avançaient les partisans. (bis)
Notre paix, c’est leur conquête
Car en mil neuf cent dix-sept
Sous les neig’s et les tempêtes
Ils sauvèrent les Soviets. (bis)
Ecrasant les armées blanches
Et chassant les atamans
Ils finirent leur campagne
Sur les bords de l’Océan. (bis)
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9:22 PM
9:24 PM
By Anonyme, at 9:25 PM
Manu l'enfonce pas trop,
il va prendre la branlée qu'il mérite à pourrir ce blog.
Cayeux, on s'en fout,
c'est Sarko qu'on veut battre.
Marre de cette droite au pouvoir
By Anonyme, at 7:44 AM
Il ne fait que se pourrir lui-même.
By Emmanuel Mousset, at 8:33 PM
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