Twitter and co.
Bonjour à toutes et à tous.
Le saviez-vous ? Je l'ai appris hier, sûrement en retard sur vous tous : Nicolas s'éloignerait de Carla, lui se consolant avec Chantal et elle avec Benjamin. La presse mondiale en parle, paraît-il, et twitter serait à l'origine de la rumeur. Je n'en dirais rien de plus si l'anecdote, qui sera oubliée dans quelques jours, ne jetait une lumière crue sur ce nouveau mode de communication électronique, twitter.
Car blogger passerait-il de mode ? Il faut désormais twitter si on veut être dans le coup. Les conséquences sur l'esprit public et la vie politique en sont inquiétantes. C'est le triomphe du potin, il n'y a pas si longtemps réservé à l'espace privé, dans les fins de repas arrosé, quand on n'avait plus rien d'autres à dire.
Au-delà de la rumeur, le danger est plutôt dans l'état d'esprit que développe twitter :
1- La facilité : quelques lignes suffisent, parfois quelques mots pour s'exprimer. Il n'y a plus de travail d'écriture, à la différence de la rédaction d'un blog.
2- La rapidité : le blog avait déjà modifié notre rapport au temps, avec son rythme journalier. Avec twitter, c'est l'heure qui est l'étalon de mesure. La longue durée est abolie, tout devient urgent, même ce qui ne l'est pas.
3- La superficialité : on retient des détails, des bons ou des mauvais mots. C'est le règne de la politique lilliputienne. Je suis outré que ma camarade Anne Hidalgo prenne en photo Valérie Pécresse assoupie au Conseil Régional et la diffuse sur twitter. Et elle prétend devenir maire de Paris ? Misère ...
L'internet est formidable, sites, blogs et forums peuvent être passionnants. Mais les dérives sont profondes. Facebook et les milliers d' "amis" que peut avoir n'importe qui sont ridicules. Dailymotion diffuse des vidéos souvent dérisoires. La culture politique n'a rien à gagner à adopter ces nouveaux instruments qui sont nos contemporaines "précieuses ridicules".
Bonne matinée.
Le saviez-vous ? Je l'ai appris hier, sûrement en retard sur vous tous : Nicolas s'éloignerait de Carla, lui se consolant avec Chantal et elle avec Benjamin. La presse mondiale en parle, paraît-il, et twitter serait à l'origine de la rumeur. Je n'en dirais rien de plus si l'anecdote, qui sera oubliée dans quelques jours, ne jetait une lumière crue sur ce nouveau mode de communication électronique, twitter.
Car blogger passerait-il de mode ? Il faut désormais twitter si on veut être dans le coup. Les conséquences sur l'esprit public et la vie politique en sont inquiétantes. C'est le triomphe du potin, il n'y a pas si longtemps réservé à l'espace privé, dans les fins de repas arrosé, quand on n'avait plus rien d'autres à dire.
Au-delà de la rumeur, le danger est plutôt dans l'état d'esprit que développe twitter :
1- La facilité : quelques lignes suffisent, parfois quelques mots pour s'exprimer. Il n'y a plus de travail d'écriture, à la différence de la rédaction d'un blog.
2- La rapidité : le blog avait déjà modifié notre rapport au temps, avec son rythme journalier. Avec twitter, c'est l'heure qui est l'étalon de mesure. La longue durée est abolie, tout devient urgent, même ce qui ne l'est pas.
3- La superficialité : on retient des détails, des bons ou des mauvais mots. C'est le règne de la politique lilliputienne. Je suis outré que ma camarade Anne Hidalgo prenne en photo Valérie Pécresse assoupie au Conseil Régional et la diffuse sur twitter. Et elle prétend devenir maire de Paris ? Misère ...
L'internet est formidable, sites, blogs et forums peuvent être passionnants. Mais les dérives sont profondes. Facebook et les milliers d' "amis" que peut avoir n'importe qui sont ridicules. Dailymotion diffuse des vidéos souvent dérisoires. La culture politique n'a rien à gagner à adopter ces nouveaux instruments qui sont nos contemporaines "précieuses ridicules".
Bonne matinée.
14 Comments:
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et les bréves de comptoir , ça existe depuis la troisiéme république .... sauf qu 'il n' y a presque plus de bistrots en FRANCE ....
rien de nouveau sous le soleil ... et sans doute plus de transparence , ennuyeux de dicréditer la classe politique ... mais tout le monde n'est ni SIMONE VEIL , ni MICHEL DEBRE , ni LEON BLUM , ni GEORGES MENDEL etc...
et les pseudos chroniqueurs à l' eau de rose comme EM - FRIMTOUILLE ne sont ni Genviéve TABOUI , ni Jean FERNIOT ; alors encore un BILLET du meilleur blabla à primer au GRAND PRIX de la PLACE aux GRENOUILLES !!!
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By Anonyme, at 11:21 AM
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Décembre 2009Nº754
À la Une < Sciences et Avenir < Qu'elle est verte ma vallée américaine
Qu'elle est verte ma vallée américaine
Comment la Silicon Valley, ce petit bout de la Californie, minuscule par sa superficie mais gigantesque par son pouvoir économique et son inventivité technologique, a-t-elle pris en quelques années à peine le virage de la « Green tech » ? Michel Ktitareff, habitant de la « Valley » et conseiller des start-up françaises, décrit par le menu cette révolution des mentalités. Un virage vers les technologies vertes d'autant mieux négocié que le secteur comprend quelques-unes des meilleures universités américaines (Berkeley, Stanford...), collaborant étroitement avec des entreprises audacieuses menées par des patrons atypiques, à l'image de Google qui, après avoir équipé son siège social en énergie renouvelable, n'hésite pas aujourd'hui à fournir ses salariés en panneaux solaires.
Cet esprit d'innovation a déjà accouché de compteurs intelligents, d'un réseau de distribution d'électricité éolienne, de voitures propres partagées... Ce qui permet à des villes du secteur de se lancer des défis : ainsi, San Jose - la principale agglomération de la Silicon Valley avec 2 millions d'habitants vise-t-elle une consommation d'électricité provenant à 100 % d'énergies renouvelables d'ici à quinze ans. Un objectif qui peut sembler irréaliste de ce côté-ci de l'Atlantique, mais très concret au-delà.
Révolution verte : enquête dans la Silicon Valley, Michel Ktitareff, préface de Nathalie Kosciusko-Morizet, Dunod, 189 p., 17 Euros
Sciences et Avenir
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By Anonyme, at 11:30 AM
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on ne nous dit pas tout
RADIO BISTROT
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By Anonyme, at 12:32 PM
Foin d'hipocrisie, c'est un créneau éditorial à prendre, en Picardie, les rumeurs sur les prouesses érotiques réelles ou supposées de notre classe politique.
ça mettrait un peu d'adrénaline, d'hormones de jeunesse, dans un débat bien terne. ça débloguerait peut-être les abstantionnistes.
on ne sait pas si Gewerc avec ses cigares est aussi habile et caressant que Clinton, on ne nous dit rien.
La seule exception à cette hipocrisie c'est Hirson, mais là bas c'est presque la Belgique, pas étonnant que ca décoince.
By Anonyme, at 12:44 PM
J'ai adoré ce matin, pendant le tractage sur les abords du marché, près du Carillon, Anne Ferreira, qui s'amusait à nous prendre en photos, on ne sait même pas pourquoi et quand nous sommes allé lui demandé et lui dire bonjour, elle nous a rien répondu et a été froide et distante..
Je signale que Europe Écologie sont beaucoup plus sympa..
By Arthur Nouaillat, at 12:56 PM
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tiens ça catalyse un MAX ...
ET donc on confirme que les PS GIRLS font dans la photo ...
EM a au moins un mérite il décoïnce ...
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By Anonyme, at 1:02 PM
<
L’abbaye de Thélème
& si c'était
Saint-Michel-en-Thiérache,
L'abbaye bénédictine de Saint-Michel-en-Thiérache,
comptait parmi l'un des derniers fleurons monastiques du Haut Moyen-Age, a été fondée à la fin du VIIéme siècle, sur l'initiative de Ursmer, évêque du Hainaut et de la Thiérache, qui élit ce lieu pour sa retraite à 49 ans. Et profondément pieux, il y fonda une chapelle en 693 et plaça son oratoire sous l'invocation de l'archange Saint-Michel. Ce choix est lourd de sens. En effet, le culte de l'archange se rattache à la croyance très ancienne de lutte incessante des esprits du bien et du mal.
L’abbaye de Thélème
Pourtant et au-delà du récit utopique que Rabelais, lui-même, ne prend pas totalement au sérieux, Thélème est l’occasion de rappeler quelques principes de progrès pour l’homme : une éducation variant les activités et les savoirs, une liberté individuelle qui respecte la collectivité, des valeurs comme le mariage ou l’amitié…
Il ne faut enfin pas oublier que Thélème parce qu’elle est l’exacte contre-pied de l’institution monastique de l’époque présente une critique de cette dernière, critique qui vise à réformer la société pour le progrès de la civilisation.
L’humaniste Rabelais, grand amateur de fabliaux et de culture antique, apparaît ici dans sa complexité : première grande voix de la Renaissance en France, le philosophe ne peut cependant pas tout à fait prendre le pas sur le conteur et ses extravagances narratives !
L’abbaye de Thélème, Gargantua, chapitre LVII (1534).
L’extrait :
Toute leur vie était dirigée non par les lois, statuts ou règles, mais selon leur bon vouloir et libre-arbitre. Ils se levaient du lit quand bon leur semblait, buvaient, mangeaient, travaillaient, dormaient quand le désir leur venait. Nul ne les éveillait, nul ne les forçait ni à boire, ni à manger, ni à faire quoi que ce soit... Ainsi l'avait établi Gargantua. Toute leur règle tenait en cette clause :
FAIS CE QUE VOUDRAS,
car des gens libres, bien nés, biens instruits, vivant en honnête compagnie, ont par nature un instinct et un aiguillon qui pousse toujours vers la vertu et retire du vice; c'est ce qu'ils nommaient l'honneur. Ceux-ci, quand ils sont écrasés et asservis par une vile sujétion et contrainte, se détournent de la noble passion par laquelle ils tendaient librement à la vertu, afin de démettre et enfreindre ce joug de servitude; car nous entreprenons toujours les choses défendues et convoitons ce qui nous est dénié.
à suivre
By Anonyme, at 2:36 PM
suite
Par cette liberté, ils entrèrent en une louable émulation à faire tout ce qu'ils voyaient plaire à un seul. Si l'un ou l'une disait : " Buvons ", tous buvaient. S'il disait: "Jouons ", tous jouaient. S'il disait: " Allons nous ébattre dans les champs ", tous y allaient. Si c'était pour chasser, les dames, montées sur de belles haquenées, avec leur palefroi richement harnaché, sur le poing mignonne- ment engantelé portaient chacune ou un épervier, ou un laneret, ou un émerillon; les hommes portaient les autres oiseaux.
Ils étaient tant noblement instruits qu'il n'y avait parmi eux personne qui ne sût lire, écrire, chanter, jouer d'instruments harmonieux, parler cinq à six langues et en celles-ci composer, tant en vers qu'en prose. Jamais ne furent vus chevaliers si preux, si galants, si habiles à pied et à cheval, plus verts, mieux remuant, maniant mieux toutes les armes. Jamais ne furent vues dames si élégantes, si mignonnes, moins fâcheuses, plus doctes à la main, à l'aiguille, à tous les actes féminins honnêtes et libres, qu'étaient celles-là. Pour cette raison, quand le temps était venu pour l'un des habitants de cette abbaye d'en sortir, soit à la demande de ses parents, ou pour une autre cause, il emmenait une des dames, celle qui l'aurait pris pour son dévot, et ils étaient mariés ensemble; et ils avaient si bien vécu à Thélème en dévotion et amitié, qu'ils continuaient d'autant mieux dans le mariage; aussi s'aimaient-ils à la fin de leurs jours comme au premier de leurs noces.
Gargantua, livre LVII (1534).
Version modernisée
By Anonyme, at 2:36 PM
A Elève :
J'ai parfois rencontrer en politique cette étrange pratique qui consiste à prendre en photo l'adversaire. Elle n'est pas commune, il est vrai, mais pas non plus si rare qu'on ne le croit.
Je me souvient en particulier d'un meeting de Le Pen au théâtre ou certains manifestants anti-Le Pen prenaient en photos les participants au meeting. Je suis allé leur demander pourquoi ils faisaient ça, qui ne me serait jamais venu à l'esprit. Leur objectif était en fait de faire peur en fixant sur la pellicule une scène qui leur paraissaient compromettante.
J'ai constaté ce curieux comportement peut-être trois ou quatre fois dans ma vie politique (mais il y a sûrement d'autres occasions). La décision n'est jamais politique (le PS ne nous demande pas de faire ça !) mais plutôt psychologique, presque magique : on croit ainsi enfermer l'adversaire quand on le prend en photo.
Ce n'est pas bien méchant, c'est un peu bête, il y a un fond de superstition inconsciente là-dedans. J'ai souvent remarqué que beaucoup de gens n'aimaient pas qu'on les prenne en photo, surtout à leur insu. C'est donc aussi une façon innocente et sans risque d'emmerder son monde.
Mais il y a souvent un effet de crainte qui est provoqué par le geste de photographier. Car prendre en photo sur la voie publique, c'est aussi, ne l'oublions pas, un réflexe de policier (voir les Renseignements Généraux).
Pour ma part, dans toutes mes manifestations publiques, à chaque fois que je prends une photo, bien que l'intention ne soit aucunement malveillante, je prends soin de demander à l'assistance son accord. Ca me semble être la moindre des courtoisies.
Mais tout ça, cher Elève, n'est pas bien grave. La politique est pleine de ces petits comportements !
By Emmanuel Mousset, at 3:24 PM
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à l' or TOT graf !!
<>
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il aurait fallu rassurer l'éléve fayot ; c'est pour le trombinoscope de monsieur politique en vue des futures élections avec Mme de FONTENAY et MARQUENTERRE ... bien connu à ST - QUENTIN , sans doute AF cherche des candidats musclés , pas comme EM FRIMTOUILLE gaulé comme un moustique des champs ....
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By Anonyme, at 6:56 PM
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J'ai parfois rencontrer
*
By Anonyme, at 7:14 PM
Vous venez de faire une faute d'orthographe, esprit inculte.
By Emmanuel Mousset, at 7:53 PM
*
même ses fautes d' auretograf il ne les reconnait pas
un esprit malsain dans un corps torturé et déjanté ...
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By Anonyme, at 8:32 PM
Magnifique auto-portrait, certes modéré, mais assez ressemblant.
By Emmanuel Mousset, at 9:46 PM
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