Saint-Sarkozy-Montrond.
Bonsoir à toutes et à tous.
Si nous étions le 1er avril, vous ne me croiriez pas. Mais nous sommes le 1er février. Ce que je vais vous dire est donc vrai. Pourtant, les radios n'en ont pas vraiment parlé (les télés, je ne sais pas). Voilà : Nicolas Sarkozy s'est rendu aujourd'hui à Saint-Amand-Montrond. Je pourrais faire comme tout le monde, ne pas en parler, ou noter simplement qu'il a fait une visite dans le Cher. Mais comprenez : c'est ma ville natale, et ce n'est pas tous les jours qu'elle voit passer un président de la République.
Même les ministres n'y sont pas fréquents. Je me souviens du Premier ministre Messmer dans sa DS, vers 1972-1973, puis de Jean-Pierre Soissons, alors ministre de la Jeunesse et des Sports, vers 1977-1978. C'était l'époque Papon ! Après, je ne sais plus, je suis parti. Mais on m'a dit que Chirac était venu, il y a dix ans. Vinçon, le maire aujourd'hui décédé, était son copain. C'est son frère, lui succédant, qui a accueilli à midi Sarkozy.
A gauche, je me rappelle de Mauroy dans la Salle des Fêtes, entre les deux tours de la présidentielle (ou des législatives ?) de 1981. Fajardie, un proche très influent de Mitterrand, était maire d'un petit village tout proche, La Groutte. Il a dû jouer un rôle dans cette illustre venue. A part ça, les leaders nationaux se font plutôt rares dans une ville de 11000 habitants. C'est pourquoi cette journée est historique, mais seule Saint-Amand le sait.
L'homme à la tête de l'Etat est descendu dans la France profonde (d'autant plus profonde que ma ville natale est située dans une cuvette). Le voyageur du bout du monde s'est attardé deux bonnes heures à l'autre bout du Berry. Celui qui fréquente les grands est venu voir les petits. Tout a commencé à Bruère-Allichamp, en fin de matinée, par une visite d'usine. Bruère, c'est à quelques kilomètres, autour d'un carrefour où se dresse une borne romaine : le centre géographique de la France. Tout un symbole !
Pendant ce temps-là, à Saint-Amand, il y avait un méchant brouillard qui empêchait de voir le bois de Meillant, signe inquiétant. L'hélicoptère de Sarkozy allait-il pouvoir se poser ? Mais oui bien sûr (le Berrichon est de nature inquiète). Puis direction la Cité de l'Or, au congrès départemental des maires du Cher. Sitôt sorti, le président a filé vers le centre-ville, pour aller à l'Hôtel de Ville.
Ensuite, à 200 mètres de là, franchis à pied, Nicolas Sarkozy s'est rendu à la Spanell, une crêperie toute simple où j'ai déjà mangé, Place du Marché. En milieu de matinée, les partis de gauche et les syndicats s'étaient rassemblés sur un parking pour manifester. En début d'après-midi, tout était terminé, Sarkozy parti pour Châteauroux, dans le département voisin, où l'attendait son avion.
Deux heures de bonheur présidentiel pour Saint-Amand-Montrond, parce qu'on est républicain dans le Berry et qu'on respecte les élus du peuple, même quand on n'est pas d'accord avec eux. Il y avait du monde derrière les barrière métalliques qui barraient la rue Porte Mutin (une involontaire contrepèterie que je vous laisse deviner). Sarkozy à Saint-Amand, on s'en souviendra longtemps. Pendant deux heures, la petite ville a rencontré l'Histoire, même s'il ne s'est rien passé, même si elle est retombée juste après dans l'oubli. Mais le prochain président, il ou elle vient quand ici ?
Un grand merci au quotidien Le Berry, qui m'a permis de vivre en direct sur son site, de Saint-Quentin, l'événement.
Bonne soirée.
Si nous étions le 1er avril, vous ne me croiriez pas. Mais nous sommes le 1er février. Ce que je vais vous dire est donc vrai. Pourtant, les radios n'en ont pas vraiment parlé (les télés, je ne sais pas). Voilà : Nicolas Sarkozy s'est rendu aujourd'hui à Saint-Amand-Montrond. Je pourrais faire comme tout le monde, ne pas en parler, ou noter simplement qu'il a fait une visite dans le Cher. Mais comprenez : c'est ma ville natale, et ce n'est pas tous les jours qu'elle voit passer un président de la République.
Même les ministres n'y sont pas fréquents. Je me souviens du Premier ministre Messmer dans sa DS, vers 1972-1973, puis de Jean-Pierre Soissons, alors ministre de la Jeunesse et des Sports, vers 1977-1978. C'était l'époque Papon ! Après, je ne sais plus, je suis parti. Mais on m'a dit que Chirac était venu, il y a dix ans. Vinçon, le maire aujourd'hui décédé, était son copain. C'est son frère, lui succédant, qui a accueilli à midi Sarkozy.
A gauche, je me rappelle de Mauroy dans la Salle des Fêtes, entre les deux tours de la présidentielle (ou des législatives ?) de 1981. Fajardie, un proche très influent de Mitterrand, était maire d'un petit village tout proche, La Groutte. Il a dû jouer un rôle dans cette illustre venue. A part ça, les leaders nationaux se font plutôt rares dans une ville de 11000 habitants. C'est pourquoi cette journée est historique, mais seule Saint-Amand le sait.
L'homme à la tête de l'Etat est descendu dans la France profonde (d'autant plus profonde que ma ville natale est située dans une cuvette). Le voyageur du bout du monde s'est attardé deux bonnes heures à l'autre bout du Berry. Celui qui fréquente les grands est venu voir les petits. Tout a commencé à Bruère-Allichamp, en fin de matinée, par une visite d'usine. Bruère, c'est à quelques kilomètres, autour d'un carrefour où se dresse une borne romaine : le centre géographique de la France. Tout un symbole !
Pendant ce temps-là, à Saint-Amand, il y avait un méchant brouillard qui empêchait de voir le bois de Meillant, signe inquiétant. L'hélicoptère de Sarkozy allait-il pouvoir se poser ? Mais oui bien sûr (le Berrichon est de nature inquiète). Puis direction la Cité de l'Or, au congrès départemental des maires du Cher. Sitôt sorti, le président a filé vers le centre-ville, pour aller à l'Hôtel de Ville.
Ensuite, à 200 mètres de là, franchis à pied, Nicolas Sarkozy s'est rendu à la Spanell, une crêperie toute simple où j'ai déjà mangé, Place du Marché. En milieu de matinée, les partis de gauche et les syndicats s'étaient rassemblés sur un parking pour manifester. En début d'après-midi, tout était terminé, Sarkozy parti pour Châteauroux, dans le département voisin, où l'attendait son avion.
Deux heures de bonheur présidentiel pour Saint-Amand-Montrond, parce qu'on est républicain dans le Berry et qu'on respecte les élus du peuple, même quand on n'est pas d'accord avec eux. Il y avait du monde derrière les barrière métalliques qui barraient la rue Porte Mutin (une involontaire contrepèterie que je vous laisse deviner). Sarkozy à Saint-Amand, on s'en souviendra longtemps. Pendant deux heures, la petite ville a rencontré l'Histoire, même s'il ne s'est rien passé, même si elle est retombée juste après dans l'oubli. Mais le prochain président, il ou elle vient quand ici ?
Un grand merci au quotidien Le Berry, qui m'a permis de vivre en direct sur son site, de Saint-Quentin, l'événement.
Bonne soirée.
4 Comments:
Vous êtes passés à la télé numérique au fait ??????
By Anonyme, at 8:37 PM
Merci à vous de nous avoir suivis.
By Journal Le Berry Républicain, at 12:16 PM
A 8.37 :
Je n'ai touché à rien : pas le temps, trop compliqué. Mais aujourd'hui, mon écran est noir comme le charbon. Help me !
By Emmanuel Mousset, at 1:23 PM
Folklore berrichon;
Au pays
Du Berry
On a fait la fête
Car Nicolas Sarkozy
Est venu ici!
La fanfare a sorti
Tambours et trompettes
Et les natifs du pays
Sont ragaillardis!
Et Zim, boum,boum..
By Lormont, at 3:18 PM
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