Funestes divisions.
Bonjour à toutes et à tous,
C'est aujourd'hui le grand débat sur la laïcité organisé par l'UMP, qui a fait tant parler de lui (beaucoup plus qu'on ne parlera pendant ce débat !) et qui a révélé de profondes fractures à droite. Si on ajoute à cela la défaite aux cantonales, la chute de popularité de Nicolas Sarkozy et les ambitions du Premier ministre, on comprend à quel point, peut-être inédit sous la Vème République, le parti majoritaire est divisé.
En tant que socialiste, je pourrais m'en réjouir. Au risque de vous surprendre ou de vous décevoir, je m'en attriste et surtout je m'en inquiète. Pour trois raisons essentielles :
1- D'abord, quand un parti de gouvernement se déchire, quand les positionnements personnels s'affichent au grand jour, c'est toute la République qui en pâtit, gauche et droite confondues, c'est le Front national qui ramasse la mise, ce sont les rangs des abstentionnistes qui grossissent. C'est pourquoi aucun socialiste ne devrait se réjouir des malheurs de la droite.
2- Ensuite, parce que c'est toujours une preuve de faiblesse que de railler l'adversaire. En politique, on ne se détermine pas par rapport aux autres mais par rapport à soi. D'autant que le Parti socialiste a aujourd'hui le grand mérite d'avoir un projet sérieux, solide, crédible, et un probable candidat à la présidentielle qui ne l'est pas moins. Pourquoi alors chercher des chicayas à la droite ?
3- Enfin, en démocratie, pour que l'alternative soit claire aux yeux des citoyens, il faut une majorité unie et une opposition forte. Quand la majorité est divisée, la bonne gouvernance de la France est compromise ; quand l'opposition est faible, l'alternance est impossible. Je souhaite donc, dans les circonstances actuelles, une droite unie et une gauche forte.
Bonne journée.
C'est aujourd'hui le grand débat sur la laïcité organisé par l'UMP, qui a fait tant parler de lui (beaucoup plus qu'on ne parlera pendant ce débat !) et qui a révélé de profondes fractures à droite. Si on ajoute à cela la défaite aux cantonales, la chute de popularité de Nicolas Sarkozy et les ambitions du Premier ministre, on comprend à quel point, peut-être inédit sous la Vème République, le parti majoritaire est divisé.
En tant que socialiste, je pourrais m'en réjouir. Au risque de vous surprendre ou de vous décevoir, je m'en attriste et surtout je m'en inquiète. Pour trois raisons essentielles :
1- D'abord, quand un parti de gouvernement se déchire, quand les positionnements personnels s'affichent au grand jour, c'est toute la République qui en pâtit, gauche et droite confondues, c'est le Front national qui ramasse la mise, ce sont les rangs des abstentionnistes qui grossissent. C'est pourquoi aucun socialiste ne devrait se réjouir des malheurs de la droite.
2- Ensuite, parce que c'est toujours une preuve de faiblesse que de railler l'adversaire. En politique, on ne se détermine pas par rapport aux autres mais par rapport à soi. D'autant que le Parti socialiste a aujourd'hui le grand mérite d'avoir un projet sérieux, solide, crédible, et un probable candidat à la présidentielle qui ne l'est pas moins. Pourquoi alors chercher des chicayas à la droite ?
3- Enfin, en démocratie, pour que l'alternative soit claire aux yeux des citoyens, il faut une majorité unie et une opposition forte. Quand la majorité est divisée, la bonne gouvernance de la France est compromise ; quand l'opposition est faible, l'alternance est impossible. Je souhaite donc, dans les circonstances actuelles, une droite unie et une gauche forte.
Bonne journée.
13 Comments:
Ni surpris ni déçu. C'est tout vous. Et comme vous dites parfois, si ma tante en avait on l'appellerait mon oncle.
By Anonyme, at 12:10 PM
Vous avez raison de citer les bons auteurs.
By Emmanuel Mousset, at 12:28 PM
J'ai beau faire plein d'efforts, je n'arrive pas à m'empêcher d'être réjoui par la déconfiture de l'UMP, comme une revanche sur les années 2007-2008 !
Moi je souhaite une droite désunie et une gauche forte... Ca nous changera !
By tdkn, at 1:20 PM
Il est vrai qu'il est difficile de contrôler ses sentiments.
By Emmanuel Mousset, at 1:48 PM
si ma tant en avait, ce serait mon oncle, c'est krasucki, non ?
Sinon, tu as raison, c'est bien les morveux du fn qui ramassent la mise.
By Anonyme, at 11:29 AM
c'est l'anniversaire aujourd'hui d'un homme politique local que vous connaissez bien, très très bien ...... mmouhahaahahaha
By Anonyme, at 11:59 AM
Ok vous êtes prof de philo, mais savez-vous structurer un article sinon en 3 points.
Antonio Ribeiro est beaucoup plus clair dans ses explications. Il aurait mérité d'être au 2e journaliste.
By Anonyme, at 3:45 PM
A 11:59 :
Je ne suis pas très anniversaire, mais dites toujours.
By Emmanuel Mousset, at 5:12 PM
A 3:45 :
Respect pour Antonio.
By Emmanuel Mousset, at 5:13 PM
C'est quoi ce délire !!!
By Anonyme, at 5:48 PM
Un délire.
By Emmanuel Mousset, at 6:09 PM
normal que t'oublies Manu, c'est l'anniversaire de ton terrible rival local ; le jeune pousse A..... N......
By Anonyme, at 6:38 PM
Mon seul terrible rival local s'appelle X....B....
By Emmanuel Mousset, at 7:09 PM
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