L'Aisne de Daudigny.

Bonsoir à toutes et à tous,


Les élections cantonales sont déjà un peu loin de nous. Ainsi va la vie politique, qui passe très vite. Malheur à qui n'a pas plusieurs coups d'avance ! Que reste-t-il de ce scrutin dans l'Aisne ? Une belle victoire du PS, qui maintient ses places fortes. L'importante abstention et la poussée de l'extrême droite ne réduisent en rien cette réalité. Au contraire, nous avons su résister et mobiliser dans un contexte très difficile.

Ce que je retiens aussi, c'est que nous disposons de fortes personnalités, d'élus bien implantés dans leurs cantons, disponibles, actifs, appréciés par la population. Pas de secret en politique : quand on est bon, on se fait élire et réélire. Nos conseillers généraux de gauche sont bons, le département peut poursuivre son travail.

Yves Daudigny a été réélu, sans surprise, président du Conseil général. Un bon lui aussi, déterminé, discret, efficace. J'ai beaucoup aimé son discours de "nouveau" président : un projet ambitieux pour l'Aisne dans les années à venir, un appel à toutes les bonnes volontés pour y contribuer. Si la droite est hyper-performante à Laon et surtout à Saint-Quentin, au niveau départemental c'est plutôt la cata : divisions, pas de leader charismatique, absence de ligne politique claire. La gauche axonaise a encore de beaux jours devant elle (de belles années, devrais-je dire).

Justement, quel est l'avenir de cette gauche axonaise ? Nous tenons Soissons, Villers et Château. La Thiérache, avec Balligand et Thomas, est dans de bonnes mains. La zone Chauny-Tergnier est sous l'influence de nos amis de l'ARG de Desallangre, avec je crois un bel avenir pour Jean-Luc Lanouilh. Vivement que Chauny passe à gauche !

Reste deux incongruités, dont un point noir : Laon, une ville de fonctionnaires qui devrait normalement revenir au PS. La popularité de Fawaz Karimet pourrait y aider en 2 014. Et puis Saint-Quentin, ville ouvrière, qui elle aussi devrait pencher plus à gauche qu'à droite. Mais là "c'est compliqué", comme on dit sur Facebook quand on veut désigner une situation affective incertaine. Ah si l'Aisne de Daudigny pouvait inspirer un peu, rien qu'un peu, Saint-Quentin !


Bonne soirée axonaise.