L'Aisne avec DSK

19 mars 2007

Echos de campagne.

Bonsoir à toutes et à tous.

Devant 4000 élus socialistes et en présence de DSK, secrétaire national chargé des élus, Ségolène Royal a dit hier ce qu'elle leur devait et ce qu'elle devait à son parti. Dont acte. Les craintes soulevées par sa "prise de liberté" à l'égard du PS n'ont plus lieu d'être.

Annonce ce soir des candidats officiels à la présidentielle. Ils seront bien douze. Le Pen a bien eu ses signatures et s'est joué une fois de plus des politiques, des media et des électeurs en laissant entendre qu'il ne pourrait pas se présenter. Le pire est qu'il existe encore des personnes pour tomber dans le panneau!
Sarkozy est candidat bien évidemment, et toujours ministre de l'Intérieur. Voilà qui devrait choquer plus de monde qu'il n'y en a: organisateur du scrutin et compétiteur de ce même scrutin, non, cela ne se fait pas.

Parmi les candidats, le moins connu est certainement Gérard Schivardi, soutenu par le Parti des Travailleurs, organisation fort révolutionnaire puisqu'elle considère Besancenot comme à peine mieux qu'un socialiste. Quel est le moderne Trotsky ou le nouveau Lénine? Un artisan maçon, carté PS jusqu' il y a peu, maire d'une petite ville et conseiller général, adversaire de l'intercommunalité et des institutions européennes. Si je comprends bien, la défense des intérêts communaux préfigureraient la Commune socialiste. Notables de tous les bourgs et les hameaux, unissez-vous pour faire la révolution? Le social-démocrate que je suis a sans doute du mal à saisir ce qu'est devenu le courant révolutionnaire contemporain. Je compte sur vos explications...

Bonne soirée.

1 Comments:

  • Être révolutionnaire, c'est préconiser des solutions pour que la Terre ne se transforme pas en planète rouge comme Mars. C'est donc booster la consommation des énergies renouvelables, trouver une place pour la France dans la mondialisation par la biais de l'Europe, c'est dire que seul le capital risque arrive à créer rapidement des entreprises ayant des ambitions mondiales susceptibles de lutter face à l'économie performante américaine. C'est donc proposer un capital-risque trans-étatique européen, et c'est proposer pour y arriver de construire un lieu spécifique pour mettre cette future économie en place avec l'aspect culturel et identitaire pour le citoyen de base, une nouvelle entité qui serait le coeur de l'Europe l'irriguant, et de lui donner comme nom Schuman-Kanfen.

    Être révolutionnaire, c'est innover tout azimut, proposer mieux que le TGV comme moyen de transport, et de quitter sans regret la voiture est son cortège de morts et d'handicapés.

    Être révolutionnaire, c'est s'inscrire dans le sillon social-démocrate, et laisser péricliter les vieilles utopies du XX siècle à bout de souffle.

    By Anonymous Anonyme, at 4:18 PM  

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