Saine colère.
Bonjour à toutes et à tous.
J'ai écouté ce matin DSK sur France-Inter. Sa déclaration de dimanche soir, jugeant la défaite "très grave" et se déclarant "disponible", avait surpris plus d'un. Pas moi. Il s'est expliqué et a confirmé sa "colère", sa "saine colère", comme dirait Ségolène. Cette élection, nous devions, nous pouvions la gagner, et c'est la troisième présidentielle que nous perdons. Les français n'avaient aucune estime pour le bilan de Jacques Chirac, ils nous l'ont fait savoir aux régionales et cantonales de 2004. Le candidat de l'UMP, avec un programme tellement à droite que l'UDF s'en est éloignée, n'aurait pas dû, normalement, séduire mais repousser, surtout les milieux populaires. Alors, que s'est-il passé?
DSK vise juste quand il dénonce d'abord les illusions dans lesquelles nous nous sommes laissés bercer. Il y a eu ces élections locales de 2004, avec une impressionnante vague rose, mais qui correspondait plus au reflux de la droite qu'au flux de la gauche. Il y a eu le puissant mouvement contre le CPE, contre la Constitution européenne, qui ont faire croire à certains que nous étions entrés dans un "moment" antilibéral, alors que c'est l'inverse qui s'est produit! Plus généralement, les socialistes se sont éloignés du réel, comme l'a souligné DSK.
Que faire maintenant? D'abord ne pas se perdre dans les fausses querelles, les problèmes de personnes ou d'alliances. Il faut jouer collectif et préparer les législatives. Ensuite viendra le temps, très urgent, de la rénovation idéologique. Car la cause de la défaite est là: nous aurions dû, dès 2002, procéder à cette rénovation. Ca n'a pas été fait, faisons la maintenant.
Bonne matinée.
J'ai écouté ce matin DSK sur France-Inter. Sa déclaration de dimanche soir, jugeant la défaite "très grave" et se déclarant "disponible", avait surpris plus d'un. Pas moi. Il s'est expliqué et a confirmé sa "colère", sa "saine colère", comme dirait Ségolène. Cette élection, nous devions, nous pouvions la gagner, et c'est la troisième présidentielle que nous perdons. Les français n'avaient aucune estime pour le bilan de Jacques Chirac, ils nous l'ont fait savoir aux régionales et cantonales de 2004. Le candidat de l'UMP, avec un programme tellement à droite que l'UDF s'en est éloignée, n'aurait pas dû, normalement, séduire mais repousser, surtout les milieux populaires. Alors, que s'est-il passé?
DSK vise juste quand il dénonce d'abord les illusions dans lesquelles nous nous sommes laissés bercer. Il y a eu ces élections locales de 2004, avec une impressionnante vague rose, mais qui correspondait plus au reflux de la droite qu'au flux de la gauche. Il y a eu le puissant mouvement contre le CPE, contre la Constitution européenne, qui ont faire croire à certains que nous étions entrés dans un "moment" antilibéral, alors que c'est l'inverse qui s'est produit! Plus généralement, les socialistes se sont éloignés du réel, comme l'a souligné DSK.
Que faire maintenant? D'abord ne pas se perdre dans les fausses querelles, les problèmes de personnes ou d'alliances. Il faut jouer collectif et préparer les législatives. Ensuite viendra le temps, très urgent, de la rénovation idéologique. Car la cause de la défaite est là: nous aurions dû, dès 2002, procéder à cette rénovation. Ca n'a pas été fait, faisons la maintenant.
Bonne matinée.
1 Comments:
C’est quoi le PS ?
Un rassemblement de bric et de broc autour du combat contre l’injustice qui permet de rassembler de l’extrême gauche au centre droit des gens qui n’ont pas la même vision ni la même opinion sauf à conquérir le pouvoir ?
Alors oui, ce n’est pas clair. Et en même temps c’est l’acte de décès du PS, car par la formation des courants, il est condamné à la confusion.
Rajouter une couche de rénovation idéologique, c’est toujours rester dans la même structure, et échec après échec, couche après couche arriver à devenir inaudible.
Si dans le camp d’en face, l’objectif est également la recherche du bien-être pour tous, alors le PS se fait voler son fond de commerce.
L’objectif de remettre le PS en ligne en poursuivant sa rénovation entamée par Ségolène d’après la dernière déclaration de DSK est totalement insuffisante. Il faudrait au minimum tout remettre à plat. Avec des personnes qui s’y refusent et qui défendent leur pouvoir personnel durement acquis après de longues années de travail militant cela traduit un vœu pieux.
Nicolas Sarkozy m’a semble-t’il occupé l’ensemble du territoire, tant politique de la droite à la gauche en voulant remettre de l’ordre, que sur ses objectifs, créer de la richesse en France pour tous. Si Ségolène a fait un hold-up sur le parti socialiste, Nicolas a braqué le FN ouvertement, et va s’acharner à piller le fond de commerce du PS. Il lui suffira d’augmenter au fur et à mesure les bas salaires et les petites retraites pour que le peuple vote pour lui. Sans cet espace, la gauche est asphyxiée, et elle pourra dire, Nicolas m’a tuer.
By
Anonyme, at 1:34 PM
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