Mes sentiments.
Mes amis,
En politique, il n'y a que la victoire qui soit belle, lorsqu'un candidat, un parti sont portés par la majorité du peuple français. Ce soir, je ne suis pas décu, ni en colère, mais immensément triste. Pas de déception parce que les français ont choisi, très largement, avec une très forte participation, et que ce choix doit être respecté. Mais triste au regard des valeurs qui sont les miennes, les notres: une politique fortement libérale va être mise en oeuvre dans les cinq ans qui viennent, et nous n'avons pas su convaincre nos concitoyens de ses dangers.
En politique, la défaite est révélatrice des tempéraments. Elle est une épreuve qu'il faut savoir surmonter. La première misère, ce serait le déchirement du camp des vaincus, chacun accusant l'autre de l'échec qui est en réalité collectif. Bravo à Ségolène, qui s'est bien battue, comme elle a pu, et remercions la d'avoir porté haut et fort nos couleurs.
La deuxième misère coutumière des défaites, c'est la médiocre consolation. Soyons lucides. DSK l'a dit ce soir sur France 2: nous avons subi "une très grave défaite". Ne nous cherchons pas des excuses faciles. Il faudra, le moment venu, analyser sérieusement ce qui s'est passé, pourquoi ça s'est mal passé. Il faut affronter la défaite avec courage.
Enfin, subissons cette défaite avec élégance et dignité. La vie politique dès demain continue, les forces de gauche sont bien là, grandes mais insuffisantes. Rien n'est jamais fini, tout recommence. L'espoir, c'est ce qui reste quand on a beaucoup perdu. De nouvelles batailles nous attendent, notre enthousiasme doit demeurer intact.
A plus tard dans la nuit.
En politique, il n'y a que la victoire qui soit belle, lorsqu'un candidat, un parti sont portés par la majorité du peuple français. Ce soir, je ne suis pas décu, ni en colère, mais immensément triste. Pas de déception parce que les français ont choisi, très largement, avec une très forte participation, et que ce choix doit être respecté. Mais triste au regard des valeurs qui sont les miennes, les notres: une politique fortement libérale va être mise en oeuvre dans les cinq ans qui viennent, et nous n'avons pas su convaincre nos concitoyens de ses dangers.
En politique, la défaite est révélatrice des tempéraments. Elle est une épreuve qu'il faut savoir surmonter. La première misère, ce serait le déchirement du camp des vaincus, chacun accusant l'autre de l'échec qui est en réalité collectif. Bravo à Ségolène, qui s'est bien battue, comme elle a pu, et remercions la d'avoir porté haut et fort nos couleurs.
La deuxième misère coutumière des défaites, c'est la médiocre consolation. Soyons lucides. DSK l'a dit ce soir sur France 2: nous avons subi "une très grave défaite". Ne nous cherchons pas des excuses faciles. Il faudra, le moment venu, analyser sérieusement ce qui s'est passé, pourquoi ça s'est mal passé. Il faut affronter la défaite avec courage.
Enfin, subissons cette défaite avec élégance et dignité. La vie politique dès demain continue, les forces de gauche sont bien là, grandes mais insuffisantes. Rien n'est jamais fini, tout recommence. L'espoir, c'est ce qui reste quand on a beaucoup perdu. De nouvelles batailles nous attendent, notre enthousiasme doit demeurer intact.
A plus tard dans la nuit.
3 Comments:
il est clair qu'il faudra tirer les conclusions de cette défaites de façon lucide.
Une remarque positive toutefois : l'analyse du résultat des grandes villes nous est largement favorable, même dans les villes UDF, ou pour certaines, de droite. C'est de bonne augure pour les municipales de l'an prochain.
17 millions de voix, c'est plus que Mitterand en 88...
Sylvain
By Anonyme, at 10:37 PM
Pourquoi triste ? Le peuple de France dans sa grande sagesse a fait un choix excellent. Il ne se trompe jamais. Il y a eu une erreur de casting sur la candidate, histoire d’être gentil, et une erreur sur le retard pris par le PS sur l’évolution vers la droite de la société. C’est bien évidement les responsables en place qui doivent en répondre. Les forces de gauche sont dans les choux à 36 %
Les idées chaleureuses et innovantes doivent mieux s’incarner, c’est tout.
By Anonyme, at 1:29 AM
Sylvain, tes remarques électorales posent la question de nos alliances: avec qui nous allier pour remporter les municipales?
A jpb, je réponds qu'en effet, en démocratie, c'est le peuple qui a le dernier mot. Mais ça ne m'empêche pas individuellement d'être triste de ce qui s'est passé hier soir. Pour une fois que j'exprime quelques sentiments...
By Emmanuel Mousset, at 5:58 PM
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