Adieu 2007.
Bonsoir à toutes et à tous.
Le compte à rebours a commencé. Nous vivons les dernières 24 heures de l'année 2007. Tant pis (on aimerait ne pas vieillir d'une année) et tant mieux (une page se tourne, on passe à autre chose). Car politiquement, à Saint-Quentin, 2007 n'aura pas été faste, ni pour la gauche, ni pour moi. Il y a eu d'abord la défaite aux législatives d'Odette, précédée de divisions puisque Anne s'était portée, elle aussi, candidate à la candidature. C'est autorisé par les statuts! vont s'écrier certains lecteurs. Et la bêtise, et la division, et la défaite, c'est autorisé par les statuts?
Défaite de la gauche et victoire historique de la droite puisque, pour la première fois, son député Xavier Bertrand est réélu dès le premier tour, dans une circonscription qui envoyait il n'y a pas si longtemps un communiste à l'Assemblée nationale! Répétition terrible des municipales de 2001, où la gauche pourtant unie avait été éliminée au premier tour.
2007, c'est encore la répétition de la division, quelques mois plus tard, dans la désignation de la tête de liste pour les élections municipales. Et pour moi un échec personnel: ce scrutin, je m'y étais préparé, psychologiquement, politiquement, y compris matériellement (la campagne, l'équipe, le financement, le projet, la tactique, les slogans). J'avais annoncé mes intentions longtemps à l'avance, les avais couchées sur le papier pendant l'été, m'étais rapproché de ceux qui voulaient bien me prêter attention. A la réunion de section de septembre, mes analyses et propositions n'ont soulevé aucune objection. La presse jugeait crédible cette candidature, des personnes extérieures au PS m'avaient transmis leurs encouragements. Tout se passait bien. J'y croyais, prudemment, raisonnablement, mais j'y croyais.
Vous connaissez la suite, d'abord décevante (les soutiens à l'intérieur de la section n'ont pas été au rendez vous) puis lamentable (la confusion, la division et l'absurdité d'une candidature minoritaire, contraire à tous les principes que j'avais au départ posés et que j'avais crus partagés par tous). C'est maintenant mars 2008 qui jugera de ce qui s'est passé à l'automne 2007.
Quelles leçons j'en tire? Qu'il ne faut rien attendre des camarades qui reproduisent les réflexes de la division, qui sont culturellement pris dans la logique de courant; qu'il faut beaucoup espérer des camarades qui ont compris que le PS devait changer, que nos pratiques devaient se rénover, que l'avenir se préparait dès aujourd'hui. De ce point de vue, j'attends énormément de 2008. Mais rien ne pourra effacer cette amertume et cette rage de n'avoir pas su, collectivement, ouvrir à Saint-Quentin un cycle nouveau pour les socialistes, tel que le souhaitait notre secrétaire de section. Pourtant, quand je vois les scores obtenus dans la circonscription par Ségolène Royal à l'élection présidentielle, il est flagrant que la gauche est là, qu'elle existe électoralement, malgré la puissance de la droite locale, malgré la popularité du ministre du Travail. Mais elle n'a pas de traduction politique: pas de leader, pas de section forte et rassemblée, pas de présence sur le terrain, pas d'opposition municipale, pas de relais médiatique. 2008, viens vite!
Bonne soirée.
Le compte à rebours a commencé. Nous vivons les dernières 24 heures de l'année 2007. Tant pis (on aimerait ne pas vieillir d'une année) et tant mieux (une page se tourne, on passe à autre chose). Car politiquement, à Saint-Quentin, 2007 n'aura pas été faste, ni pour la gauche, ni pour moi. Il y a eu d'abord la défaite aux législatives d'Odette, précédée de divisions puisque Anne s'était portée, elle aussi, candidate à la candidature. C'est autorisé par les statuts! vont s'écrier certains lecteurs. Et la bêtise, et la division, et la défaite, c'est autorisé par les statuts?
Défaite de la gauche et victoire historique de la droite puisque, pour la première fois, son député Xavier Bertrand est réélu dès le premier tour, dans une circonscription qui envoyait il n'y a pas si longtemps un communiste à l'Assemblée nationale! Répétition terrible des municipales de 2001, où la gauche pourtant unie avait été éliminée au premier tour.
2007, c'est encore la répétition de la division, quelques mois plus tard, dans la désignation de la tête de liste pour les élections municipales. Et pour moi un échec personnel: ce scrutin, je m'y étais préparé, psychologiquement, politiquement, y compris matériellement (la campagne, l'équipe, le financement, le projet, la tactique, les slogans). J'avais annoncé mes intentions longtemps à l'avance, les avais couchées sur le papier pendant l'été, m'étais rapproché de ceux qui voulaient bien me prêter attention. A la réunion de section de septembre, mes analyses et propositions n'ont soulevé aucune objection. La presse jugeait crédible cette candidature, des personnes extérieures au PS m'avaient transmis leurs encouragements. Tout se passait bien. J'y croyais, prudemment, raisonnablement, mais j'y croyais.
Vous connaissez la suite, d'abord décevante (les soutiens à l'intérieur de la section n'ont pas été au rendez vous) puis lamentable (la confusion, la division et l'absurdité d'une candidature minoritaire, contraire à tous les principes que j'avais au départ posés et que j'avais crus partagés par tous). C'est maintenant mars 2008 qui jugera de ce qui s'est passé à l'automne 2007.
Quelles leçons j'en tire? Qu'il ne faut rien attendre des camarades qui reproduisent les réflexes de la division, qui sont culturellement pris dans la logique de courant; qu'il faut beaucoup espérer des camarades qui ont compris que le PS devait changer, que nos pratiques devaient se rénover, que l'avenir se préparait dès aujourd'hui. De ce point de vue, j'attends énormément de 2008. Mais rien ne pourra effacer cette amertume et cette rage de n'avoir pas su, collectivement, ouvrir à Saint-Quentin un cycle nouveau pour les socialistes, tel que le souhaitait notre secrétaire de section. Pourtant, quand je vois les scores obtenus dans la circonscription par Ségolène Royal à l'élection présidentielle, il est flagrant que la gauche est là, qu'elle existe électoralement, malgré la puissance de la droite locale, malgré la popularité du ministre du Travail. Mais elle n'a pas de traduction politique: pas de leader, pas de section forte et rassemblée, pas de présence sur le terrain, pas d'opposition municipale, pas de relais médiatique. 2008, viens vite!
Bonne soirée.
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