Ce soir le socialisme.
Bonsoir à toutes et à tous.
Je suis donc allé ce soir à Matisse, pour m'expliquer, au nom de la section de Saint-Quentin du Parti socialiste, pour rappeler ce que vous savez, ce que je ne cesse de répéter et de clamer sur ce blog. Je ne me suis pas adressé aux socialistes. Pour moi, ce soir et depuis quelques semaines, ils se sont égarés, ils ont renié leur identité, ils ont tourné le dos à notre histoire (je parle bien sûr des poperénistes minoritaires). Et pire: ils n'ont pas respecté la démocratie.
Non, je me suis adressé aux autres, aux organisations d'extrême gauche qui, elles, n'ont rien renié du tout. Pour leur dire que leur accord, leur liste, qui ont leur cohérence politique, je le sais, n'ont pas le soutien du Parti socialiste de Saint-Quentin. Et j'ai fini en disant que les socialistes n'avaient qu'un objectif: battre la droite, battre Pierre André, mais pas à n'importe quelles conditions, et surtout pas en s'alignant sur une ligne politique qui n'est pas la nôtre.
En politique, il y a deux catégories d'individus: ceux qui sont préoccupés par les places, ceux qui sont soucieux de la ligne politique. Vous avez compris quelle était ma catégorie. Après mon intervention, que Jean-Pierre m'a laissé faire, ce qui n'est déjà pas si mal, je suis parti. Il ne faut pas rester quelque part quand on n'est pas d'accord avec ce qui se passe. J'espère que mes camarades qui sont restés n'ont pas perturbé la réunion. La tentation est grande quand la colère est grande. Mais la colère est mauvaise conseillère politique. Au soir du premier tour, tout sera à refaire. C'est là où il faudra agir, collectivement, en tirant les leçons de cette triste histoire.
De retour chez moi, j'appelle Jean-Louis, qui m'annonce que le bureau fédéral a validé la liste de Jean-Pierre Lançon. J'avais pressenti la chose: bureaucratie ou démocratie? J'avais posé la question en début d'après-midi. Nous avons ce soir la réponse. Il y a des sentiments qui sont contagieux. La lâcheté en fait partie. Mais ce soir, il faut être du côté de la vérité et de la vie. La grande histoire du socialisme en a vu d'autres. Les apparatchiks, les notables, les opportunistes, tout cela passera, beaucoup plus vite qu'on ne le croit. Il faut rester campés sur nos idées, nos valeurs, notre projet et sur l'avenir. Et surtout n'avoir peur de personne. La dignité d'un homme, c'est de n'avoir peur de rien.
Les pressions vont s'exercer, les menaces aussi. Soyons des combattants du socialisme démocratique, du réformisme, de la social-démocratie. Je ne recherche pas de place, je ne suis pas en quête d'indemnités, je ne baisse pas la tête devant les puissants. Je sais, c'est un peu singulier, certains trouvent même cela un peu fou. Mais c'est ainsi. C'est ce que mon éducation m'a appris: ne pas céder, ne pas avoir peur, ne pas se faire acheter, rester libre. Je crois que ça porte un nom, le plus beau d'entre tous: le socialisme.
Bonne soirée.
Je suis donc allé ce soir à Matisse, pour m'expliquer, au nom de la section de Saint-Quentin du Parti socialiste, pour rappeler ce que vous savez, ce que je ne cesse de répéter et de clamer sur ce blog. Je ne me suis pas adressé aux socialistes. Pour moi, ce soir et depuis quelques semaines, ils se sont égarés, ils ont renié leur identité, ils ont tourné le dos à notre histoire (je parle bien sûr des poperénistes minoritaires). Et pire: ils n'ont pas respecté la démocratie.
Non, je me suis adressé aux autres, aux organisations d'extrême gauche qui, elles, n'ont rien renié du tout. Pour leur dire que leur accord, leur liste, qui ont leur cohérence politique, je le sais, n'ont pas le soutien du Parti socialiste de Saint-Quentin. Et j'ai fini en disant que les socialistes n'avaient qu'un objectif: battre la droite, battre Pierre André, mais pas à n'importe quelles conditions, et surtout pas en s'alignant sur une ligne politique qui n'est pas la nôtre.
En politique, il y a deux catégories d'individus: ceux qui sont préoccupés par les places, ceux qui sont soucieux de la ligne politique. Vous avez compris quelle était ma catégorie. Après mon intervention, que Jean-Pierre m'a laissé faire, ce qui n'est déjà pas si mal, je suis parti. Il ne faut pas rester quelque part quand on n'est pas d'accord avec ce qui se passe. J'espère que mes camarades qui sont restés n'ont pas perturbé la réunion. La tentation est grande quand la colère est grande. Mais la colère est mauvaise conseillère politique. Au soir du premier tour, tout sera à refaire. C'est là où il faudra agir, collectivement, en tirant les leçons de cette triste histoire.
De retour chez moi, j'appelle Jean-Louis, qui m'annonce que le bureau fédéral a validé la liste de Jean-Pierre Lançon. J'avais pressenti la chose: bureaucratie ou démocratie? J'avais posé la question en début d'après-midi. Nous avons ce soir la réponse. Il y a des sentiments qui sont contagieux. La lâcheté en fait partie. Mais ce soir, il faut être du côté de la vérité et de la vie. La grande histoire du socialisme en a vu d'autres. Les apparatchiks, les notables, les opportunistes, tout cela passera, beaucoup plus vite qu'on ne le croit. Il faut rester campés sur nos idées, nos valeurs, notre projet et sur l'avenir. Et surtout n'avoir peur de personne. La dignité d'un homme, c'est de n'avoir peur de rien.
Les pressions vont s'exercer, les menaces aussi. Soyons des combattants du socialisme démocratique, du réformisme, de la social-démocratie. Je ne recherche pas de place, je ne suis pas en quête d'indemnités, je ne baisse pas la tête devant les puissants. Je sais, c'est un peu singulier, certains trouvent même cela un peu fou. Mais c'est ainsi. C'est ce que mon éducation m'a appris: ne pas céder, ne pas avoir peur, ne pas se faire acheter, rester libre. Je crois que ça porte un nom, le plus beau d'entre tous: le socialisme.
Bonne soirée.
24 Comments:
perdre ses illusions mais garder ses convictions, bien parlé Emmanuel !
By Anonyme, at 9:47 PM
je garde mes convictions mais je ne me reconnais pas dans ce parti et sa façon de faire.Ce soir, je suis triste et désabusée; J'ai envie de rendre ma carte du PS.Je sais bien qu'il faut reconstuire et que pour cela , il faut rester mais quand même, c'est dur...
By Anonyme, at 9:53 PM
Je salue l'élégance de Jean-Pierre qui t' a laissé parler le premier.
Je ne peux pas te faire le meme compliment d'etre parti juste après ton intervention.
En ce qui concerne la validation de la liste meme un observateur politique débutant pouvait pronostiquer le résultat.Tout cela est logique.Les instances nationales te diront d'ailleurs que tu ne subis aucun préjudice puisque tu n'es candidat à rien.
En revanche l'histoire retiendra que ton attitude folle a entrainé tes propres camarades dans une impasse dont quelque chose me dit qu'ils auront du mal à te pardonner.
Les autres te reprocheront simplement d'avoir tiré maladroitement contre ton camp.
By Anonyme, at 10:05 PM
Seule la victoire est belle,
qu'elle qu'en soit le prix.
J'espere pour vous que vous serez toujours le traitre.
Et pas celui, qui n'aura pas su prendre le train d'un triomphe en route.
La démocratie va mal, elle allait mal, il y a un an, elle va encore plus mal aujourd'hui.
Tout ça nous ramene à notre histoire de voisin et du vivre ensemble.
Finalement, il semblerait bien que ce soit celui qui laisse son chien faire ses besoins là où il veut, comme il veut, quand il veut qui ait raison.
Car apres tout, c'est son bon droit et personne n'a le droit de lui contester ce privilege.
Notre société en est là et tout cela ne va pas aller en s'arrangeant.
By grandourscharmant, at 10:16 PM
C'est un peu difficile à Saint-Quentin on dirait. Cela finira par se clarifier. La patience est une vertu, surtout par gros temps.
By jpbb, at 10:27 PM
LE SOCIALISME C NUL VIVE LA DROITE
By Anonyme, at 10:29 PM
Bonsoir EM,
Le traitre ce n'est pas toi; et tu n'as entraîné personne, les adhérents sont assez grands pour savoir ce qu'ils doivent faire et penser, en premier lieu exiger le respect de la démocratie.
Ce soir, JPL, l'homme qui aime l'eau, était mal, car, dans la salle, les " légalistes " étaient plus nombreux que les socialistes présents sur sa liste, dont certains sont issus de la génération spontanée.
Quand à la fédé, c'est le repaire des copains et des coquins
By Anonyme, at 10:37 PM
Je réponds à quelques unes des remarques de ce soir:
- Pas de tristesse ce soir, et surtout, il faut rester au PS.
- Je suis parti parce que j'avais dit à Jean-Pierre que je partirai: normal, je ne suis pas d'accord avec ce qui s'est passé ce soir. Je n'allais tout de même pas assister à l'enterrement du socialisme!
Sur l'aboutissement de ce soir à propos de la liste, oui, c'était prévisible. La logique bureaucratique, comme que je craignais, a prévalu. Raison de plus pour se battre contre elle. Le communisme lui aussi est mort de sa bureaucratie.
- Le problème n'est pas dans le préjudice personnel (si je me préoccupais de ma personne, je serais incliné devant un puissant à lui cirer les pompes), c'est le préjudice collectif et électoral, qu'on mesurera lors du résultat.
- Je n'ai entraîné personne dans une impasse. Quelle impasse? Je ne comprends pas. En revanche, Ferreira-Lançon, en prônant l'alliance avec l'extrême gauche, ce n'est pas une impasse, c'est carrément un trou noir!
By Emmanuel Mousset, at 10:47 PM
Au dernier anonyme:
Très bonne remarque sur la présence nombreuse des "vrais" socialistes ce soir dans la salle. Le public, je le connais bien, ce n'était pas ce soir le nôtre. Je l'ai dit dans mon billet : nous étions ce soir des marginaux parmi des radicaux. Les poperénistes étaient noyés dans l'extrême gauche. Mais tout cela n'aura qu'un temps. Après la pluie le beau temps.
By Emmanuel Mousset, at 10:54 PM
Nous avons apprecié le courage des colistiers... les études ont bon dos quand on claironne partout "jamais je n irai sur cette liste" et qu on s'y retrouve...
J adore ce genre d engagements a geometrie variable...
By Anonyme, at 11:00 PM
Sur la liste, dont je ferai demain le commentaire, il y a effectivement des camarades qui m'avaient dit que jamais ils ne feraient partie d'une quelconque liste. Que voulez-vous, les êtres humains sont faibles ...
By Emmanuel Mousset, at 11:15 PM
Bonsoir à toutes et à tous.
( à toi aussi)
Je suis donc allé ce soir à Matisse, pour m'expliquer, au nom de la section de Saint-Quentin ( tu n'a pas le mandat, tu n'est pas au bureau) du Parti socialiste, pour rappeler ce que vous savez(non, on ne sait pas), ce que je ne cesse de répéter et de clamer sur ce blog. Je ne me suis pas adressé aux socialistes( pourquoi un "s" à socialiste). Pour moi, ce soir et depuis quelques semaines, ils se sont égarés(tels des brebis apeurées), ils ont renié leur identité(ils sont devenus apatride), ils ont tourné le dos à notre histoire (je parle bien sûr des poperénistes,lambertiste, jean foutres, minoritaires et responsables du divorce de blanche neige). Et pire: ils n'ont pas respecté la démocratie ( comprenez, ils ne m'ont pas choisi)
Non, je me suis adressé aux autres, aux organisations d'extrême gauche qui, elles, n'ont rien renié du tout. Pour leur dire que leur accord, leur liste, qui ont leur cohérence politique, je le sais (le dire tres fort avec un petit air dramatique, vaguement conspirateur et accentuer sur le "sais"), n'ont pas le soutien du Parti socialiste de Saint-Quentin. Et j'ai fini en disant que les socialistes n'avaient qu'un objectif: battre la gauche , battre Jean-Pierre Lancon, mais pas à n'importe quelles conditions, et surtout pas en s'alignant sur une ligne politique qui n'est pas la nôtre.( surtout pas à la sauce chili)
(POLITICAL LESSON FROM NOT A DOCTOR)
En politique, il y a deux catégories d'individus: ceux qui sont préoccupés par les places, ceux qui sont soucieux de la ligne politique. Vous avez compris quelle était ma catégorie ( personne n est dupe, je sais c est cruel, il n'ya que toi qui n'est pas au courant dans ton courant,mais tu es là pour la place). Après mon intervention, que Jean-Pierre m'a laissé faire (quoi ?), ce qui n'est déjà pas si mal, je suis parti (VENI, VIDI ET JE SUIS REPARTI). Il ne faut pas rester quelque part quand on n'est pas d'accord avec ce qui se passe. J'espère que mes camarades qui sont restés n'ont pas perturbé la réunion. La tentation est grande quand la colère est grande (il est tout colère ! MONSIEUR furieux). Mais la colère est mauvaise conseillère politique (comme toi). Au soir du premier tour, tout sera à refaire (vieille Pénélope !). C'est là où il faudra agir, collectivement, en tirant les leçons de cette triste histoire (.C'est vrai que j'ai écris une triste histoire, mais c'est la vérité. Et je pense sincèrement que j'ai eu raison de devenir végétarien)
De retour chez moi, j'appelle Jean-Louis ( avec une certaine delectation), qui m'annonce que le bureau fédéral a validé la liste de Jean-Pierre Lançon. J'avais pressenti la chose: bureaucratie ou démocratie?( DEMOCRATIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIE) J'avais posé la question en début d'après-midi. Nous avons ce soir la réponse. Il y a des sentiments qui sont contagieux. La lâcheté en fait partie( encore une maladie politiquement transmissible). Mais ce soir, il faut être du côté de la vérité et de la vie. La grande histoire ( et la toute petite) du socialisme en a vu d'autres. Les apparatchiks, les notables, ( des pas encore notables ) les opportunistes, tout cela passera, beaucoup plus vite qu'on ne le croit.
Il faut rester campés sur nos idées (Vive Baden Powel !), nos valeurs (les places), notre projet (QUOI ?)et sur l'avenir (Moi je le vois très bien sans toi). Et surtout n'avoir peur de personne (tu te la joue pas Emmanuel, là ?) La dignité d'un homme, c'est de n'avoir peur de rien.
("PEUR DE RIEN" PAR MONSIEUR JEAN-JACQUES GOLDMAN :
Y a des choses qu'on peut faire
Et puis celles qu'on doit pas
Y a tout c'qu'on doit taire
Tout c'qui ne se dit pas
Des vies qui nous attirent
De brûlures et de clous
Oui, mais ne pas les vivre
C'est encore pire que tout
De sagesse en dérive
De regrets en dégoûts
Y a qu'une guitare à la main
Qu'j'ai peur de rien
Les pressions vont s'exercer (à part l'atmosphère on voit pas), les menaces aussi (on a peur). Soyons des combattants du socialisme démocratique, du réformisme (ce doit être irritant), de la social-démocratie (Brat wurst). Je ne recherche pas de place (en bas de l'échelle), je ne suis pas en quête d'indemnités (n'étant pas pour l'instant bien placé pour être payé à ma juste valeur), je ne baisse pas la tête devant les puissants (JPL est puissant) Je sais, c'est un peu singulier, certains trouvent même cela un peu fou (pimpon). Mais c'est ainsi. C'est ce que mon éducation m'a appris: ne pas céder, ne pas avoir peur (sauf devant Dracula, cela va de soi ; ) ), ne pas se faire acheter (je suis ouvert à toutes propositions), rester libre. Je crois que ça porte un nom, le plus beau d'entre tous: le socialisme.(et ton psy, il en pense quoi ???)
Bonne soirée.
By Anonyme, at 12:04 AM
Adieu le Parti socialiste
Bonjour la gauche
Socialiste de coeur depuis pres de30 ans, je vous ai toujours soutenu, mais la c'est trop, aprés une liste Maurice Vatin qui a parmis de donner la ville à Pierre ANDRE, j'ai suivi,
aprés la période Odette,70% de votes pour P.André, j'ai suivi
quels égats et quels regrets,je me suis trompé.
Enfin une gauche unie à Saint Quentin, je signe, JE SOUTIEN, et je ne vous suis plus
Adieu
By Anonyme, at 12:29 AM
A l'avant dernier anonyme:
Mon billet ne méritait pas tant d'honneur en le livrant ainsi à une exhaustive mais très subjective explication de texte. Vous êtes enseignant, peut-être? En tout cas, ce que vous écrivez est intéressant, original, un peu artistique, et c'est très bien comme ça. Je ne peux pas bien sûr tout reprendre, je vous laisse libre de vos interprétations, les lecteurs jugeront. Je me contenterais seulement de commenter le début et la fin, puisque tous les deux comportent au moins une erreur:
- Je suis membre du bureau de la section de Saint-Quentin (début).
- Je n'ai pas de psy (fin).
Bonne journée.
By Emmanuel Mousset, at 9:36 AM
Au dernier anonyme:
Merci pour votre sincérité. En disant "adieu au Parti socialiste", vous confirmez mon sentiment d'hier: c'était un enterrement, celui du socialisme démocratique, réformiste, social-démocrate.
Mais il y a des moments où je redeviens chrétien: les résurrections en politique, j'y crois.
En 1995, ce n'est pas Maurice Vatin qui a fait gagné Pierre André, c'est l'usure de la municipalité communiste. En 2008, ce n'est pas Emmanuel Mousset qui fera perdre Jean-Pierre Lançon, c'est l'archaïsme et l'incohérence de son alliance avec l'extrême gauche.
By Emmanuel Mousset, at 9:43 AM
La grande différence entre Emmanuel et anonyme est le courage car lui il signe ses billets.
La grande différence entre Emmanuel et anonyme est la défense du socialisme et du service public lui il enseigne dans le public et non dans le privé.
La grande différence entre Emmanuel et anonyme est la fidélité en politique et a son parti alors que anyme préfére prostituer le parti socialiste au nom d'une place dans l'oppsition(Emmanuel aurait pu etre adjoint s'il avait trahi son parti comme anonyme.
Enfin la grande différence entre Emmanuel et anonyme est d'être socialiste, démocrate,courageux et lui en plus boit souvent de l'eau...
"VIVE LE SOCIALISME ET LA DEMOCRATIE"
By Anonyme, at 11:00 AM
Bonjour, j’ai suivi avec attention et depuis le début les commentaires sur les municipales sur St Quentin. Si je ne devais retenir qu un seul point sur lequel je suis convaincu, c’est que je ne reprendrai pas ma carte au PS !
Je suis en effet profondément écoeuré :
- par l’archaïsme de certains et notamment des élus du bureau fédéral !
- par le non respect tant des procédures que des votes des militants !
- par le non respect des lignes directrices du parti !
- par les luttes de pouvoir et de courants !
- par le peu de considérations des citoyens !
- par l’absence de propositions crédibles !.....
Si je puis le permettre, je rappelle les grands principes en matière de communication et/ou de prises de décision :
- Entendre ou faire entendre (cela existe)
- Comprendre ou faire comprendre (cela est utile)
- Adhérer ou faire adhérer (cela est possible)
- Entreprendre ou faire entreprendre (j’y crois, je fais et je refais)
Quand le PS et ses militants auront une démarche cohérente avec le moteur de décision, ils seront élus et réélus !
MD
By md, at 11:42 AM
"Je crois que ça porte un nom, le plus beau d'entre tous: le socialisme."
ce n'est pas vraimment un discours social-democrate-liberal de ton idole DSK!!!
attention EMMANUEL, tu te diriges tout droit vers la LCR....arf
By Anonyme, at 12:52 PM
Intéressante, ton texte farci par le petit instituteur. Ça rend ta prose moins sentencieuse...
Ceci dit Manu, il est peut-être temps de revenir sur terre, tes positions deviennent indéfendables.
By Anonyme, at 1:02 PM
Au dernier anonyme:
Ma prose n'est pas sentencieuse, elle essaie d'être juste et vrai. Mais peut-être que dans tes oreilles la vérité parait sentencieuse.
Revenir sur terre? En tout cas, je ne suis pas au 7ème ciel de l'extrême gauche... Tu me proposes quoi? Quand tu me le diras, j'aviserai.
By Emmanuel Mousset, at 7:00 PM
A Alain Tournay:
DSK a toujours défendu le socialisme et sa version européenne, la social-démocratie.
Tu cites la LCR. Dans les années 70, quand le PCF était encore communiste, ses pires ennemis à gauche, c'était les trotskystes. Comme quoi la roue tourne. Mais elle écrase certains.
By Emmanuel Mousset, at 7:03 PM
ce n'est certainement pas la lcr qui a cherché, plus que tout autre, à éliminer les cocos du paysage politique; Mitterrand y a bien participé en grand sratege qu'il était, en oubliant, certes, qu'un reservoir de voix n'est jamais de trop.
Sinon tout autre sujet brulant..
Quant à la situation actuelle du PS, elle est fort triste mais elle a une explication plus que rationnelle: quand on rassenble des sensibilités qui partent de la gauche extreme et qui vont jusqu'au centre droit, voire à l'UMP.... ce n'est guère étonnant...
J'ajouterai d'ailleurs que le PC n'a pas participé à cette débandade locale( on évite de taper sur l'ambulance), mais a cherché un rassemblement le plus large possible derriere un homme integre, veritablement SOCIALISTE, JPL pour ne pas le citer.
Fraternellement
By Anonyme, at 7:32 PM
@ alain tournay :
la position majoriatire au PC St-Quentinois étant le rejet du PS et l'alliance à l'extrême gauche, tout ceci claironné haut et fort en public, excusez moi de penser que le PC n'a pas franchement cherché l'unité...ni ne la cherche d'ailleurs.
La encore une position du "plus a gauche que moi, tu meurs"...
Sincèrement des millions de gens sont fatigués de cette dialectique des extrêmes, l'entendrez vous un jour ?
Il ne s'agit pas de savoir qui est le plus à gauche, mais bien de proposer une alternative réaliste à la droite non ?
Au delà du "contre", "pour" quoi êtes vous donc ?
By Anonyme, at 11:40 PM
Proposer, en effet. Au niveau local, c'est encore plus important qu'au niveau national, où les oppositions franches et tranchées sont admissibles. Il faut aller, localement, vers une gauche de propositions. C'est possible. A condition d'y réfléchir dès maintenant, pour les prochaines municipales.
By Emmanuel Mousset, at 11:48 PM
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