Mon blog et vous et moi.
Bonjour à toutes et à tous.
Premier jour de vacances pour moi. Ouf! Je vais souffler un peu après l'agitation politique de ces dernières semaines. Je veux oublier ce mauvais rêve qui s'éternise depuis novembre, mais qui a fait que ce blog a été très consulté et a eu, contre toute attente, des influences là où je ne m'y attendais pas. Une forme de paranoïa s'est même développée autour de mes billets, dans certains milieux. Ce que je souhaite maintenant, c'est retrouver le cours normal de mes réflexions, qui sont la raison d'être de ce blog depuis septembre 2006, et qui s'articulent autour de trois axes:
1- Réfléchir à ce que pourrait être une gauche moderne, réformiste, social-démocrate, au plan politique, économique et culturel, telle que Dominique Strauss-Kahn s'est efforcé de la définir, mais que l'on retrouve aussi chez d'autres leaders socialistes, notamment Ségolène Royal ou Bertrand Delanoë.
2- Commenter la vie politique et sociale de Saint-Quentin et de l'Aisne, apporter à mes lecteurs des informations nouvelles, des objets de réflexion, proposer pour ma ville des idées de développement, de créations, d'innovations, préparer localement l'émergence de cette gauche moderne qui se dessine encore mal au plan national. Je veux pour Saint-Quentin une gauche de gestion comme je veux pour la France une gauche de gouvernement.
3- Discuter avec vous, répondre à vos commentaires, m'inspirer de vos réflexions, quelles que soient vos opinions. Même si ce blog a une dimension personnelle, ce n'est pas un journal intime. Ma vie intime, ce n'est pas celle-là! Non, ma démarche s'inscrit dans un élan collectif, au plan national au sein des socialistes rénovateurs, au plan local avec mes camarades réunis autour de notre secrétaire de section, Jean-Louis Cabanes.
Tout ce qui est arrivé ces derniers mois, je n'étais pas fait pour ça. Ma place était ailleurs, mais je ne l'ai trouvée nulle part ... Par tempérament et par conviction social-démocrate, je suis pour le compromis, pas pour le conflit, je suis pour la construction, pas pour l'opposition. Ce que j'aime, c'est proposer et faire, pas dénoncer et casser. Dans ma vie associative, à la tête de la FOL de l'Aisne et de l'association Rencontre Citoy'Aisne, je le démontre chaque jour et les gens qui m'entourent sont plutôt satisfaits de moi et de ce que je fais. La politique, c'est ma malédiction, ma fatalité, mon chagrin, que je n'arrive pas à briser. 2001 déjà, 2008 encore, et demain? 2014? Le drame de la politique, c'est que c'est une drogue. Elle fait mal mais on continue, on en manque et on en veut encore, on essaie d'oublier et on n'oublie rien.
Je me dis que les vacances sont là, que le premier tour sera vite arrivé, que tout sera fini. Mais non. Je sais qu'après, très vite, tout recommencera, parce que rien n'est jamais fini en politique. Quand on pense que les rois de France faisaient des enfants non par amour mais pour pour prolonger leur destin politique!
Quand on ne peut pas oublier, on essaie de détourner sa pensée. J'ai de quoi faire pendant les vacances! Entre autres la préparation du 40ème anniversaire de Mai 68, où j'organise plusieurs manifestations dans le département, avec une grande fête à Guise le 17 mai, les traditionnelles semaines contre le racisme en mars, et puis tout le reste, café philo, ciné philo, etc ... sans compter 5 paquets de copies d'élèves qui m'attendent sur mon bureau! D'autant que je suis pas mal sollicité ici ou là, à travers le département, pour assurer des animations type café philo, qui rencontrent un succès grandissant. Bon, tout ça, c'est bien joli, mais ce n'est pas de la politique au sens strict. Vous voyez, je veux oublier et j'y reviens, j'en reparle ... En tout cas, chers lecteurs, je ne vous oublie pas, continuez à m'envoyer vos commentaires et réfléchissons ensemble. Quoi de plus beau dans la vie?
Bonne matinée.
Premier jour de vacances pour moi. Ouf! Je vais souffler un peu après l'agitation politique de ces dernières semaines. Je veux oublier ce mauvais rêve qui s'éternise depuis novembre, mais qui a fait que ce blog a été très consulté et a eu, contre toute attente, des influences là où je ne m'y attendais pas. Une forme de paranoïa s'est même développée autour de mes billets, dans certains milieux. Ce que je souhaite maintenant, c'est retrouver le cours normal de mes réflexions, qui sont la raison d'être de ce blog depuis septembre 2006, et qui s'articulent autour de trois axes:
1- Réfléchir à ce que pourrait être une gauche moderne, réformiste, social-démocrate, au plan politique, économique et culturel, telle que Dominique Strauss-Kahn s'est efforcé de la définir, mais que l'on retrouve aussi chez d'autres leaders socialistes, notamment Ségolène Royal ou Bertrand Delanoë.
2- Commenter la vie politique et sociale de Saint-Quentin et de l'Aisne, apporter à mes lecteurs des informations nouvelles, des objets de réflexion, proposer pour ma ville des idées de développement, de créations, d'innovations, préparer localement l'émergence de cette gauche moderne qui se dessine encore mal au plan national. Je veux pour Saint-Quentin une gauche de gestion comme je veux pour la France une gauche de gouvernement.
3- Discuter avec vous, répondre à vos commentaires, m'inspirer de vos réflexions, quelles que soient vos opinions. Même si ce blog a une dimension personnelle, ce n'est pas un journal intime. Ma vie intime, ce n'est pas celle-là! Non, ma démarche s'inscrit dans un élan collectif, au plan national au sein des socialistes rénovateurs, au plan local avec mes camarades réunis autour de notre secrétaire de section, Jean-Louis Cabanes.
Tout ce qui est arrivé ces derniers mois, je n'étais pas fait pour ça. Ma place était ailleurs, mais je ne l'ai trouvée nulle part ... Par tempérament et par conviction social-démocrate, je suis pour le compromis, pas pour le conflit, je suis pour la construction, pas pour l'opposition. Ce que j'aime, c'est proposer et faire, pas dénoncer et casser. Dans ma vie associative, à la tête de la FOL de l'Aisne et de l'association Rencontre Citoy'Aisne, je le démontre chaque jour et les gens qui m'entourent sont plutôt satisfaits de moi et de ce que je fais. La politique, c'est ma malédiction, ma fatalité, mon chagrin, que je n'arrive pas à briser. 2001 déjà, 2008 encore, et demain? 2014? Le drame de la politique, c'est que c'est une drogue. Elle fait mal mais on continue, on en manque et on en veut encore, on essaie d'oublier et on n'oublie rien.
Je me dis que les vacances sont là, que le premier tour sera vite arrivé, que tout sera fini. Mais non. Je sais qu'après, très vite, tout recommencera, parce que rien n'est jamais fini en politique. Quand on pense que les rois de France faisaient des enfants non par amour mais pour pour prolonger leur destin politique!
Quand on ne peut pas oublier, on essaie de détourner sa pensée. J'ai de quoi faire pendant les vacances! Entre autres la préparation du 40ème anniversaire de Mai 68, où j'organise plusieurs manifestations dans le département, avec une grande fête à Guise le 17 mai, les traditionnelles semaines contre le racisme en mars, et puis tout le reste, café philo, ciné philo, etc ... sans compter 5 paquets de copies d'élèves qui m'attendent sur mon bureau! D'autant que je suis pas mal sollicité ici ou là, à travers le département, pour assurer des animations type café philo, qui rencontrent un succès grandissant. Bon, tout ça, c'est bien joli, mais ce n'est pas de la politique au sens strict. Vous voyez, je veux oublier et j'y reviens, j'en reparle ... En tout cas, chers lecteurs, je ne vous oublie pas, continuez à m'envoyer vos commentaires et réfléchissons ensemble. Quoi de plus beau dans la vie?
Bonne matinée.
5 Comments:
Si on définit une gauche moderne, réformiste et social-démocrate, on se retrouve également sur la marge avec une gauche archaïque, sclérosée et marxiste. L'une ne va pas sans l'autre. Il y a donc deux gauches, tout comme à droite il y a le FN et l'UPM. Il y a donc un parti démocratique qui exerce le pouvoir, et un autre qui ambitionne de le faire et deux extrêmes dont la seule ambition est de s'en emparer par le biais du chaos. C'est la raison pour laquelle ils se retrouvent ensemble contre l''Europe, car cette dernière étant la garantie d'une démocratie stabilisée, elle les rejette dans les limbes de l'Histoire. Les compromis ne peuvent se faire qu'avec des démocrates, donc sur notre bordure au centre avec le Modem. Le rapport de force s'exerce avec nos "amis" de 88 ans si on compte depuis le congrès de Tours de 1920, qu'il convient de ne surtout pas favoriser. Ils ont besoin de nous pour exister, on doit les isoler si l'on veut l'emporter.
By jpbb, at 4:42 PM
n'importe quoi!
la comparaison d'une gauche qui n'est pas sociale-démocrate avec le front dépasse l'entendement.
Si aujourd'hui, lutter contre l'argent roi, la politique jet-set, le lobying des grandes entreprises sur les dirigeants de l'UMP et sur certains du PS, C'EST VOULOIR LE CHAOS ? fichtre...
By Anonyme, at 10:54 AM
Les belles formules creuses sont de sortie, lutter contre "l'argent roi", c'est comme lutter contre les moulins à vent, c'est se donner bonne conscience et masquer l'arbre qui cache la forêt. L'argent est indispensable pour tous, histoire de remplir le caddie au supermarché. Le drame, ce n'est pas que certains en aient plus que d'autres, le drame c'est que certains n'en ont pas assez.
Le chaos, c'est manipuler les esprits simples avec des slogants nuls. C'est leur faire croire qu'avec quelques formules simplistes on va résoudre les problèmes.Les sociaux démocrates proposent une voie pour résoudre les problèmes, le réformisme, et cette méthode est par essence imbattable. Marrant, non ?
By jpbb, at 11:52 AM
"Les sociaux démocrates proposent une voie pour résoudre les problèmes, le réformisme, et cette méthode est par essence imbattable"
samerlipopette! si ça ce n'est pas de la formule ultra creuse pour régler toutes les injustices......
en outre, il me semble que tu ne réponds pas à ma question... tu dois chercher également la bonne "formule", voire dans un éclair de lucidité, te rendre ccompte de la bassesse de tes propos
By Anonyme, at 12:13 PM
Alain,
Laissons tomber la polémique entre JPB et toi et posons-nous la seule question politique qui soit à mon avis pertinente:
Y a-t-il, oui ou non, deux gauches, l'une social-démocrate, l'autre révolutionnaire, difficilement compatibles entre elles? Je pense que oui, et Besancenot pense que oui aussi.
L'unité est possible dans les luttes syndicales, sur des objectifs précis, mais pas au plan strictement politique, qui commence au niveau municipal. Avec certains communistes qui ont fait le choix de se rapprocher de la social-démocratie, le PS peut s'allier. Avec ceux qui ont choisi de se rapprocher de la gauche révolutionnaire, le PS ne doit pas s'allier. A Saint-Quentin, la section communiste a fait, il me semble, le choix de se rapprocher de la gauche révolutionnaire.
By Emmanuel Mousset, at 1:41 PM
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