Les points forts.
Bonsoir à toutes et à tous.
Je terminerai mon bilan de la social-démocratie saint-quentinoise, commencé hier, par l'exposé de ses points forts et quelques propositions d'avenir:
1- Le vent de la social-démocratie souffle dans tout le Parti: Royal, Delanoë, DSK, tous vont dans ce sens-là, pas dans le sens inverse. Il serait inconcevable que Saint-Quentin ne soit pas touché par cet élan, que la section reste un village d'Astérix représenté par de furieux résistants, Lançonix, Ferreirix et Gatteauix. Un jour, nous aussi, nous y viendrons, nous y sommes d'ailleurs déjà, mais la majorité de la section ne correspond pas à sa représentation politique.
2- Nous disposons d'un espace politique. L'alliance avec l'extrême gauche, l'adoption d'une ligne radicale dégagent l'espace au centre gauche, que la droite essaie d'occuper. Mais les électeurs ne s'y sont pas trompés. Les abstentions nombreuses prouvent que le centre gauche ne se sent pas dans notre ville représenté. Et ça fait du monde, des centristes aux sociaux-démocrates en passant par les radicaux de gauche. La gauche réformiste ne pourra pas très longtemps être absente de la première ville de l'Aisne, la deuxième de Picardie.
3- Nous disposons d'un espace sociologique qui ira grandissant. Toutes les études électorales le montrent, le Parti socialiste d'aujourd'hui ne gagne qu'en conquérant les classes moyennes, et pas en se repliant sur les classes populaires. On peut le regretter, par nostalgie ouvriériste, par espérance révolutionnaire, mais on ne peut pas le nier. Nous avons tout un tissu associatif et culturel qui nous est idéologiquement proche, qui ne se reconnaît ni dans la radicalité hard de Zandinetas-Aurigny-Mousset(Franck), ni dans la radicalité soft de Lançon-Ferreira-Gatteau.
Les conditions politiques sont donc favorable à la social-démocratie, y compris à Saint-Quentin. Chacun comprend bien que ce qui se passe chez nous est purement accidentel et n'aurait jamais dû se produire. Ces bonnes conditions doivent être accompagnées de bonnes résolutions. J'en vois quatre:
a- Appliquer sans faiblesse la stratégie "ligne contre ligne" (voir un précédent billet), ne rien céder aux poperénistes, qui sont des procéduriers mais pas des combattants.
b- Former une contre-opposition, être présent sur le terrain pour montrer qu'une autre gauche existe, marquer à la culotte les élus poperénistes (ils ne sont que trois, ce sera facile).
c- Avoir un secrétaire de section qui incarne notre ligne de façon offensive, qui représente à l'extérieur la social-démocratie, qui contrebalance l'influence poperéniste.
d- Occuper l'espace médiatique, prouver que la social-démocratie existe, qu'elle prépare l'alternative, qu'elle est la seule crédible face à la droite.
Si les bonnes résolutions s'ajoutent aux bonnes conditions, alors la social-démocratie aura devant elle un bel avenir, et ce que nous avons vécu ces derniers mois ne sera plus qu'un épisode fâcheux, une désagréable péripétie, une brève parenthèse, un mauvais souvenir.
Bonne soirée.
Je terminerai mon bilan de la social-démocratie saint-quentinoise, commencé hier, par l'exposé de ses points forts et quelques propositions d'avenir:
1- Le vent de la social-démocratie souffle dans tout le Parti: Royal, Delanoë, DSK, tous vont dans ce sens-là, pas dans le sens inverse. Il serait inconcevable que Saint-Quentin ne soit pas touché par cet élan, que la section reste un village d'Astérix représenté par de furieux résistants, Lançonix, Ferreirix et Gatteauix. Un jour, nous aussi, nous y viendrons, nous y sommes d'ailleurs déjà, mais la majorité de la section ne correspond pas à sa représentation politique.
2- Nous disposons d'un espace politique. L'alliance avec l'extrême gauche, l'adoption d'une ligne radicale dégagent l'espace au centre gauche, que la droite essaie d'occuper. Mais les électeurs ne s'y sont pas trompés. Les abstentions nombreuses prouvent que le centre gauche ne se sent pas dans notre ville représenté. Et ça fait du monde, des centristes aux sociaux-démocrates en passant par les radicaux de gauche. La gauche réformiste ne pourra pas très longtemps être absente de la première ville de l'Aisne, la deuxième de Picardie.
3- Nous disposons d'un espace sociologique qui ira grandissant. Toutes les études électorales le montrent, le Parti socialiste d'aujourd'hui ne gagne qu'en conquérant les classes moyennes, et pas en se repliant sur les classes populaires. On peut le regretter, par nostalgie ouvriériste, par espérance révolutionnaire, mais on ne peut pas le nier. Nous avons tout un tissu associatif et culturel qui nous est idéologiquement proche, qui ne se reconnaît ni dans la radicalité hard de Zandinetas-Aurigny-Mousset(Franck), ni dans la radicalité soft de Lançon-Ferreira-Gatteau.
Les conditions politiques sont donc favorable à la social-démocratie, y compris à Saint-Quentin. Chacun comprend bien que ce qui se passe chez nous est purement accidentel et n'aurait jamais dû se produire. Ces bonnes conditions doivent être accompagnées de bonnes résolutions. J'en vois quatre:
a- Appliquer sans faiblesse la stratégie "ligne contre ligne" (voir un précédent billet), ne rien céder aux poperénistes, qui sont des procéduriers mais pas des combattants.
b- Former une contre-opposition, être présent sur le terrain pour montrer qu'une autre gauche existe, marquer à la culotte les élus poperénistes (ils ne sont que trois, ce sera facile).
c- Avoir un secrétaire de section qui incarne notre ligne de façon offensive, qui représente à l'extérieur la social-démocratie, qui contrebalance l'influence poperéniste.
d- Occuper l'espace médiatique, prouver que la social-démocratie existe, qu'elle prépare l'alternative, qu'elle est la seule crédible face à la droite.
Si les bonnes résolutions s'ajoutent aux bonnes conditions, alors la social-démocratie aura devant elle un bel avenir, et ce que nous avons vécu ces derniers mois ne sera plus qu'un épisode fâcheux, une désagréable péripétie, une brève parenthèse, un mauvais souvenir.
Bonne soirée.
19 Comments:
Ton billet mérite le respect mais me semble très loin de la réalité politique, qu'elle soit locale ou nationale:
le PS, tendance germanique , anglaise, ou française avec DSK, n'est rien de plus qu'un courant au sein d'une grande formation politique.
Ce courant est minoritaire dans son propre parti ainsi que pour l'ensemble de la population.
Notre culture de gauche semble plus radicale que dans celle de nos pays frontaliers .
La "vrai"gauche grandit aussi vite que les injustices, nos concitoyens n'y sont pas dupes meme s'ils sont régulièrement manipulés.
Vouloir idéologiquement se rapprocher des ex Giscardiens( MODEM) est un pas de plus vers la droite libérale qui fait tant de ravages.
La gauche doit pouvoir se retrouver sur des valeurs communes, sans sectarisme, et mettre en place des projets pour ses électeurs et les exclus de notre belle société .
En certaines circonstances, des alliances contre nature sont souhaitables et légitimes lorsque la situation l'impose.
Bonne soirée
By Anonyme, at 10:12 PM
La vrai droite, la vrai gauche
tout cela est bidon
à part quelques illuminés,
nous sommes tous des centristes en france, tant la base commune est modérée et équilibrée
mais le connaitre ce serait renoncer à la lutte des classes qui est le point de bascule de notre démocratie
certains expliquent à gauche que c'est comme cela qu'on doit voir le monde
d'autres à droite se définissent en s'opposant à cette idée.
Giscard avait raison et c'est pour ça que la droite et la gauche se sont mise d'accord pour s'en débarasser et pérpétuent depuis des divisions qui n'a plus lieu d'etre.
il est quand meme ridicule qu'à gauche et à l'extreme gauche, des petits patrons et des cadres moyens et supérieurs nous vantent la lutte des classes.
De ce point de vue là, Emmanuel vous etes peut etre trop en avance.
mais les élections présidentielles depuis 1981, l'ont bien montré les élections se gagnent au centre
et c'est tout à fait logique
les gens qui se revendiquent de droite ou de gauche voteront forcément pour leur camp, ce sont les voix du centre qui font basculer les élections
parce que le centre est divisé.
Mais le reconnaitre ce serait tourner la page du gaullisme et du communisme, admettre que nous sommes passé d'une société d'ouvriers à une société de cadres et de techniciens.
By grandourscharmant, at 10:58 PM
Le MoDem, tout le monde le critique, mais quand on veut conserver une municipalité, beaucoup s'allient avec lui! Je crois plus simplement qu'il faut s'interroger sur un électorat centriste, fondamentalement anti-Sarkozy, qui nous sera nécessaire si nous voulons battre la droite, à St Quentin et ailleurs.
By Emmanuel Mousset, at 10:58 PM
Ce n'est pas être anti-sarkozy qui soit important. Car à quoi faut-il s'opposer ? Au personnage ? Certes, il mérite d'être combattu. Ce qui importe réellement, c'est de combattre les "réformes" de la droite. Lorsque Bayrou et consorts n'étaient pas encore MODEM, ils participaient aux différents gouvernements de droite ou votaient leurs lois. Ils se disaient pourtant centristes.
By Anonyme, at 11:13 PM
D'accord avec toi, et j'attends une clarification du côté du MoDem. Il n'empêche que je fais deux constats:
- Les centristes ont évolué. Ils ne sont plus vraiment à droite ... mais pas encore tout à fait à gauche.
- Une partie de leur électorat est progressiste et vient de chez nous.
By Emmanuel Mousset, at 8:48 AM
A Manu
tu me disais dans un billet précédent que l'on est soit de droite, soit de gauche.Ta position aurait elle une fois encore évoluée?
A grandours;
nous sommes passés d'une société d'ouvriers à une société de cdd, de temps partiel, d'employés précaires qui doivent emprunter sur 30 ans pour s'offrir un 3 piéces.La société a certes évoluée mais pas vraiment à la meme vitesse pour tout le monde; d'ailleurs, les inégalités s'accroissent, ce n'est surement pas de la faute du gaullisme ou du communisme.
By Anonyme, at 8:57 AM
Nous sommes bien d'accord Alain, la société n'a pas évolué à la meme vitesse et si les inégalités se creusent et s'il y a un appauvrissement relatif des classes les plus modestes.
C'est parce que leur pouvoir d'achat diminue de maniere relative, progressant beaucoup moins vite que celui d'autres, les prix se calant sur la progression des plus rapides.
Forcément, il est plus intéressant d'etre cadre supérieur que caissiere à mi-temps.
Et je ne sais pas s'ils sont significatifs de l'époque, mais je crois que les footballeurs professionnels, les acteurs, les politiques, les grands patrons,...
sont en cdd et je ne suis pas convaincu qu'ils aient à s'en plaindre.
Le cdd, le temps partiel, la précarité ce ne sont pas forcément des mauvaises choses en soi, puisque selon qu'on soit en haut ou en bas de l'échelle des salaires, on en profite pas de la meme façon.
Pour un étudiant, un contrat de 10h, de 20h, c'est une aide.
J'ai peut etre un coté dogmatique, mais avant d'avoir un avis aussi définitif et tranché que le votre,
je préférerais avoir des chiffres sur lesquels m'appuyer.
La réalité des situations est bien souvent assez différente de la façon dont on la présente.
Comme je crois à la compétence et à l'intelligence des hommes, je ne suis pas convaincu qu'au final, toute cette précarité soit si profitable que ça aux entreprises
mais comme on n'évalue pas forcément son cout, on peut faire comme si elle ne coutait rien.
Je prendrais un exemple, aujourd'hui bcp de cadres n'ont plus d'assistantes de direction, ils doivent faire leurs courriers eux meme par soucis d'économie.
Sachant qu'une assistante de direction est souvent moins bien rémunéré et fera certainement le travail de maniere plus efficace qu'un cadre est ce un gain réel pour l'entreprise...
By grandourscharmant, at 10:41 AM
Alain,
Je suis un peu surpris par ta question. Je n'ai jamais contesté sur ce blog l'existence de deux camps, la droite et la gauche, et mon appartenance à ce dernier.
Dans l'échange entre Alain et Grandours, ce que je retiens, c'est qu'il existe dans notre société des inégalités injustifiées et criantes et que l'objectif de la gauche est de les réduire. Je regrette que ce thème, la réduction des inégalités, soit trop souvent absent du discours socialiste.
By Emmanuel Mousset, at 12:24 PM
A Manu:
"D'ailleurs, il n'y a pas de "presque" en politique: on est à droite ou à gauche."
Voila tes propos dans le billet sur "la clarification"
Sinon, nous sommes heureusement d'accord sur le sujets des inégalités.
A Grandours:
je bosse dans la grande distribution et les contrats précaires ne ressemblent guére à des contrats de footballeurs ou de patrons du CAC40.
Ils se contenteraient largement de pouvoir payer un loyer, une voiture et se restaurer normalement sans etre à découvert le 10 du mois . C'est loin d'etre le cas malheureusement, est ce la faute à pas d'chance ou à une politique libérale globale qui récompense une petite partie de la population au détriment d'une majorité, qui pourtant travaille dur?
By Anonyme, at 1:55 PM
Beaucoup de commentaires pour pas grand chose.
L'union de la gauche avait un sens quand le PC représentait plus de 20 %, aujourd'hui, par faute de modernisation du logiciel, le PC n'existe plus, pas plus que les Verts, car tous les partis ont intégré la protection de la planète. A droite le FN est margenalisé car Sarko a adopté quelques principes d'extrême droite, LO est en difficulté pour n'avoir pas évolué, bientôt la LCR suivra le même chemin car protester sans proposer ne dure qu'un temps.
Quoiqu'on en dise, les modes de vie ont changé, l'ouvrier d'aujourd'hui n'est pas le même qu'il y a 25 ans, il ne se sent plus représenté par le PC ou sa filiale de la CGT, qui ne sait que dire non.
C'est pourquoi entre " tous à gauche " et " gauche et centre " le choix est évident.
N'oublions pas que les St-Quentinois ont repoussé la liste JPL comme les socialistes l'avaient fait auparavant d'après la presse.
Jean-François
By Anonyme, at 2:06 PM
Alain,
je connais un peu le monde de la distribution
je crois me souvenir que la distribution a été crée pour aider les classes ouvrieres mutualiser les achats pour faire baisser les prix pour les ouvriers en opposition au petit commerce plutot marqué à droite.
vous devriez vous renseigner sur les convictions politiques des cadres et des dirigeants de ces entreprises, savoir pour qui ils votent, vous pourriez avoir quelques surprises.
Et ce n'est certainement pas la faute à pas de chance, il y a des choix économiques qui sont fait de manieres tres claires
et si vous pensez que des patrons de gauche dans la distribution il n'y en a pas et que ces patrons ne se genent pas pour multiplier les cdd, meme si dans l'isoloir cette pratique est censé etre contraire à leur convictions.
Je veux bien que ce soit la faute du marché, mais l'argent qui n'est pas donné aux salariés en général c'est dans la poche du patron qu'il finit.
Je ne dis pas qu'ils sont tous comme ça à droite et à gauche.
Mais si tous les patrons,
étaient aujourd'hui, petite référence locale, comme billon ou comme godin, ça se saurait.
Et d'apres ce que je peux en savoir, ce n'est pas forcément dans les mutinationales du cac 40 ou sbf 120 qu'on est le plus mal traité quand on est salarié.
Et j'irais meme plus loin, au jour d'aujourd'hui, le role et le devoir de la gauche ne devrait il pas etre de former dans ces rangs des futurs dirigeants d'entreprises qui seraient respectueux et responsables, si ceux que nous avons ne le sont, car apres tous les entreprises sont un mal nécessaire dont on ne peut pas se passer.
Il serait intéressant de voir l'avis du professeur de philosophie sur le sujet.
On ne peut pas tout régler par la loi, il faut d'abord essayer de tout régler en bonne intelligence
mais on retombe encore et toujours sur le meme probleme, il faut reconnaitre que la lutte des classes est surannée.
A l'anonyme, la cgt a évolué
elle a appris dans ses élites à savoir dire autre chose que non
par contre, en se modernisant,
sa base n'a pas forcément suivi ces leaders.
By grandourscharmant, at 2:32 PM
Mais Grandourscharmant, les entreprises sont une bénédiction. C'est le règne de l'ordre dans la création de richesse. Les entreprises sont réglementées. On peut agir sur ce règlement, et le faire au niveau européen pour contrôler les multinationales ce qui serait un bien pour faire évoluer le social entre les 27 pays membres. C'est le reproche que je fais à la commission Attali, à aucun moment elle n'a une vision englobant l'Europe et les inter-actions entre ses différents membres créant des synergies de fait. Leur regard est plan-plan, uniquement centré sur la France. Ce qui fait que le but avoué est de gratter un point de croissance avec des mesure acrobatiques, je ne pense pas que multiplier le nombre de coiffeurs augmente la vitesse de croissance des cheveux sur les têtes, et que dans mon village doubler le nombre de pharmacies augmentera le nombre de malades. Un gâteau dont on couple un plus grand nombre de parts fait des parts plus petites.
Un point de croissance en France c'est bien, dix points de croissance pour toute l'Europe, France comprise, c'est mieux. J'ai cependant mis un lien pour charger le rapport sur mon blog, cela évite de l'acheter. Le problème des parisiens, c'est qu'ils ont une vue centrée sur la France sans parvenir à voir que ce sont les liens trans-frontaliers qui débloqués peuvent booster pour de vrai la croissance. Le Luxembourg, sans ses travailleurs frontaliers venant de France, Sarre et Belgique ne serait pas le pays disposant du plus haut niveau de revenu par tête d'habitant au monde.
By jpbb, at 3:26 PM
A Grandours,
je connais plutot bien les cadres et dirigeant
de ces entreprises puisque, cela va te surprendre, j'en fait partie.
Politiquement, trés peu votent à gauche, essntiellement des jeunes.
Les partis de gauche ne sont guere frequentables et j'ai encore en mémoire certains dirigeants s'indigner sur "la morale socialiste préocupante sous Jospin.
En outre, je ne critique pas les petits patrons mais la législation, telle qu'elle est appliquée en France.Oui, plus de dirigeants de gauche , ce serait un moindre mal.
A l'anonyme jean- françois:
Je pense que cest ton commentaire qui est stérile car tu éludes completement la réalité de ce que les gens vivent et puis attirer le centre gauche sans réelles propositions, ça, oui, cela ne sert à rien
By Anonyme, at 3:39 PM
jpbb, nous sommes pleinement en accord sur ce point
je n'ai qu'un regret, je ne suis pas sur que j'aurais pu dire aussi bien les choses.
Il y a peu je suis tombé sur un tableau regroupant par pays le nombre d'expatriés français,
et j'ai été tres surpris de voir qu'il y avait autant de français au luxembourg.
Et quand je vois comment certains secteurs sont saturés,
je me pose souvent la question de savoir pourquoi on ne décentralise pas plus vers les zones à faible densité.
Vivre au fin fond du Nebraska n'a pas empeché Warren Buffett de devenir l'homme le plus riche du monde
comme quoi, le monde ne s'arrete pas aux portes des mégalopoles.
By grandourscharmant, at 3:48 PM
Merci pour le compliment Grandourscharmant, et pour te le renvoyer, plutôt que de dire que nous sommes en grande majorité des centristes, je dirai que nous sommes d'abord en majorité en France des Démocrates, donc au centre par rapport aux extrêmes qui s'ils n'étaient pas sous contrôle passeraient à la lutte armée pour imposer leur vues illuminées, et cela vaut aussi bien pour l'extrême gauche que pour l'extrême droite. Cela permet de comprendre pourquoi le petit facteur classe le PS à droite et admire le Guévara aux mains pleines de sang. Il appelle ça la lutte armée révolutionnaire, la boucherie organisée par les marxistes en Colombie montre jusqu'où ces adeptes du rapport de force peuvent aller. Le drame, c'est qu'une fois que l'on tue les gens, on n'arrive pas à les ressusciter.
Le simple principe de précaution est donc d'avoir une alliance objective avec la droite, quand on se définit de gauche, et de se refiler l'alternance au gré des élections pour éviter aux illuminés d'organiser un bain de sang. Parce qu'au final, c'est toujours le peuple qui morfle, ceux là même dont ils prétendent défendre les intérêts, et qu'il font vaillamment aller à la boucherie pour satisfaire leur délire de puissance.
By jpbb, at 5:29 PM
A JPBB
L'illuminé sait rarement qu'il est un illuminé...
Pauvre Ché Guevarra, tout lui mettre sur le dos ne fera pas grandir la société.
Il aurait été préférable que tu cites Bush, qui lui est bien vivant.
Il a d'ailleurs un point commun avec toi: la haine contre PC et extrème gauche.
Bien à toi
By Anonyme, at 6:12 PM
Alain, le problème avec les illuminés comme tu l'indique si bien est qu'ils ne savent pas qu'ils le sont. La différence entre Bush et le triste Che Guevara, c'est qu'on n'en fait pas e de Bush une idole pour manipuler les foules crédules. L'extrême gauche comme l'extrême droite sont aveugles, la passion les habite. Le PC lui même et depuis 1920 a choisi de mettre la charrue avant les boeufs. On sait le carnage que cela a fait en nombre de vie humaine, car le PC savait ce qui se passait en URSS. Les dénonciations des crimes staliniens ne sont pas le fait d'une personne, tous les encartés des partis communistes détiennent une partie de responsabilité morale dans cette affaire du simple fait d'avoir adhérer à la révolution pour la révolution. Il ne s'agit pas de haine, mais d'analyse. Le PS dans son effort de reconstruction ne pourra pas s'en défaire, il devra clairement poser une frontière sur son flanc gauche et dénoncer une alliance mortifère qui a fait long feu.
By jpbb, at 6:54 PM
Chers Alain, Grandours, Jean-François et JPPB,
Je constate que vous avez pas mal échangé cet après-midi, pendant que je passais quatre heures à "philosopher" avec mes élèves! Et des échanges de qualité. Très bien.
De l'échange entre Grandours et Alain, je retiens cette question, que je reformule à ma façon: Faut-il des patrons de gauche? Grandours pense que ce serait un bien et Alain "un moindre mal". Comme quoi les positions ne sont pas si opposées.
Moi, je retiens cette proposition de DSK d'un "socialisme de la production", où la gauche ne se contente pas de protester mais où elle prend des responsabilités dans l'appareil de production.
Jean-François apporte d'utiles précisions sur les évolutions de notre société, JPPB le social-démocrate et Grandours (le centriste?) trouvent des points d'accord.
On avance, continuez.
By Emmanuel Mousset, at 6:54 PM
Moi je retiens autre chose:
Grandours est un homme de droite avec ses convictions et ses propositions, nous ne seront jamais d'accord mais ses opinions sont cohérentes.
JPBB se dit etre de gauche mais lorsqu'on creuse légerement, on s'apperçoit que ses valeurs et son identité polique sont réellement à droite et pas au centre.
Chacun ses opinions mais ne trompons pas nos concitoyens avec de la social-démocratie de façade.
Il fait en outre une analyse à sens unique sur le PC, niant volontairement les progrés sociaux acquis depuis 1945 et ne reconnait pas le travail militant des communistes au profits des plus faibles.
C'est certain, qu'un couple à qui on a supprimé l'electricité ne se jetera pas dans les bras de ce monsieur mais viendra demander de l'aide à ces militants ou à des assos pour qui l'humanisme n'est pas qu'un simple mot.
Ca parait simpliste mais c'est juste la réalité au quotidien
By Anonyme, at 10:05 PM
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