Quelle stratégie maintenant?
Bonsoir à toutes et à tous.
Dans les années 30, le PCF s'est livré à un intéressant débat politique et stratégique entre deux options: "front de classes" ou "classe contre classe". Je reprendrai ces termes, en les adaptant, pour qualifier les choix du débat stratégique à l'intérieur de la section socialiste de Saint-Quentin: rassemblement des courants ou bien ligne contre ligne?
En septembre, j'étais défenseur de la stratégie du rassemblement. Il me semblait alors évident, et cela depuis un an, qu'il fallait le rassemblement des socialistes pour battre la droite. Le résultat d'hier me donnait en partie raison. Cette stratégie passait par trois exigences, que vous connaissez bien puisque je les ai longtemps défendues sur ce blog à partir de cet été:
1- Renoncer aux rapports de forces entre courants, privilégier la concertation bienveillante entre nous.
2- Fort de cette méthode, se mettre d'accord sur le principe d'une candidature unanime et choisir le meilleur pour la porter devant les électeurs.
3- Constituer une liste non pas sur la base des courants mais des compétences et des influences.
Cette stratégie a été acceptée en septembre dernier par de nombreux socialistes de sensibilités diverses, elle a été fortement critiquée par le courant poperéniste, d'abord implicitement, puis explicitement. Je reste persuadé que cette stratégie était la meilleure et que nous n'en serions pas où nous en sommes depuis hier soir si nous l'avions adoptée. Mais ce qui est fait est fait.
Ce que je remarque aussi, c'est que cette stratégie s'est retournée contre ses propres défenseurs. Contrairement à ce que croyait Mitterrand, on ne peut pas être "unitaire pour deux". Il faut que les deux, comme dans un mariage, en aient envie. Nous nous sommes obstinés à prêcher le rassemblement à des poperénistes qui n'en voulaient pas, trop heureux de profiter d'une situation inespérée que les portait au pouvoir (un pouvoir très relatif, mais un pouvoir quand même, qu'ils exerceront maintenant pendant 6 ans, ce qui n'est pas rien). Nous avons attendu un geste, nous avons fait des propositions, nous avons espéré beaucoup de la fédération, nous sommes allés jusqu'à accepter une tête de liste abusivement désignée, nous avons présenté une liste qui conciliait les demandes des uns et des autres. Notre secrétaire de section Jean-Louis Cabanes a beaucoup travaillé en ce sens, alors qu'aucun intérêt personnel ne le motivait. Qu'il en soit remercié.
Vous connaissez le résultat: rien n'y a fait. Vu d'aujourd'hui, je pense même que ce qui était pour nous de la sagesse a été interprété par les poperénistes comme de la faiblesse. Plus nous nous rapprochions d'eux, plus ils s'éloignaient de nous. Ne respectant vraiment que les rapports de forces, ils ne pouvaient que juger dérisoires nos efforts de rassemblement. Les hommes d'appareil et de procédure n'ont d'estime et de reconnaissance que pour les pratiques d'appareil et de procédure. Que devons-nous faire maintenant, quelle stratégie faut-il adopter?
Je voudrais que mes camarades sociaux-démocrates prennent bien conscience de ce qui se passe et de la gravité de la situation: ces derniers mois, nous avons été exclus, ces prochains mois, on va tenter de nous marginaliser, les poperénistes feront tout pour reprendre le contrôle de ce qui leur échappe, c'est-à-dire la section. Pour nous, la stratégie du rassemblement est morte, et depuis longtemps, mais nous avons eu le tort de ne pas nous rendre compte assez vite qu'elle était devenue inopérante. Si nous n'adoptons pas une nouvelle stratégie, c'est nous demain qui serons politiquement mort: de l'exclusion à la marginalisation avec au bout l'élimination. Je ne dramatise pas, c'est la logique des tenants du rapport de forces: on serre jusqu'à l'étranglement.
Réfléchissez bien à ceci: ils ont une députée, ils ont trois conseillers municipaux, ils ont une permanence, ils ont des moyens matériels et financiers, ils ont le soutien de la fédération, ils ont 6 ans devant eux. Il ne leur manque que la section. Ils la prendront, s'ils le peuvent, feront entrer du monde dans cet objectif. Et nous, qu'avons-nous? Rien de tout ça, absolument rien. Mais nous sommes majoritaires pour le moment. Prenez garde: si rien n'est fait, nous n'allons pas le rester, et cela peut aller très vite. N'oubliez jamais: on nous a volé nos votes, on nous a pris cette campagne qu'il nous revenait de conduire. Si vous n'oubliez pas, si vous avez la volonté comme je l'ai, alors je crois que nous pourrons reprendre l'offensive prochainement. Mais de quelle façon?
Eh bien, comme les communistes des années 30 sont passés de la stratégie du "front de classes" à celle du "classe contre classe", nous devons abandonner la stratégie du rassemblement pour celle du "ligne contre ligne", que je vous détaillerai dans mon prochain billet.
Bonne fin d'après-midi.
Dans les années 30, le PCF s'est livré à un intéressant débat politique et stratégique entre deux options: "front de classes" ou "classe contre classe". Je reprendrai ces termes, en les adaptant, pour qualifier les choix du débat stratégique à l'intérieur de la section socialiste de Saint-Quentin: rassemblement des courants ou bien ligne contre ligne?
En septembre, j'étais défenseur de la stratégie du rassemblement. Il me semblait alors évident, et cela depuis un an, qu'il fallait le rassemblement des socialistes pour battre la droite. Le résultat d'hier me donnait en partie raison. Cette stratégie passait par trois exigences, que vous connaissez bien puisque je les ai longtemps défendues sur ce blog à partir de cet été:
1- Renoncer aux rapports de forces entre courants, privilégier la concertation bienveillante entre nous.
2- Fort de cette méthode, se mettre d'accord sur le principe d'une candidature unanime et choisir le meilleur pour la porter devant les électeurs.
3- Constituer une liste non pas sur la base des courants mais des compétences et des influences.
Cette stratégie a été acceptée en septembre dernier par de nombreux socialistes de sensibilités diverses, elle a été fortement critiquée par le courant poperéniste, d'abord implicitement, puis explicitement. Je reste persuadé que cette stratégie était la meilleure et que nous n'en serions pas où nous en sommes depuis hier soir si nous l'avions adoptée. Mais ce qui est fait est fait.
Ce que je remarque aussi, c'est que cette stratégie s'est retournée contre ses propres défenseurs. Contrairement à ce que croyait Mitterrand, on ne peut pas être "unitaire pour deux". Il faut que les deux, comme dans un mariage, en aient envie. Nous nous sommes obstinés à prêcher le rassemblement à des poperénistes qui n'en voulaient pas, trop heureux de profiter d'une situation inespérée que les portait au pouvoir (un pouvoir très relatif, mais un pouvoir quand même, qu'ils exerceront maintenant pendant 6 ans, ce qui n'est pas rien). Nous avons attendu un geste, nous avons fait des propositions, nous avons espéré beaucoup de la fédération, nous sommes allés jusqu'à accepter une tête de liste abusivement désignée, nous avons présenté une liste qui conciliait les demandes des uns et des autres. Notre secrétaire de section Jean-Louis Cabanes a beaucoup travaillé en ce sens, alors qu'aucun intérêt personnel ne le motivait. Qu'il en soit remercié.
Vous connaissez le résultat: rien n'y a fait. Vu d'aujourd'hui, je pense même que ce qui était pour nous de la sagesse a été interprété par les poperénistes comme de la faiblesse. Plus nous nous rapprochions d'eux, plus ils s'éloignaient de nous. Ne respectant vraiment que les rapports de forces, ils ne pouvaient que juger dérisoires nos efforts de rassemblement. Les hommes d'appareil et de procédure n'ont d'estime et de reconnaissance que pour les pratiques d'appareil et de procédure. Que devons-nous faire maintenant, quelle stratégie faut-il adopter?
Je voudrais que mes camarades sociaux-démocrates prennent bien conscience de ce qui se passe et de la gravité de la situation: ces derniers mois, nous avons été exclus, ces prochains mois, on va tenter de nous marginaliser, les poperénistes feront tout pour reprendre le contrôle de ce qui leur échappe, c'est-à-dire la section. Pour nous, la stratégie du rassemblement est morte, et depuis longtemps, mais nous avons eu le tort de ne pas nous rendre compte assez vite qu'elle était devenue inopérante. Si nous n'adoptons pas une nouvelle stratégie, c'est nous demain qui serons politiquement mort: de l'exclusion à la marginalisation avec au bout l'élimination. Je ne dramatise pas, c'est la logique des tenants du rapport de forces: on serre jusqu'à l'étranglement.
Réfléchissez bien à ceci: ils ont une députée, ils ont trois conseillers municipaux, ils ont une permanence, ils ont des moyens matériels et financiers, ils ont le soutien de la fédération, ils ont 6 ans devant eux. Il ne leur manque que la section. Ils la prendront, s'ils le peuvent, feront entrer du monde dans cet objectif. Et nous, qu'avons-nous? Rien de tout ça, absolument rien. Mais nous sommes majoritaires pour le moment. Prenez garde: si rien n'est fait, nous n'allons pas le rester, et cela peut aller très vite. N'oubliez jamais: on nous a volé nos votes, on nous a pris cette campagne qu'il nous revenait de conduire. Si vous n'oubliez pas, si vous avez la volonté comme je l'ai, alors je crois que nous pourrons reprendre l'offensive prochainement. Mais de quelle façon?
Eh bien, comme les communistes des années 30 sont passés de la stratégie du "front de classes" à celle du "classe contre classe", nous devons abandonner la stratégie du rassemblement pour celle du "ligne contre ligne", que je vous détaillerai dans mon prochain billet.
Bonne fin d'après-midi.
17 Comments:
jolie analyse, mais quelque peu présomptueuse:
le PS, seul, n'y arrivera jamais, tu ne te passeras jamais de tes alliances, c'est ancré dans notre culture
By Anonyme, at 7:57 PM
Alain,
Je n'ai jamais prétendu que le PS ne devait pas avoir d'alliés, je sais qu'on ne gagne pas seul, et nous devons garder nos alliances traditionnelles. Mais en toute clarté, sur la base de ce que représente réellement chacun. Ce qui n'est pas le cas avec la prétendue "liste d'unité de toute la gauche", qui cultive en réalité la confusion et qui finira par exploser au premier débat politique un peu sérieux.
Et dans ce billet, j'ai parlé de stratégie interne, entre les courants, pas de stratégie externe, entre partenaires.
By Emmanuel Mousset, at 8:11 PM
Il fallait y aller Emmanuel,
il fallait y aller
Le pouvoir ne se donne pas, il se prend, vous avez voulu qu'on vous l'offre à défaut de vouloir le prendre.
Eux n'ont pas hésité,
on peut etre en désaccord avec leur politique mais ce qu'ils ont eu, c'est parce qu'ils l'ont pris en force peut etre, mais ils l'ont pris quand meme et ce qui est pris n'est plus à prendre.
Mais à la fin ce qui compte ce n'est pas comment on a conquis le pouvoir, c'est de pouvoir l'exercer.
By grandourscharmant, at 8:11 PM
à grandours
c'est ce que disent tous les dictateurs
By Anonyme, at 8:16 PM
Grandours,
On voit bien dans votre remarque que vous êtes un homme de droite: prendre le pouvoir, c'est pour vous finalement ce qui compte en politique.
Ne craignez rien, ce n'est pas une attaque: certains socialistes sont pire que vous. Ils ne se contentent pas de dire, ils font.
Moi, socialiste, ce n'est pas ma conception: on ne se porte candidat qu'à partir du moment où l'on est porté par ses camarades. Il ne faut pas forcer les choses. Le pouvoir n'est pas une affaire personnelle.
Et puis, croyez-vous que ce coup de force portera chance au trio Lançon-Ferreira-Gatteau? Je ne crois pas. Ce sont des perdants qui fanfaronnent, ça n'ira pas très loin. S'ils avaient un peu de dignité, ils seraient gênés. L'avenir, vous verrez, n'est pas de leur côté.
By Emmanuel Mousset, at 9:08 PM
Je ne le prends pas pour une attaque
ce qui est agréable sur ce blog c'est que le ton choisit est celui de la franchise, de l'honnêteté et de la sincérité.
Je pense qu'on peut tout dire quand on parle avec son coeur surtout la vérité.
évidement qu'il est important de prendre le pouvoir,
car si on veut pouvoir peser sur les choses, mettre ses idées en pratique, il faut avoir le pouvoir
car c'est celui qui a le pouvoir qui décide.
Regarder la séquence que vous venez de vivre, JPL a pris le pouvoir et c'est lui qui a dicté l'orientation et qui a mis en oeuvre ses idées.
qu'elles aient été les meilleures ou les plus mauvaises la question ne s'est pas posé.
Il avait l'initiative, il a poussé son avantage aussi loin qu'il a pu.
Vous m'avez fait un compliment auquel j'ai été sensible
et bien moi je vous en ferais un aussi
vous etes un vrai socialiste comme peut l'etre votre premier secrétaire
apte à partager le pouvoir plaçant les convictions devant l'intéret personnel.
faire primer le collectif et la responsabilité
dans un monde idéal, vous seriez majoritaire et vous auriez raison
mais le monde est ainsi fait que j'ai l'impression qu'il faut un chef, qui prendra les coups à la place des autres, qui pourra servir de bouc émissaire en cas de probleme, à qui on pourra couper la tete et sur qui on pourra se décharger de toutes nos fautes.
c'est assez christique comme démarche.
et de ce point de vue, JPL est tout à fait estimable, il a su prendre la tete, il a su prendre les coups
mais je me doute que la vision du socialiste qui est la votre est quelque chose de plus collégial.
Le pouvoir ne doit peut etre pas etre une affaire personnelle
mais à certains moments s'il n'est pas soutenu par une volonté personnelle,
c'est celui qui a le volant qui décide de là où va la voiture.
Et dans une certaine mesure je crains que vous ne soyez contraint de vous entendre ensemble.
un groupe avance toujours à la vitesse des plus lents pas des plus rapides et ce sont souvent les plus intelligents qui doivent faire les compromis.
Et la dignité en politique je mettrais cela sur le compte de la déception
n'est ce pas terriblement impudique de se présenter devant ses concitoyens en leur disant faite moi confiance je saurais quoi faire
By grandourscharmant, at 11:21 PM
depuis quelque temps je te lis a travers ce blog . n'en n'astu pas assez de croire que tu detiens la verite seul contre tous
seul contre ta section ,seul contre ta federation
comment peux tu sans rire affirmer que faire 26 % EN 2001 ET LA MEME CHOSE QUE FAIRE 40% EN 2008 .
tu dis perdre des elus socialistes au conseil municipal, mais combien participaient ? SOIS HONNETE DIS NOUS LE
et puis, pourquoi tu nous parles pas des 17 % DE TON CANDIDAT AUX CANTONALES .
TA STRATEGIE NOUS A CONDUIT DANS LE MUR , tu as des comptes à nous rendre , comme je m'aperçois avoir eu tort de te suivre , je croyais que tu travaillais pour le parti , hors c'est pour ton existence politique que tu travailles .
qui es tu EMMANUEL ? un allié de la droite infiltré chez nous ? AUJOURD,HUI JE ME POSE LA QUESTION
By Anonyme, at 6:03 AM
Après mon titre de taupe de Betrand, Emmanuel a droit à celui d'infiltré de droite. C'est encore avec courage, que l'auteur signe son commentaire.
voila la stratégie de nos élus : Salir et faire circuler des rumeurs sur des camarades démocrates.
Cependant, on peut dire haut et fort, qu'il existe des taupes ou plutôt des associés de l'extrême gauche au sein de la section socialiste socialiste.
MOURAD
By Anonyme, at 8:41 AM
Les jeunes, ceux qui ont mené la lutte contre le CPE il n'y a pas si longtemps, sont avec vous et toutes les forces de progrès pour construire à Saint-Quentin une gauche réaliste.
Ce n'est pas JPL qui nous en empêchera !
By Anonyme, at 9:03 AM
Réponse à l'anonyme:
- Je ne prétends pas détenir la vérité, je ne cherche pas à être seul contre tous (position stérile et inconfortable), j'exprime seulement des opinions.
- Sur les 9 nouveaux conseillers municipaux d'opposition, 4 interviendront, 5 n'interviendront pas ou très mal (là encore, ce n'est qu'une opinion, mais un blog est fait pour ça: donner ses opinions). Dans la précédente équipe, un seul n'intervenait pas.
- Les 17% de Michel Garand sont dus à de nombreux facteurs (voir mon billet), mais je ne suis pas le coupable. De même que je n'y suis pour rien dans la tempête qui s'est abattue cette nuit sur Saint-Quentin.
- Est-ce que je travaille pour mon "existence politique"? Si c'est le cas, je fais du très mauvais boulot, parce que mon "existence politique" n'est pas en grande forme!
- Suis-je un allié de la droite infiltré au PS? Ce serait romanesque, sûrement excitant pour moi. Tout ce que j'écris et ce que je fais seraient télécommandés par Pierre André de sa mairie, peut-être par Xavier Bertrand de son ministère.
Vous avez beaucoup d'imagination, mais la vérité est plus banale, moins exaltante: je ne suis qu'un simple militant socialiste qui essaie comme il peut, avec les moyens qui sont les siens, de faire passer ses idées.
By Emmanuel Mousset, at 9:55 AM
A Grandours:
Sur la figure "christique" de JPL, je ne suis pas vraiment convaincu. N'en faites pas trop!
By Emmanuel Mousset, at 9:58 AM
Meme si j'avoue avoir pensé à ce terme, ne me faites pas écrire ce que je n'ai pas écrit.
Je ne crois pas que JPL lui soit persécuté pour ses convictions.
Le point que je voulais souligner
c'est qu'il a fait ce qu'il fallait pour arriver là où il voulait.
Ce qui n'est pas un trait de caractere nouveau chez lui
Il n'est pas nouveau en politique et il a déjà prouvé qu'à la discipline collective, il préférait sa discipline personnelle.
On ne peut pas dire qu'il n'ait pas été cohérent avec lui meme.
S'il n'avait pas été reintégré dans la section aurait il été tete de liste, d'ailleurs à part pour etre tete de liste aux municipales pourquoi a t il été réintégré ?
Comme en 1997, pourquoi a t on parachuté Odette, personne dans la section n'aurait pu etre candidat ?
By grandourscharmant, at 11:12 AM
- JPL a été réintégré par les poperénistes pour leur donner une voix supplémentaire, pas pour qu'il soit tête de liste.
- Après, ce sont les circonstances qui ont joué, pas la volonté d'un homme ou d'une équipe. Ne mettez pas de la raison là où il n'y a que le fait du hasard.
- Je ne suis même pas certain que les poperénistes, au fond d'eux-mêmes, soient totalement satisfaits de la tournure qu'ont prise les événements. N'oublions pas que JPL n'est qu'un poperéniste d'adoption récente, pas de naissance.
- Votre dernière remarque touche un point sensible: pourquoi, dans la 2ème ville de Picardie, les socialistes sont-ils obligés d'avoir recours à une camarade de l'extérieur ou bien à un candidat par défaut et minoritaire? C'est manifestement le signe d'une crise profonde et qui vient de loin.
By Emmanuel Mousset, at 11:53 AM
La ville de st-quentin pendant des années a alterné les municipalités
depuis l'apres guerre
une fois les communistes
une fois les gaullistes
jusqu'en 2001,
on sait ce qu'il est advenu depuis
le communisme municipal st-quentinois ne possede plus une figure de proue incontournable comme cela a pu etre le cas dans le passé.
Mais au niveau de la circonscription, la gauche qui est forte, ce n'est pas la gauche socialiste, c'est la gauche communiste.
By grandourscharmant, at 2:05 PM
Là, j'ai du mal à vous suivre: depuis une dizaine d'années, les résultats électoraux dans la circonscription de Saint-Quentin montrent une très nette prédominance socialiste sur les communistes.
A moins que l'habile homme de droite ne se réveille en vous, pour laisser croire et surtout espérer que les communistes, se maintenant en tête, empêchent toute alternative aussi bien à la municipalité qu'à la députation. Mais plus personne ne peut croire cela.
By Emmanuel Mousset, at 2:54 PM
nous parlons bien des cantons de Le Catelet, Moy-de-l'Aisne, Saint-Quentin Centre, Saint-Quentin Nord, Saint-Quentin Sud, Saint-Simon, Vermand.
si je fais bien le compte je vois un communiste, 2 idg, 1 dvg, 3 ump
je sais bien que cela changera peut etre dimanche
mais je ne vois pas encore d'élu ps au conseil général sur cette 2e circonscription
Je sais bien que ce n'est qu'une indication sur le rapport des forces en présence mais il me semble significatif.
Loin de moi l'idée de vouloir semer la zizanie
mais rien qu'à st quentin si on fait le compte des élus municipaux
ce sont les communistes, les trotskystes et leur alliés qui sont majoritaires dans l'opposition.
By grandourscharmant, at 5:48 PM
Mais à qui la faute? Aux socialistes qui n'osent pas défendre fièrement leurs couleurs. Sinon, l'électorat est socialiste, il n'est pas trotskyste ou communiste.
By Emmanuel Mousset, at 11:37 PM
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