Une fois n'est pas coutume.
Bonjour à toutes et à tous.
" Quand certains vont-ils comprendre? Dans un département difficile comme l'Aisne, nous ne pouvons pas nous payer le luxe des divisions, ce n'est pas possible de ne toujours pas comprendre cela. Aujourd'hui, être candidat ne s'improvise plus quelques semaines avant un scrutin. Je souhaite que l'on détermine les candidats plusieurs années à l'avance, ensuite à eux de faire leurs preuves sur le terrain. Certains n'ont pas réussi à convaincre, il faut revoir leur mode de désignation. Nous avons beaucoup, beaucoup à reconstruire, par un renouvellement des candidatures. Ce qui m'importe aujourd'hui c'est de ne pas nier ces résultats mais d'en tenir compte. "
J'approuve entièrement ces propos dans L'Aisne Nouvelle de ce matin, que j'applique à Saint-Quentin et à la gauche. Pourtant , je suis rarement d'accord avec leur auteur: ... Xavier Bertrand! Une fois n'est pas coutume... Résumons-nous:
1- Les dernières élections ont montré une prime à la dimension locale. Saint-Quentin et Laon, deux villes de gauche, sont conservées par la droite, avec de bons scores. Soissons, qui n'est pas particulièrement une ville de gauche, est gagnée par le PS et Château-Thierry, détenue 19 ans par les socialistes, tombe entre les mains d'un dissident.
2- les candidats de dernière minute n'ont aucune chance de l'emporter. Une victoire se prépare, elle ne s'attend pas.
3- La division conduit inéluctablement à la défaite. Il n'y a pas d'exemple de socialistes qui se déchirent et qui gagnent.
A Saint-Quentin, le rassemblement ne pourra se faire que par une large victoire d'une ligne politique sur une autre ligne politique: d'un côté les poperénistes partisans de l'alliance avec l'extrême gauche et ses conséquences programatiques, de l'autre les réformistes partisans de la rénovation et d'une démarche social-démocrate. Le plus rapidement possible, au pire avant la fin de l'année, il faudra que le débat soit tranché. Avant la fin de l'année aussi, il faudra que la section ait désigné ses candidats aux prochaines cantonales. Trois ans, c'est un bon délai pour préparer sérieusement une élection. Les municipales ont confirmé la stratégie de l'échec, les cantonales doivent enclencher la dynamique de la victoire.
Bon après-midi.
" Quand certains vont-ils comprendre? Dans un département difficile comme l'Aisne, nous ne pouvons pas nous payer le luxe des divisions, ce n'est pas possible de ne toujours pas comprendre cela. Aujourd'hui, être candidat ne s'improvise plus quelques semaines avant un scrutin. Je souhaite que l'on détermine les candidats plusieurs années à l'avance, ensuite à eux de faire leurs preuves sur le terrain. Certains n'ont pas réussi à convaincre, il faut revoir leur mode de désignation. Nous avons beaucoup, beaucoup à reconstruire, par un renouvellement des candidatures. Ce qui m'importe aujourd'hui c'est de ne pas nier ces résultats mais d'en tenir compte. "
J'approuve entièrement ces propos dans L'Aisne Nouvelle de ce matin, que j'applique à Saint-Quentin et à la gauche. Pourtant , je suis rarement d'accord avec leur auteur: ... Xavier Bertrand! Une fois n'est pas coutume... Résumons-nous:
1- Les dernières élections ont montré une prime à la dimension locale. Saint-Quentin et Laon, deux villes de gauche, sont conservées par la droite, avec de bons scores. Soissons, qui n'est pas particulièrement une ville de gauche, est gagnée par le PS et Château-Thierry, détenue 19 ans par les socialistes, tombe entre les mains d'un dissident.
2- les candidats de dernière minute n'ont aucune chance de l'emporter. Une victoire se prépare, elle ne s'attend pas.
3- La division conduit inéluctablement à la défaite. Il n'y a pas d'exemple de socialistes qui se déchirent et qui gagnent.
A Saint-Quentin, le rassemblement ne pourra se faire que par une large victoire d'une ligne politique sur une autre ligne politique: d'un côté les poperénistes partisans de l'alliance avec l'extrême gauche et ses conséquences programatiques, de l'autre les réformistes partisans de la rénovation et d'une démarche social-démocrate. Le plus rapidement possible, au pire avant la fin de l'année, il faudra que le débat soit tranché. Avant la fin de l'année aussi, il faudra que la section ait désigné ses candidats aux prochaines cantonales. Trois ans, c'est un bon délai pour préparer sérieusement une élection. Les municipales ont confirmé la stratégie de l'échec, les cantonales doivent enclencher la dynamique de la victoire.
Bon après-midi.
13 Comments:
Emmanuel, j'ai été lire l'article de Dosière dont tu as parlé dans un autre article et qui est vraiment remarquable. Ça pourrait être le programme des discussions si nécessaires en sections pour les échéances locales à venir. Bien entendu il faudra un peu secouer l'appareil car les réticences de la plupart de nos grands notables à ouvrir ces débats sont énormes. Je trouve que ça serait une bonne idée de mettre ce texte sur le blog car il n'est pas facile à trouver sur le site de libé.
Claude H.
By Anonyme, at 2:35 PM
Malheureusement, Claude, je suis techniquement inculte (ou presque). Je ne sais pas mettre d'article sur le blog. Si tu as un lien, je le prends volontiers.
By Emmanuel Mousset, at 6:54 PM
Emmanuel,
Voici mon analyse des résultats à Château-Thierry que je mets en parallèle avec les différents sujets que tu abordes sur ton blog. C’est écrit en un trait, je le soumets à débat. C’est un avis personnel qui vaut ce qu’il vaut. C’est en gros ce que je développerai peut être jeudi en réunion de section si j’en ai l’occasion.
La ville de Château-Thierry a le cœur à gauche. Au présidentielles comme aux législatives, la ville a voté à gauche majoritairement. La ville était détenue depuis 19 ans par Dominique Jourdain, leader local du PS. Il avait pris la ville au centriste et ancien ministre André Rossi qui lui-même l’avait prise à un communiste.
Le conseiller général du canton est depuis 16 ans Jacques Krabal. Celui-ci, à chacune de ses élections, a été soutenu par le PS. L’an dernier aux législatives, il avait reçu l’investiture du PRG, tout comme cette année aux municipales. Il avait également intégré le représentant local du MODEM pour ces dernières élections. Pour autant, il n’est jamais encarté dans un de ces partis depuis des années. L a t il seulement été un jour ? Jacques Krabal est également vice-président du conseil général. Suite à une différence de vue sur la campagne « l’Aisne, it’s open », il n’a pourtant plus aucune délégation. Pourtant, personne n’a jamais songé à lui retirer ce titre. Lors des 2 dernières élections, il n’a pas hésité à le mettre en avant sans que Mr Daudigny ne s’en émeuve. Jacques Krabal était également maire de Brasles, commune limitrophe de Château-Thierry, depuis 25 ans.
Quand je suis arrivé sur Château il y a 6 ans, on m’a tout de suite parlé de la guerre politique que se mènent Jourdain et Krabal. Cette guerre était à ce moment là à distance car les 2 hommes ne s’étaient jamais affrontés électoralement, chacun laissant à l’autre son mandat. A Jourdain la mairie, à Krabal le conseil général. Evidement, 2 hommes pour une même ville devaient un jour croiser le même chemin. Jacques Krabal en 95 puis en 2001 essaya de monter une liste contre son « ami » socialiste. Sans succès faute de soutien. Il tira une leçon de cela. Une élection, ça se prépare à l’avance. Il y a à mon avis une règle d’or en politique : Une élection prépare toujours la suivante.
Ma théorie est que la candidature de Jacques Krabal l’an dernier aux législatives n’était motivée que par la prise de la mairie de Château-Thierry. Je pense qu’il n’a jamais pensé devenir député en 2007. Sa campagne s’est essentiellement axée sur le sud de la circonscription. Il est d’ailleurs arrivé largement en tête sur Château-Thierry ainsi que sur son canton mais est au final éliminé. Son score dans les autres cantons (surtout ceux proches de Soissons où il est relativement inconnu et où il a peu fait campagne) ne lui ont pas permis de se maintenir au 2° tour. Pas de déception pour lui (il n’appellera d’ailleurs pas à voter pour le candidat de gauche restant, un certain… Dominique Jourdain). Son but était de préparer les élections municipales de Château-Thierry. Avec un an de recul, cette stratégie s’est avérée payante.
Tu disais récemment sur ton blog que la gauche divisée était vouée à l’échec. C’est souvent vrai, mais ce cas n’est pas transposable à Château-Thierry. Soit on considère que Jacques Krabal est de gauche (ce qui sûrement vrai) et dans ce cas, cette division fut un succès pour la gauche en ratissant large. Elle obtient 79% des voix au premier tour et 88% au second. Soit on considère que la gauche a perdu la ville dans ce cas, Jacques Krabal n’est pas de gauche. Je ne le considère pas. Car au fond, pour les électeurs qui ne suivent pas la cuisine interne des partis, la ville reste à gauche. Pour beaucoup, Krabal est un socialiste ! En interrogeant les habitants de château, je suis sur que beaucoup sont persuadés qu’il est encarté. En réalité et officiellement, la ville reste à gauche, mais elle est perdue par le PS. Elle est désormais gérée par un divers gauche avec le soutien du PRG allié au MODEM. C’est un fait.
La question est : Pourquoi le PS a perdu la ville ? Je vois 5 raisons à cela.
1. La première n’est pas agréable à entendre mais il faut en tenir compte. C’est l’usure du pouvoir. Dominique était maire depuis 19 ans et une volonté de changement peut légitimement se manifester chez les électeurs.
2. La personnalité de Jacques Krabal. C’est une figure locale de la politique. Il est ancré dans le paysage castel. Tout le monde le connaît. Il possède un taux de notoriété écrasant. On ne gagne pas une élection locale si on ne vous connait pas. Le candidat UMP était inconnu. C’était ce qu’on appelle un parachuté. Il fait 15,5% des voix au premier tour alors que la candidate UMP aux législatives avait fait près de 30% l’an dernier. Dominique Jourdain et Jacques Krabal sont extrêmement connus des castels. Ils trustent à eux deux 75% des voix au premier tour. Clairement, les électeurs ont choisi des figures locales, des gens qu’ils connaissaient. C’est pour cela qu’une élection locale, ça se prépare. Tu as raison d’écrire sur ton blog qu’il faut, dès cet hiver, désigner nos candidats aux prochaines cantonales. Jacques Krabal n’a pas construit son succès en 2 mois de campagne. Il le prépare depuis de longues années. Il n’a fait que récolter. Un peu comme Nicolas Sarkozy l’an dernier. A bien des égards, les 2 hommes se ressemblent dans la méthode. Un certain populisme qu’il ne faut pas dénoncer. Ils parlent aux gens. Ils disent ce qu’ils veulent entendre. Il les écoute. A nous d’en prendre acte. « Apprenons à parler cette langue » me disait un militant désoeuvré dimanche soir.
3. La communication de Jacques Krabal. Une élection se prépare longtemps à l’avance. Une campagne électorale est un moment de communication, pas de d’action. Comme Sarkozy, notre nouveau maire a gagné la bataille médiatique. Il a réussi à amener les autres candidats à ne parler que de lui, de son programme et de sa liste. Il devint alors le centre de l’élection. Un beau piège où nous avons tous plongés, moi le premier. C’est quoi une belle com’ ? Difficile à définir. Un beau site web. Une chartre graphique reconnaissable sur les documents de campagne et continue dans le temps. C’était les mêmes couleurs qu’aux législatives pour Jacques Krabal par exemple. C’est une idée intéressante et qui rejoint ce que je disais plus haut : Une élection prépare toujours la suivante. En voilà un exemple. La comparaison de la communication des deux candidats de gauche est assez révélatrice et malheureusement explicatrice. Dominique Jourdain avait un bon bilan intrinsèquement. Lors du dernier mandat, il y eu beaucoup de réalisations sur la ville (médiathèque, gymnase nautique, salle de spectacle, etc...). Je le dis d’autant plus facilement que le début de ce dernier mandat correspond à mon arrivée sur la ville. J’ai donc un bon point de repère pour comparer. On peut ajouter à cela que le bilan économique est bon (plus bas taux de chômage de l’Aisne, nombreuses installations d’entreprises, etc…). Pourtant, il a peu communiqué dessus ces dernières années. Le bulletin municipal fait 4 pages par exemple et comme on ne peut pas compter sur la presse locale pour rentrer dans les détails, il s’est retrouvé à l’aube de ces élections sans être identifié à ce bilan. Pire, il devra même faire campagne pour rappeler ce bilan à ses administrés alors qu’il devrait être une évidence. Trop tard en réalité. Il n’aura donc pas le droit à la prime au sortant. A l’inverse, Jacques Krabal est un grand amateur de communication (toujours cette ressemblance avec le président). Loin de moi l’idée de penser qu’il ne fait rien, mais on ne peut pas dire qu’il soit un hyperactif de la réalisation. Pour autant, quand il fait quelque chose, on le sait. Il communique de façon efficace. Quand j’interroge ses électeurs, ils disent avoir de lui l’image d’un homme d’action. Quand la campagne a commencé, il était « le mouvement » et Dominique Jourdain « l’immobilisme ». Ce n’est qu’une image bien sur, loin de la réalité, mais c’est important au final.
Sa maîtrise de la communication s’est poursuivit pendant la campagne. La nature a horreur du vide et comme Dominique n’a pas assez communiqué pendant son mandat, Jacques Krabal a occupé cet espace. Il a réussi à faire croire au gens que le bilan de l’équipe sortante était mauvais. Et en effet, les thèmes sur lesquels il a communiqué étaient les points négatifs de cette équipe (la voirie par exemple). C’est à ce moment que Dominique s’est senti obligé de dresser son bilan. Trop tard, le doute était installé. A la suite de cela, le futur nouveau maire a dressé son propre bilan de 25 ans à Brasles. Un bilan dithyrambique forcément. Personne pour le contredire également. Pourtant, il y aurait à redire. Interroge un électeur de Krabal, il te parlera de ce qu’il a fait à Brasles. Pour ma part, je me demande encore ce qu’il y a de spécial à Brasles. Attention, ce n’était pas mal géré mais ce qui a été fait a été médiatisé. C’est tout le secret.
Sa communication a enfin était efficace sur un dernier point important. Il est apparu aux yeux de la population comme l’homme du changement alors même qu’il est plus ancien en politique sur le secteur que le maire sortant. C’était même son slogan de campagne (pour le changement). Un peu comme Nicolas Sarkozy avait réussi à s’exonérer du bilan Chirac et apparaître comme un homme nouveau.
4. La place de Jacques Krabal au conseil général. Conseiller général de Château-Thierry depuis 1992, c’est tout naturellement qu’il devient vice-président du département quand celui-ci bascule à gauche. Jusque là, c’est normal. Suite à un désaccord avec Yves Daudigny, il se voit retirer toutes les délégations depuis plusieurs années. Il garde cependant le titre de vice-président. Il saura communiquer dessus pendant la campagne. Il en fait mention dans tous ses tracts de campagne. Dans celui où il annonce sa candidature à la mairie, il prétend même travailler en étroite collaboration avec le président socialiste du département. Le trouble est là dans l’électorat de gauche. Pour celui qui ne suit pas cela de très près, voter Krabal ou Jourdain, c’est voter à gauche voire voter socialiste. Et donc après 19 ans de Jourdain, pourquoi ne pas voter Krabal ? Au moins ça changera. C’est bon de temps en temps. Je l’ai entendu maintes fois cet argument. La même polémique avait été évoquée l’an dernier aux législatives sans que la direction socialiste du département n’en tire de conclusion. Pourtant un de leur ami (Dominique Jourdain) était menacé politiquement. Ce fut une erreur. Ils ont laissé Jacques Krabal avoir de l’importance politique et le PS en a perdu une des seules villes qu’il dirigeait dans le département.
5. Les erreurs de la fédération avec Jacques Krabal. Ce dernier ne s’est pas fait en un jour. Il y a bien longtemps qu’il s’est construit son destin castel avec la complaisance de nos dirigeants. Lors de toutes ses élections cantonales, il a obtenu l’investiture du PS sans en prendre nécessairement la carte. Entre chaque élection, il n’hésita pas à s’opposer parfois publiquement au responsable local du PS en la personne de Dominique Jourdain. En 1995 et 2001, il annonça à la presse son intention de se présenter face à celui-ci à la mairie. Ces 2 fois, il ne put aller au bout de sa démarche mais l’intention était là. En 2007, il se présente face à lui aux législatives ce qui est son droit le plus strict. En revanche, il serait du devoir de la fédération de réagir. Pire, le vendredi précédent le 1° tour des législatives, Mme Fuselier, conseillère régionale socialiste, appelle publiquement à voter pour Jacques Krabal, faisant fi de toute discipline de parti. A ce jour, aucune sanction n’a encore été envisagée. Cette année, celle-ci vient de se faire élire maire de… Brasles au premier tour (une seule liste). Fort de son nouveau statut local, elle appelle de nouveau, la veille du deuxième tour, à voter pour Jacques Krabal contre Dominique Jourdain aux municipales de Château-Thierry. Toujours aucune réaction de la fédé.
Voilà le fond de ma pensée et mon analyse de notre échec à château. Il y a un coté frustrant de perdre contre son camp. Ce n’est pas une alternance classique. Si la ville avait basculé à droite, ca aurait moins douloureux pour beaucoup. C’était l’ambiance dimanche soir. Perdre contre des « frères » politiques est toujours difficiles. Et puis surtout, il y a eu une impression de ne pas être soutenu par les instances départementales. Une militante me disait que le centre de gravité du socialisme axonais était très loin de Château-Thierry et qu’il fallait qu’on apprenne à se débrouiller sans « eux » ! Je trouve ça dommage de devoir arriver à cette conclusion même si elle a surement raison. Comme quoi, il va être vraiment temps de reprendre nos rencontres rénovatrices.
By Anonyme, at 7:33 PM
"La division conduit inéluctablement à la défaite. Il n'y a pas d'exemple de socialistes qui se déchirent et qui gagnent."
A méditer !
Quand Ségolène a obtenu la candidature, tous les socialistes ont voté "comme un seul homme"
Alors pourquoi cette discipline de parti ne s'est-elle pas réalisée à St Quentin ?
Parce que des aigris ont tout fait pour casser la baraque et mettre des bâtons dans les roues de la liste de gauche...
Qui a fait perdurer la division ?
La sagesse aurait été de se taire, au moins pendant la campagne !
Après on aurait pu discuter.
Michel Garand et Stéphane Endurand ont été plus fins que vous : ils ont choisi délibérément d'ignorer le pb. Maintenant, ils ont leur mot à dire, tandis que vous, vous pouvez vous voir reprocher d'être pour bp dans ce que vous persistez à appeler un échec. Comparez donc les "performances" des villes de France de même importance qui étaient nettement dominées par la droite (70% !)et voyez les résultats : aucune d'entre elles n'a réussi à inverser la tendance.
Alors, prenez donc un anti-acide pour l'estomac et calmez-vous!
By Anonyme, at 8:02 PM
Que je me calme, que je me taise, que je laisse faire vous arrangeraient manifestement. C'est pourquoi je suis bien décidé à poursuivre dans la direction que j'ai choisie.
Votre petite astuce qui consiste à mettre la défaite sur mon dos ne trompe personne. Les fossoyeurs du socialisme ne sont pas de mon côté. Mais les lâches qui n'assument pas leur responsabilité sont manifestement du vôtre.
Votre autre petite astuce qui consiste à diviser les réformistes, Garand, Andurand et moi, est assez finaude mais ne marchera pas.
Les diviseurs, ceux qui n'ont pas respecté la discipline majoritaire du parti, allez les chercher où vous savez. Vous en faites d'ailleurs peut-être partie.
Vous voyez, dans la vie, être malin ne suffit pas.
By Emmanuel Mousset, at 8:45 PM
A l'anonyme,
Quand Ségolène a été choisie démocratiquement, le premier à faire la " gueule " a été le candidat, nombreux ont été les " camarades " qui se sont fait prier pour faire la campagne, nombreux sont ceux qui n'ont pas bougé !
ensuite, la division s'est retournée vers ceux qui l'ont généré en manoeuvrant dans l'ombre pour contourner la majorité qui ne voulait pas d'eux.
Tous ceux qui ont reçu un " coup de pieds au cul " de JPL/Ferreira ne l'ont pas oublié !
JPL a creusé sa propre tombe de ses propres mains, prendre les adhérents pour des cons, aller à la bataille avec un tel passé a servi PA qui n'en demandait pas tant !
Avec JPL une autoroute s'ouvrait devant lui !
Quand la nouvelle a été connue, il a dû soupirer de soulagement, avec les dossiers en sa possession !
Tout aurait été différent avec emmanuel ou Stéphane !
By Anonyme, at 9:52 PM
Emmanuel ou Stéphane n'avaient qu'a y aller!
Arretez donc de pleurnicher, la politique demande des prises de responsabilité meme si je respecte leurs décisions.
By Anonyme, at 10:01 PM
Réponse à Sylvain:
Ta longue analyse est en tout point remarquable. Je n'y trouve rien à redire. Je vais seulement insister sur deux points:
1- Vu de St Quentin, l'erreur de Dominique a été de se focaliser sur Krabal. Il aurait dû défendre son bilan et son projet, point. En visant l'adversaire, il le mettait en valeur, lui donnait une légitimité. Erreur de communication, donc.
2- En ce qui concerne la fédération, il ne faut pas oublier un fait: Château est la plus grosse section de l'Aisne. Elle joue un rôle dans le contrôle de la fédé, elle représente une menace pour qui a envie de tout contrôler. Les hommes sont les hommes et les politiques sont les politiques: ils veulent tout contrôler. Par certains côtés, Dominique est un homme libre, qui n'a de compte à rendre à personne. Il est par conséquent incontrôlable. Il devient donc pour beaucoup un homme dangereux. Avec Soissons et Patrick, la fédé est beaucoup plus tranquille. Que chacun en tire les conséquences qu'il s'impose. Mais la victoire de Krabal n'est pas faite non plus pour arranger les affaires de la fédé. Car ils ont maintenant face à eux un adversaire.
By Emmanuel Mousset, at 10:47 PM
Alain,
Je ne veux pas parler à la place de Stéphane, mais je peux te dire pourquoi nous n'avons pas été candidat, et l'argument est très fort: on ne peut gagner contre la droite qu'en étant uni. En nous présentant, nous aurions contribué à la division. Tu me diras peut-être que la division a quand même eu lieu? C'est vrai. Mais à qui la faute? Pas à nous, mais à JPL. Et avec lui la gauche a perdu. Comme c'était prévisible dans la division.
By Emmanuel Mousset, at 11:56 PM
Le promblème est que le bilan de Dominique n'ayant pas été fait dans les mois d'avant, Krabal a attaqué dominique sur son bilan en le présentant comme mauvais et en comparant au sien à Brasles. Il comparait par exemple les taux d'imposition entre les 2 communes forcément totalement différents (une commune de 1200 et une de 15 000) De là, dominique a été obligé de défendre son bilan et d'essayer de rétablir la vérité donc forcément, il fallait attaquer krabal.
Dominque a oscillé entre 2 tactiques pendant toute la campagne. Soit laisser faire Krabal mais celui-ci tapait fort, soit taper également. il a choisi une voix médiane. Se défendre! Ce fut surement une erreur.
Pour la fédé, tu as surement raison, je ne suis pas assez ancien dans ces milieux pour en juger, mais c'est l'esprit qui régnait dimanche soir. A titre personnel j'ai alors proposé que l'on vote symboliquement contre la désignation de Daudigny ce soir. Ca changrera rien mais ca permet de montrer notre mécontentement.
By Anonyme, at 8:33 AM
Pourquoi revenir sans cesse sur les présidentielles avec Ségolène Royal! pour l'élection du premier secrétaire du parti ? laissons le temps au temps ; il faut se rappeler qu'elle a été élue à l'unanimité même si j'aurai largement préféré DSK et qu'au moment de la campagne madame FERREIRA distribuait des tracs sur le marché contrainte et forcée et "parce qu'elle ne pouvait pas faire autrement" disait elle haut et fort
By Anonyme, at 8:36 AM
Au dernier anonyme:
En politique, il y a deux types de personnes, ceux qui agissent librement et ceux qui "ne peuvent pas faire autrement". Anne Ferreira se situe dans la dernière catégorie:
- Elle était sur la liste d'Odette en 2001 "parce qu'elle ne pouvait pas faire autrement".
- Elle a soutenu Jean-Pierre Lançon "parce qu'elle ne pouvait pas faire autrement".
- Elle a soutenu l'alliance avec l'extrême gauche "parce qu'elle ne pouvait pas faire autrement".
Je me situe dans la première catégorie. Mes choix peuvent être mauvais, mais je les assume et je ne fais pas appel à la nécessité pour les justifier. Je ne fais aucune chose "parce que je ne peux pas faire autrement".
Le socialisme veut émanciper les individus, afin que chacun puisse toujours faire autrement. Que les socialistes, notamment les plus éminents, commencent par s'appliquer cette règle.
By Emmanuel Mousset, at 1:22 PM
Réponse à Sylvain:
Il ne faut pas tout mélanger. Le vote de mardi soir concernait la désignation du président du Conseil général. Je crois qu'il n'était pas utile de le transformer en autre chose, d'instrumentaliser le vote.
La vraie question qui se pose maintenant, c'est de savoir ce que va faire la section de Château en vue du congrès. D'abord, il faudra qu'elle demeure aussi nombreuse, ce qui n'est pas évident quand on perd le pouvoir. Il faudra ensuite qu'elle se positionne par rapport au NPS de Vincent Peillon, auquel fait partie la majorité de la fédération. C'est pourquoi il me semble important que notre prochaine réunion rénovatrice ait lieu à Château. Quand tu voudras...
By Emmanuel Mousset, at 2:10 PM
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