Raison garder.
Les organisations de la mouvance laïque sont nombreuses et variées, parmi lesquelles l'Union rationaliste. Ce n'est pas parce que je suis laïque que je suis d'accord avec tous les laïques. Au contraire, la laïcité, c'est le refus du dogmatisme, y compris et surtout laïque. Mais l'Union rationaliste propose un manifeste, "La raison, la recherche scientifique et l'avenir de la planète", que je vous invite à consulter sur son site et à signer. Je vous le résume, en trois points:
1- Le principe de progrès. Il faut le réhabiliter, car le "principe de précaution", au demeurant excellent, a tendance à l'occulter, quand ce n'est pas le contester. Bien sûr le progrès n'a pas aboli la misère, bien sûr le progrès n'a pas supprimé la guerre, bien sûr le progrès n'a pas rendu fondamentalement l'homme meilleur. Mais que seraient nos sociétés modernes sans le progrès scientifique? Quasiment rien. C'est pourquoi il faut défendre et promouvoir le principe de progrès, valeur humaniste. Qu'est-ce qu'un progressiste, un homme de gauche, sinon quelqu'un qui croit au progrès de l'humanité, malgré tout? Je retiens cette phrase, fort juste:
"Le progrès scientifique n'entraîne pas automatiquement celui de la société, mais il en est plus que jamais une condition nécessaire."
2- La recherche scientifique. Il faut absolument rapprocher les politiques et les scientifiques. Ceux-ci ne peuvent pas rester dans leurs laboratoires ou leurs bibliothèques, ils doivent rejoindre la place publique, se mêler aux débats et aux choix collectifs. La recherche doit être financièrement soutenue et orientée. Nous en sommes actuellement très loin. Ce sont pourtant les inventions, créations, découvertes scientifiques qui contribuent à la transformation de notre société et à son amélioration, autant sinon plus que la volonté politique des hommes:
"Nous appelons les communautés scientifiques à s'impliquer plus fortement dans les réflexions collectives et les actions à engager pour l'avenir de la planète."
3- La culture de la raison. La science ne doit pas être réservée aux savants et aux politiques, elle concerne tous les citoyens. Pour ces derniers, elle est moins un ensemble de théories qu'un état d'esprit, une culture faite de curiosité, de méthode et de critique intellectuelles. Nous en avons besoin, pour repousser l'offensive ésotérique, obscurantiste, pseudo-scientiste:
"L'enjeu est aussi important pour la démocratie que l'alphabétisation en d'autres temps."
Les valeurs rationalistes, nous aurons l'occasion de les rappeler lors des 200 ans de la naissance de l'immense savant Charles Darwin, en février 2009.
Bon après-midi.
1- Le principe de progrès. Il faut le réhabiliter, car le "principe de précaution", au demeurant excellent, a tendance à l'occulter, quand ce n'est pas le contester. Bien sûr le progrès n'a pas aboli la misère, bien sûr le progrès n'a pas supprimé la guerre, bien sûr le progrès n'a pas rendu fondamentalement l'homme meilleur. Mais que seraient nos sociétés modernes sans le progrès scientifique? Quasiment rien. C'est pourquoi il faut défendre et promouvoir le principe de progrès, valeur humaniste. Qu'est-ce qu'un progressiste, un homme de gauche, sinon quelqu'un qui croit au progrès de l'humanité, malgré tout? Je retiens cette phrase, fort juste:
"Le progrès scientifique n'entraîne pas automatiquement celui de la société, mais il en est plus que jamais une condition nécessaire."
2- La recherche scientifique. Il faut absolument rapprocher les politiques et les scientifiques. Ceux-ci ne peuvent pas rester dans leurs laboratoires ou leurs bibliothèques, ils doivent rejoindre la place publique, se mêler aux débats et aux choix collectifs. La recherche doit être financièrement soutenue et orientée. Nous en sommes actuellement très loin. Ce sont pourtant les inventions, créations, découvertes scientifiques qui contribuent à la transformation de notre société et à son amélioration, autant sinon plus que la volonté politique des hommes:
"Nous appelons les communautés scientifiques à s'impliquer plus fortement dans les réflexions collectives et les actions à engager pour l'avenir de la planète."
3- La culture de la raison. La science ne doit pas être réservée aux savants et aux politiques, elle concerne tous les citoyens. Pour ces derniers, elle est moins un ensemble de théories qu'un état d'esprit, une culture faite de curiosité, de méthode et de critique intellectuelles. Nous en avons besoin, pour repousser l'offensive ésotérique, obscurantiste, pseudo-scientiste:
"L'enjeu est aussi important pour la démocratie que l'alphabétisation en d'autres temps."
Les valeurs rationalistes, nous aurons l'occasion de les rappeler lors des 200 ans de la naissance de l'immense savant Charles Darwin, en février 2009.
Bon après-midi.
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