Au tour d'Anizy.
Bonjour à toutes et à tous.
Troisième présentation de motion pour moi, hier soir à Anizy: sûrement la réunion la plus décontractée depuis le début. Je ne suis pas certain de pouvoir en dire autant ce soir... à Saint-Quentin. Ce que je retiens d'Anizy, c'est la prise de conscience de nos divergences, sans que ce constat soit un drame. Oui, il y a des ressemblances entre nous. Encore heureux! Sinon, serions-nous dans le même parti? Mais il y a aussi des lignes politiques qui ne sont pas les mêmes. Un congrès est fait pour en débattre. Débattre n'est pas se battre, a dit une militante. Exact. Ce que j'ai souvent remarqué, c'est que les conflits naissent rarement des convictions, mais plutôt des problèmes de personnes, des enjeux de pouvoir.
J'ai un peu changé mon angle de présentation de la motion D, mais les points forts ne changent pas. J'ai divisé cette fois en trois mon exposé:
1- La méthode: tout commence par là en politique, le choix d'une méthode. Les personnes, c'est important, mais secondaire. A vouloir mettre en avant les personnes, on crée des problèmes de personnes, ce qu'il faut fuir comme la peste en politique. Quelle est la méthode Aubry? Le collectif, le travail d'équipe, lancé il y a un an, à travers le mouvement des Reconstructeurs. Avec la volonté de dépasser les clivages internes, devenus en partie inopérants.
2- L'orientation: c'est la définition de la ligne politique, qui doit être ancrée à gauche, pour que les Français nous distinguent parfaitement de la droite, pour que nous ne soyons pas électoralement assaillis par les deux menaces, Bayrou et Besancenot.
3- La personne: oui, je termine par Martine Aubry, car une politique s'incarne toujours dans une personne, qui doit représenter au mieux ce que nous sommes. C'est pourquoi le choix des candidats est fondamental en politique. On ne peut pas se permettre de mandater n'importe qui. D'autant que notre société médiatique accorde une grande importance à l'image. Aubry est un symbole fort de ce que nous voulons: elle est l'élue d'une grande ville du nord, en terre ouvrière et de vieille tradition socialiste, elle représente l'héritage de la gauche au pouvoir, elle est fidèle et moderne.
Pour finir, j'exprime une inquiétude et un espoir: l'inquiétude, c'est que les principales motions auront des scores très proches, que la majorité ne s'imposera donc pas d'emblée, qu'il faudra la trouver. L'espoir, c'est que Martine Aubry sera la première (je n'ai pas la prétention de dire la seule) à pouvoir rassembler, parce que sa motion, notre motion constitue un axe central autour duquel d'autres peuvent venir s'agréger. Lesquels? J'ai ma petite idée, je ne suis pas le seul, mais il faut laisser les camarades libres de leurs choix, ne jamais anticiper les résultats. Après, on avisera.
Bon après-midi.
Troisième présentation de motion pour moi, hier soir à Anizy: sûrement la réunion la plus décontractée depuis le début. Je ne suis pas certain de pouvoir en dire autant ce soir... à Saint-Quentin. Ce que je retiens d'Anizy, c'est la prise de conscience de nos divergences, sans que ce constat soit un drame. Oui, il y a des ressemblances entre nous. Encore heureux! Sinon, serions-nous dans le même parti? Mais il y a aussi des lignes politiques qui ne sont pas les mêmes. Un congrès est fait pour en débattre. Débattre n'est pas se battre, a dit une militante. Exact. Ce que j'ai souvent remarqué, c'est que les conflits naissent rarement des convictions, mais plutôt des problèmes de personnes, des enjeux de pouvoir.
J'ai un peu changé mon angle de présentation de la motion D, mais les points forts ne changent pas. J'ai divisé cette fois en trois mon exposé:
1- La méthode: tout commence par là en politique, le choix d'une méthode. Les personnes, c'est important, mais secondaire. A vouloir mettre en avant les personnes, on crée des problèmes de personnes, ce qu'il faut fuir comme la peste en politique. Quelle est la méthode Aubry? Le collectif, le travail d'équipe, lancé il y a un an, à travers le mouvement des Reconstructeurs. Avec la volonté de dépasser les clivages internes, devenus en partie inopérants.
2- L'orientation: c'est la définition de la ligne politique, qui doit être ancrée à gauche, pour que les Français nous distinguent parfaitement de la droite, pour que nous ne soyons pas électoralement assaillis par les deux menaces, Bayrou et Besancenot.
3- La personne: oui, je termine par Martine Aubry, car une politique s'incarne toujours dans une personne, qui doit représenter au mieux ce que nous sommes. C'est pourquoi le choix des candidats est fondamental en politique. On ne peut pas se permettre de mandater n'importe qui. D'autant que notre société médiatique accorde une grande importance à l'image. Aubry est un symbole fort de ce que nous voulons: elle est l'élue d'une grande ville du nord, en terre ouvrière et de vieille tradition socialiste, elle représente l'héritage de la gauche au pouvoir, elle est fidèle et moderne.
Pour finir, j'exprime une inquiétude et un espoir: l'inquiétude, c'est que les principales motions auront des scores très proches, que la majorité ne s'imposera donc pas d'emblée, qu'il faudra la trouver. L'espoir, c'est que Martine Aubry sera la première (je n'ai pas la prétention de dire la seule) à pouvoir rassembler, parce que sa motion, notre motion constitue un axe central autour duquel d'autres peuvent venir s'agréger. Lesquels? J'ai ma petite idée, je ne suis pas le seul, mais il faut laisser les camarades libres de leurs choix, ne jamais anticiper les résultats. Après, on avisera.
Bon après-midi.
29 Comments:
Les motions, je m'en fous complètement.
C'est de la cuisine sans intérêt, avec comme seul objectif de mettre en place les petits camarades aux manettes, et de distribuer postes et miettes du pouvoir.
C'est un archaïsme propre au PS.
C'est sans doute la raison principale pour laquelle le peuple est contraint par la droite.
Cette mécanique est médiocre, je n'y participerai donc pas.
By jpbb, at 3:36 PM
Le système des motions est loin d'être idéal, tu as raison. Mais je n'en connais pas d'autre, pour le moment, pour faire vivre la démocratie au sein du PS. Je prends donc ce qui existe. En attendant d'avoir mieux.
By Emmanuel Mousset, at 4:22 PM
Pour élire un premier secrétaire, c'est simple, il suffit d'un vote qui lui doit-être démocratique. Ensuite le premier secrétaire organise des conventions qui aboutissent à un texte, qui est également soumis à vote pour approbation de la part des militants. Le secrétaire organise son bureau. Il organise ensuite la désignation du présidentiable. Exit les motions
C'est évidement trop simple, car cela ne permet pas d'organiser la foire d'empoigne habituelle au PS, avec coups de couteau dans le dos, peau de bananes sous le pied, trahisons entre courants, et rabibochages boiteux. Tout le folklore du PS qui permet ainsi plus qu'une fragmentation, une atomisation. Faut pas s'étonner alors que face à ce délabrement, cette funeste image, les Français ne fassent pas confiance à l'un d'entre eux comme président, et que l'on soit obligé de se contenter du candidat de droite, qui lui n'a pas besoin de motion pour l'emporter. La bêtise du PS sur ce point est inexcusable.
By jpbb, at 7:01 PM
Je suis d'autant plus amer, que par raisons plus ou moins byzantines, le courant SD se porte aussi bien sur le courant poussé par Delanoê, Martine Aubry et Ségolène Royal, et qu'il y a fort à parier que lors de la nuit du racolage, sous de sombres tractations tout le monde se retrouve d'accord derrière un canard boiteux, mélange contre nature avec d'une part d'extrémisme de gauche et de sociale démocratie, avec paralysie à la clef.
Comprends-moi bien, je critique vertement la méthode elle-même, car à vouloir contenter tout le monde, on ne satisfait personne, ce qui au final aboutit à un blocage présidentiel, tel que le PS le vit récurremment, alors que l'échec présidentiel devrait être exceptionnel. Les forums de la rénovation n'ont pas été suffisamment loin.
By jpbb, at 7:11 PM
Et vous ne m'avez meme pas invité,
cela ne m'aurait pas déplu de voir comment vous défendiez vos motions.
Sinon prendrez vous la peine de parler des fuites d'eau qui se multiplie en ville.
By grandourscharmant, at 7:19 PM
Les fuites proviennent plutôt de votre cerveau.
By Emmanuel Mousset, at 12:20 AM
C'est pour cela que les gens vous apprécient ?
Les inepties que vous pouvez raconter en essayant de les faire passer pour des traits d'esprits.
Pardonnez-moi d'avoir été progressif, je n'arrive pas à me faire à l'idée que c'est à vous que je m'adresse.
Il y a un tel écart entre ce que vous prétendez etre et ce que vous etes.
Et moi, naïvement, j'ai cru que vous étiez celui que vous prétendiez.
Vous vous plaignez que je ne parle jamais de rien et quand je parle de quelque chose, vous etes juste bon à faire de l'ironie et des mauvais mots.
Alors que je ne faisais que vous interroger sur le conseil de com d'agglo qui n'a visiblement pas évoqué les nombreux cas de fuites d'eaux qui se sont déclarés en ville ces derniers temps.
Y-aurait-il des problèmes de pressions au niveau des tuyaux ?
En outre, le site internet de la com d'agglo semble etre en sommeil, mais bizarrement vous n'évoquez pas tout ces sujets concrets
Est ce parce que ce n'est pas intéressant et suffisamment digne d'intérêts à vos yeux ?
By grandourscharmant, at 12:48 AM
Soyez explicite dans vos propos et je serai explicite dans les miens.
By Emmanuel Mousset, at 7:31 AM
Pour celui qui sait, je suis tout à fait explicite.
Visiblement de cela aussi, vous etes ignorant.
Vous ne cherchez pas à vous informer et quand bien meme vous le seriez, vous n'en auriez rien à faire.
Vision moderne de tous les imposteurs qu'on peut trouver en politique.
Le métier est difficile et la soupe est bonne, alors on s'arrange pour manger la soupe et ne pas faire le métier...
Et oui cela s'adresse à vous, mais pas uniquement car vous n'etes pas le seul dans ce cas.
By grandourscharmant, at 10:04 AM
La soupière a dû vous tomber sur la tête et son liquide vous brûler ce qui vous reste de cervelle, c'est-à-dire pas grand-chose, pour dire des choses pareilles!
By Emmanuel Mousset, at 2:17 PM
N'est pas Thierry Ardisson qui veut
Avez vous entendu son interview sur RMC et ce qu'il a dit à propos de DSK et de ses turpitudes ?
By grandourscharmant, at 2:44 PM
Je n'écoute pas RMC, mais vous allez me raconter, je suppose que c'est une information d'une extrême importance.
By Emmanuel Mousset, at 3:03 PM
Il était question d'addiction, d'avances multiples et de conseil de désintoxication.
Mais aussi du fait que personne n'ignorait cette addiction dans le microcosme parisien.
Loin de moi, l'idée de lui jeter la pierre, tant qu'il n'y a pas abus de position dominante, à mes yeux chacun est libre de ses actes.
Et comme moi aussi, j'ai mes marottes, je m'interroge sur le poids qu'a pu avoir sa vie personnelle dissolue sur la non-désignation du plus brillant candidat socialiste à l'investiture présidentielle.
Le fait qu'on lui ait préféré une madone conservatrice n'est sans doute pas si anodin.
D'ailleurs, vos difficultés locales ne sont-elles pas liés au fait que si vous etes conservateur, certains de vos camarades le sont encore plus que vous et que vous refusez de les comprendre.
Car il serait quand meme surprenant que moi ou d'autres de mon camp puissions réussir à dialoguer avec vos ennemis de l'intérieur dans le respect des convictions de chacun et que vous n'y arriviez pas.
D'un autre coté, comme vous avez l'air d'avoir autant de respect pour eux que pour ceux de mon camp,
qui sait c'est peut etre de vous, de votre intolérance et de votre étroitesse d'esprit que vient le probleme.
Car c'est vous qui refusez d'admettre et de concevoir qu'on puisse penser différement de vous.
Votre tournée des petites sections en est un exemple flagrant,
là bas, vous etes puissance invitée et tout se passerait cordialement et respectueusement.
Ici, vous etes la puissance receveuse et les choses se passeraient mal.
C'est donc que les majoritaires de la section ne savent pas recevoir et comme vous nous dites et répétez que c'est votre tendance.
Bizarrement, je suis sur que vous n'aviez pas envisagé la question sous cette angle.
By grandourscharmant, at 3:51 PM
Je n'envisage jamais les questions sous l'angle pervers où vous les envisagez.
Quant à vos prétendues discussions avec des socialistes, c'est du vent: vous n'êtes rien et vous discutez avec personne, sauf avec moi, qui vous ai pris en pitié. Je suis bon avec les bêtes, que voulez-vous...
Sur DSK, vous projetez votre probable impuissance sur son hypothétique frénésie. Là encore, c'est une réaction fantasmatique bien connue des spécialistes. A mon avis, vous devriez consulter. Je dis ça pour votre bien.
By Emmanuel Mousset, at 5:55 PM
Ne généralisez pas votre cas personnel,
j'ai surement plus de discussions en privé avec les socialistes locaux et pas qu'avec les socialistes d'ailleurs que vous ne pouvez en avoir.
D'un autre coté, ce n'est pas si difficile au vu de votre niveau de communication proche du néant avec nombre d'entre eux.
Si vous étiez aussi aimable et charmant que moi, il vous parlerait sans aucun doute.
Sur DSK, votre raisonnement est faible car il repose sur le caractère hypothétique de sa frénésie.
A partir de combien de conquêtes considérez vous que la frénésie n'est plus hypothétique.
D'un autre coté comment auriez vous pu mieux illustrer votre puritanisme, votre conservatisme et votre pudibonderie.
Je ne suis pas un de vos camarades, la frénésie ne me dérange pas tant qu'on fait correctement son boulot.
Auriez vous oublié que des frénétiques en politique, DSK est loin d'être le seul, ni meme le premier.
Il y en a quelques uns dans mon camp ce qui n'a pas empeché qu'ils accèdent aux plus hautes responsabilités.
C'est dans le votre qu'on ment pour ne pas se voir écarter du pouvoir.
Cela a surement pesé dans le choix du bon pere de famille Mitterrand face au divorcé Rocard...
D'ailleurs en termes de frénésie, des derniers présidents de la 4e ou de la 5e, seul le général De Gaulle semble ne pas avoir été un frénétique.
By grandourscharmant, at 8:15 PM
Je vous laisse avec vos mensonges et vos fantasmes. Ils sont nécessaires à votre survie mentale, je serais cruel de vous en priver.
By Emmanuel Mousset, at 12:15 AM
C'est donc cela alors vos mensonges et vos fantasmes sont nécessaires à votre survie mentale.
Et par transfert, vous pensez que ce qui est vital pour vous le serait pour moi,
ne vous inquiétez pas, je ne suis pas un conservateur comme vous enfermé dans ses fantasmes et ses mensonges.
Je suis un progressiste, je sais m'adapater et évoluer.
By grandourscharmant, at 9:10 AM
Vous êtes progressiste, vous le gros ours balourd de l'UMP locale? Laissez-moi rire... Dites plutôt que vous êtes d'extrême gauche, anarchiste pourquoi pas. Vous n'êtes pas à une bêtise près!
By Emmanuel Mousset, at 1:59 PM
"BOBO A LA TETE"
Désolé que tu aies eu "bobo"à la tête"
Entendre pendant une réunion socialiste que:
La crise actuelle est une crise du système capitaliste.
Les réponses à cette crise doivent être au coeur de notre projet politique et du congrès de Reims.
Il y a une urgence sociale et un impératif économique à mettre un terme à la modération salariale, d'autant que les profits n'alimentent plus l'investissement et sont en majorité consacrés à la rémunération d'actionnaires dont l'épargne a nourri les bulles spéculatives sur les marchés boursiers. C'est pourquoi la politique salariale doit conduire à l'indexation des salaires sur les gains de productivité et l'inflation.
On ne pourra échapper à la fixation des restrictions européennes au libre-échange : le libre-échange n'est pas étranger à la pression exercée à la baisse sur les salaires. C'est pourquoi le débat sur les restrictions au libre-échange, porté par OBAMA aux Etats-Unis, est plus actuel que jamais si la gauche entend favoriser les conditions d'une harmonisation vers le haut des normes sociales dans le cadre d'une coopération internationale.
On le verra dans les prochains mois, lorsque des acteurs importants de l'industrie mondiale, par exemple dans le secteur automobile, connaîtront des difficultés considérables à cause des distorsions de concurrence. La « préférence communautaire » doit être au cœur de la politique industrielle de l'Europe, pas dans un but de protectionnisme étroit, mais pour faire payer aux producteurs « moins disant » le coût de leur « dumping social ».
Il nous faut une vision ambitieuse du développement de l'Etat-Stratège : le retour de l'intervention de l'Etat ne doit pas se cantonner à socialiser les pertes, en recapitalisant les acteurs financiers qui ont flambé en bourse l'argent des épargnants, pour privatiser ensuite le bien public. Les marchés financiers livrés à eux-mêmes se sont trompés.
Il faut que la recapitalisation du système financier soit l'occasion de définir le périmètre d'un pôle public financier stable et solide. Celui-ci doit être mis au service de la politique industrielle, dans le cadre d'un développement durable. Le pacte de stabilité a d'ores et déjà été suspendu par l'Eurogroupe pour permettre aux Etats-membres d'emprunter. Il doit être enterré pour ne pas devenir l'alibi de la réduction du périmètre des services publics.
Il faut enfin retrouver la voie de la justice fiscale : une réforme fiscale doit être engagée pour éviter que le financement du plan de sauvetage ne pèse sur les revenus moyens et modestes qui subissent de plein fouet la crise du pouvoir d'achat.
Le bouclier fiscal doit être levé. Il faut créer un grand impôt universel et progressif sur le revenu en fusionnant l'IR et la CSG. Il faut aussi rendre progressif l'impôt sur les sociétés et le moduler selon l'usage qui est fait des bénéfices.
Il y a une urgence sociale et un impératif économique à mettre un terme à la modération salariale, d'autant que les profits n'alimentent plus l'investissement et sont en majorité consacrés à la rémunération d'actionnaires dont l'épargne a nourri les bulles spéculatives sur les marchés boursiers. C'est pourquoi la politique salariale doit conduire à l'indexation des salaires sur les gains de productivité et l'inflation.
On ne pourra échapper à la fixation des restrictions européennes au libre-échange : le libre-échange n'est pas étranger à la pression exercée à la baisse sur les salaires. C'est pourquoi le débat sur les restrictions au libre-échange, porté par OBAMA aux Etats-Unis, est plus actuel que jamais si la gauche entend favoriser les conditions d'une harmonisation vers le haut des normes sociales dans le cadre d'une coopération internationale.
On le verra dans les prochains mois, lorsque des acteurs importants de l'industrie mondiale, par exemple dans le secteur automobile, connaîtront des difficultés considérables à cause des distorsions de concurrence. La « préférence communautaire » doit être au cœur de la politique industrielle de l'Europe, pas dans un but de protectionnisme étroit, mais pour faire payer aux producteurs « moins disant » le coût de leur « dumping social ».
Il nous faut une vision ambitieuse du développement de l'Etat-Stratège : le retour de l'intervention de l'Etat ne doit pas se cantonner à socialiser les pertes, en recapitalisant les acteurs financiers qui ont flambé en bourse l'argent des épargnants, pour privatiser ensuite le bien public. Les marchés financiers livrés à eux-mêmes se sont trompés.
Il faut que la recapitalisation du système financier soit l'occasion de définir le périmètre d'un pôle public financier stable et solide. Celui-ci doit être mis au service de la politique industrielle, dans le cadre d'un développement durable. Le pacte de stabilité a d'ores et déjà été suspendu par l'Eurogroupe pour permettre aux Etats-membres d'emprunter. Il doit être enterré pour ne pas devenir l'alibi de la réduction du périmètre des services publics.
Il faut enfin retrouver la voie de la justice fiscale : une réforme fiscale doit être engagée pour éviter que le financement du plan de sauvetage ne pèse sur les revenus moyens et modestes qui subissent de plein fouet la crise du pouvoir d'achat.
Le bouclier fiscal doit être levé. Il faut créer un grand impôt universel et progressif sur le revenu en fusionnant l'IR et la CSG. Il faut aussi rendre progressif l'impôt sur les sociétés et le moduler selon l'usage qui est fait des bénéfices.
Ca ne donne pas "bobo" à la t^te ", ça nourrit le débat.
ASSOUPISSEMENT
Désolé que tu aies eu un assoupissement.
Il est vrai que tu as été" peu questionné.
Les échanges ont bien eu lieu entre les militants de la motion signée par Colomb et Ségolènne Royal et la motion C signée par BENOIT HAMON, ANNE FERREIRA et moi-même et beaucoup de camarades saint quentinois.
ERREUR HISTORIQUE;
Désolé pour ma perception historique de la période 1977-1981.
Je l'ai vécu de 25 ans à 29 ans.
Je reste persuadé que seul un rassemblement de la gauche nous permettra de gagner.
Et, pour paraphaser François Mitterand, le MODEM n'est ni de gauche, ni de gauche.
Jean-Pierre Lançon
POST SCRIPTUM
Cet après- midi, en écoutant BEBOIT HAMON à SOISSONS, ce n'est pas "bobo" à la tête que tus as dû avoir mais une grosse céphalée .
By jpl, at 8:46 PM
Ce n'est pas le contenu du débat qui me prend la tête (je peux discuter avec Krivine sans que ça me pose de problème), c'est sa forme, son déroulement, son état d'esprit.
Mais je me trompe peut-être. Tout ça est peut-être constructif, positif. Alors il faut continuer dans cette voie. Bon courage.
By Emmanuel Mousset, at 9:17 PM
Oui c'est ça je crois que tu te trompes.
By Anonyme, at 1:19 AM
Bonne nouvelle. Mais expliquez-moi quand même, juste un peu, pourquoi je me trompe. Sinon, la brièveté de votre commentaire va me faire croire que j'ai quand même raison!
By Emmanuel Mousset, at 9:52 AM
Je n'ai pas obéi à vos injonctions. Vous pensez ce que vous vous voulez et je pense ce que je veux.Ce blog est un espace de liberté etc....Voila ce que ça donne qd je réponds comme vous.
Sinon je voulais dire ceci.Si je vous comprends bien à propos de la réunion de section ce n'est pas le discours ni le contenu qui vous à surpris ou déplu, mais l'esprit , l'ambiance,etc.. Bon alors là on est en plein dans le psychologique et le pathos.
Soyez donc un peu plus politique et revenez nous voir lorsque vous aurez progressé.
By Anonyme, at 1:13 PM
C'est bien de répondre comme moi, mais ce serait mieux si vous aviez une pensée un peu plus personnelle, y compris contre moi.
Quant à la réunion de section, vous avez raison de souligner le psychologique, le pathos. Mais je n'y suis pour rien, ce n'est pas moi le responsable de cette situation.
C'est en effet une ambiance, quelque chose de faux, de pourri. Les plus anciens me disent que ça a été toujours comme ça. Je sais aussi que ces situations hystériques, névrosées, existent dans d'autres sections. Mais ça ne me console pas.
By Emmanuel Mousset, at 2:37 PM
Je ne partage pas ce sentiment. Je ne vois pas de névrose ou d'hystérie. C'est le jeu normal de la vie politique dont vous dites souvent qu'elle est un combat mais probablement vous n'ètes pas fait pour ce combat là.
By Anonyme, at 3:36 PM
Généralement, les névrosés et les hystériques n'ont pas conscience de leur situation. J'espère pour vous que vous n'êtes pas à ranger dans ces catégories.
Je fais la différence entre un combat loyal, franc, honnête, rationnel, et une dispute de chiffonniers. Et si vous ne voyez pas la différence, c'est bien dommage pour vous.
Pour la dispute de chiffonniers, vous avez raison, je ne suis pas fait pour ça. Je ne le veux surtout pas.
By Emmanuel Mousset, at 5:57 PM
Tout ça ce sont des affirmations qui n'ont pas beaucoup d'intérêt.
Moi je vous répondrai quand vous ferez de la politique. Vos petites histoires ne m'intéressent pas.
By Anonyme, at 6:57 PM
C'est dommage: les grandes vérités se trouvent souvent dans les petites histoires. Vous devriez faire l'effort de vous y intéresser.
By Emmanuel Mousset, at 7:00 PM
Ben non!
By Anonyme, at 12:30 PM
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