Loin de mon ordi.
Bonsoir à toutes et à tous.
Pas de billet hier, et très peu ce soir. J'ai beau être assez organisé, il y a des moments où l'impossible est infaisable, ce week-end par exemple, trop chargé, trop loin de mon ordi. Samedi matin, j'étais à Paris, pour une réunion de la Ligue de l'enseignement: il y a un peu le feu à la maison, au niveau national. Malgré les promesses et les compliments, le gouvernement réduit nos subventions. On va faire comment pour de nombreuses activités péri-scolaires? Ce pouvoir manifestement ne s'en préoccupe pas, tout occupé à une autre politique.
Après-midi, de retour de Paris, j'ai à peine le temps de manger un morceau que je me rends vite fait à Hirson, pour la traditionnelle "rentrée fédérale" des socialistes. C'est surtout un moment d'amitié et de convivialité, où il est finalement peu question de politique, sauf à rappeler les modalités de notre congrès. En soirée, nous avons apprécié le groupe musical Ticho, dont le chanteur n'est autre que notre camarade Philippe Mignot... directeur de cabinet du président du Conseil général!
Aujourd'hui, retour à Paris, pour la journée, dans la grande manif de l'Education Nationale. J'y reviendrai demain, comme je vous parlerai de "l'affaire" qui a, me dit-on, occupé les médias tout le week-end: les problèmes de DSK. Mais avant de vous quitter, je veux vous confier une pensée, et je suis certainement le seul socialiste saint-quentinois à l'avoir eu à l'esprit aujourd'hui: c'était, ce 19 octobre, le funeste anniversaire de nos choix municipaux quand, lors d'une réunion de section, il y a exactement un an, je renonçais à ma candidature, faute de soutiens suffisants, et qu'un processus conduisait à la désignation d'une tête de liste ayant encore moins de soutiens que moi.
Un an après, non seulement je ne regrette rien, mais la suite des évènements, dont je me serais bien passé, m'aura donné raison. Tout ce que je dénonçais, tout ce que je voulais éviter, tout ce que ma candidature et surtout ma méthode auraient pu éviter, tout cela est hélas arrivé: la division, la défaite, l'absence d'avenir. Un an après, je suis renforcé dans mes convictions d'alors, je n'en ai pas changé d'une miette, d'un pouce, je continuerai, vaille que vaille, coûte que coûte, à combattre ce qui s'est passé et qui l'a finalement emporté: les méthodes, les alliances, le projet, celles et ceux qui les portent.
Bonne nuit.
Pas de billet hier, et très peu ce soir. J'ai beau être assez organisé, il y a des moments où l'impossible est infaisable, ce week-end par exemple, trop chargé, trop loin de mon ordi. Samedi matin, j'étais à Paris, pour une réunion de la Ligue de l'enseignement: il y a un peu le feu à la maison, au niveau national. Malgré les promesses et les compliments, le gouvernement réduit nos subventions. On va faire comment pour de nombreuses activités péri-scolaires? Ce pouvoir manifestement ne s'en préoccupe pas, tout occupé à une autre politique.
Après-midi, de retour de Paris, j'ai à peine le temps de manger un morceau que je me rends vite fait à Hirson, pour la traditionnelle "rentrée fédérale" des socialistes. C'est surtout un moment d'amitié et de convivialité, où il est finalement peu question de politique, sauf à rappeler les modalités de notre congrès. En soirée, nous avons apprécié le groupe musical Ticho, dont le chanteur n'est autre que notre camarade Philippe Mignot... directeur de cabinet du président du Conseil général!
Aujourd'hui, retour à Paris, pour la journée, dans la grande manif de l'Education Nationale. J'y reviendrai demain, comme je vous parlerai de "l'affaire" qui a, me dit-on, occupé les médias tout le week-end: les problèmes de DSK. Mais avant de vous quitter, je veux vous confier une pensée, et je suis certainement le seul socialiste saint-quentinois à l'avoir eu à l'esprit aujourd'hui: c'était, ce 19 octobre, le funeste anniversaire de nos choix municipaux quand, lors d'une réunion de section, il y a exactement un an, je renonçais à ma candidature, faute de soutiens suffisants, et qu'un processus conduisait à la désignation d'une tête de liste ayant encore moins de soutiens que moi.
Un an après, non seulement je ne regrette rien, mais la suite des évènements, dont je me serais bien passé, m'aura donné raison. Tout ce que je dénonçais, tout ce que je voulais éviter, tout ce que ma candidature et surtout ma méthode auraient pu éviter, tout cela est hélas arrivé: la division, la défaite, l'absence d'avenir. Un an après, je suis renforcé dans mes convictions d'alors, je n'en ai pas changé d'une miette, d'un pouce, je continuerai, vaille que vaille, coûte que coûte, à combattre ce qui s'est passé et qui l'a finalement emporté: les méthodes, les alliances, le projet, celles et ceux qui les portent.
Bonne nuit.
10 Comments:
quel gaspillage de temps, de moyens et d'énergies
mais surtout pour quel résultat...
By grandourscharmant, at 11:48 PM
J'ai passé du bon temps, mes moyens étaient efficaces, mon énergie décuplée, les résultats réels. C'est pourquoi vous êtes chagrin.
By Emmanuel Mousset, at 7:29 AM
Et bien alors tant mieux pour vous, si vous avez passé du bon temps.
Il faudra juste qu'un jour vous arretiez de
prendre tout mal.
Ma critique ne vous visez pas vous, mais la société moderne qui poussent les individus à faire ce que vous avez fait.
Et je ne doute pas qu'au niveau de la satisfaction personnelle vous ayez pu etre comblé,
là où je m'interroge, c'est quelle est la plus-value pour la société.
Et de ce point de vue là, je déplore que tout ces efforts n'aient pas ou peu d'impact.
By grandourscharmant, at 9:59 AM
La société moderne dissuaderait plutôt de faire ce que j'ai fait, c'est-à-dire militer. 80 000 personnes dans la rue dimanche, ce n'est pas rien et ça ne sert pas à rien.
By Emmanuel Mousset, at 1:27 PM
A part à démontrer une faillite du modele démocratique de société,
qu'est ce que c'est et à quoi cela peut bien servir ?
Si encore ce genre de manifestations étaient exceptionnelles,
hélas elles ont tendance à etre récurrente ce qui démontre le peu d'impact réel qu'elles peuvent avoir.
By grandourscharmant, at 4:09 PM
Tant que vous y êtes, vous n'avez qu'à supprimer le droit de grève et les élections, parce que tout ça, bien entendu, ne sert strictement à rien... Ele est belle, la droite moderne!
By Emmanuel Mousset, at 5:32 PM
L'usage qui est fait de la greve prouve que les élections ne servent à rien.
Sinon pourquoi aller manifester,
le plus délirant, c'est que ce soit des gens comme vous incapable de proposer un projet électoral cohérent
qui viennent ensuite contester dans la rue pour masquer leur incompétence politique à proposer quelque chose.
Plutot que de manifester, il aurait peut etre été plus cohérent de vous réunir en AG afin de débattre de ce qui ne va pas et ensuite de finaliser un projet construit, financé, efficace et cohérent.
Mais quel est l'intéret de faire une greve tous les trimestre, pour quelles revendications ?
Il est là, le gaspillage de temps et d'énergie.
Il n'y a pas de volonté concrete de réformer ce qui devrait l'etre,
juste une volonté de s'agiter de faire du bruit, de montrer qu'on existe et qu'on est un moyen de pression et d'intimidation.
Qu'est ce qui vous empeche de monter un projet alternatif qui ridiculiserait l'action du gouvernement tant ce que vous proposeriez ridiculiserait son action,
personne.
Et pourtant, ce n'est pas fait,
avoir le courage de faire un état des lieux sérieux et cohérent
de faire la liste de ce qui fonctionne de ce qui ne fonctionne pas
de ce qui doit etre conservé et pourquoi
de ce qui doit etre changé et pourquoi.
Apporter un peu d'intelligence et de compléxité, mais hélas et c'est bien le drame de notre société.
La profession la plus représentée en politique est incapable de proposer ce genre de projet complexe et élaboré.
A se demander, si ce genre de manifestation plutot que mue par une volonté réelle de faire avancer les choses n'est pas plutot un training pour préparer les enseignants à leur futur vie de politique.
By grandourscharmant, at 10:19 PM
Vous mélangez tout, syndicalisme et politique, parce que vous n'y comprenez rien. Faites reposer votre cerveau qui en a bien besoin, et parlez-moi d'autre chose, du Lion's Club et du Rotary par exemple, ce sont vos milieux, je suis sûr que vous en direz quelque chose cette fois d'intelligent.
By Emmanuel Mousset, at 11:48 PM
Heureusement que c'est moi qui mélange tout.
Dans d'autres pays, il n'y a pas la distinction française entre syndicalisme et politique.
Et bizarrement que constate-t-on en France, c'est que les syndicalistes sont engagés en politique, briguent des mandats politiques et c'est moi qui pratiquerait le mélange des genres.
D'ailleurs à qui suis-je en train de parler au militant ps ou au syndicaliste.
D'ailleurs vous pourriez m'expliquer comment on peut à la fois défendre des intérets particuliers en étant syndicaliste et vouloir aussi prétendre défendre l'intéret général en tant que politique.
Surtout quand ces intérets sont contradictoires qui s'efface devant l'autre ?
Quels sont les intérets qui prévalent ?
Et une derniere chose quand meme, mettez vous d'accord avec vous meme
vous ne pouvez pas me reprocher ma misere matérielle
mais aussi me reprocher d'appartenir à la gentry.
Cela me semble etre incompatible.
Il faut choisir son camp camarade et savoir s'y tenir.
By grandourscharmant, at 12:06 AM
En République, un citoyen peut fort bien, en tant que syndicaliste, défendre des intérêts particuliers, et en tant que politique songer à l'intérêt général. Il n'y a pas plus de contradiction là-dedans qu'il n'y en a entre la liberté et l'égalité, principes constitutifs de la République. Mais êtes-vous vraiment républicain?
By Emmanuel Mousset, at 9:47 AM
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