L'Aisne avec DSK

24 octobre 2008

La mort et l'éternité.

Bonjour à toutes et à tous.

Depuis dix ans, je crois avoir une bonne expérience de ce qu'on appelle les débats publics ou privés. J'ai assisté, participé, organisé, animé ce type de manifestations, dans tous les milieux, selon différentes règles. Je connais bien. Au PS, à chaque congrès, je fais le tour des sections. Généralement, ça se passe bien, l'accueil est excellent, le climat fraternel. Il y a une exception, Saint-Quentin. Ailleurs j'y vais avec plaisir, chez moi avec crainte. Hier, je n'ai pas dérogé à ce sentiment. Revenir d'une rencontre entre camarades, c'est toujours partir avec un bon souvenir. Hier soir, en rentrant, j'avais la tête comme une citrouille, assommé par ce que j'avais entendu, atterré par le climat duquel je sortais.

Encore une fois, j'insiste sur mon expérience. Je sais que tout débat est difficile, qu'il faut beaucoup d'organisation pour le rendre intéressant, fructueux, utile à ceux qui sont présents. C'est un art, un fragile équilibre. Dans ma section, c'est mission impossible. Chacun parle pour lui-même ou pour les siens, rarement pour les autres, il n'y a pas questions, échanges, débats, mais pures et simples répétitions, rengaines en boucle. Chaque intervention aspire à la confrontation, au rapport de force, à l'épreuve de force. Dans ces conditions, la prise de parole est inutile, les remarques passent à côté. C'est pourquoi je me suis tu, presque assoupi (mon voisin aussi, j'ai l'impression), pris dans une sorte de torpeur, un terrible accablement.

A qui la faute? J'ai cru longtemps (parce que cette situation est ancienne) qu'Odette en était responsable, avec son autoritarisme qui générait des crispations, portait aussi aux réactions violentes. Et puis je me rends compte aujourd'hui qu'il n'en était rien, puisque partie, la situation n'a pas changé, elle s'est même aggravée. C'est pourquoi je me garderai bien maintenant de désigner des responsables. C'est plutôt une ambiance collective, assez détestable, stérile pour tout le monde, avec des dimensions absurdes, des "discussions" surréalistes. Je vous jure que je ne vois ça dans aucune autre section. Comment serions-nous prêts à exercer des responsabilités municipales quand nous ne sommes pas capables de nous entendre, de nous comprendre?

Je reviens sur la réunion d'Anizy, mercredi. Je n'étais pas en terrain conquis, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais le climat était très bon. J'ai écouté attentivement Alain et Sylviane, et j'ai appris, j'ai compris certains choses. Nous savons bien, les uns et les autres, que nous n'allons pas nous convaincre mutuellement. Il ne reste donc plus qu'à chercher à se comprendre. Voilà comment j'entends une bonne réunion: quand on sort, on a appris, on a un peu mieux compris. Hier soir, j'en suis sorti avec du bruit dans la tête, rien d'autre. J'avais envie de me barrer avant la fin, je suis resté, je ne sais même pas pourquoi, par devoir peut-être, parce que je sais qu'en politique, ceux qui partent ont toujours tort. Notre section sent le désespoir et la mort, alors que la droite locale semble avoir l'éternité devant elle.

Ce soir, réunion de présentation de motions à Guise, chez Thierry. Tant mieux, le plaisir va revenir, hier n'aura été qu'un mauvais moment à passer.


Bon après-midi.

42 Comments:

  • c'est à propos de votre article d'hier dans l'aisne nouvelle,
    on y lit vraiment n'importe quoi,
    vous seriez incontournable
    et pourtant tout le monde vous contourne et vous marginalise...

    J'ai personnellement regretté que vous ne repreniez pas votre comparaison entre soeur emmanuelle et sylvia krystel...
    Mais quand on est un faux cul, on l'est jusqu'au bout.

    By Blogger grandourscharmant, at 3:10 PM  

  • N'accusez pas sans savoir ce qu'est un cul tout court:

    http://sexe.fluctuat.net/blog/33892-dsk-et-le-sexe.html

    et en anglais, prout:

    http://www.agoravox.com/article.php3?id_article=8759

    Toujours avec DSK ?

    By Anonymous Anonyme, at 5:17 PM  

  • A l'ours UMP:

    C'est fou ce qu'on peut lire de faux dans les journaux... Encore un mauvais coup des médias! C'est sûrement moi qui les paie pour dire toutes ces menteries. Jusqu'où ne va pas ma sombre et néfaste influence...

    Ma comparaison entre Sylvia et soeur Emmanuelle, je vous la réservais, rien que pour vous, et vous ne l'avez même pas remarqué, idiot que vous êtes!

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 5:46 PM  

  • A l'anonyme:

    Le temps me manque pour lire vos références, qui sont, je n'en doute pas, intéressantes. Mais vous aussi, épargnez-vous des efforts inutiles: DSK un jour, DSK toujours!

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 5:48 PM  

  • Bel exercice de langue de bois.

    By Anonymous Anonyme, at 6:40 PM  

  • Ce serait donc pour cela que je fais ma remarque ici et non pas en écrivant au journal pour me plaindre.

    Apres vous savez les journaux, il faut bien les vendre.
    Faute de grives, on mange des merles.

    Vous savez tout cela n'est que du marketing,
    le journal n'allait quand meme pas expliquer la réalité de votre insignifiance politique dans la mesure où il n'a pas mieux que vous à mettre dans ses colonnes.

    Avec un bon enrobage, on fait croire n'importe quoi, à n'importe qui.

    Vous donnez l'illusion d'exister car vous etes une créature médiatique et comme le journal a besoin de vous, il vous met en avant, juste une question d'image hélas, pas vraiment une question d'idéologie.
    Il y a une page à remplir, on la remplit avec le matériel qu'on a sous la main.

    Tout ce que je suis en train de faire c'est de vous préparer au jour où le journal oubliera votre numéro car il ne vous trouvera plus d'utilités.

    By Blogger grandourscharmant, at 7:50 PM  

  • La troisième affaire Strauss-Kahn.

    Comment cette vidéo n’a-t-elle pas fait un buzz énorme sur Internet ? On peut se le demander. Car son contenu est fracassant.

    Fracassant, peut-être, mais impossible à exploiter car le nom du protagoniste y est censuré. Pourtant, il n’est pas besoin d’être grand clerc pour savoir qui se cache derrière les bips... Il nous fallait vérifier que nos intuitions ne nous trompaient pas.

    Dans cette vidéo, Tristane Banon, jeune journaliste et romancière, accuse un homme apparemment haut placé d’avoir voulu la violer. Qui est cet homme ? Mystère ? La scène se passe sur Paris Première pendant l’émission de Thierry Ardisson 93, Faubourg Saint-Honoré (diffusée le 5 puis le 20 février 2007).

    Tristane Banon est assise autour de la table en compagnie des autres convives (étaient également présents Jacques Séguéla, Thierry Saussez, Jean-Michel Aphatie, Roger Hanin, Gérald Dahan, Claude Askolovitch et Hedwige Chevrillon) quand elle déclare :

    « Moi, c’est avec [et là le nom est remplacé par un long bip] avec qui ça c’est super mal passé. C’est le chimpanzé en rut ! »

    Et l’animateur Thierry Ardisson d’abonder dans son sens : « C’est un obsédé ! », lance-t-il.

    Chacun se demande évidemment qui peut bien être cet individu dont on ignore pourquoi l’on bipe le nom. Pour le savoir, il a suffi de demander à la principale intéressée, Tristane Banon elle-même, qui nous a répondu le plus simplement du monde qu’il s’agissait de Dominique Strauss-Kahn.

    Pourquoi avoir censuré le nom de ce politicien qui en 2002 n’était plus ministre, mais député et qui, en ce début d’année 2007, venait d’être nommé loin de Paris, au FMI ? « Je ne sais pas du tout, nous explique Tristane Banon. Ce que je sais c’est qu’il y avait déjà eu un problème une première fois quand Thierry Ardisson m’avait invitée sur l’émission Tout le monde en parle. On avait parlé de ça à la fin de ma séquence et la chaîne avait demandé à ce qu’on retire carrément toute la séquence... C’est une décision de Télé Paris et de Stéphane Simon. Ce n’est pas moi qui l’ai demandé, en tout cas ».

    Autre sujet d’étonnement : pourquoi, en février 2007, personne n’a parlé de cette affaire ? Et pourquoi cette vidéo a-t-elle disparu d’internet comme si on avait voulu la supprimer définitivement des mémoires ? L’accusation portée par Tristane Banon est grave, mais pas absurde. Et elle est récurrente. « Qui n’a pas été coincée par Dominique Strauss-Kahn ? », demandait récemment Danielle Evenou pendant une émission de Laurent Ruquier. La presse anglo-saxonne, suivie par des blogs français, a également fait ses choux gras avec sa supposée liaison avec Yasmina Reza.

    Comme on le sait, l’actuel directeur du FMI est actuellement sous les feux de l’actualité pour une affaire qui défraie la chronique, à savoir sa relation intime avec Piroska Nagy, une économiste hongroise qui a travaillé pour le département Afrique du FMI jusqu’en août dernier. DSK est soupçonné par l’institution internationale « sur un éventuel abus de pouvoir dont il aurait pu se rendre coupable en accordant des indemnités de départ trop importantes à Piroska Nagy ou en manœuvrant pour l’envoyer à Londres », selon Le Point.

    Si Dominique Strauss-Khan ne nie pas avoir été proche de Mme Piroska Nagy, il nie en revanche tout abus de pouvoir. L’affaire aurait pu se terminer là si l’on ne reprochait pas également au directeur du FMI d’avoir agi en faveur d’une jeune femme qui a travaillé dans son équipe de campagne pendant la primaire socialiste de 2007, Emilie Byhet. Il lui est reproché d’avoir suggéré au département des ressources humaines du FMI de lui attribuer un stage au département recherche de l’institution...

    Ces affaires ne sont certes pas à prendre à la légère, mais elles portent moins à conséquence que l’accusation que Tristane Banon lance à l’encontre de Dominique Strauss-Kahn. A l’époque des faits, en 2002, la jeune femme n’avait pas osé porter plainte. Pourtant elle avait pris contact avec un conseil juridique qui, d’après ce qu’elle explique dans la vidéo, possédait sur son agresseur supposé un fort volumineux dossier. Mais Tristane Banon a renoncé à porter plainte. Elle y renonce toujours, d’ailleurs :

    « De toute façon, maintenant, je ne sais même pas s’il n’y a pas prescription. Ça fait six ans. Au départ, je voulais porter plainte, mais après il y avait eu l’histoire de Johnny Hallyday avec sa nana, c’était pile en même temps que ce qui m’était arrivé... Qu’est-ce qui va empêcher 50 % des gens que je vais croiser de ne pas me croire, ils ne sont pas censés croire en ma bonne foi. Alors je me suis dit qu’il fallait vivre avec ça. Et puis qu’est-ce que j’ai à y gagner ? De l’argent ? Je ne veux pas de son fric. Et si c’est pour faire vendre des bouquins sur ce genre de réputation, franchement je préfère en vendre peu ou pas... Et puis il y avait tout bêtement le fait que je vis seule à Paris. Il est avec un mec qui n’est pas forcément un tendre, il n’a pas forcément des méthodes très raffinées... Je ne pense pas qu’il m’aurait fait assassiner, mais me refaire le portrait, ça aurait été possible... ».

    Comment tout cela s’est-il passé ? Tristane Banon prend contact avec Dominique Strauss-Kahn en 2002. A cette époque, elle prépare un livre, Erreurs avouées, qui sera publié quelques mois plus tard chez l’éditeur Anne Carrière, sans le témoignage de Dominique Strauss-Kahn. On comprend pourquoi en écoutant le récit de son entrevue sur Paris Première :

    « ... Il a proposé qu’on se voit, il m’a donné une adresse, que je ne connaissais pas, déjà ça m’a étonné parce que je connais un petit peu sa vie, plus ou moins, donc je sais où il habite, je sais où est sa permanence, l’Assemblée je vois un peu où c’est situé. Rien de tout ça.

    Je suis arrivée devant l’adresse, je me suis garée, je suis montée, c’était un appartement vide, complètement vide, avec un magnétoscope, une télévision, un lit au fond, très beau, il a bon goût, Monsieur a bon goût, poutres apparentes sublimes, sur cour intérieure, et puis là il a gentiment fermé la porte. J’ai posé le magnétophone tout de suite pour enregistrer, il a voulu que je lui tienne la main pour répondre, parce qu’il m’a dit « je n’y arriverai pas si vous ne me tenez pas la main », et puis après la main c’est passé au bras, et c’est passé un peu plus loin, donc j’ai tout de suite arrêté...

    Je suis arrivée là-bas, j’avais un col roulé noir, ça fait peut-être triper les mecs un col roulé noir mais faut arrêter, et après surtout c’est que ça s’est très très mal fini, parce qu’on a fini par se battre, donc ça s’est fini très très violemment, puisque je lui ai dit clairement... [intervention d’un invité] non non on s’est battu au sol, pas qu’une paire de baffes, moi j’ai donné des coups de pieds, il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d’ouvrir mon jean... Ça a très mal fini, mais moi ce qui m’a marqué... [coupure montage]. Bon moi j’ai fini par partir, il m’a envoyé tout de suite un texto en disant « alors je vous fais peur ? » d’un air un peu provocateur, et je lui avais parlé quand on se battait, je lui avais dit le mot « viol » pour lui faire peur, ça ne lui a pas fait peur plus que ça, comme quoi apparemment il était accoutumé, et après il a pas arrêté de m’envoyer des textos en disant « je vous fais peur ? »

    Selon Tristane Banon, DSK l’aurait empêchée de publier les passages le concernant :

    « Anne Carrière a eu les jetons, elle a retiré le chapitre, ce qui, je pense, a été sincèrement une connerie car des journalistes l’avaient reçu... Ce que je n’ai vraiment pas apprécié c’est ce qu’il a fait après. Car dans l’histoire je n’étais pas méchante, je ne portais pas plainte, je retirais le chapitre, je faisais tout ce qu’il disait de faire. Il y avait beaucoup d’interviews de prévues dans la presse écrite, des passages télé, etc. et il a appelé Marc-Olivier Fogiel en lui demandant d’annuler parce qu’il avait peur que je parle de ça, chez lui parce que c’était du direct. Maintenant, c’est parole contre parole. C’est ce que m’a dit Marc-Olivier Fogiel et je ne vois pas pourquoi il me mentirait, mais Fogiel m’a dit, alors qu’il m’avait invitée (j’ai encore l’invitation de sa production), il m’a dit écoute Tristane, on me menace de couper le faisceau si je te laisse passer ».

    On peut toujours épiloguer et se demander qui est ce « on » capable de censurer les passages où il est question de lui sur une chaîne câblée, de censurer un éditeur, de menacer de black-outer une émission de divertissement sur une chaîne grand public ?

    « Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes, écrivait dans un de ses billets Jean Quatremer. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France). Or, le FMI est une institution internationale où les mœurs sont anglo-saxonnes. Un geste déplacé, une allusion trop précise, et c’est la curée médiatique. ».

    Que va faire désormais le FMI de ces révélations ?

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=46125

    Agoravox

    By Anonymous Anonyme, at 11:24 PM  

  • A l'avant-dernier anonyme:

    Mieux vaut la langue de bois que la langue de coton.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 11:37 PM  

  • Le PS est mort, vive la Gauche

    By Anonymous Anonyme, at 11:40 PM  

  • A l'ours UMP:

    Je vous remercie de me prévenir du jour où la presse ne parlera plus de moi, parce que ça fait quand même 10 ans que ça dure.

    "Créature médiatique"? J'assume parfaitement ce titre. Qui est capable d'être une "créature médiatique"? Ce n'est pas si facile que ça, ce n'est pas à la portée de tous. J'en connais, en politique, qui aimeraient bien devenir des créatures médiatiques!

    Le journal a besoin de moi pour assurer ses ventes? Vraiment, vous me faites trop d'honneur. Je ne suis pas Johnny Halliday, tout de même!

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 12:05 AM  

  • A l'anonyme qui fait un très long commentaire:

    Vos propos constituent une trame de roman intéressante. Mais ce n'est qu'une fiction. Tout est faux.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 12:11 AM  

  • Au dernier anonyme:

    Vous ne pouvez pas crier "vive la gauche" et vous tirer une balle en plein coeur.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 12:12 AM  

  • L’affaire est banale, du moins pour DSK : à peine arrivé à Washington, il tombe sous le charme d’une responsable du département Afrique du FMI, Piroska Nagy, une Hongroise mariée à un économiste argentin réputé, Mario Blejer, lui-même ancien employé du Fonds, de la Banque centrale argentine et de la Banque d’Angleterre. L’ancien ministre des finances socialiste est connu pour ses très nombreuses aventures et ses méthodes de drague lourde qui confinent parfois au harcèlement. Il se montre particulièrement pressant, multipliant les mails et les appels téléphoniques à partir de décembre 2007. Finalement, la dame cède à ses avances en janvier 2008, à l’occasion d’une conférence en Europe. Le mari découvre l’affaire et la relation cesse. En août 2008, Piroska Nagy quitte le FMI, avec indemnités, pour la BERD, à Londres.

    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2008/10/fmi-dominique-s.html

    By Anonymous Anonyme, at 1:36 AM  

  • Le journal a besoin de vous pour remplir ses pages, pas pour assurer ses ventes.

    Et grace à vous régulierement, il peut montrer à quel point le PS local est en situation de désagrégation.

    Vous etes vous posé la question du nombre d'électeurs que vous aviez fait perdre à votre camp en vous affichant ainsi.

    Mais celan ne doit surement qu'etre un de mes raisonnement pervers.
    Cela doit surement servir votre cause politique car ce ne serait que de la vanité et de l'orgueil sinon.

    By Blogger grandourscharmant, at 9:07 AM  

  • L'Aisne Nouvelle remplit fort bien ses pages sans moi. Ou alors, c'est que vous m'accordez inconsciemment une importance que je n'ai pas. De même quand vous m'attribuez une influence électorale, certes négative mais réelle. A trop vouloir me critiquer, vous finissez par m'accorder un rôle exagéré. Je ne suis ni le maître de la gauche, ni le seigneur de cette ville.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 1:55 PM  

  • Au dernier anonyme:

    Laissez les choses banales dans leur banalité et préoccupez-vous un peu de politique.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 1:56 PM  

  • Une belle poignée de main ce matin sur le marché entre xavier bertrand et oujja mourad et même un petit échange... il prépare bien les régionales ce bertrand.

    By Anonymous Anonyme, at 6:22 PM  

  • votre Silence sur l’affaire DSK et étonnant "Ce qui s'est passé est regrettable"



    Dominique Strauss-Kahn, propulsé par Nicolas Sarkozy (entre autres) à la tête du FMI

    il s’est fait piéger comme un débutant

    By Anonymous Anonyme, at 8:16 PM  

  • Il faut bien faire la différence entre les idées soutenues par une personne, et la personne elle-même. DSK avant d'aller au FMI était le représentant du courant Social et Démocratie, qui a explosé en vol à La Rochelle, puisqu'on n'a pas réussi à déposer une motion. Dans les faits, tout le PS a suivi cette évolution et est devenu social démocrate réformiste. Le problème du PS est d'arriver à continuer sur cette voie pour être cohérent. Tout dépend de ce qui sortira dans 15 jours du congrès de Reims.

    Les histoires de DSK ne concernent que lui-même.

    By Blogger jpbb, at 8:31 PM  

  • Au dernier anonyme:

    Si Xavier Bertrand prépare les régionales avec toute personne à qui il serre la main et échange un peu, il va devoir mettre des milliers de candidats sur sa liste! Votre remarque est tout simplement idiote et malveillante. J'ose espérer pour vous que vous n'êtes pas socialiste, car vous ne feriez pas honneur à notre Parti.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 9:00 PM  

  • A Bruno Cremont:

    - J'ai consacré un billet entier à l'affaire DSK, il n'y a donc pas silence de ma part.

    - DSK n'a pas été propulsé à la tête du FMI par Sarkozy. Le choix d'un directeur général est collectif, après campagne. DSK a été élu, pas désigné par qui que ce soit.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 9:04 PM  

  • Je remets mon commentaire à sa juste place.Il correspond à la réunion de Saint Quentin et non à celle d'Anizy le Château.
    "BOBO A LA TETE"
    Désolé que tu aies eu "bobo"à la tête"
    Entendre pendant une réunion socialiste que:
    La crise actuelle est une crise du système capitaliste.
    Les réponses à cette crise doivent être au coeur de notre projet politique et du congrès de Reims.
    Il y a une urgence sociale et un impératif économique à mettre un terme à la modération salariale, d'autant que les profits n'alimentent plus l'investissement et sont en majorité consacrés à la rémunération d'actionnaires dont l'épargne a nourri les bulles spéculatives sur les marchés boursiers. C'est pourquoi la politique salariale doit conduire à l'indexation des salaires sur les gains de productivité et l'inflation.
    On ne pourra échapper à la fixation des restrictions européennes au libre-échange : le libre-échange n'est pas étranger à la pression exercée à la baisse sur les salaires. C'est pourquoi le débat sur les restrictions au libre-échange, porté par OBAMA aux Etats-Unis, est plus actuel que jamais si la gauche entend favoriser les conditions d'une harmonisation vers le haut des normes sociales dans le cadre d'une coopération internationale.
    On le verra dans les prochains mois, lorsque des acteurs importants de l'industrie mondiale, par exemple dans le secteur automobile, connaîtront des difficultés considérables à cause des distorsions de concurrence. La « préférence communautaire » doit être au cœur de la politique industrielle de l'Europe, pas dans un but de protectionnisme étroit, mais pour faire payer aux producteurs « moins disant » le coût de leur « dumping social ».
    Il nous faut une vision ambitieuse du développement de l'Etat-Stratège : le retour de l'intervention de l'Etat ne doit pas se cantonner à socialiser les pertes, en recapitalisant les acteurs financiers qui ont flambé en bourse l'argent des épargnants, pour privatiser ensuite le bien public. Les marchés financiers livrés à eux-mêmes se sont trompés.
    Il faut que la recapitalisation du système financier soit l'occasion de définir le périmètre d'un pôle public financier stable et solide. Celui-ci doit être mis au service de la politique industrielle, dans le cadre d'un développement durable. Le pacte de stabilité a d'ores et déjà été suspendu par l'Eurogroupe pour permettre aux Etats-membres d'emprunter. Il doit être enterré pour ne pas devenir l'alibi de la réduction du périmètre des services publics.
    Il faut enfin retrouver la voie de la justice fiscale : une réforme fiscale doit être engagée pour éviter que le financement du plan de sauvetage ne pèse sur les revenus moyens et modestes qui subissent de plein fouet la crise du pouvoir d'achat.
    Le bouclier fiscal doit être levé. Il faut créer un grand impôt universel et progressif sur le revenu en fusionnant l'IR et la CSG. Il faut aussi rendre progressif l'impôt sur les sociétés et le moduler selon l'usage qui est fait des bénéfices.

    Ca ne donne pas "bobo" à la tête ", ça nourrit le débat.

    ASSOUPISSEMENT
    Désolé que tu aies eu un assoupissement.
    Il est vrai que tu as été" peu questionné.
    Les échanges ont bien eu lieu entre les militants de la motion signée par Colomb et Ségolènne Royal et la motion C signée par BENOIT HAMON, ANNE FERREIRA et moi-même et beaucoup de camarades saint quentinois.
    ERREUR HISTORIQUE;
    Désolé pour ma perception historique de la période 1977-1981.
    Je l'ai vécu de 25 ans à 29 ans.
    Je reste persuadé que seul un rassemblement de la gauche nous permettra de gagner.
    Et, pour paraphaser François Mitterand, le MODEM n'est ni de gauche, ni de gauche.
    Jean-Pierre Lançon
    POST SCRIPTUM
    Cet après- midi, en écoutant BEBOIT HAMON à SOISSONS, ce n'est pas "bobo" à la tête que tu as dû avoir mais une grosse céphalée.

    By Blogger jpl, at 9:39 PM  

  • Forcément,
    vous vous doutez bien que je ne suis pas totalement d'accord avec cette intervention.
    Mais cela ne m'empeche pas de la trouver plutot intelligente, intéressante et constructive.
    Mais ça doit etre parce que je suis de parti pris.

    C'est dans ce sens là que vous devriez aller.

    par exemple sur le service public,
    ne pas vouloir réduire leur périmetre, je peux comprendre et je peux débattre.
    Mais si le privé offre un meilleur service avec un cout de service inférieur que doit-on faire ne rien changer ?

    Mais sinon il y a des choses vraiment agreables à lire de la part de gens que vous passez votre temps à dénigrer.

    Quand je disais que le problème venait de vous.

    Et pour apporter ma contribution au débat, il y a une chose que je ne comprends pas.

    L'état est endetté auprès d'institutions financières, ces institutions financières connaissent des difficultés, l'état prête de l'argent à ces institutions et les dettes de l'état augmentent.
    Logiquement les dettes de l'état ne devraient pas se réduire ? comme quand ces institutions financières prêtent de l'argent et s'enrichissent...

    By Blogger grandourscharmant, at 10:28 PM  

  • L'UMP qui participe au débat entre socialistes, pourquoi pas, mais je doute beaucoup de sa sincérité. En matière de débats, commencez par en organiser à l'intérieur de votre parti. Après, on verra.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 10:58 PM  

  • je ne sais pas ce que pense l'ump, ne m'exprimant qu'en mon nom propre.

    quand vous parlez de débat chez nous, vous voulez que nous devrions organiser des conventions pour élaborer le projet présidentiel de notre candidat.
    Comme vous n'etes pas bien informé politiquement je vais vous faire passer l'information, c'est exactement ce qui s'est passé il y a 2a sur la base du volontariat.
    Que vous ne soyez pas au courant ne me surprend pas, la chose politique ne vous intéresse pas.
    Ce qui vous intéresse c'est comment la politique permettra de faire mousser, moumousse.

    By Blogger grandourscharmant, at 12:54 AM  

  • Finalement les deux derniers commentaires de JPL et de GOC sont plutot intéressants et rétablissent l'équilibre et comme vous aimez le débat je ne doute pas que vous répondiez sur les arguments développés.

    Enfin si vous étiez à Soissons et si vous vous posez la question de savoir si Hamon est capable de travailler avec des sociaux démocrates je me demande pourquoi vous ne lui avez pas posé la question.

    By Anonymous Anonyme, at 1:16 AM  

  • Au dernier anonyme:

    Je n'ai pas à obéir à vos injonctions. Vous pensez ce que vous voulez, je pense ce que je veux. Ce n'est pas vous, ni personne d'autres, qui allez forcer mes questions et m'obliger aux réponses. Contentez-vous d'avancer vos propres idées (si vous en avez), et ce ne sera déjà pas si mal.

    Ce blog est un espace de libre réflexion, où chacun dit ce qu'il veut, sans presser personne dans un sens ou dans un autre. Si cet état d'esprit ne vous plaît pas, partez! Un lecteur de perdu, dix de retrouvés. J'ai de la marge!

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 9:45 AM  

  • A l'ours UMP:

    Si vous ne savez pas ce que pense l'UMP, vous devriez vous en informer. Pour un militant, ça la fiche plutôt mal. Revenez me voir quand vous vous serez renseigné. Peut-être alors que je conviendrais qu'il existe des débats et de la démocratie au sein de l'UMP. Mais j'en doute un peu.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 9:49 AM  

  • Je me faisais une autre idée du débat mais vous avez raison dites ce que vous voulez tout seul!

    By Anonymous Anonyme, at 12:57 PM  

  • J'aimerais bien connaître l'idée que vous vous faites d'un débat. Expliquez-moi un peu ça, rien que pour voir...

    En tout cas, pour moi, un débat est un libre échange, et pas un questionnaire. Un débat n'a pas à se soumettre aux règles imposées par l'un des protagonistes. Un débat orienté n'est pas un débat.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 1:38 PM  

  • Si un débat n'est que la juxtaposition d'idées sans essayer de répondre à l'autre comme vous semblez le faire, c'est vous qui avez une curieuse idée du débat.

    By Anonymous Anonyme, at 3:30 PM  

  • J'ai toujours répondu sur ce blog à toute interrogation honnête et sincère. Je me pose d'ailleurs à moi-même ce type de question. Mais je me refuse à entrer dans les questions à la con posées par de tristes individus aussi cons que leurs questions. C'est ma liberté, comme c'est la leur d'être bête. Je leur conseille simplement de ne pas en abuser.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 5:52 PM  

  • Cela a au moins le mérite d'être clair.
    Personne ne peut sérieusement penser que les commentaires étaient "cons" comme vous dites.
    J'ai d'ailleurs cru reconnaitre ici ou là strictement ce qu'il y a dans la motion Hamon dont vous avez dit ici ou là du bien d'ailleurs.
    Le fait de traiter les gens de cons ma parait contraire à une bonne pratique du débat.

    By Anonymous Anonyme, at 6:51 PM  

  • La vérité n'a jamais fait de mal à personne. Ce blog n'est pas un salon de thé où des duchesses conversent avec des marquises.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 6:57 PM  

  • Ici il n'y a qu'une princesse aux petits pois qui passe son temps à faire sa chichiteuse.

    By Blogger grandourscharmant, at 7:12 PM  

  • Vous voyez bien EM vous vous plaigniez des débats à St-Quentin mais reconnaissez que vous n'y mettez pas du votre.

    By Anonymous Anonyme, at 9:18 PM  

  • Mais si, mon pauvre! Des débats, j'en redemande. Mais les débatteurs font faux bond. Moi, je suis là, j'attends, je suis prêt. Il n'y a pas plus volontaire que moi!

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 10:43 PM  

  • Et bien puisque vous ètes la pourquoi ne répondez vous pas aux arguments qui vous sont présentés? Personne ne fait faux bon.

    By Anonymous Anonyme, at 12:29 PM  

  • Les réponses sont faites. J'ai déjà dit mille fois sur ce blog que j'avais horreur de me répéter.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 1:59 PM  

  • Et donc circulez y a rien à voir!
    Si vous n'aimez pas vous répéter il va falloir vous arréter car vous ne faites que cela sans varier.
    Du coup vous ne surprenez personne et vous ètes même terriblement prévisible.

    By Anonymous Anonyme, at 2:20 PM  

  • Si je me répète, vous êtes donc le seul à ne pas comprendre puisque vous continuez à poser vos questions.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 2:47 PM  

  • Pfttt...

    By Anonymous Anonyme, at 8:13 PM  

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