La relecture de l'Histoire.
Dans sa lettre adressée à Martine Aubry, où il appelle les socialistes à "voter massivement" pour elle, Bertrand Delanoë explique que c'est "l'identité" de notre Parti qui est en jeu. Je le crois aussi, même si ce n'est pas le seul enjeu. Et je voudrais surtout, à 48 heures du scrutin, en débattre calmement avec mes camarades et amis ségolénistes.
Qui dit identité du Parti dit aussi Histoire du Parti. Les deux sont liées. Je me permettrai trois remarques, que j'assimile à une relecture de l'Histoire qu'opère Ségolène et qui introduit confusion et malaise:
1- L'affaire des "soleils" et des "étoiles", qui a laissé croire que des socialistes auraient scandaleusement sifflé Jaurès, notre maître à tous, quelle que soit notre sensibilité. C'est bien Ségolène (et je le regrette vivement, je vous l'ai dit) qui a été sifflée, pas Jaurès. Mais la méthode qui consiste à sortir des mots de leur texte et de leur contexte, sans mettre de guillemets, sans mentionner l'auteur, est très contestable. On peut faire dire n'importe quoi à n'importe qui avec cette méthode-là.
2- L'évocation d'un "grand Front Populaire" pour justifier une éventuelle alliance avec le MoDem est là encore une relecture contestable de l'Histoire, l' instrumentalisation d'un symbole passé pour des fins contemporaines, bref un anachronisme. Je ne suis pas prof d'Histoire mais j'ai toujours aimé l'Histoire. Je sais que le Front Populaire s'est ouvert au Parti radical, qui à l'époque était fortement républicain et laïque, mais nullement à une sensibilité comparable au MoDem, c'est-à-dire le centre droit démocrate-chrétien.
3- Dernière relecture de l'Histoire, la plus surprenante: le congrès d'Epinay, à partir d'une citation de François Mitterrand, qui laisserait entendre que le PS d'alors se serait ouvert aux "libéraux". Si Mitterrand a employé ce terme, c'était pour désigner, à une époque où la droite gaulliste était autoritaire, les amis des libertés, et nullement un quelconque parti du centre. Epinay, au contraire, c'est le refus historique de la "troisième voix" façon Defferre, c'est le rejet des centristes et la main tendue aux communistes.
Qu'on me comprenne bien: nous devons, et Ségolène a raison de la souligner, nous tourner vers les électeurs du MoDem. Mais envisager, même sous forme d'hypothèse, une alliance avec Bayrou, c'est braquer le projecteur sur lui, c'est lui donner une grande importance alors qu'il n'a qu'une intention, supplanter le PS aux prochaines élections. Nous avons clandestinement invité Bayrou à Reims, et c'est bien dommage.
Quant à la rénovation du Parti, Ségolène là encore a raison: mais à quel prix? Pour faire quoi? Ce qui m'inquiète, c'est qu'on soit obligé de passer par une relecture de l'Histoire pour justifier ses choix, comme si ceux-ci avaient quelque chose de suspect. C'est ça qui m'inquiète.
Bonne fin d'après-midi.
Qui dit identité du Parti dit aussi Histoire du Parti. Les deux sont liées. Je me permettrai trois remarques, que j'assimile à une relecture de l'Histoire qu'opère Ségolène et qui introduit confusion et malaise:
1- L'affaire des "soleils" et des "étoiles", qui a laissé croire que des socialistes auraient scandaleusement sifflé Jaurès, notre maître à tous, quelle que soit notre sensibilité. C'est bien Ségolène (et je le regrette vivement, je vous l'ai dit) qui a été sifflée, pas Jaurès. Mais la méthode qui consiste à sortir des mots de leur texte et de leur contexte, sans mettre de guillemets, sans mentionner l'auteur, est très contestable. On peut faire dire n'importe quoi à n'importe qui avec cette méthode-là.
2- L'évocation d'un "grand Front Populaire" pour justifier une éventuelle alliance avec le MoDem est là encore une relecture contestable de l'Histoire, l' instrumentalisation d'un symbole passé pour des fins contemporaines, bref un anachronisme. Je ne suis pas prof d'Histoire mais j'ai toujours aimé l'Histoire. Je sais que le Front Populaire s'est ouvert au Parti radical, qui à l'époque était fortement républicain et laïque, mais nullement à une sensibilité comparable au MoDem, c'est-à-dire le centre droit démocrate-chrétien.
3- Dernière relecture de l'Histoire, la plus surprenante: le congrès d'Epinay, à partir d'une citation de François Mitterrand, qui laisserait entendre que le PS d'alors se serait ouvert aux "libéraux". Si Mitterrand a employé ce terme, c'était pour désigner, à une époque où la droite gaulliste était autoritaire, les amis des libertés, et nullement un quelconque parti du centre. Epinay, au contraire, c'est le refus historique de la "troisième voix" façon Defferre, c'est le rejet des centristes et la main tendue aux communistes.
Qu'on me comprenne bien: nous devons, et Ségolène a raison de la souligner, nous tourner vers les électeurs du MoDem. Mais envisager, même sous forme d'hypothèse, une alliance avec Bayrou, c'est braquer le projecteur sur lui, c'est lui donner une grande importance alors qu'il n'a qu'une intention, supplanter le PS aux prochaines élections. Nous avons clandestinement invité Bayrou à Reims, et c'est bien dommage.
Quant à la rénovation du Parti, Ségolène là encore a raison: mais à quel prix? Pour faire quoi? Ce qui m'inquiète, c'est qu'on soit obligé de passer par une relecture de l'Histoire pour justifier ses choix, comme si ceux-ci avaient quelque chose de suspect. C'est ça qui m'inquiète.
Bonne fin d'après-midi.
29 Comments:
Bonsoir Emmanuel,
Ce dernier billet est formidable : il répand des intoxs... en prétendant dénoncer des intoxs.
1) Oui, c'est Ségolène qui a été sifflée, mais pas à n'importe quel moment. Elle a été sifflée à partir des mots "vertu et courage" de la phrase de Jaurès. Et comme elle n'a pas mis les guillemets, certains y ont vu une nouvelle phrase "à la Ségolène". Quand c'est Jaurès qui le dit, c'est poétique... Mais dans la bouche de Ségolène, c'est cucul-la-praline ?
2) Sur le "Front Populaire" : il ne s'agit pas de refaire l'histoire ancienne ! Nous sommes de gauche, progressistes, et nous avançons avec le monde, non ? Ségolène a imaginé un nouveau front populaire, entre les forces politiques du présent.
Il ne s'agit pas d'une ré-écriture de l'Histoire : car Ségolène propose que de renouveler "l'esprit" du Front Populaire plutôt que sa "lettre".
3) les libéraux ne peuvent être les simples "amis des libertés", comme tu dis. Sinon, pourquoi Mitterrand dirait-il que ce sont ceux "qui évidemment acceptent comme nous l'héritage démocratique dans le domaine politique, mais qui refusent nos méthodes et nos structures sur le plan de l'économie."
Si on suit ton raisonnement, aucun "ami des libertés" n'est d'accord avec nous sur l'économie !
Emmanuel, quel groupe ou parti, dans le monde d'aujourd'hui, partage nos idées sur les libertés, mais pas sur l'économie ? Allez, cherche bien !
By Anonyme, at 8:07 PM
Emmanuel,
il serait temps que tu prennes du repos !
Il faut ouvrir les yeux, sur le blog
saint-quentin.over-blog.com/
tu peux écouter le discours de Ségolène du samedi 15, et entendre les " oiseaux siffleurs " dés que Ségo a parlé de " veru et courage ".
Triste image du TSR !
Le " front populaire " a son noyau à gauche, même plus à gauche, même si le PCF ne pèse plus que 2 %.
Ce soir Canal, Yanne Bartés, a diffusé les messages de soutien, pour ne pas dire d'amour, prononcés par J. Lang et B. Delano£ë en mars/avril 2007, c'est édifiant, les girouettes que tu soutiens en flagrant délit !
C'est ce genre de pratique qui doit disparaître pour la crédibilité du parti.
Ainsi que les analyses partiales que tu aimes produire.
By Anonyme, at 8:41 PM
je serais presque d'accord avec thierry et quintinus à une réserve pres,
apres avoir vu et entendu l'interview sur FI.
Une chose m'a frappé, elle n'a pas été pendant des années la compagne du 1er secrétaire.
Je l'ai presque trouvé humble et sincere.
Apres tout elle devrait etre contente, ce sont les militants qui vont trancher.
Aurait-elle peur qu'un échec marque la fin de sa carriere politique ?
Or si elle échoue, ce sera de sa responsabilité et ce sera le choix des militants.
Les français n'auront pas voulu d'elle,
les socialistes n'auront pas voulu d'elle,
mais ce serait de la faute des français,
de la faute des socialistes
mais à aucun moment de sa responsabilité.
Évidement, elle a un potentiel mais se pose la question de son honnêteté et de sa sincérité.
Elle a l'air convaincu d'etre le seul recours possible, n'est ce pas un peu excessif.
Elle explique qu'il faut lui donner le pouvoir, mais qui l'a empeché de le prendre jusqu'à présent.
Elle n'est pas moins ancienne que les autres dans le parti et pourtant elle n'y a jamais vraiment exercé de responsabilités
Est ce un hasard ?
Je suis moins hostile à elle qu'au début de la campagne, mais je trouve que son discours se résume à
donner moi le pouvoir, maintenant c'est mon tour et je travaillerai pour le parti
si je n'ai pas travaillé avant, c'est parce que je n'avais pas le pouvoir.
Et sincérement, je m'interroge sur la possibilité de continuer à pouvoir travailler ensemble quand il y a autant de divergences.
By grandourscharmant, at 9:32 PM
quintinus, arrete la politique, mets toi à la vodka/fioul!
By Anonyme, at 9:45 PM
dudule,
mets toi à l'ortographe !
By Anonyme, at 10:45 PM
A GOC :
S. Royal n'est pas (et n'a pas toujours été) "le seul recours possible".
Vincent Peillon, à la lointaine époque de son mouvement (le NPS, "nouveau PS"), disait la même chose que Royal (Montebourg, Dray et Hamon étaient avec lui).
Mais à l'époque, ils étaient inaudibles et pas pris au sérieux, donc ultra-minoritaires.
Ajourd'hui, c'est Royal qui porte ce "vieux" message de rénovation profonde, avec davantage de visibilité.
Si elle est désavouée par les militants socialistes, je mettrai surtout ça sur le compte des élus du PS (qui sont actuellement la moitié des adhérents !) et qui ont rarement intérêt à changer le "logiciel" du PS (la parole à la "base", la limitation du cumul des mandats, etc...).
C'est ce que j'appelle "la loi des systèmes" qui se vérifierait à nouveau : tout système a pour premier objectif, non pas de remplir son rôle, mais d'assurer sa survie.
By Anonyme, at 11:06 PM
A tous:
Je ne reprends pas mes arguments, chacun les a compris, même si tous ne les partagent pas. Je voudrais simplement ajouter une précision: à propos de Ségolène, je n'ai pas changé d'avis. Relisez les billets de ce blog en 2006, vous retrouverez les mêmes analyses. C'est le seul crédit que je souhaite qu'on me fasse: celui de la continuité et de la cohérence.
By Emmanuel Mousset, at 11:31 PM
Là Thierry, c'est l'ouverture de la boite de pandore,
on aboutit à la convergence des courants et des esprits.
On bascule dans la hiérarchologie,
le principe de Peter et ses extansions
le principe de Dilbert
et on évacue toute barriere droite gauche.
A la limite, cela peut se concevoir
pour pouvoir remplir son role, un systeme doit exister.
S'il n'existe pas, il ne peut pas remplir son role.
Là où ça devient problématique, c'est quand il ne fait plus que remplir son role.
Et pour en revenir au probleme qui nous intéresse, je connais votre position, je la comprends et je la respecte.
Mais de là où je suis, je n'arrive pas à savoir si c'est le systeme PS qui ne cherche qu'à survivre ou s'il s'agit du systeme Royal qui opportunément enfourche ce cheval de bataille pour survivre.
Sur le fond et sur l'équipe, il y a du bulbe et de la substance,
semble-t-il plus que chez MA
Mais elle me donne l'impression d'etre dans le principe de Dilbert
"Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : l'encadrement."
N'étant pas la plus compétente à mes yeux,SR 1er secrtaire serait à un poste où elle nuirait surement le moins au parti
MA son parcours est plus linéaire,
elle semble plus dans le principe de Peter
« Tout employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence. »
Elle a démontré sa compétence pourra-t-elle assumer le poste de 1er secrétaire faudrait-il qu'elle soit élu pour le savoir.
Cela me semble etre un dilemne bien difficile à trancher dont j'avoue etre plutot content de ne pas avoir à le trancher.
Et si je m'y intéresse autant de mon camp,
c'est parce que je pense que c'est un tournant majeur de notre pays,
le choix qui sera fait influera forcément sur toute la société.
Car je pense qu'il est fondamental pour une démocratie d'avoir au moins 2 parti fort, qui travaille dur pour remplir leur mission et pas uniquement pour assurer leur survie.
Partant du principe que tout ce qui est déjà fait n'est plus à faire, si le parti d'en face est trop faible, le parti au pouvoir devra à la fois faire son propre travail mais aussi le travail du parti d'en face,
sachant que les moyens et les énergies sont limités
cela affaiblira forcément le parti au pouvoir qui au lieu de remplir son role, pensera surtout à assurer sa survie.
Apres j'ai toujours pensé que le moyen le plus sur pour un systeme d'assurer sa survie, c'était de justement remplir son role.
Mais si on en croit la corollaire de Peter
« Avec le temps, tout poste sera occupé par un incompétent incapable d'en assumer la responsabilité. »
est ce possible à long terme...
En outre, la décision SR, MA, BH est importante, mais c'est la partie émergé de l'iceberg
de ce choix découle des milliers d'autres choix et d'autres décisions pas forcément moins importante...
Apres quand cette question sera tranchée, il faudra quand meme débattre de cette idée de systeme qui cherche surtout à se préserver.
Et réfléchir à comment on peut lutter contre cela, car cela me semble etre transcourants et transpartis.
By grandourscharmant, at 11:56 PM
MOTION D : CHANGER A GAUCHE POUR CHANGER LA FRANCE.
lundi 17 novembre 2008
chers camarades,
La motion C et la motion D n'ont pas trouvé d'accords pour la candidature du secrétaire national du parti, Benoit Hamont et Martine Aubry sont candidats.
Ainsi, pour l'élection du premier fédéral de l'Aisne, la motion D n'ayant pas son propre candidat, il me parait convenable de ne pas influencer le choix des militants signataires de la motion D.
Jean-Pierre BALLIGAND
By Anonyme, at 7:07 AM
SERVICE MINIMUM
QUELLE POSITION DES CANDIDATS SOCIALISTES ?
By Anonyme, at 7:55 AM
Emmanuel, peux tu nous éclairer sur ce message de Jean Pierre Balligand ( info ou intox ) car dans sa profession de foi la candidate de la motion C Claire Le flecher affirme qu'elle est soutenue par la motion D et Jean Pierre Balligand, le premier signataire dans l'aisne.
By Anonyme, at 8:41 AM
Au dernier anonyme :
Le jour du congrès Fédéral, Jean-Pierre Balligand (motion D) a appelé à voter pour Claire Le Flécher (motion C).
Puis il y a eu le Congrès National de Reims... avec l'incapacité pour les motions C et D de s'entendre (et pourtant, ils avaient une sacrée motivation !). Alors il y a eu revirement...
Voilà ce qui se dit "dans les milieux autorisés" :
Au niveau national, il ne faudrait pas qu'Hamon gagne trop de Fédés, car il fragiliserait les "ténors" (éléphants ?) et socio-démocrates de la motion D.
C'est une loi en politique : je veux bien m'allier avec toi, à condition que tu restes plus petit que moi...
By Anonyme, at 10:16 AM
Au dernier anonyme:
Le message de Jean-Pierre Balligand est une info, pas une intox.
Quant à vous éclairer, je m'en garderai bien. Je ne fais de commentaire de texte qu'avec mes élèves, en cours de philosophie.
By Emmanuel Mousset, at 2:00 PM
A Thierry:
Tu connais le sketch de Coluche sur "les milieux autorisés qui s'autorisent plein de trucs". Laissons ça de côté, et que chacun vote selon ses convictions.
By Emmanuel Mousset, at 2:03 PM
A EM
Sur votre réponse à propos de JP Balligand, vous ne seriez pas un peu faux-cul par hasard?
By Anonyme, at 2:42 PM
Je ne sais pas si je suis un faux cul, mais vous, vous m'avez l'air d'être un vrai con. Et ce n'est sûrement pas par hasard.
By Emmanuel Mousset, at 3:52 PM
Les insultes volent bas !
vrai con, ou pas ?
qund on lit :
fédération de l'Aisne
motion D
titulaire : E Mousset
suppléant : dans l'attente
qui est le " vrai con " ?
By Anonyme, at 4:11 PM
La motion D, soutient elle ou pas Claire Le flecher comme celle-ci l'affirme dans sa profession de foi? Tu es bien mandataire de cette motion dans l'aisne, alors tu peux répondre sans pour autant faire de l'explication de texte.
By Anonyme, at 6:21 PM
A l'avant-dernier anonyme:
Les insultes volent à votre niveau, c'est-à-dire très bas.
Quant à l'attente d'un suppléant, qu'est-ce qui vous gêne là-dedans? Vous voyez bien, vous me mettez dans l'obligation de réitérer mon insulte. C'est vous qui faites exprès!
By Emmanuel Mousset, at 8:20 PM
Au dernier anonyme:
Le mandataire de la motion D dans l'Aisne est Jean-Pierre Balligand (ce n'est pas grave, on ne peut pas tout savoir, je ne vous en veux pas). Respectons les responsabilités de chacun.
By Emmanuel Mousset, at 8:23 PM
A EM
Quand on commence à insulter comme vous le faites c'est qu'on ne doit pas etre bien quand même!
By Anonyme, at 9:46 PM
La capacité à insulter est au contraire un signe de grande santé.
Et vous, comment allez-vous? (mais ne vous sentez pas obligé non plus de m'insulter pour me prouver que vous allez bien!).
By Emmanuel Mousset, at 10:01 PM
n'y comptez pas ce n'est pas mon genre.
By Anonyme, at 10:22 PM
Encore un faible! Mais d'où sortent-ils?
By Emmanuel Mousset, at 11:22 PM
Heureux les faibles d'esprit car le royaume des cieux leur appartient.Ségolène.
By Anonyme, at 11:55 PM
Cette citation est de Jésus et non de Ségolène. Elle est tronquée: ce sont les "pauvres en esprit", non les "faibles" dont il est question dans les Evangiles. Comment le Christ, qui est la force même, aurait-il pu vanter la faiblesse et les faibles? Non, il défend plutôt la pauvreté, le dénuement, l'humilité, la simplicité spirituels. A ne pas confondre avec la faiblesse. Rien ne me semble plus détestable dans la vie que la faiblesse.
By Emmanuel Mousset, at 11:01 AM
En fait ce ne sont ni "les faibles" ni "les pauvres" mais en réalité "les simples d'esprit".
Mais je pense que vous aviez parfaitement compris le sens de ma citation et le rapprochement avec Ségolène dont vous avez déja signalé le discours christique.
By Anonyme, at 2:58 PM
Non, le "simple d'esprit" renvoie à l'idiot du village, et ce n'est pas ce que Jésus a voulu dire (bien que je ne sois nullement son porte-parole).
Je n'ai jamais qualifié le discours de Ségolène de "christique" (qualificatif trop fort). J'ai en revanche parlé de moralisme, de misérabilisme et de populisme et j'ai fait remarqué que son allure vestimentaire à Reims la faisait ressembler à une religieuse.
By Emmanuel Mousset, at 11:40 AM
Ok vous avez raison ça n'a aucun intérêt!
By Anonyme, at 1:23 PM
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