L'Aisne avec DSK

11 novembre 2008

Le jour d'après.

Bonjour à toutes et à tous.

A la lecture de l'article de L'Aisne Nouvelle d'aujourd'hui consacré à l'élection de notre secrétaire de section, je constate que les deux candidats se réclament du rassemblement. Les lignes d'affrontement des municipales semblent s'être estompées. Mais seront-elles oubliées? Quoi de plus normal d'ailleurs: aucun scrutin ne se réduit au précédent, chacun a sa spécificité. On ne va pas refaire ce qui n'a pas été fait il y a un an.

Cependant, deux rassembleurs, c'est déjà un de trop, et c'est tout le problème. C'est pourquoi, dans l'idéal, j'ai toujours pensé qu'il valait mieux procéder à des discussions préalables pour qu'un nom sorte du chapeau. Une mise aux voix s'apparente trop souvent à une mise à mort. Il y a un gagnant et un perdant, un vainqueur et un vaincu. Après, pour recoller les morceaux, bonjour l'ambiance!

Mais c'est ainsi: ma méthode ne passe pas, faisons donc avec ce qu'on a. Du moins, je me réjouis que l'unité soit devenue le thème de la campagne. Maintenant, comment donner corps à cette idée? Car si elle reste un argument électoral, nous n'irons pas très loin. J'ai deux propositions pour faire de l'unité quelque chose de réel, de concret, deux propositions que vous connaissez puisque j'en ai souvent parlé sur ce blog:

1- Reconnaître la place de chacun dans la section. Si les vainqueurs (puisqu'il y en aura) s'arrogent tout le pouvoir, les vaincus n'auront plus qu'une seule issue: la revanche. Il faut, dans une section, que les intérêts des uns soient aussi les intérêts des autres. Sinon c'est la bagarre permanente.

2- Anticiper les élections, mettre dès maintenant en situation les futurs candidats. Sinon, chacun gardera l'arme au pied, en attendant le prochain affrontement. Tant qu'on vit dans l'imprévisible, on est en situation de faiblesse et dans le soupçon permanent. Une section qui ne prépare pas les élections ne joue pas son rôle de parti politique.

Ce qui me préoccupe, ce n'est pas l'issue de notre vote, dont on peut d'ailleurs facilement deviner le résultat. Non, ce qui m'inquiète, c'est le jour d'après, quand le rassemblement ne sera plus un mot mais devra entrer dans la réalité. Ce jour d'après, j'aimerais bien qu'on le prépare les jours d'avant.


Bon après-midi.

6 Comments:

  • Il y aurait bien une autre possibilité, avoir affaire à des gens intelligents, démocrates, capable de ne pas en faire une histoire personnel.

    Mais visiblement cette option n'est pas envisageable pour vous tant vous considérez que les égos sont incapables de s'y soumettre.

    D'un autre coté, vous faites suffisament l'éloge de la revanche et des rancoeurs pour ne pas etre cohérent avec vous meme.
    Mais c'est le probleme des mauvais joueurs, ils ne supportent pas de perdre.

    By Blogger grandourscharmant, at 4:58 PM  

  • Votre méthode permanente consiste à me faire dire le contraire de ce que je pense. C'est original mais ça ne prend pas.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 6:15 PM  

  • De toute façon, ça ne peut etre que cela,
    sinon ça signifierait que vous n'avez pas conscience de ce que vous dites.

    1- qui explique que les vaincus n'auront plus qu'une issue face au vainqueur, vous pas moi.
    Pourquoi serait il indispensable de vouloir, de devoir prendre une revanche si ce n'est pour des questions d'égos, de narcissisme et d'estimes de soi.

    2-faiblesse et soupçon permanent,
    quand on appartient au meme parti, on doit quand meme un minimum de respect et de confiance à ceux qui appartiennent à la meme organisation que vous.
    S'il y a défiance, c'est que ce minimum de confiance n'est pas présent.

    Vous dites la maison brule,
    j'explique c'est parce que quelqu'un a mis le feu à la maison
    et vous expliquez mais c'est impossible qui mettrait le feu à la maison.
    Sauf que si la maison brule, ce n'est pas sans cause.

    Vous vous consacrez aux conséquences sans etre capable de comprendre quels sont les causes.
    Mais vous n'allez quand meme pas admettre que vous etes un jaloux, un envieux et un aigri.

    By Blogger grandourscharmant, at 6:51 PM  

  • Vos leçons répétitives de psychologie m'ennuient. Si vous aspirez à soigner les âmes, ouvrez une boutique, vous aurez des clients, mais ne comptez pas sur moi. En cas de problème, je m'adresse aux spécialistes patentés.

    La maison socialiste ne brûle pas, elle est en ébullition, on appelle ça la démocratie, un mot qu'à l'UMP on ne connaît pas très bien. Mais votre opinion ne fait que trahir vos pulsions de pyromane.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 6:59 PM  

  • je vous préviens si vous pleurez ne compter pas sur moi pour vous consolez

    By Blogger grandourscharmant, at 7:04 PM  

  • Je ne pleure jamais, sauf quand les CRS envoient des lacrymos ou que j'épluche des oignons.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 8:49 PM  

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