L'union, l'union, l'union.

Bonjour à toutes et à tous.

Nous savons depuis hier qu'il y aura deux candidats au poste de secrétaire de section à Saint-Quentin. C'était prévisible. Etait-ce indispensable? Non, comme il n'était pas indispensable d'avoir deux candidates aux législatives, deux candidats à la cantonale, et comme il aurait été judicieux d'avoir un candidat rassembleur à la municipale. C'est une question d'efficacité: face à une droite puissance, on ne peut pas se permettre la division.

Vous me direz: mais c'est la démocratie! Je vous répondrais que non, il n'y a pas de démocratie là où les choix des uns et des autres sont à peu près connus d'avance, là où les résultats se font à l'arrachée, pour des motifs souvent plus affectifs que politiques. Le choix véritablement politique se fait au moment du vote des motions. Le choix d'un secrétaire de section, c'est autre chose, c'est la désignation d'une personne jugée la mieux à même d'occuper cette difficile et néanmoins essentielle fonction.

Vous me direz peut-être aussi que le nombre des candidatures n'empêche nullement de se rassembler derrière le gagnant, une fois le choix fait. Non, c'est faux, ou plutôt c'est une perspective idéale qui se réalise rarement. Pourquoi? Parce qu'une campagne interne attise toujours les divisions, et même les crée quand elle n'existe pas! Il faudrait une forte unité entre nous, un degré supérieur de fraternité, une haute conscience politique, une maturité très avancée pour que la pluralité des candidatures ne tourne pas à la foire d'empoigne, visible ou sournoise. Nous savons que ce n'est pas le cas, d'expérience.

Nous savons aussi que s'il y a un gagnant, il y a nécessairement un perdant, que celui-ci se trouve alors placé psychologiquement dans une situation de revanche. Prenez les prochaines échéances électorales, je pense en particulier aux cantonales, auxquelles je tiens puisque j'ai déjà été candidat: qui peut douter que la majorité présentera ses candidats? Qui peut s'y résoudre quand on appartient, comme c'est mon cas, à la minorité? Tout le problème est là. La division entraîne la division et produit la défaite. Si je n'avais que ce message-là à vous transmettre, je le répéterais inlassablement sur ce blog, tellement il me semble fondamental.


Bonne matinée.