Et maintenant?

Bonsoir à toutes et à tous.

Et maintenant, au PS, que va-t-il se passer? Personne n'en sait rien, c'est l'attente. La logique démocratique veut que la motion arrivée en tête, c'est-à-dire Royal, propose, et que les autres décident. A l'heure qu'il est, tout est possible, y compris une alliance Royal-Hamon, qu'évoquent certains camarades. C'est vous dire!

Ensuite, chaque fédération déclinera à sa façon le deal national. Dans l'Aisne, la motion Hamon est en tête, certes d'une courte tête. C'est donc elle qui a l'initiative, selon la même logique démocratique qu'au niveau national. Personnellement, la candidature de Claire Le Flécher me plaît bien. Et ça n'est pas d'aujourd'hui que je le dis! A notre congrès, cet après-midi à Anizy, je lui ai glissé à l'oreille une boutade, mais sérieuse: "Tu va apporter un peu de Paris dans l'Aisne, et c'est bien". Sans jouer au mystérieux, je vous laisse deviner ce que j'ai voulu dire.

Un camarade est même allé plus loin, ce que je n'aurais pas osé, en proposant qu'il n'y ait qu'une seule candidature, par souci d'unité, afin de faire une démonstration d'unanimité face à la droite. Ce camarade, s'il appartenait à la section de Saint-Quentin, m'aurait été bien utile il y a un an, lorsqu'à l'occasion des municipales, je tenais le même discours que lui. Du moins j'espère qu'il n'applique pas le précepte: "vérité en Thiérache, mensonge au-delà".

A l'issue de ce congrès fédéral, me revoilà membre du bureau, et délégué de la motion Aubry pour le congrès de Reims. J'ai hésité avant de dire oui: ce sera mon 3ème congrès, et je participe aux instances fédérales depuis cinq ans. Je vous avoue que j'ai failli laisser tomber. Dans l'idéal, j'aimerais m'investir à Saint-Quentin, y construire une alternative de gauche crédible. Vous connaissez mes difficultés. Je ne me fais aucune illusion sur la suite des évènements. Il y a ici une lourde hérédité, qui n'a fait que se confirmer depuis un an. Je suis lucide, je sais que je n'y ai pas ma place. Je sais aussi que nous sommes condamnés à l'échec, parce que dans cette ville, à gauche, personne n'y est à sa place, à tel point que ça en devient surréaliste.

En matière de surréalisme, je conclurai par mon courrier d'aujourd'hui, réceptionné à mon retour d'Anizy, avec une lettre du sénateur-maire, Pierre André, à propos d'un article qui m'a été consacré dans un dernier numéro de L'Aisne Nouvelle: "Je tenais à vous féliciter très vivement pour votre implication dans la vie associative saint-quentinoise". Merci bien, Monsieur le Maire!


Bonne soirée.