2008-2014.
Bonjour à toutes et à tous.
Le week-end a été politiquement calme sur Saint-Quentin, calme, gris et froid. Xavier Bertrand est allé visiter les auxiliaires de vie, avant d'assister au lancement du guide sur les discriminations (voir mon billet de samedi "Une cérémonie sans histoire"). Bref la routine. Enfin presque, puisqu'à Laon l'UMP se réunissait pour élire son président départemental. Deux candidats étaient en lice: Xavier Bertrand, qui non comptant d'être le chef de l'UMP en France veut le rester dans l'Aisne. Qui peut le plus peut le moins.
Et puis Vincent Savelli, le rebelle, celui qui a osé défier le ministre du Travail en le qualifiant quasiment de semi-dictateur. Mais nous sommes en politique, qui n'obéit qu'à une seule loi, celle du pouvoir, autour de quoi tout gravite. C'est donc Bertrand qui l'a emporté, avec 89% des suffrages. 28 voix contre 252, ce n'est pas beaucoup mais ce n'est pas si mal. Il faut bien un commencement à tout. La droite locale peut en tout cas dormir sur ses deux oreilles. Ce n'est pas de l'intérieur qu'elle risque d'être inquiétée.
Mais sait-on jamais, avec le temps, avec la montée en puissance de Xavier Bertrand, avec l'effacement progressif de Pierre André, la donne va changer. Le sénateur-maire est populaire, le prochain député et futur ex-ministre, patron de l'UMP, c'est moins évident. Une nouvelle équipe va se profiler en vue des municipales de 2014, il n'est pas certain que les élus d'ouverture ne soient pas sacrifiés. Alors, il n'est pas impossible qu'une partie de la droite, gaulliste avec Savelli, centriste avec les plus modérés, se désolidarise de Xavier Bertrand. Mais pour faire quoi et avec qui?
Bon après-midi.
Le week-end a été politiquement calme sur Saint-Quentin, calme, gris et froid. Xavier Bertrand est allé visiter les auxiliaires de vie, avant d'assister au lancement du guide sur les discriminations (voir mon billet de samedi "Une cérémonie sans histoire"). Bref la routine. Enfin presque, puisqu'à Laon l'UMP se réunissait pour élire son président départemental. Deux candidats étaient en lice: Xavier Bertrand, qui non comptant d'être le chef de l'UMP en France veut le rester dans l'Aisne. Qui peut le plus peut le moins.
Et puis Vincent Savelli, le rebelle, celui qui a osé défier le ministre du Travail en le qualifiant quasiment de semi-dictateur. Mais nous sommes en politique, qui n'obéit qu'à une seule loi, celle du pouvoir, autour de quoi tout gravite. C'est donc Bertrand qui l'a emporté, avec 89% des suffrages. 28 voix contre 252, ce n'est pas beaucoup mais ce n'est pas si mal. Il faut bien un commencement à tout. La droite locale peut en tout cas dormir sur ses deux oreilles. Ce n'est pas de l'intérieur qu'elle risque d'être inquiétée.
Mais sait-on jamais, avec le temps, avec la montée en puissance de Xavier Bertrand, avec l'effacement progressif de Pierre André, la donne va changer. Le sénateur-maire est populaire, le prochain député et futur ex-ministre, patron de l'UMP, c'est moins évident. Une nouvelle équipe va se profiler en vue des municipales de 2014, il n'est pas certain que les élus d'ouverture ne soient pas sacrifiés. Alors, il n'est pas impossible qu'une partie de la droite, gaulliste avec Savelli, centriste avec les plus modérés, se désolidarise de Xavier Bertrand. Mais pour faire quoi et avec qui?
Bon après-midi.
posted by Emmanuel Mousset at
2:01 PM
9 Comments:
Décidement, vous confondez tout.
Sur le résultat de VS,
vous vous mentez à vous-meme,
là où vous voyez de l'espoir,
il s'agit surtout de son 2e échec consécutif à briguer ce poste face au meme adversaire.
Vous connaissez ma position sur le sujet,
les militants ont tranché démocratiquement la question.
A part prendre acte, il n'y a rien d'autre à faire.
Mais aussi, on peut poser une question,
qu'a fait VS en 3a pour justifier le fait qu'il serait un meilleur candidat pour le département que XB.
Car franchement, s'il y a bien un point sur lequel XB est le moins attaquable,
c'est bien sur l'action qu'il a mené au sein du parti pour le moderniser.
Quand à la popularité du sénateur-maire qui serait moins importante que celle du député.
Vous meme passez votre temps à oublier l'action du maire pour concentrer vos attaques sur le ministre.
Ministre dont le role opérationnelle est pourtant assez restreint.
C'est dire aujourd'hui, le cadeau que vous pouvez lui faire en vous prosternant servilement devant le 1er magistrat de la ville.
Si PA réussit, il n'aura qu'à expliquer que ct grace à son action
et se fera élire maire sans que les gens fassent la différence tellement vous aurez expliqué que ct lui l'homme fort.
Si PA ne réussissait pas, il n'aura qu'à faire une campagne de rupture comme celle de NS en 2007.
Plutot que d'écrire n'importe quoi,
vous auriez mieux faire de réfléchir un peu.
Par exemple, en vous intéressant à la tres bonne interview qu'a donné DP à france info ce we.
C'est un modele du genre.
http://www.marianne2.fr/Dominique-Paille-Royal-est-la-seule-a-pouvoir-sauver-le-PS-_a94445.html?PHPSESSID=ea5f3018c27fd8335c591742925e6479
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grandourscharmant, at 5:17 PM
- Sur le résultat de Savelli, je ne fonde aucun espoir (mes espoirs sont à gauche, pas à droite). Comme vous, je ne fais que constater et souligner ce résultat.
- Sur Bertrand, je m'étonnais simplement que celui-ci puisse aspirer à diriger l'UMP dans l'Aisne alors qu'il joue déjà ce rôle au niveau national. A ma connaissance, aucun patron du PS n'a été en même temps le patron d'une fédération.
- Sur le jugement que je porte sur le sénateur-maire, vos propos sont confus et contradictoires. C'est pourtant tout simple, et nous pourrions là-dessus nous accorder: André est populaire parce qu'à la différence de Bertrand, son engagement à droite est moins perçu par la population, qui peut donc voter pour lui, même quand elle est parfois de gauche. En revanche, Bertrand chef de l'UMP, ça ne peut, localement, que le desservir.
Vous voyez, je réfléchis, et pas qu'un peu! Mais personne n'est obligé d'être d'accord avec moi...
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Emmanuel Mousset, at 7:05 PM
quintinus
Premier accroc dans la robe d'Aubry.
Bonjour à toutes & à tous,
Une élection partielle, comme un scrutin intermédiaire, est souvent significative, elle permet aux électeurs de montrer leur désaccord avec le pouvoir en place. Les dernières observations de ce phénomène favorables à l'opposition de gauche datent des européennes de 2004, des régionales qui ont suivi, et plus récemment des municipales et des cantonales.
Le mécontentement croît dans le pays, gagnant les classes moyennes, malgré cela le candidat UMP, qu'on disait en difficulté, a gagné la législative partielle de Reims, Arnaud Robinet l'a emporté avec 52,5 % des suffrages contre le socialiste Eric Quénard, qui disposait pourtant du soutien actif de la " machine " municipale du Maire, Adeline Hazan, amie de Martine Aubry.
En fait, ce qui est inquiétant est que le grand vainqueur est le parti des abstentionistes, droite et gauche n'intéresse plus le citoyen.
Le 7 décembre, au premier tour, on a comptabilisé 80 % d'abstention !
Sur 56 897 inscrits, seuls 12 399 électeurs se sont déplacés, Eric Quénard (PS) a recueilli 3.444 voix, le 10 juin 2007, toujours au 1er tour, il recueillait 7 173 voix.
Le second tour, qui a eu lieu hier, a vu la défaite du candidat socialiste qui pourtant disposait d'un " matelas " théorique de 51 % au premier tour et qui faisait face à une droite divisée ( Robinet UMP, Fallala divers droite, Maillard FN ).
Mais voilà dans les 51 %, je compte le Modem, F. Noël avait fait 7,62 % au premier tour, et n'a pas donné de consigne de vote de 2nd tour, ce qui se comprend après la diabolisation clamée haut et fort par le clan Aubry/Hazan.
Et sans le Modem, le PS ne peut pas gagner, la démonstration de l'erreur du clan Aubry n'a pas tardé à être révélée.
Le grand gagnant du 2nd est encore une fois l'abstentionisme avec 76,5 %, lorsque les partis n'ont rien à proposer, la démocratie est en danger. Eric Quénard, à l'image de trop nombreux socialistes qui n'ont pas compris qu'avant de s'opposer il faut proposer, a bâti son discours sur l'anti Sarkozy, ce qui est plutôt étroit comme projet
N'a t-on pas connu la même désillusion à St-Quentin, en mars dernier, quand la gauche, toute la gauche comme ils disaient pour faire peur, a pris une " gamelle " mémorable quand le PS gagnait partout en France, parce que " la gauche unie " n'avait comme programme que l'anti X. Bertrand, et accessoirement la gratuité du parking de l'hôpital, ce dont se moquent tous les Saint-Quentinois.
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Anonyme, at 9:49 PM
quintinus, le degré zéro de la politique locale, c'est dire....
By
Anonyme, at 9:59 PM
Quintinus (ou autre),
En quoi le Modem peut il apporter au PS ou à la gauche en général ?
Je me suis posé la question est la réponse que j'ai trouvée est : rien.
Quant à votre constat sur la liste "la Gauche unie", vous serez t'il possible de revoir les résultats : 40% certes une défaite, mais regardez le nombre de votants et surtout ceux à Gauche. Vous verrez peut être quelque chose qui pourrait, si vous faites l'effort, vous donner matière à penser.
L.E.
By
Anonyme, at 10:25 PM
EM,
c'est toute la différence entre nous
vous pensez
moi je compte
2e circonscription, 1er tour
XB 2002 20 295 voix
XB 2007 24 007 voix
OG 2002 12 660 voix
OG 2007 10 278 voix
sur st quentin 1er tour
XB 2002 10 907 voix
XB 2007 11 075 voix
OG 2002 4945 voix
OG 2007 4490 voix
municipales st quentin
liste PA 2001 15 983 voix
liste PA 2008 11 836 voix
liste u gauche 2001 5532 voix
(1038+5532)
liste u gauche 2008 7632 voix
Présidentielle 1er tour
JC 2002 5857 voix
NS 2007 8756 voix
LJ 2002 4191 voix
SR 2007 7099 voix
JMLP 2002 4881 voix
JMLP 2007 4339 voix
AL 2002 1645 voix
AL 2007 0592 voix
OB 2002 1031 voix
0B 2007 1381 voix
Comparaison n'est pas raison
mais au risque de doucher les espoits de LE et les votes EM,
il me semble que les chiffres sont suffisament éloquents.
Bien que vous leur trouverez surement le tort d'etre un peu trop définitif, vous ne pourrez nier le fait qu'ils soient au moins incontestable.
By
grandourscharmant, at 12:56 AM
GOC
4000 de moins pour 2000 de plus.
Là était juste la réflexion à mener. Après je vous laisse seul juge.
L.E.
By
Anonyme, at 1:01 AM
A l'ours:
Je compte moi aussi, mais après je pense. Des chiffres par eux mêmes n'ont pas grand sens. De fait, la droite saint-quentinoise est puissante. De fait, une gauche à 40%, c'est très suffisant. Il suffit de dire ça, après on passe à autre chose. Pas besoin d'en rajouter et de dresser des listes inutiles.
By
Emmanuel Mousset, at 10:17 AM
je vous rappelerai juste que le point de départ était
qui est populaire et qui a réellement le pouvoir.
Une liste a vocation a etre plus fédératrice qu'un individu seul.
Si JPL est en progression,
il est loin de réunir toutes les voix potentielles.
XB et sa suppléante font visiblement autant de voix que la liste PA.
Comme cela ne va pas dans le sens de votre hypothese,
vous ne pouvez y croire
et donc vous ne pouvez pas le voir.
Ce qui vous amene à ne pas vous poser les bonnes questions,
alors réfléchissez tant que vous voulez sur les sujets que vous voulez.
Mais la façon la plus simple pour trouver les bonnes réponses,
ce n'est pas forcément de poser les mauvaises questions.
By
grandourscharmant, at 12:27 PM
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