La gauche heureuse.
Bonjour à toutes et à tous.
Je me suis promené ce matin presque à poil, sous la pluie, au milieu de la garrigue et des vignes, des cigales et des grappes. Ne vous inquiétez pas, l'endroit n'est pas touristique, je ne croise personne. En vérité, je suis au paradis. Et quand je parcours Le Midi Libre, je comprends ce qu'est l'enfer : les routes embouteillées, les voitures surchargées et surchauffées, les gamins qui crient, les plages bourrées de monde ... Quel bonheur que d'être à Carnas, isolé de tout, à quelques kilomètres des Cévennes !
En parlant de bonheur, il y aussi celui de la lecture. Avant de quitter Saint-Quentin, j'ai avalé d'une traite les 500 pages des "Carnets Noirs", le dernier ouvrage de Gabriel Matzneff. Je fréquente cet auteur depuis 30 ans, il est devenu pour moi sinon un modèle de vie du moins une source constante d'inspiration. Il se trouve, curieusement, que je n'avais jamais lu son tout premier ouvrage, "Le Défi", paru en 1965. Je me suis rattrapé à Carnas. Dans ce bouquin (Gab a alors 28 ans), tous les thèmes matznéviens sont déjà présents. Je ne retiendrais que leur dimension politique, dans ce blog politique:
Matzneff a sûrement des petits côtés réacs, c'est cependant un homme de gauche. Page 43 (La Table Ronde, paru en 2002), il définit, de façon assez inhabituelle, la gauche par son goût pour le bonheur :
"Si je devais me convaincre que je ne suis pas un homme de droite, il me suffirait de considérer l'abîme qui sépare mon goût très vif du bonheur et la méfiance que lui témoigne la réaction (...) Si je ne partage guère les espoirs socialistes touchant la lutte finale, je n'en souris pas et je préfère l'illusion généreuse des progressistes à l'égoïsme frileux des réactionnaires".
C'est très juste. Les grincheux, les geignards ne peuvent pas être de gauche. Un socialiste, c'est d'abord un homme heureux. Comme moi en ce moment dans mon repaire du Gard.
Bonne et heureuse journée.
Je me suis promené ce matin presque à poil, sous la pluie, au milieu de la garrigue et des vignes, des cigales et des grappes. Ne vous inquiétez pas, l'endroit n'est pas touristique, je ne croise personne. En vérité, je suis au paradis. Et quand je parcours Le Midi Libre, je comprends ce qu'est l'enfer : les routes embouteillées, les voitures surchargées et surchauffées, les gamins qui crient, les plages bourrées de monde ... Quel bonheur que d'être à Carnas, isolé de tout, à quelques kilomètres des Cévennes !
En parlant de bonheur, il y aussi celui de la lecture. Avant de quitter Saint-Quentin, j'ai avalé d'une traite les 500 pages des "Carnets Noirs", le dernier ouvrage de Gabriel Matzneff. Je fréquente cet auteur depuis 30 ans, il est devenu pour moi sinon un modèle de vie du moins une source constante d'inspiration. Il se trouve, curieusement, que je n'avais jamais lu son tout premier ouvrage, "Le Défi", paru en 1965. Je me suis rattrapé à Carnas. Dans ce bouquin (Gab a alors 28 ans), tous les thèmes matznéviens sont déjà présents. Je ne retiendrais que leur dimension politique, dans ce blog politique:
Matzneff a sûrement des petits côtés réacs, c'est cependant un homme de gauche. Page 43 (La Table Ronde, paru en 2002), il définit, de façon assez inhabituelle, la gauche par son goût pour le bonheur :
"Si je devais me convaincre que je ne suis pas un homme de droite, il me suffirait de considérer l'abîme qui sépare mon goût très vif du bonheur et la méfiance que lui témoigne la réaction (...) Si je ne partage guère les espoirs socialistes touchant la lutte finale, je n'en souris pas et je préfère l'illusion généreuse des progressistes à l'égoïsme frileux des réactionnaires".
C'est très juste. Les grincheux, les geignards ne peuvent pas être de gauche. Un socialiste, c'est d'abord un homme heureux. Comme moi en ce moment dans mon repaire du Gard.
Bonne et heureuse journée.
13 Comments:
Et plus il perd,
plus il est heureux le socialiste.
Il est merveilleux, meme quand il tape dans la caisse le socialiste.
Et il n'est pas benet,
juste paresseux intelectuellement le socialiste.
Il faut en prendre soin, car au rythme où ça va,
on ne le trouvera plus que dans les musées ou les zoos,
le socialiste.
Sarkozy au Fouquet's,
c'était d'un triste
Royal rue de solférino,
ça c'était joyeux.
La faim dans le monde,
la misere,
l'exploitation,
ça le rend heureux le socialiste.
Moi, je prefere la gauche qui lutte,
la vrai.
By Anonyme, at 7:06 PM
Les socialistes sont comme les petits enfants: heureux d'avoir cassé leurs jouets.
Les soces sont heureux d'avoir participé à la casse sociale et surtout contents de leur stratégie: nous avoir fait espérer en un monde meilleur (1981-83) pour pouvoir nous faire avaler la pilule amère du néolibéralisme économique. En réalité le PS est pire que la droite. La droite, on sait ce qu'elle est, on connait ses projets anti-sociaux, on sait que l'on n'a rien à attendre d'elle sauf le pire.
La gauche... pardon le PS (si le PS était de gauche cela se saurait!) nous a fait croire qu'il était meilleur que la droite. Il n'en est rien! La gauche n'a fait que continuer le travail de sape sociale de la droite et s'il revenait au pouvoir ferait la même politique qu'il a conduite quand il était aux rênes de l'état.
Il n'y a donc rien à attendre du PS. Les exemples récents en fournissent une preuve supplémentaire: le rapport Rocard sur la taxe carbone par exemple, qui est une mesure injuste socialement et inefficace écologiquement.
By Anonyme, at 5:47 AM
A l'anonyme de 7.06 :
La gauche qui lutte, la vraie gauche, c'est la gauche qui réforme la France et qui améliore les conditions de vie et de travail des salariés. C'est le PS et l'ensemble de ses partenaires. Le reste, c'est blabla, bidon et pipeau.
By Emmanuel Mousset, at 12:14 PM
A l'anonyme de 5.47 :
"Le PS est pire que la droite", merci de l'aveu, qui confirme toute mon analyse. A partir de là, vous êtes un allié objectif de Sarkozy. Beau travail ! Et les élus d'extrême gauche à St Quentin grâce aux voix socialistes, vous en pensez quoi ? Pas joli joli, tout ça ...
By Emmanuel Mousset, at 12:22 PM
Que les voix n'appartiennent pas aux socialistes,
grâce à eux il y a de vrais opposants au conseil municipal.
C'est mieux que des types qui cirent les pompes du maire.
By Anonyme, at 3:44 PM
De "vrais opposants" ? Le maire en tremble encore ... A défaut d'être intelligent, soyez un peu sérieux : la droite locale dispose d'une rente à vie dans la situation politique actuelle (qui j'espère un jour prendra fin).
Si l'extrême gauche devait compter sur ses propres voix, elle n'aurait aucun élu au conseil municipal. Elle a procédé en réalité à un hold-up électoral, avec hélas la complicité d'une petite partie de la gauche. Qu'elle en profite bien, ça ne durera pas.
Il est enfin politiquement malhonnête de s'allier localement avec un parti, le PS, qu'on ne cesse pas de critiquer nationalement. Les discours sont révolutionnaires mais les pratiques sont opportunistes.
By Emmanuel Mousset, at 4:09 PM
C'est sur dans le bureau du maire,
quand tu lui cires les pompes sur un coin de table,
ça c'est de l'opposition.
Au moins ta position est claire camarade,
le ps se fait baiser par tout le monde,
la droite, l'extrême-gauche, certains socialistes,
les verts, le modem,...
Une vrai fille de joie,
c'est parce que tu n'as pas eu ta part que tu pleurniches autant.
By Anonyme, at 5:58 PM
Allez voir un film porno, ça calmera vos ardeurs d'érotomane.
By Emmanuel Mousset, at 8:21 PM
J'attends que vous mettiez en ligne vos ébats.
By Anonyme, at 11:37 AM
Ce blog est politique, pas intime. Les débats oui, les ébats non.
By Emmanuel Mousset, at 5:01 PM
S'il y a autant d'ébats que de débats,
tu ne pratiques que l'onanisme.
By Anonyme, at 11:34 AM
1- Si vous voyez des ébats en lisant ce blog, c'est que vous avez beaucoup d'imagination ou que vous êtes en manque.
2- Je suis socialiste, pas onaniste.
By Emmanuel Mousset, at 12:50 PM
Pourtant,
qu'est ce qu'on peut lire comme branlette intellectuelle.
By Anonyme, at 3:55 PM
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