Leadership.
Bonjour à toutes et à tous.
J'entends dire ces jours-ci que le tumulte qui secoue le Parti socialiste viendrait d'une crise de leadership. Je crois que c'est entièrement faux. Notre problème réside dans notre déficit de projet, pas de leadership. Quatre remarques à ce sujet :
1- Nous avons un leader, il s'appelle Martine Aubry, il a été démocratiquement et majoritairement désigné lors de notre dernier congrès. Quand on est de gauche, on considère qu'un leader ne s'impose pas de lui-même mais procède d'un vote majoritaire, même avec une très courte majorité (tout camarade qui accède au leadership par la grâce de la procédure tout en étant porté par une minorité n'aura jamais à mes yeux la valeur politique d'un leader, même s'il l'est de fait, administrativement, cela se voit dans certains sections).
2- On se plaint parfois que ce leader ne soit pas à la hauteur de Sarkozy, c'est à dire présidentiable. Je crois au contraire que c'est une excellente chose, et c'est pourquoi j'ai choisi Martine Aubry à la tête du Parti. Mais pour 2012, j'ai quelqu'un d'autre en tête, dont vous connaissez le nom. Quand on est de gauche et républicain, on applique partout, y compris chez soi, le principe de la séparation des pouvoirs : c'est une chose d'être premier secrétaire du Parti socialiste, c'en est une autre d'être président de la République. Et puis nous serions tactiquement maladroit de faire maintenant un choix pour dans trois ans.
3- On rêve d'un leader "charismatique", qui mobiliserait autant l'opinion que Sarkozy. Halte-là : que veut dire "charismatique" ? Pour moi, ce mot n'a aucun sens. En politique, on est en situation ou pas. L'individu le plus terne peut devenir "charismatique" si les circonstances l'y conduisent, l'individu le plus brillant peut de même se faire marginaliser. C'est un fait constant dans l'Histoire. Et puis, le "charisme" renvoie à l'Ancien Régime, ce n'est pas une conception de gauche du leadership.
4- Qu'est-ce qui fait qu'on exerce un pouvoir sur une ville, une collectivité, un pays, un parti, une population, qu'est-ce qui explique qu'on ait de l'influence ? That is the big question ! Ce n'est pas l'intelligence, la personnalité, les relations, la réputation, c'est, et Martine Aubry l'a très bien dit face à ses contradicteurs, le travail, d'abord et essentiellement le travail. Faire de la politique, c'est quoi, au bout du compte ? C'est faire. Mais quoi ? Peu importe quoi, la politique c'est agir.
On parle parfois de "leader naturel", on n'a pas tort : celui qui agit s'impose naturellement en politique, celui qui n'agit pas est écarté du jeu. Tout l'art en politique est d'agir. Tant qu'on agit, on est politiquement vivant. Pas nécessairement gagnant, mais vivant. Et c'est déjà énorme, tellement les morts sont nombreux en politique, qui croient pourtant être encore vivants.
Cette réflexion m'amène à une lecture actuelle, celle de Jean-Claude Milner dans son ouvrage "L'arrogance du présent" (Grasset, 2009) où il raconte sa jeunesse gauchiste. Je retiens de lui cette phrase, en page 57 : "Le gouvernant est actif, le gouverné est passif ; réciproquement, être actif, ne serait-ce que pour un instant, c'est gouverner ; être passif, ne serait-ce que pour un instant, c'est être gouverné". On peut être au pouvoir et ne rien en faire, n'avoir donc aucun pouvoir. On peut à l'inverse ne pas être au pouvoir et exercer par son action une grande influence. A méditer pour tous ceux qui font ou veulent faire de la politique.
Bonne journée.
J'entends dire ces jours-ci que le tumulte qui secoue le Parti socialiste viendrait d'une crise de leadership. Je crois que c'est entièrement faux. Notre problème réside dans notre déficit de projet, pas de leadership. Quatre remarques à ce sujet :
1- Nous avons un leader, il s'appelle Martine Aubry, il a été démocratiquement et majoritairement désigné lors de notre dernier congrès. Quand on est de gauche, on considère qu'un leader ne s'impose pas de lui-même mais procède d'un vote majoritaire, même avec une très courte majorité (tout camarade qui accède au leadership par la grâce de la procédure tout en étant porté par une minorité n'aura jamais à mes yeux la valeur politique d'un leader, même s'il l'est de fait, administrativement, cela se voit dans certains sections).
2- On se plaint parfois que ce leader ne soit pas à la hauteur de Sarkozy, c'est à dire présidentiable. Je crois au contraire que c'est une excellente chose, et c'est pourquoi j'ai choisi Martine Aubry à la tête du Parti. Mais pour 2012, j'ai quelqu'un d'autre en tête, dont vous connaissez le nom. Quand on est de gauche et républicain, on applique partout, y compris chez soi, le principe de la séparation des pouvoirs : c'est une chose d'être premier secrétaire du Parti socialiste, c'en est une autre d'être président de la République. Et puis nous serions tactiquement maladroit de faire maintenant un choix pour dans trois ans.
3- On rêve d'un leader "charismatique", qui mobiliserait autant l'opinion que Sarkozy. Halte-là : que veut dire "charismatique" ? Pour moi, ce mot n'a aucun sens. En politique, on est en situation ou pas. L'individu le plus terne peut devenir "charismatique" si les circonstances l'y conduisent, l'individu le plus brillant peut de même se faire marginaliser. C'est un fait constant dans l'Histoire. Et puis, le "charisme" renvoie à l'Ancien Régime, ce n'est pas une conception de gauche du leadership.
4- Qu'est-ce qui fait qu'on exerce un pouvoir sur une ville, une collectivité, un pays, un parti, une population, qu'est-ce qui explique qu'on ait de l'influence ? That is the big question ! Ce n'est pas l'intelligence, la personnalité, les relations, la réputation, c'est, et Martine Aubry l'a très bien dit face à ses contradicteurs, le travail, d'abord et essentiellement le travail. Faire de la politique, c'est quoi, au bout du compte ? C'est faire. Mais quoi ? Peu importe quoi, la politique c'est agir.
On parle parfois de "leader naturel", on n'a pas tort : celui qui agit s'impose naturellement en politique, celui qui n'agit pas est écarté du jeu. Tout l'art en politique est d'agir. Tant qu'on agit, on est politiquement vivant. Pas nécessairement gagnant, mais vivant. Et c'est déjà énorme, tellement les morts sont nombreux en politique, qui croient pourtant être encore vivants.
Cette réflexion m'amène à une lecture actuelle, celle de Jean-Claude Milner dans son ouvrage "L'arrogance du présent" (Grasset, 2009) où il raconte sa jeunesse gauchiste. Je retiens de lui cette phrase, en page 57 : "Le gouvernant est actif, le gouverné est passif ; réciproquement, être actif, ne serait-ce que pour un instant, c'est gouverner ; être passif, ne serait-ce que pour un instant, c'est être gouverné". On peut être au pouvoir et ne rien en faire, n'avoir donc aucun pouvoir. On peut à l'inverse ne pas être au pouvoir et exercer par son action une grande influence. A méditer pour tous ceux qui font ou veulent faire de la politique.
Bonne journée.
Libellés : a
32 Comments:
On juge l'arbre à ses fruits.
www.kanfen.org
www.beckerboat.com
By jpbb, at 11:22 AM
Le déficit de projet résulte d'un aveuglement idéologique. Nous avons un nouveau texte portant sur l'identité du PS qui se revendique clairement social-démocrate réformiste ( et pas marxiste ) mais l'appareil n'a pas sur le transcrire dans une vision de société, qui ferait la part belle aux plus pauvres en leur offrant l'opportunité de prendre l'ascenseur social pour aller vers le haut. De ce fait, le PS n'a pas la confiance de l'électorat, et c'est la droite qui tire les marrons du feu.
Du fait de la culture d'appareil du PS, chacun s'observe et se marque à la culotte, ce qui conduit à l'impuissance.
Si la convention nationale en charge du projet se construit par le biais de motions représentant les différents courants, on obtiendra un catalogue à la Prévert sans aucune consistance, et quel que soit le leader, DSK compris, on ira à l'échec.
By jpbb, at 11:32 AM
«l'appareil n'a pas été capable de le transcrire dans une vision de société »
Il y avait un "r" en trop.
By jpbb, at 11:35 AM
Les optimistes diront que vous avez mis 3a à reconnaitre une évidence,
le PS n'a pas de projet,
les pessimistes diront que cela vous a pris 7a,
les réalistes eux savent que le problème est vieux d'au moins 20a.
By grandourscharmant, at 12:34 PM
1-Martine Aubry est un secrétaire général de compromis qui doit son poste à sa proximité avec l'appareil,
bien plus qu'à un élan démocratique qui l'aurait porté.
Quand on voit à quel point les socialistes sont prompt à faire des recours afin de faire annuler des élections qu'ils ont perdu de quelques dizaines de voix,
on ne comprend toujours pas pourquoi vous n'avez pas revoté.
Si ce n'est justement parce que l'appareil s'est imposé à la démocratie.
Rien de bon ne peut sortir de ce genre de situation.
2-Tout à fait,
le choix pour dans 3a,
vous le ferez dans 4.
Pourquoi prévoir et anticiper quand on est en retard.
Cela me rappelle la fable du lievre et de la tortue.
Et là, non seulement le lievre socialiste ne va pas gagner la course, mais il risque bien de finir en civet.
3-Vous en etes la preuve vivante,
vous n'avez aucun charisme et pourtant à force de passage dans les journaux,
vous vous etes fait votre petite notoriété, à moins que vous confondiez l'homme et la fonction.
4-Si la politique,
c'est faire,
c'est évidement ne pas faire n'importe quoi.
Non pas que je pense que l'action des crieurs soit n'importe quoi,
contrairement à vous,
c'est juste que je ne suis pas tres sur de la portée et de la puissance politique de leur actes.
Et pourtant, ils agissent.
Sur la réflexion,
pourquoi ne l'aveez vous jamais mis en pratique,
pourquoi passez vous votre temps à etre passif et à être gouverné.
En outre,
gouverner, c'est exercer le pouvoir,
et exercer le pouvoir,
c'est savoir etre passif et laisser faire.
Quand vous etes dans le bureau du maire à lui proposer vos projets,
vous etes actif et lui passif
et pourtant,
c'est lui qui gouverne,
car c'est lui qui décide.
L'actif est gouverné,
le passif gouverne en laissant l'actif travailler à sa gloire.
Vous êtes visiblement un brillant stratège de comptoir qui a semble-t-il encore besoin de beaucoup méditer.
L'intelligence en politique,
c'est de laisser croire aux conseilleurs qu'ils décident alors que la décision a déjà été prise,
ainsi,
ils se croient plus important qu'ils ne le sont et cela suffit à flatter leur égos,
surtout quand leur influence est nulle.
Il n'y a que les nigauds pour penser que s'agiter est un signe d'efficacité.
By grandourscharmant, at 12:59 PM
Sur le fond tu as malheureusement raison GrandOursCharmant.
Le drame pour une démocratie, c'est que l'opposition ne soit pas en mesure de proposer une alternance crédible.
Faut-il alors voir le Modem et les Verts capables de le faire en finissant de désarticuler le PS aux prochaines régionales ?
Si Bayrou finit second au premier tour en 2012, il peut alors l'emporter au second pour peu que l'usure du pouvoir gagne Sarkozy. Mais pour le moment, force est de reconnaître que le président en exercice domine la situation.
By jpbb, at 1:08 PM
Le mal est plus profond JPBB
et nous n'en sommes qu'au début.
Meme en arrivant 2e,
je ne crois pas que Bayrou puisse changer quoi que ce soit.
Meme si en surface,
les choses semblent peut évoluer,
sous la surface, il se passe des choses.
En tout cas celui qui a lu le monde du jour ne peut plus me reprocher de vouloir avoir des amis riches.
Avoir un ami qui vous prête,
20a de salaire minimum alors qu'on touche déjà des indemnités parlementaires,
cela ne doit pas être désagréable.
Et au vu des faits évoqués,
cela doit bien faire sourire certains chefs d'entreprise qui pour bien moins que les faits évoqués seraient à la santé depuis bien longtemps.
Mais l'affaite est politique,
pas économique.
Avec une mention particuliere pour la FIDL,
une association QUI N'AURAIT PAS DE COMPTABILITE, d'apres le monde
comment cela est possible alors qu'elle bénéficie de subventions publiques...
Qu'on fait ceux chargés de l'attribution et du versement de ces subventions,
n'avaient-ils pas un role de régulateur à remplir ?
By grandourscharmant, at 2:05 PM
surprenant. ce matin , nous parlions avec mon chéri des socialistes. certes, nous ne sommes pas socialistes , mais nous constations que la seule qui a bougé, qui a réagi et finalement qui existe , c'est quand même ségoléne. et si in fine , il n'en restait qu'une et bien nous voterions pour elle. en avoir ou pas . ben elle en a. val
By Anonyme, at 3:04 PM
Si on en croit le publicitaire Tapiro dans Le Point,
elle devrait etre encore là en 2012
grace à ses qualités de communicantes.
Par contre, il lui reproche de n'avoir aucune idéologie.
Ce qui est aussi intéressant dans cette interview,
c'est qu'il explique un peu,
comment s'est bâti le projet du président.
Des 2005,
l'UMP a organisé des conventions thématiques où le parti a fait venir des communistes, des socialistes, des centristes en plus des militants pour parler des grands sujets de société et établir une vision.
Quand on voit que le PS n'arrive meme pas à discuter et à se mettre d'accord avec ceux qui sont censés etre ses aliés...
By grandourscharmant, at 3:29 PM
1- Ceux qui vont plus vite que la Justice s'expose à la diffamation.
2- Vous évoquez, au détour d'une longue diatribe, ma "petite notoriété". On y vient, difficilement mais on y vient. La vérité fait son chemin dans le maquis du mensonge.
By Emmanuel Mousset, at 4:52 PM
goc: un peu d'accord avec nous. l'image, le charisme, ça joue , non?
parfois j'aime bien vos interventions, mais vous les fourvoyez dans votre suce de boulage de xb. soyez un homme avant d'être une béte . trés amicalement . val
By Anonyme, at 5:31 PM
Vous avez bien raison,
puisque comme pour la MNEF,
l'histoire sera enterré.
By grandourscharmant, at 5:34 PM
Val me reprocheriez vous
d'être aussi caricatural et excessif
que ceux qui le critiquent.
J'ai bien noté que mes excès agaçaient,
mais peut-être étaient ce leur but.
Et puis ce n'est que justice puisque les excès des autres m'agacent aussi.
Quand la critique sera pertinente et intelligente,
ma position sera peut-être différente.
Quand la crtitique est facile et excessive,
la défense l'est aussi.
Tout ne peut pas etre que négatif,
que positif,
mais dans la mesure où je tente d'équilibrer les choses.
By grandourscharmant, at 5:47 PM
C'est vrai que Le Monde n'est pasn journal sérieux,
si cela avait été dans le canard,
là vous auriez tout pris pour argent comptant.
By grandourscharmant, at 6:49 PM
Val,
Un ours ne deviendra jamais un homme, surtout un ours UMP.
By Emmanuel Mousset, at 7:16 PM
Vous avez raison,
cela doit être impossible.
By grandourscharmant, at 7:31 PM
A moins que vous ne soyez un monstre, ce qui n'est pas complètement à exclure.
By Emmanuel Mousset, at 7:56 PM
Vil flatteur.
By grandourscharmant, at 10:56 PM
En voilà un qui est heureux d'être monstrueux ...
By Emmanuel Mousset, at 12:12 AM
la force de l'habitude
By grandourscharmant, at 1:48 AM
Et puis c'est bien utile parfois d'être un peu cruel.
By grandourscharmant, at 1:55 AM
Vous n'êtes qu'un gros monstre mou et poilu, incapable de cruauté. Beurk !
By Emmanuel Mousset, at 9:24 AM
Vous avez raison,
je ne suis pas cruel,
je suis juste,
c'est la vie qui est cruel.
By grandourscharmant, at 10:05 AM
La vie a été en tout cas très cruelle avec vous. Tant mieux d'ailleurs.
By Emmanuel Mousset, at 5:12 PM
Tout le monde ne peut pas comme vous
être un privilégié
By grandourscharmant, at 5:55 PM
J'avoue être un privilégié de l'intelligence et que vous n'avez pas cette chance.
By Emmanuel Mousset, at 6:42 PM
C'est en général ce que pense les imbéciles,
ils sont convaincus d'être plus intelligent que les autres.
Comment avec tout ce que vous vous êtes pris dans la gueule,
les difficultés que vous avez eu au début de votre parcours professionnel,
vous pouvez prétendre être plus malin que les autres ?
Parce qu'ils n'ont pas eu à surmonter les mêmes épreuves ?
Peut être bien que s'ils n'ont pas eu ces épreuves là,
c'est parce qu'ils ont été assez malin pour les éviter,
ce que vous êtes incapable de faire.
Vous gaspillez votre énergie à vous créer des problemes,
ce sont les trous que vous creusez,
qu'ensuite vous devez résoudre,
ce sont les trous que vous rebouchez.
Et vous en êtes fier,
alors qu'au final,
cela ne sert à rien.
Ce n'est qu'une perte de temps et d'énergie,
si vous etiez si malin,
vous l'auriez compris
et vous auriez corrigé ce défaut récurrent chez vous.
By grandourscharmant, at 10:44 PM
1- Je ne suis pas plus intelligent que les autres, je suis simplement plus intelligent que vous. Ce qui évidemment ne vous plaît pas.
2- J'affronte les difficultés et je les surmonte. C'est plutôt bien, non ?
By Emmanuel Mousset, at 11:03 PM
1-Mon gout pour la vérité ne peut qu'être contrarié,
si c'était vrai,
je n'aurai aucun problème avec cela.
Etre intelligent,
c'est faire preuve de discernement, de bon sens, de jugement.
Ce n'est qu'un exemple,
quand l'un explique que quelque chose est impossible alors que cette chose se réalise.
Là où l'autre explique bien avant que c'est ce qui va se réaliser.
Pour moi, celui qui fait preuve de discernement, de bon sens et de jugement, cela me semble évident.
2-Surmonter des difficultés qu'on se crée,
et qu'on n'aurait jamais rencontré,
si on ne se les était pas crée.
Cela me semble etre une fuite,
bien plus qu'une réussite.
Pendant qu'on règle ces problèmes là, on ne s'occupe pas d'autres choses qui auraient certainement étaient plus pertinentes.
Soyez indulgent et pardonnez moi de ne pas être en extase devant vos diversions.
Chez moi,
pouvoir faire
et faire,
ne sont pas la même chose.
By grandourscharmant, at 11:27 PM
Où voyez-vous que je me crée des difficultés ? Je ne suis pas fou tout de même !
By Emmanuel Mousset, at 2:03 PM
Jamais de la vie,
qui pourrait penser que vous avez un comportement extravagant, déraisonnable, imprudent ou malavisé.
Ce serait folie de penser une telle chose.
Vous etes l'intelligent,
le con, l'idiot, le fou,
c'est moi.
Le simple fait que mon commentaire vous rassurera démontrera bien que vous n'êtes pas fou.
Si vous l'étiez,
il vous aurait forcément inquiété.
By grandourscharmant, at 4:12 PM
Je suis rassuré.
By Emmanuel Mousset, at 6:14 PM
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