Politique et Justice.
Bonjour à toutes et à tous.
La campagne des régionales tourne mal. L'UMP, délaissant le terrain politique, s'en prend en Ile-de-France à une tête de liste socialiste en se référant à son casier judiciaire. La méthode est évidemment détestable. Il ne faut avoir plus rien d'autres à dire pour en arriver là. Des personnalités de droite l'ont compris et se désolidarisent de cette mauvaise action. La vie privée, même inquiétée par la Justice, doit rester privée et ne pas fournir un argument politique. Sauf si les faits incriminés concerne un candidat, quel qu'il soit, dans l'exercice d'un mandat ou d'une fonction publique. Dans ce cas, il est normal que les citoyens sachent ce qui s'est passé et jugent en conséquence.
Par bonheur, mon casier judiciaire est vierge et je n'ai jamais eu maille à partir avec la Justice ou la Police. C'est pourquoi mes quelques adversaires (il en faut bien pour pimenter une existence !) vont chercher ailleurs. Ma vie professionnelle étant irréprochable, ma vie sexuelle étant banale, ma situation financière étant très ordinaire, il ne leur reste plus que mon tempérament, ma personnalité. Les commentaires hostiles sur ce blog ne visent que ça, à défaut d'arguments politiques contre moi. Et jamais signés de leur propre nom ! Mes adversaires sont condamnés à l'anonymat, ce qui prouve à quel point leurs critiques sont pauvres.
Pour ma part, à l'égard de mes adversaires (car faire de la politique, c'est nécessairement avoir des adversaires), je ne me suis jamais rabaissé à des attaques personnelles. Je porte des coups, c'est normal, un militant est fait pour ça, mais toujours politiques. C'est aussi pourquoi je regrette que mon camarade Peillon ait répondu aux égarements de l'UMP en s'égarant à son tour, et de la même façon, en brandissant des faits judiciaires d'il y a 40 ans contre deux ténors de la droite. Je comprends sa volonté pédagogique, mais le principe n'est pas bon : on ne reproduit pas une attitude que l'on conteste.
Bonne journée.
30 Comments:
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PEILLON & MAXIME une vieille histoire !!!
EM - FRIMTOUILLE , un échec la folie du troisième aéroport et tout le budget associé ???
et puis sa nullité est si criante que il fait lui même sa contre - pub , il faut le laisser se gaufrer tous les jours ... c'est un régal ..
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By Anonyme, at 1:27 PM
Et l'amende sur le marché ce matin ?
Vous étiez adorable en train de tracter avec JPL.
By Anonyme, at 1:37 PM
En quittant le marché, j'ai acheté quelques olives mais je n'ai pas eu d'amende.
Je vous remercie de m'adorer.
By Emmanuel Mousset, at 1:55 PM
"ma vie sexuelle étant banale.."..pas très galant pour ta compagne Emmanuel
By Anonyme, at 2:12 PM
quelqu'un peut-il me traduire le volapuk du 1er anomnyme?merci
By MF, at 2:14 PM
A 2.12 :
C'est au contraire rassurant, en matière de sexualité, d'être plus du côté de la banalité que de la complication. Et je ne vois pas ce que l'élégance vient faire là-dedans. Ceci dit, il en faut pour tous les goûts et je respecte les tendances de chacun.
By Emmanuel Mousset, at 2:30 PM
MF,
Je n'ai hélas pas de dictionnaire à te recommander.
By Emmanuel Mousset, at 2:31 PM
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MF
les bobos zimbus intellos ceux qui savent tout , qui ont des idées sur tout et surtout des idées ne connaitraient ils pas les aventures de PEILLON au beau PAYS de MAXIME ?? un des acteurs du cirque des féres GEGE (Claude et Maxime ou le catch ... face au cirque à AMIENS )
et donc EM ne fait plus de pub pour son troisieme aéroport , notre crash test sur le sujet a été concluant , vous avez vraiment la mémoire courte les bobos zimbus intellos ..
de la part des métallos ..
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By Anonyme, at 3:21 PM
Des Montebourg,
il n'y en a qu'un
des Pulvar,
il n'y en a qu'une.
By Anonyme, at 3:22 PM
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et si ALLEGRE .... FRECHE ..... RAFFARIN .... étaient les politiques qu'il fallait à la FRANCE molle et aseptisée par l'UMPS ...
<< La rédaction - Bourdin & Co - RMC, le 26/02/2010
A quelques jours des Régionales et en pleine affaire Soumaré, Claude Allègre dénonce une « politique-poubelle », responsable selon lui du « désintérêt des Français pour la politique ».
"Les politiques s’occupent du climat dans un siècle, mais pas du chômage actuel !"
L'affaire Soumaré n'en finit pas. A une quinzaine de jours des élections régionales, le socialiste Vincent Peillon ressort un vieux fait divers concernant Alain Madelin et Patrick Devedjian, condamnés en correctionnelle en 1965, pour avoir, entre autres, volé une voiture. Vincent Peillon qui souhaite à Ali Soumaré une « aussi belle carrière » que ces deux hommes politiques de droite. Réaction rapide du ministre de la Relance, Patrick Devedjian, qui « va poursuivre en diffamation » Vincent Peillon.
« C'est pas comme ça qu'on fait de la politique »
Une « politique-poubelle », selon Claude Allègre. L'ancien ministre de l'Education Nationale qui déplore, plus généralement, le décalage entre les politiques et les Français : « C'est pas comme ça qu'on fait de la politique. [...] Les gens se désintéressent de la politique. Et les politiques donnent de plus en plus l'impression qu'ils n'ont aucun poids sur la réalité des choses. Et par conséquent, ils s'occupent de problèmes qui ne sont pas les vrais problèmes. C'est d'ailleurs l'une des bases de mon livre >>
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By Anonyme, at 5:14 PM
est-ce qu'il y a privation des droits civiques ? Sinon, basta, c'est du boulot de fouille merde. Ni les uns ni les autres n'en sortent grandis, même pas peillon.
Je redoute que ces sottes manoeuvres ne donnent la majorité aux abstentionnistes; peut-être est-ce le but recherché par la droite pour atténuer la victoire plus que probable de la gauche. Alors Peillon aurait perdu une occasion de se taire.
Tous aux urnes, citoyens !
By Anonyme, at 5:45 PM
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pensons à la tradition du SAMEDI SOIR chez EM - FRIMTOUILLE ... encourageons le ..
<< Prends ton verre et moi le mien,
Ami, -z-il faut boire.
C'est dans un flacon de vin
Au'on trouve la gloire.
A ta santé, Nicolas,
Tu boiras, mais tu crev'ras
Je bois du, du, du,
Je bois bras, bras, bras,
Je bois du, je bois bras,
Je bois du bras gauche,
C'est ça qui m'réchauffe! >>
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By Anonyme, at 6:47 PM
petit bras la campagne!ump vs ps ; c'est fini , c'est mort! on veut du concret , NOUS, les pseudo ABSTENTIONISTES. bah dans ma vie citoyenne , personne n'a plus envie d'aller voter!! VAL
By Anonyme, at 8:13 PM
Le concret, quelle horreur ! Je veux de l'idéal, de la grandeur, de l'ambition, de l'idéologie. Le concret, c'est le caniveau pour les chiens. Surtout pas de concret en politique ! Quant à ceux qui n'ont pas envie d'aller voter, j'ai envie de leur répondre : qu'ils crèvent, bande de fainéants ! S'ils ont besoin d'un susucre pour se déplacer jusqu'à l'isoloir, mieux vaut qu'ils restent à la niche.
By Emmanuel Mousset, at 9:13 PM
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tilt
on est SAMEDI SOIR
POUR LE FUN :
<< Prends ton verre et moi le mien,
Ami, -z-il faut boire.
C'est dans un flacon de vin
Au'on trouve la gloire.
A ta santé,
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By Anonyme, at 9:25 PM
C'est comme pour la politique,
peu importe le parti,
ce qui compte,
c'est de s'engager.
By grandourscharmant, at 10:20 PM
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Voilà pourquoi comme auteur, Rabelais préfère traiter du rire que des larmes, parce qu’il nous voit chagrin, pleurant sur notre sort, balancés entre crainte et espoir, deux passions redoutables qui nous minent et nous consument, mangeant notre présent : l’instant, en nous livrant à la peur ou à l’attrait du futur.
En médecin qu’il est, il veut soigner les malades de l’âme que nous sommes. Car le rire est le propre de l’homme. De l’homme vivant en société, pratiquant le rire moqueur dans de multiples occasions à des fins de rejet, d’exclusion de la maladresse, de l’étrangeté, rire remplissant une fonction apollinienne de police sociale, d’ordre (indispensable pour que la vie soit la vie, vivable), pratiquant aussi le fou rire dans les moments de fête à des fins de transgression, de subversion, rire remplissant une fonction dionysiaque de désordre, d’anomie (indispensable pour que la vie soit la vie, vivable). Donc lis Rabelais pour apprendre à rire de toi (difficile !), des autres (facile !) et cesser de pleurer sur ton sort et sur le Monde !
AUX LECTEURS
Amis lecteurs, qui ce livre lisez,
Despouillez-vous de toute affection,
Et, le lisant, ne vous scandalisez :
Il ne contient mal ne infection.
Vray est qu’icy peut de perfection
Vous apprendrez, sinon en cas de rire ;
Aultre argument ne peut mon cueur élire,
Voyant le dueil qui vous mine et consomme.
Mieux est de ris que de larmes escripre,
Pour ce que rire est le propre de l’homme.
Prologue de Gargantua ou l’habit ne fait pas le moine
et à plus hault sens interpréter
Ce prologue ne s’adresse qu’à des lecteurs précis : buveurs très illustres et vérolés très précieux ; sont-ce ces disciples de Bacchus qui savent qu’il y a deux ivresses, deux rires, comme il y a deux manières d’interpréter :
– celle qui tire vers le haut, donne de l’esprit
– celle qui tire vers le bas, déchaîne les instincts ?
Quelle est ton ivresse ? Quel est ton rire ?
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By Anonyme, at 10:37 PM
Daniel Dormion est mort, suicidé hier par pendaison au retour d’une séance du Conseil Municipal de Bohain. Il était mon ami. Jusqu’en 2008 il était maire de cette cité à laquelle il avait su, à travers la maison Matisse, redonner un peu de la fierté perdue dans l’effondrement de l’industrie textile et de ses métiers autrefois de si haute qualification dans cette ville.
Je ne suis pas favorable aux mandats exécutifs à vie mais Daniel Dormion méritait un deuxième mandat et je suis scandalisé de lire aujourd’hui dans les journaux, des éloges funèbres de pharisiens qui avouent que les griefs sur lesquels ils fondèrent la trahison de la confiance qu’il avait placé en eux, n’étaient que des peccadilles. Et en effet ce n’étaient que des peccadilles au regard au droit à l’erreur que les mêmes s’octroient dans l’exercice de leurs mandats électifs.
Daniel Dormion militant socialiste, maire de Bohain, depuis 2001 , n’était pas issu du moule dominant des notables axonais : il ne cumulait pas les mandats, continuait comme tout un chacun a exercer un métier de simple citoyen. Pour lui c’était France Telecom, à Saint-Quentin. Il n’était ni assistant parlementaire ni protégé par un emploi au sein de nos multiples collectivités territoriales.
C’était un honnête homme, cultivé, discret, d’une amabilité toujours attentionnée, d’une courtoisie rare, incapable de roublardise. Il avait su réintroduire Matisse dans une cité que même son milieu familial avait traité, jeune peintre encore non reconnu au début du siècle précédent, en paria.
By Claude Harmelle, at 11:33 PM
Ces mérites auraient du lui valoir le soutien de la fraternité socialiste axonaise. En 2008, c’est le contraire qui advint. Deux des adjoints à qui il avait donné sa confiance le lâchèrent et l’un d’eux emporta contre lui les suffrages de la section socialiste de Bohain. Le prétexte était un conflit qu’ils disent aujourd’hui dérisoire dans les journaux. Le cénacle qui avalisa cette trahison était lui aussi bien dérisoire, une quinzaine de votants car Daniel Dormion avait négligé de faire adhérer à la section de Bohain, comme il est d’usage si commun, quelques bataillons de copains et d’obligés pour grossir les rangs du patronage socialiste local. Daniel Dormion était un genre d’élu totalement étranger à la vulgarité populiste qui plaît tant aujourd’hui en Languedoc Roussillon. La fédération de l’Aisne aurait du protéger un élu si remarquablement au cœur de nos valeurs historiques, elle avalisa le vote de la section de Bohain. Dans le même temps, à Guise, elle interdisait de vote la section socialiste pour barrer la route à un élu honnête qu’elle avait d’abord validé comme candidat socialiste à la candidature, et, à Saint-Quentin, elle entérina les manœuvres de militants qui s’affranchirent secrètement des efforts de recherche de consensus qu’avait décidée la section locale.
Aux protestations qui s’élevèrent face à ces pratiques peu reluisantes de la fédération socialiste de l’Aisne une justification récurrente fut avancée par nos grands notables : l’alliance avec le parti communiste rendait impératif ces arbitrages. Le fantôme d’un parti sans porte-paroles indentifiables, quasi clandestin, et incapable d’affronter les électeurs sous ses propres couleurs était avalisé par la fédération comme arbitre des divergences et petitesses socialistes,
Daniel Dormion se présenta comme socialiste indépendant il fut battu dans une triangulaire où l’honneur fut jeté à l’aboiement des meutes. Il vint me voir à plusieurs reprises après ces élections et je l’ai revu une dernière fois l’été dernier à un vernissage d’exposition à la Maison Matisse. Sous la façade de sa discrétion et d’une délicatesse qui ne se démentait pas il était clair à mes yeux que son moral était gravement atteint pas cette épreuve. Il exprimait peu d’amertume mais ceux qui l’aimaient pouvaient comprendre à quel point ce contexte l’avait intérieurement brisé. Il se concentrait sur les missions qu’il s’était assignées au service de la mémoire de Matisse et de l’œuvre d’Emile Flanant.
Tous ceux qui le connaissaient savaient aussi ses fragilités intimes, rarement avouées et que la pudeur lui interdisait de médiatiser. Ceux qui avaient travaillé avec lui au cours de la précédente mandature, comme la plupart des bohainois(e)s ne pouvaient l’ignorer.
Force est de constater que la simple humanité est ce qui a le plus manqué au cours de cette période face à l’homme Daniel Dormion. L’évitement est ce qui a dominé.
Certes je ne dirai pas péremptoirement comme il serait facile et tentant : « ils l’ont tué ». Chaque suicide emporte sa part de mystère et de sidération irréductible. Mais j’attends de la fédération socialiste de l’Aisne qu’elle se taise ou dise qu’une faute a été commise par elle même, eu égard à nos plus élémentaires exigences et valeurs d’humanité et de fraternité.
By Claude Harmelle, at 11:34 PM
bof.. ce qui est excessif étant dérisoire et l'anonyme en question étant excessif..la conclusion s'impose d'elle-même
By MF, at 8:09 AM
Bohainois de coeur,
Bj Claude.
Je viens de lire vos propos. Ce qui m'a le plus choqué est qu'un journal, ou plutôt un pseudo journal, ose mettre une photo de l'ancien maire, avec le député. C'est une honte. Pauvre journal complètement à côté de la plaque...
Bon week end, et à mardi pour les funérailles.
By Anonyme, at 9:34 AM
Claude,
Je ne connaissais pas personnellement Daniel Dormon. Je sais qu'un suicide est nécessairement un mystère, puisqu'à mes yeux la vie est toujours préférable à la mort, quelle que soit la vie qu'on mène ou qu'on subit. C'est pourquoi je n'en dirais rien. Il faut laisser au mystère son silence. C'est aussi une forme de respect.
Quant aux critiques que tu adresses à la Fédération de l'Aisne du Parti socialiste (saluons ta signature, lorsque tant d'autres sur ce blog se cachent dans l'anonymat), je les comprends mais je ne les partage pas.
Elles ne me surprennent pas venant de toi : tu fais à la politique des reproches qui sont vieux comme la politique. Je ne t'interdis pas de rêver, mais il y a tout de même un principe de réalité qui prévaut et qui fait que cette noble activité qu'on appelle la politique est faite aussi de manoeuvres, de tactique, de secrets, de rivalités, j'en passe et des pires.
Oui Claude, il faut essayer de changer un peu tout ça. Mais les hommes ne sont pas des saints, surtout pas les hommes politiques, et la politique n'est pas une activité évangélique. Ce n'est pas une raison pour ne pas la vouloir meilleure, mais c'est une illusion totale de la vouloir bonne.
By Emmanuel Mousset, at 10:14 AM
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Miracle comme au MOYEN AGE , AUBRY a touché FRECHE , depuis le mauvais scénario " FABIUS " encore une idée de bobo zimbu parisien , qui écrase les provinciaux ... FRECHE est devenu le Président de région le plus connu de FRANCE ...ET le plus écouté ... à la fois OBELIX ET ASTERIX ... merci TITINE ... stratége politique de niveau zéro qui cogne les murs de la rue de SOLFERINO , qui cogne les militants ... enfin qui casse toute la porcelaine qui est l' avenir de son parti ...
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CARCASSONNE Édition du dimanche 28 février 2010
J. FITTE
Carcassonne. Régionales780 élus audois en rangs serrés derrière Frêche
780 élus rassemblés, hier matin, à Capendu, derrière Georges Frêche ! A l'évidence, les exclus du PS avaient sonné la mobilisation pour « faire un pied de nez au national » , comme le mentionnera le conseiller général Robert Alric. Car si l'association de ces élus socialistes et républicains tenait son assemblée générale, l'ordre du jour, consacré à la réforme territoriale de 2014, considérée comme « une grande manipulation électorale » , fut vite oublié.
La grande majorité de l'assistance n'était là que pour lui. Lui, entré théâtralement derrière les cadres départementaux du parti, appuyé sur l'épaule de Didier Codorniou. Après les différentes interventions du maître de cérémonie Roland Courteau, de Jean-Claude Pérez ou Marcel Rainaud, Eric Andrieu enfonçait le clou sur le ton d'une aimable
déclaration de guerre aux instances nationales du PS : « Surtout ne déchirez pas vos cartes ! Ayez confiance : nous garderons l'argent des cotisations et nous déciderons ce que nous ferons après les élections » . A la suite des propos de Didier Codorniou, tout le monde attendait les dernières saillies verbales du président sortant. Il n'en fut rien. Ou du moins rien de neuf. Georges Frêche était là pour louer l'Aude et ses militants. Pour prodiguer quelques conseils : « Vous avez essayé de partir dans le temps avec Guille : ça ne pouvait pas marcher ; il ne faut pas recommencer » . Pour brocarder évidemment Martine Aubry et la direction nationale considérés comme « les élus de la fraude » qui veulent « nous donner des leçons de morale » . Pour marteler la « légitimité des listes Tous pour le Languedoc-Roussillon » ou encore lancer quelques piques à Hélène Mandroux (« Elle n'est pas méchante mais elle ne sait pas ce qu'elle fait Mais si on continue comme ça, dans quatre ans, on perd la mairie de Montpellier » ). Pour défendre son bilan aussi : 130 M€ versés à l'Aude en 6 ans contre 80 M€ sous la mandature Blanc.
Mais Georges Frêche était peut-être là aussi pour rassurer les socialistes audois, eux qui s'étaient déchirés aux primaires entre Andrieu et Codorniou. Ça valait bien une parabole antique : « Rome à Rémus et Romulus. L'Aude à Andrieu et Codorniou ! »
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By Anonyme, at 11:00 AM
J'ai dit la part de mystère, de douleur indicible qui est sans-doute aussi sous jacente à cette mort. Si les protagonistes de la vie politique bohainoise s'étaient tu je me serais tu également ou tout le moins j'aurais réservé l'expression de ce que j'en pensais, et qui tenait pour beaucoup à des conversations avec Daniel Dormion, à des correspondances privées. Les morts que nous aimions vivant méritent qu'on n'enfouisse pas leur part de vérité sous le masque grimaçant des récupérations poisseuses. C'est le spectacle que les premières prises de parole publiques laissaient prévoir pour les obsèques à venir. Mardi je partagerai la douleur de tous ceux qui ont aimé Daniel Dormion, fussent-ils ses adversaires d'hier, je veux juste faire barrage à l'impudence des mensonges officiels. Je ne suis pas juge ou arbitre du secret des coeurs.
By Claude Harmelle, at 11:21 AM
Monsieur MOUSSET permettez d'associer au souvenir de Daniel DORMION celui de Pierre BEREGOVOY , un engagement public sincére et lourd par sa qualité ne méne pas hélas toujours à une gloire de façade ... mais à un repli sur soi ...vers une solitude venant des ingratitudes d'amis politiques de circonstances ...
By Anonyme, at 12:24 PM
Je comprends votre peine, je la partage, mais croyez-vous que la politique soit le monde de l'amitié et de la gratitude ? Je ne le pense pas. Ca n'enlève rien d'ailleurs à la grandeur et à l'utilité de la politique.
By Emmanuel Mousset, at 1:51 PM
HENIN
mercredi, 28 octobre 2009« Un nouvel élan » : la vie continue ... ... après la "petite mort" du 28 juin (VDN du 27/10/2009)
Jean-Pierre Policante, Pierre Ferrari, Patrick Piret et Christine Coget partagent toujours le même «Élan»...*
Il y a quatre mois, la claque faisait mal. Très mal. Si mal qu'on aurait pu l'imaginer destructrice du « Nouvel élan » né dans la douleur et le deuil des sacrifiés à la « cause » que furent Marie-Noëlle Lienemann et Éric Mouton.
Et pourtant, alors que la plaie est loin d'être cicatrisée pour Pierre Ferrari et ses amis d'infortune, l'« Élan » n'a pas été brisé.
Et se prolonge l'aventure plurielle qui fait cohabiter sans le moindre état d'âme militant PC et MODEM, anti-Dalongevilliens primaires et anciens proches du maire déchu ayant depuis lors fait leur mea culpa... Une équipe hétéroclite sur le papier mais qui s'avoue soudée et le prouve depuis l'installation de l'équipe Duquenne en ne lâchant rien.
Un « Nouvel élan » qui vient de faire le point avec ses militants au local de la rue Victor-Mathé, fourmilière où la vie militante continue de grouiller malgré la défaite du 28 juin et l'inévitable coup de mou qui l'a suivi.
Massés en fond de salle, alanguis dans des divans ou sagement assis, buvant les paroles de Pierre Ferrari, les militants de l'Élan sont à l'image du bureau de leur association, multigénérationnels et représentatifs de la diversité héninoise.
Sujet bien évidemment majeur de cette soirée que l'ubuesque situation locale entre les menaces « virtuelles » du retour de Gérard Dalongeville par la voie juridique et les problèmes de santé de Daniel Duquenne qui auront nourri beaucoup de fantasmes. « Il faut dire aux gens qu'il n'y aura pas deux maires à Hénin-Beaumont ! » martèle Pierre Ferrari. Qui voit dans ce qui est annoncé ici et là par certains Cassandre autour de la future décision du Conseil d'État « comme un scénario-catastrophe qui ne peut profiter qu'au FN ». Une situation pour laquelle le Bureau de l'Élan recommande à ses membres d'être des relais « pédagogues » auprès de la population. « Faisons attention, on se doit d'être précis et d'expliquer aux gens ! » précisera Jacques Boutillier
Avec les Verts et le PRG ?
Une aventure commune des partis héninois à laquelle ne participent pas les Verts, ce qui vaudra quelques questions parmi les adhérents. « Régine Calzia devrait être présente lors de notre prochaine réunion. Ne vous inquiétez pas, on travaille au rassemblement aussi bien avec les Verts qu'avec le PRG ! » expliquera Pierre Ferrari.
En attendant, le quotidien de l'Élan, c'est l'animation de pas moins de 20 commissions balayant le plus largement possible la vie locale, comme unshadow cabinet à l'anglaise. Et puis ce sont les permanences des mercredis et vendredis (de 18 h à 20 h) « qui sont un véritable succès ». Environ dix personnes y sont reçues chaque semaine et quelque cent dossiers sont en cours de traitement : « Beaucoup des gens qui viennent nous voir ne sont pas reçus en mairie et grâce aux compétences et réseaux de chacun, on essaie de les aider au mieux ».
PASCAL WALLART
* Et David NOËL
?
By Anonyme, at 4:54 PM
et aussi en page Région
HÉNIN-BEAUMONT
aprés HENIN
voici BEAUMONT
Faute de partis, un « Élan »... Depuis le 5 juillet, les partis classiques ont officiellement quitté l'enceinte du conseil municipal. Avec une association aux commandes et le FN en guise d'opposition interne, les partis traditionnels sont « à la rue ». D'où la volonté des colistiers PCF, MJS, MoDem et MRC, de continuer à se serrer les coudes dans l'association Un nouvel élan pour Hénin-Beaumont. Ces militants veulent être un véritable « shadow cabinet » ne lâchant rien quant à l'évolution de la tourmentée vie politique locale.
01:05 Publié dans Presse | Lien permanent | Commentaires (3) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : policante, ferrari, un nouvel élan pour hénin beaumont, noel, coget, piret, duquenne, dalongeville, calzia, mouton, lienemann, boutillier
lundi, 01 juin 2009Conférence de presse
Quelques précisions sur la conférence de presse qui a eu lieu samedi matin.
Cette conférence de presse avait pour but de réunir les partis et le groupe politique qui ont démissionné lundi dernier du conseil municipal.
Etaient présents, par ordre à la table: Eric Mouton pour le PRG, Régine Calzia pour les Verts, Pierre Ferrari pour le MJS, moi-même pour le MoDem, Marie-Noëlle Lienemann pour le PS, David Noël pour le PCF, et Jean-Pierre Policante pour le MRC (de Chevénement). L'AR, conviée, n'était pas présente.
Chaque parti a pu prendre la parole pour expliquer le "pourquoi" de la démission. Chacun est tombé d'acord pour dire que la page Dalongeville étant tournée, il faut maintenant regarder devant et uniquement penser à l'avenir des Hénibeaumontois.
Les dates des élections (28 juin et 5 juillet) devraient être confirmées cette semaine. Si tel était le cas, nous serions dans l'obligation de nous organiser et de mener une campagne éclair et dans l'urgence. Le MoDem hénibeaumontois n'a pris samedi aucune décision quant à l'option pour les élections. En effet, toute l'équipe travaille depuis quelque temps déjà à l'élaboration du programme et à la constitution d'une liste. Nous communiquerons sur ce sujet très rapidement.
Nous voulions obtenir des nouvelles élections, cet objectif est atteint grâce aux démissions de ces élus et des suivants de listes, n'en déplaise à Le Pen.
La prochaine étape va arriver très vite. Le MoDem hénibeaumontois est prêt.
Christine COGET
01:40 Publié dans Le MoDem | Lien permanent | Commentaires (15) | Envoyer cette note | Tags : municipales 2009, coget, mouton, calzia, ferrari, lienemann, le pen
By Anonyme, at 4:56 PM
ET pour finir
HENIN - BEAUMONT
jeudi, 03 juillet 2008Lettre à Mme LienemannJe m’adresse à vous Mme Lienemann, parce que je voudrais comprendre.
Comprendre ce qui vous a poussé à vous engager auprès de ce triste personnage qu’est le maire d’Hénin Beaumont.
Sur votre site, dans un article sur les incessantes querelles internes au sein du PS, vous dénoncez une logique d’appareil que vous avez pourtant pratiquée à l’échelle locale, en acceptant la mission fédérale socialiste et en posant votre parachute dans notre ville.
Souvenez-vous, Mme Lienemann, lors d’une rencontre pré-électorale en décembre 2007, vous aviez déclaré connaître la gestion catastrophique de Dalongeville, et aviez assuré à l’époque que celui-ci serait « ceinturé » au sein de sa propre majorité, l’empêchant ainsi de nuire davantage à la collectivité. C’était mal connaître le personnage, et on peut apprécier le résultat…
Pour le congrès PS, votre contribution porte un titre prometteur et alléchant : « Changer la vie ! »
Comment comptez-vous réaliser cette belle proposition à Hénin Beaumont ? Moi aussi j’aimerais changer la vie, ou comme dirait un chanteur populaire « changer les âmes, changer les cœurs, changer les femmes, changer les hommes, changer les choses », mais pas forcément avec des bouquets de roses, surtout vu le nombre grandissant d’épines... Dites-moi comment faire s’il vous plaît, ou mieux, faites donc, je suis vraiment intéressée…
En attendant, votre absence remarquée à Hénin Beaumont, et pire encore, votre silence assourdissant sur le dossier brûlant des CDD non-renouvelés ne vous font pas honneur Mme Lienemann, ne font pas honneur à la femme de la gauche de la Gauche que vous souhaitez incarner !
« Fiers d’être de Gauche » brandissez-vous, j’ai, excusez-moi, beaucoup de mal à concevoir que vous, Mme Lienemann, et que vos amis les représentants du MJS, PC ou PS, vous ne soyez pas viscéralement bousculés dans votre for intérieur, dans vos convictions profondes, par le drame humain qui se joue actuellement dans notre ville.
Réagissez, svp !
Vous saviez… et maintenant qu’allez-vous donc faire ?
By Anonyme, at 4:56 PM
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Qu’est-ce qui peut faire remonter le FN?
. Ainsi, dans le Nord-Pas-de-Calais, «la situation économique et sociale et l'obsolescence des appareils politiques, y compris à gauche», pourrait bénéficier à Marine Le Pen, précise Jean-Yves Camus, politologue et chercheur associé à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS).
*
By Anonyme, at 8:33 AM
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