L'Aisne avec DSK

07 mai 2010

Jean-Marc Souvré.

Bonsoir à toutes et à tous.


Je n'ai pas pu aller cet après-midi à Soissons à l'enterrement de mon camarade Jean-Marc Souvré, étant pris à Laon par le lancement de la Quinzaine de l'Ecole Publique. Je veux ce soir lui rendre hommage. Je l'ai connu un peu il y a une dizaine d'années, m'installant dans l'Aisne. Nous nous croisions de temps en temps dans les réunions nationales du PS. Il était de conversation agréable, très ouvert, se tenant informé de la vie politique axonaise.

Ce que je retiens d'abord de lui, c'est son parcours, très classique, au sein de notre Parti, gravissant les échelons : attaché parlementaire, maire-adjoint, directeur de cabinet d'un secrétaire d'Etat, conseiller régional, c'est donc une vie politique assez riche, à laquelle il aura sans doute manqué la responsabilité à la tête d'un exécutif.

Je n'étais pas assez intime avec Jean-Marc pour savoir pourquoi il s'est éloigné de la politique active, sans la quitter totalement. Mais prendre ses distances alors qu'on n'a pas encore cinquante ans, que l'avenir vous tend les bras, ce n'est pas fréquent. Jean-Marc a privilégié sa vie professionnelle après son échec aux municipales de Soissons en 2 001. Il a occupé après de hautes fonctions dans de grandes entreprises.

Serait-il resté à Soissons, où il était le leader naturel de la gauche, sans doute l'aurait-il emporté en 2 008 et serait devenu maire à la place de Patrick Day. Comme le destin est étrange en politique. Comme il aura été cruel pour Jean-Marc, en lui faisant quitter la vie à l'âge de 55 ans. Je vous laisse ce soir sur ces tristes méditations.


A demain.