Outsiders.
Bonsoir à toutes et à tous.
L'outsider est une figure politique imposée. Il amuse et inquiète à la fois, tant il est vrai qu'aucun adversaire ou concurrent n'est à négliger ou à mépriser. On ne meurt jamais vraiment en politique. Si on n'est pas en situation de l'emporter, on peut toujours nuire et défaire le rival. Ainsi Dominique de Villepin : il a rassemblé quelques milliers de partisans, a fondé son propre parti, a repris le créneau oublié du gaullisme historique, part avec quelques 7 à 8% d'intentions de vote. Ce n'est pas rien, Nicolas Sarkozy devrait se méfier.
A gauche, Ségolène Royal est au meilleur de sa forme, on sent bien, en la voyant hier sur TF1, qu'elle n'a renoncé à rien (mais qui renonce en politique ?). En dénonçant la "corruption" du sarkozysme, elle frappe fort, comme Mitterrand en son temps. Mais qui croit qu'on gagne avec des caresses ou des piqûres d'aiguille ? Ségolène est toujours dans le jeu. Elle sait que Strauss est loin et que Martine n'a pas sa popularité, son aura. Ne jamais plier, c'est la règle en politique.
Prenez Saint-Quentin, voyez les communistes : on les donne pour morts, définitivement hors jeu. Regardez ce week-end : ils ont occupé l'espace médiatique, ont fait venir une personnalité nationale, ont rassemblé du monde à leur Fête des Libertés, mettent en avant un jeune conseiller municipal dynamique, s'inscrivent dans un proche passé, un héritage illustre, celui de Le Meur et de la municipalité communiste. Je ne m'en réjouis pas, je ne m'en désole pas, je constate. Et je me dis qu'il faut toujours se méfier des outsiders en politique.
Bonne soirée.
L'outsider est une figure politique imposée. Il amuse et inquiète à la fois, tant il est vrai qu'aucun adversaire ou concurrent n'est à négliger ou à mépriser. On ne meurt jamais vraiment en politique. Si on n'est pas en situation de l'emporter, on peut toujours nuire et défaire le rival. Ainsi Dominique de Villepin : il a rassemblé quelques milliers de partisans, a fondé son propre parti, a repris le créneau oublié du gaullisme historique, part avec quelques 7 à 8% d'intentions de vote. Ce n'est pas rien, Nicolas Sarkozy devrait se méfier.
A gauche, Ségolène Royal est au meilleur de sa forme, on sent bien, en la voyant hier sur TF1, qu'elle n'a renoncé à rien (mais qui renonce en politique ?). En dénonçant la "corruption" du sarkozysme, elle frappe fort, comme Mitterrand en son temps. Mais qui croit qu'on gagne avec des caresses ou des piqûres d'aiguille ? Ségolène est toujours dans le jeu. Elle sait que Strauss est loin et que Martine n'a pas sa popularité, son aura. Ne jamais plier, c'est la règle en politique.
Prenez Saint-Quentin, voyez les communistes : on les donne pour morts, définitivement hors jeu. Regardez ce week-end : ils ont occupé l'espace médiatique, ont fait venir une personnalité nationale, ont rassemblé du monde à leur Fête des Libertés, mettent en avant un jeune conseiller municipal dynamique, s'inscrivent dans un proche passé, un héritage illustre, celui de Le Meur et de la municipalité communiste. Je ne m'en réjouis pas, je ne m'en désole pas, je constate. Et je me dis qu'il faut toujours se méfier des outsiders en politique.
Bonne soirée.
posted by Emmanuel Mousset at
8:56 PM
6 Comments:
Et vous, vous êtes l'outisder de Lançon.
By
Arthur Nouaillat, at 9:35 PM
ouf, Hollande n'est même pas outsider, d'après ton classement.
Me voilà tout guilleret.
By
Anonyme, at 11:52 AM
Je n'ai pas cité tous les outsiders, qui sont nombreux. En êtes-vous moins guilleret ?
By
Emmanuel Mousset, at 11:57 AM
Il ne faut pas se méfier des outsiders (ça serait quand mêùe plus joli de dire "ceux qui arrivent par la bande" ou encore mieux les "trublions efficaces"), il faut leur faire la fête. Ils sont le printemps de la vie politique, le signe de sa vitalité, un pied de nez à l'arrogance des pouvoirs en place. Les régimes autoritaires et inamovibles détestent les outsiders et souvent ils les livrent aux bons soins de leurs basses polices.
Le cas de DSK est désespéré parcequ'il ne rentre d'aucune façon dans l'archétype de l'outsider. Et aux prochaines présidentielles les français vont vouloir un "outsider" ou mieux "un trublion efficace". Alors ça sera Martine, Ségolène ou Eva, la femme est l'avenir de l'homme ! Dans l'autre camp Monsieur Nouillat qui n'est pas homophobe mais trouve que quand les homosexuel(le)s manifestent ça fait désordre (les smicards aussi d'ailleurs), serait l'outsider idéal de mon point de vue car l'avaleur (de bobards) n'attends pas le nombre des années
By
Ane-Vert, at 3:53 PM
Ane-Vert :
D'abord vous allez arrêter d'écorcher mon nom de famille parce que ça m'agace particulièrement. Ensuite, vos pseudo jugements ne sont mêmes pas fondés. La gaypride en soit ne me gène pas, les homosexuels ne me gène pas et ne font pas désordre. Vous ne me connaissez même pas, vous ne pouvez me juger. Ce sont juste le rassemblement des minorités qui me dérange parce qu'elles veulent toujours des droits supplémentaires, imposer leurs règles alors qu'elles sont minoritaires et que nous sommes en démocratie. Quant aux smicards, je ne les accable pas, je n'apprécie pas quand ils se plaignent alors que certains ont les capacités pour faire évoluer leur situation..
By
Arthur Nouaillat, at 5:50 PM
Mes excuses pour l'écorchage de votre nom qui n'était pas intentionnel.
Par ailleurs je ne vous juge pas je commente ce que vous écrivez sur ce blog. De façon un peu polémique quelquefois mais c'est la règle du jeu, vous même n'y allez pas "avec le dos de la cuillère" sur les sujtes qui vous irritent.
Sur le fond vos irritations relèvent d'une curieuse conception de la démocratie : les revendications de nouveaux droits par les smicards (j'en connais beaucoup qui bossent dur), ou les minorités, relèvent du libre débat démocratique (revendiquer n'est pas imposer) et à ce titre sont protégées par notre constitution. Le déni de ces droits élémentaires dessine un programme politique dont j'espère qu'il n'emportera pas l'adhésion de vos contemporains.
By
Ane-Vert, at 12:18 PM
Enregistrer un commentaire
<< Home