L'Aisne avec DSK

03 septembre 2010

Persona non grata ?

Bonjour à toutes et à tous.




Le Parisien de mercredi dernier a soulevé une petite polémique à propos de la présence d'Olivier Besancenot à la réunion de courant de Benoît Hamon, à la mi-septembre. Dans le même journal, Pierre Moscovici a exprimé son "malaise" et Gérard Collomb son franc désaccord. A vrai dire, chaque courant est libre d'inviter qui il veut dans ses réunions, et Besancenot n'est, pour un socialiste, ni infréquentable, ni pestiféré.


Mais la présence d'une personnalité politique à une tribune socialiste n'est ni indifférente, ni innocente. Elle a inévitablement un sens. Hamon justifie cette invitation par la lutte commune contre la réforme des retraites. Je veux bien, je comprends, mais l'union ne peut alors se faire que sur le terrain strictement syndical et pas politique. Car politiquement, entre le PS et le NPA, en matière de propositions sur les retraites, il n'y a guère de points communs.


De plus, cette collusion prête à confusion, laisse croire à l'opinion publique, et même à certains militants socialistes peu avertis du fait, qu'Aubry et Besancenot seraient sur la même longueur d'onde et pourraient éventuellement envisager des alliances. Et là je dis non. Je ne combats pas l'alliance PS-extrême gauche à Saint-Quentin pour la retrouver, y compris sous forme d'illusion, au niveau national !


Marchons avec l'extrême gauche demain contre la politique sécuritaire du gouvernement et mardi prochain pour défendre la retraite à 60 ans. Mais des alliances politiques, je n'en veux pas !




Bonne journée.

3 Comments:

  • Le courant nous emporte et nager à contre courant est sans doute mal vu au PS ...

    Mais qui est le surveillant de baignade ??? MOSCO ?? BIANCO ?? CAMBA ???

    By Anonymous Anonyme, at 1:24 PM  

  • Les syndicats n' aiment pas négocier avec " un patron " ou une direction en difficulté ... logique des décisions pourraient être prises par qqu'un qui n' est pas en pleine possession de ses moyens ou qui n'a plus la confiance de sa hiérarchie ... et toute remise en cause ultérieure sera sujet à polémique …. Ce qui serait un comble puisque on est déjà en pleine polémique mais pour d’autres raisons … bien éloignées de celle des retraites des travailleurs français , en effet tous les personnages empêtrés dans les « pots de confitures » de la DAME de Neuilly n’ auront eux à priori aucun problème de retraites …
    Jeudi 2 septembre, les syndicats, qui jusqu'à présent s'étaient tenus soigneusement à l'écart de l'affaire Woerth-Bettencourt, ont fait part de leur exaspération. Dans Les Echos, François Chérèque (CFDT) et Bernard Thibault (CGT) ont expliqué que l'affaire faisait "qu'on aborde plus du tout le fond du dossier", et qu'Eric Woerth "est objectivement plus occupé, et préoccupé, par autre chose que par le sujet qui nous, nous intéresse".
    Le désaveu est mesuré. Il n'en est pas moins préoccupant !

    By Anonymous Anonyme, at 3:00 PM  

  • "Eric Woerth a encore une lettre à écrire aujourd'hui. Celle qu'attend peut-être François Fillon", conclut Jean-Marc Chevauché du Courrier picard.

    Sans parier ... mais la logique nous fait dire que cette lettre arrivera Dimanche à MATIGNON ....

    By Anonymous Anonyme, at 7:22 PM  

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