César et DSK.
DSK ce matin sur RTL, hier à Charlety, ces derniers jours un peu partout en meetings pour soutenir Ségolène, la candidate qui déjeune ostensiblement avec lui et affirme qu'il ferait un très bon Premier ministre. Celui qui avait été battu par la désignation interne revient en force les dernières jours de campagne. Ou plutôt, car Dominique n'a jamais cessé de faire campagne pour celle que le Parti s'est choisi, il est mis beaucoup plus en avant.
Très bien, tant mieux. Non pas parce que je suis partisan de DSK, ce serait une réaction ridicule, mais parce qu'il a été, avant tout le monde, celui qui a compris le sens profond de cette élection présidentielle. Alors que certains camarades, trompés par la victoire du non au référendum, prétendaient qu'il fallait que les socialistes prennent la tête du mouvement "antilibéral", alors que d'autres, modernistes, pensaient qu'il convenait de jouer les questions de société, au premier rang la sécurité, c'est la question économique et sa réponse social-démocrate qui auront créé la surprise, avec l'assèchement de la "gauche de la gauche" et la fuite des électeurs vers Bayrou.
Il est juste de rendre à César ce qui appartient à César et à DSK ce qui lui revient. Le "donnant-donnant", le réglement de la dette, la relance de la croissance sont des thèmes mis en avant par Strauss il y a quelques mois et encore maintenant. Question sociale à gauche, question morale à droite, voilà ce que sera, j'espère, le grand débat de ce soir entre Royal et Sarkozy. DSK l'a redit ce matin sur RTL. Il faut entrainer Sarkozy sur le terrain où il est le moins crédible, l'économie.
A plus tard.
Très bien, tant mieux. Non pas parce que je suis partisan de DSK, ce serait une réaction ridicule, mais parce qu'il a été, avant tout le monde, celui qui a compris le sens profond de cette élection présidentielle. Alors que certains camarades, trompés par la victoire du non au référendum, prétendaient qu'il fallait que les socialistes prennent la tête du mouvement "antilibéral", alors que d'autres, modernistes, pensaient qu'il convenait de jouer les questions de société, au premier rang la sécurité, c'est la question économique et sa réponse social-démocrate qui auront créé la surprise, avec l'assèchement de la "gauche de la gauche" et la fuite des électeurs vers Bayrou.
Il est juste de rendre à César ce qui appartient à César et à DSK ce qui lui revient. Le "donnant-donnant", le réglement de la dette, la relance de la croissance sont des thèmes mis en avant par Strauss il y a quelques mois et encore maintenant. Question sociale à gauche, question morale à droite, voilà ce que sera, j'espère, le grand débat de ce soir entre Royal et Sarkozy. DSK l'a redit ce matin sur RTL. Il faut entrainer Sarkozy sur le terrain où il est le moins crédible, l'économie.
A plus tard.
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