Sur les compagnies d'assurances.
Bonjour à toutes et à tous.
Pendant un temps, le capitalisme, c'était l'entreprise, puis la banque. Aujourd'hui, ce serait la compagnie d'assurances, si j'en crois l'excellent article (mais ses articles sont toujours excellents) de Philippe Val dans le dernier Charlie-Hebdo, dont je ne résiste pas au plaisir de vous livrer quelques bons extraits:
"D'ores et déjà, la plus grande puissance financière privée du monde, c'est l'assurance. C'est elle, déjà, dont la masse d'argent décide du destin de régions, voire de pays, au gré des investissements qu'elle consent, moyennant un rendement le plus élevé possible. Le but des placements des compagnies d'assurances, ce n'est pas l'homme, ni les garanties qu'elles lui vendent, mais les résultats financiers. C'est un de ces monstres créés par l'homme et qui échappe à l'homme."
"Les compagnies d'assurances géreront tout: les retraites, les risques divers, bien sûr, dont elles décideront s'il est légitime ou non de les prendre, mais aussi la recherche, qu'elles financeront au gré de leurs intérêts, les assurances chômage, les universités, la culture, les sociétés de sécurité, voire des armées privées, les hôpitaux, et la pertinence qu'il y a à sauver ou laisser mourir toute chose. Et, évidemment, les médias et l'information."
"La retraite par capitalisation, les assurances privées en tout genre censées remplacer notre système défaillant, la précarité que l'on veut instituer pour qu'on soit prêt à cotiser à des machins privés tellement on a la trouille de se retrouver à la rue, tout cela est la préparation au grand transfert programmé du pouvoir politique vers les compagnies d'assurances. Déjà, on sait bien que les fonds de pension jouent un rôle déterminant dans les économies nationales..."
(c'est moi qui souligne à l'intérieur des extraits).
Je ne sais pas ce que vous en pensez. C'est intéressant, mais n'est-ce pas exagéré? Je suis toujours sceptique lorsqu'on oppose le bon vieux capitalisme industriel (dont l'exploitation des hommes était féroce) et la pieuvre hideuse du capitalisme financier. En même temps, je trouve assez bien vu la mise en rapport de l'insécurité et de l'assurance: rassurez moi, assurez moi, en quelque sorte.
Bon après-midi, et bon vote.
Pendant un temps, le capitalisme, c'était l'entreprise, puis la banque. Aujourd'hui, ce serait la compagnie d'assurances, si j'en crois l'excellent article (mais ses articles sont toujours excellents) de Philippe Val dans le dernier Charlie-Hebdo, dont je ne résiste pas au plaisir de vous livrer quelques bons extraits:
"D'ores et déjà, la plus grande puissance financière privée du monde, c'est l'assurance. C'est elle, déjà, dont la masse d'argent décide du destin de régions, voire de pays, au gré des investissements qu'elle consent, moyennant un rendement le plus élevé possible. Le but des placements des compagnies d'assurances, ce n'est pas l'homme, ni les garanties qu'elles lui vendent, mais les résultats financiers. C'est un de ces monstres créés par l'homme et qui échappe à l'homme."
"Les compagnies d'assurances géreront tout: les retraites, les risques divers, bien sûr, dont elles décideront s'il est légitime ou non de les prendre, mais aussi la recherche, qu'elles financeront au gré de leurs intérêts, les assurances chômage, les universités, la culture, les sociétés de sécurité, voire des armées privées, les hôpitaux, et la pertinence qu'il y a à sauver ou laisser mourir toute chose. Et, évidemment, les médias et l'information."
"La retraite par capitalisation, les assurances privées en tout genre censées remplacer notre système défaillant, la précarité que l'on veut instituer pour qu'on soit prêt à cotiser à des machins privés tellement on a la trouille de se retrouver à la rue, tout cela est la préparation au grand transfert programmé du pouvoir politique vers les compagnies d'assurances. Déjà, on sait bien que les fonds de pension jouent un rôle déterminant dans les économies nationales..."
(c'est moi qui souligne à l'intérieur des extraits).
Je ne sais pas ce que vous en pensez. C'est intéressant, mais n'est-ce pas exagéré? Je suis toujours sceptique lorsqu'on oppose le bon vieux capitalisme industriel (dont l'exploitation des hommes était féroce) et la pieuvre hideuse du capitalisme financier. En même temps, je trouve assez bien vu la mise en rapport de l'insécurité et de l'assurance: rassurez moi, assurez moi, en quelque sorte.
Bon après-midi, et bon vote.
1 Comments:
Le capitalisme, c’est avoir trois sous devant soi pour acheter une nouvelle possibilité permettant d’améliorer la productivité. C’est acheter un cheval pour labourer un champ, c’est acheter une machine à vapeur pour creuser une mine dans le sol et extraire le charbon et le minerai de fer. C’est ça la base du capitalisme.
Ensuite avec les sous, on peut acheter des actions, et éventuellement spéculer. Histoire d’avoir plus de sous, pour marier la fille....
Ça c’est la base historique du capitalisme.
Évidement, le pauvre troll qui va creuser dans le fond de la mine pour survivre ne peut pas démarrer dans ce cycle. C’est la naissance du capitalisme et du communisme. C’est opposer celui qui a trois sous à celui qui n’a rien, que sa vie. Ce sont nos ancêtres.
By Anonyme, at 3:16 PM
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